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conférence de presse

  • Conférence de presse du Pape dans l'avion retour du Panama

    Malgré la fatigue après son dense voyage au Panama, le Pape François a répondu aux traditionnelles questions des journalistes dans l'avion du retour de son voyage apostolique, revenant sur des thèmes aussi divers que les migrations, l'avortement, les jeunes et leur rapport à l’Église, sans oublier les dossiers géopolitiques comme la crise au Venezuela.

    Compte rendu d'Olivier Bonnel sur Vatican News.

  • Voyage du Pape François - Conférence de Presse sur le vol du retour à Rome

    Pendant le vol qui le ramenait de Ciudad Juárez à Rome à la fin de son voyage apostolique au Mexique, le Pape François a rencontré en conférence de presse les représentants des médias à bord de l'avion.

    Il est revenu sur sa rencontre avec le peuple mexicain, mais a également abordé de nombreux thèmes tels que la crise en Europe, la pédophilie, l’avortement, ou encore le rôle des femmes dans l’Eglise et leur amitié avec les Papes.

    Le Saint-Père s’est également attardé longuement sur sa rencontre avec le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies Kirill. Une rencontre qui a toutefois été perçue comme une trahison par de nombreux gréco-catholiques en Ukraine. Un sentiment dont s’est fait l’écho dimanche dernier Mgr Sviatoslav Shevchuk, le primat de l’Église gréco-catholique d’Ukraine. Le Pape a tout d’abord rappelé qu’il connaissait bien Mgr Shevchuk avec qui il a travaillé pendant quatre ans à Buenos Aires et pour lequel il a du « respect », puis il a invité à replacer ses déclarations dans leur contexte. Il s’agissait d’un entretien, et cette déclaration selon laquelle « le peuple ukrainien ou de nombreux ukrainiens se sentent profondément déçus et trahis », se trouve « au troisième et dernier paragraphe ». J’ai lu tout l’entretien, affirme le Saint-Père et « Shevchuk se déclare fils de l’Eglise, en communion avec l’évêque de Rome, avec l’Eglise, il parle du Pape, de sa proximité avec le Pape et de lui, de sa foi, et de la foi du peuple orthodoxe ».

    Le Pape poursuit, « comme dans chaque entretien, chacun peut exprimer ses idées personnelles pour dialoguer ». « Le document ? c’est un document qui peut être discuté, et il y a une chose à ajouter, précise le Saint-Père, l’Ukraine vit un moment de guerre, de souffrance, avec tellement d’interprétations ». Et le Pape rappelle qu’il a exhorté, à être proche, à prier à de nombreuses reprises pour le peuple ukrainien et il souligne que dans le document il y a « un appel à la fin de la guerre, à obtenir un accord ». « J’ai personnellement demandé, insiste le Saint-Père, que les accords de Minsk aillent de l’avant ». « Le Pape a toujours dit : cherchez la paix ». Pour conclure sur ce thème, le Saint-Père a appelé à voir dans cet entretien des points dogmatiques sérieux, « il y a un désir d’unité, d’aller de l’avant dans l’œcuménisme » et il invite à tirer une leçon : « une nouvelle doit être interprétée avec l’herméneutique de l’ensemble et non d’une partie ».

    Pédophilie

    Interrogé sur le thème de la pédophilie, le Saint-Père est catégorique : « un évêque qui se limite à changer de paroisse un prêtre pédophile est un inconscient. La meilleure chose qui lui reste à faire, c’est de présenter sa démission ». Le Pape François est formel, sans nuance, quand il s’agit de lutter contre les abus sexuels dans l’Eglise. A ce propos, il exhorte les journalistes à reconnaitre la contribution du cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI qui s’est battu avec courage contre ce fléau que le Saint-Père qualifie de monstrueux. « Un prêtre est consacré pour porter un enfant à Dieu et là dans un sacrifice diabolique, il le détruit ». Au Vatican, on continue à travailler sur ce dossier : un troisième secrétaire adjoint va être nommé à la Congrégation pour la doctrine de la Foi.

    Avortement

    Avec la même fermeté, le Saint-Père répète que « l’avortement n’est pas un moindre mal, c’est un crime, un mal absolu ». Eviter une grossesse, au contraire, peut être considéré comme un moindre mal. Et le Pape rappelle que « Paul VI avait lors d’une situation difficile en Afrique, permit aux sœurs d’utiliser des contraceptifs en cas de violences ». La contraception ne peut jamais être confondue avec un avortement qui pour les médecins est contraire au serment d’Hippocrate. Alors qu’il est légitime de recourir à la contraception dans certaines situations comme face à la propagation du virus Zika. « L’avortement n’est pas un problème théologique, c’est un problème humain, médical ».

    Famille

    Le Pape François, lors de cet échange réaffirme par ailleurs son désir de voir « réintégrer dans la vie de l’Eglise les familles blessées et les divorcés-remariés », tout en précisant que « réintégration ne veut pas dire accès à la communion eucharistique ». Le Saint-Père indique alors que l’exhortation apostolique post-synodale sur la famille, sortira bientôt, « peut-être avant Pâques ».

    Politique et Europe

    Quand on l’interroge sur des questions strictement politiques, le Pape François est plus discret, car, dit-il, il n’a pas à s’en mêler, que ce soit au sujet de la candidature de Donald Trump aux élections américaines, ou au sujet des discussions au parlement italien sur la possibilité pour les couples homosexuels d’adopter des enfants. Il affirme cependant, au sujet de Donald Trump, qu’« une personne qui ne pense qu’à ériger des murs et non à bâtir des ponts, n’est pas chrétienne ».

    Quant à l’Europe, il souhaiterait sa refondation, car, dit-il, le vieux continent a une force, une culture, une histoire que l’on ne peut pas gaspiller. Il faut donc tout faire pour que l’Union Européenne trouve l’inspiration, pour aller de l’avant.

    Le Souverain Pontife avoue qu’il aimerait tant se rendre en Chine. Il indique par ailleurs qu’il ne se rendra pas en Crête pour le Conseil panorthodoxe, mais qu’il sera « présent, spirituellement et à travers un message ». Autre déclaration, en réponse à une question d’un journaliste : le Saint-Père dit son souhait de rencontrer l’Imam d’Al Azhar. « Je veux le rencontrer et je sais que cela lui plairait, et nous sommes en train de chercher un moyen » de parvenir à cette rencontre.

    Femmes et Eglise

    Le Saint-Père dans cet entretien rend également un hommage appuyé aux femmes, précieuses conseillères au sein de l’Eglise. Interrogé sur une « intense correspondance » du Pape Jean Paul II avec la philosophe américaine Anna-Teresa Tymieniecka, évoquée par de nombreux médias, le Saint-Père François déclare avoir été au courant d’un « rapport d’amitié » entre Jean-Paul II et la philosophe quand il était à Buenos Aires et il ajoute « un homme qui ne sait pas entretenir de bon rapport d’amitié avec une femme (…) est un homme à qui il manque quelque chose ». « Moi aussi, poursuit-il, dans mon expérience personnelle lorsque j’ai besoin de demander un conseil, je le demande à un collaborateur, un ami mais j’aime aussi entendre l’opinion d’une femme : elle te donne tellement de richesse ! ». « Une amitié avec une femme, n’est pas un péché, souligne le Saint-Père, précisant que le Pape est un homme qui a besoin lui aussi de la pensée des femmes ». Le Pape aussi, poursuit-il, « a un cœur qui peut avoir une amitié saine, sainte avec une femme ». Et il conclut en déplorant que les femmes soient encore trop peu considérées. « Nous n’avons pas compris le bien qu’une femme peut faire à la vie du prêtre et de l’Eglise, en ce qui le conseil, l’aide et la saine amitié ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte traduit en français des principales questions/réponses sur Vatican Information Service.

    Texte intégral original (italien / espagnol) sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape : Conférence de Presse durant le vol de retour

    Le Pape François a rencontré les journalistes à bord de son vol retour des Etats-Unis. Pendant plus de 45 minutes il a répondu aux questions de la presse sur des thèmes aussi divers que l'indissolubilité du mariage, l'objection de conscience, le succès ou encore la crise migratoire.

    Sur ce premier voyage aux Etats-Unis, le Souverain Pontife a tout d'abord expliqué qu'il avait été frappé par la "chaleur" des gens, que ce soit à Washington, New York ou Philadelphie. Concernant les abus sexuels dont le sujet a été aussi à la une de ce voyage (un thème très repris aux Etats-Unis et en particulier à Philadelphie, un diocèse très touché par la pédophilie), le Pape a parlé de "sacrilège". « Les abus, nous savons qu’il y en a partout : dans l’environnement familial, dans le voisinage, les écoles, les salles de sport, mais quand un prêtre commet un abus, c’est très grave, parce que la vocation d’un prêtre est de faire croître l’enfant, la jeune fille, vers le haut, vers l’amour de Dieu,  (…) c'est presque un sacrilège. »

    A quelques jours du Synode sur la famille, les questions sur les nullités de mariage tout comme les divorcés-remariés ont sans surprise été abordées. Ainsi, à la question de savoir si la réforme récente des procédures de reconnaissance de nullité de mariage n’est pas un ‘divorce catholique’, le Pape a répondu : « Dans la réforme des procès de nullité, j’ai fermé la porte à la voie administrative qui était la voie par laquelle le divorce pouvait entrer ». La simplification des procédures en nullité matrimoniale a été demandée par la majorité des Pères synodaux lors du Synode de l’an passé, a t-il fait remarquer.

    Le Saint-Père a tenu à préciser que le récent Motu Proprio adopté en ce sens n'était en aucun cas la porte ouverte à un "divorce catholique" : « ce n’est pas un divorce parce que le mariage est indissoluble quand il est un sacrement, et l’Eglise ne peut le changer, c’est la doctrine, c’est un sacrement indissoluble » a t-il martelé.

    Concernant l'épineuse question de l'accès aux sacrements pour les divorcés-remariés, le Pape a répondu : « Il me semble un peu simpliste de dire que le Synode soit la solution pour ces gens et qu’ils peuvent communier. Ce n’est pas la solution, l’unique. »

    Le Saint-Père est aussi revenu sur une question qui fait débat aux Etats-Unis, à savoir l'objection de conscience. A la question d'une journaliste américaine lui demandant s'il pourrait-il soutenir par exemple des fonctionnaires gouvernementaux, qui refuseraient par exemple, par objection de conscience, de valider des mariages de couples homosexuels, il a répondu que l'objection de conscience était un droit de l'homme et par conséquent devait être respecté.

    Questions diplomatiques

    Comme le veut la tradition, le Souverain Pontife a également répondu à plusieurs questions d'actualité internationales. Il est revenu sur la crise migratoire et l'apparition de nouvelles barrières en Europe : « Vous savez comment finissent les murs : tous s’écroulent, a t-il dit, ces murs ne sont pas une solution ». Questionné sur les bombardements en Syrie, le Pape a répété ce qu'il avait dit au Congrès américain et aux Nations unies : à savoir qu'il fallait les éviter.

    Il s'est aussi félicité de l’annonce par le gouvernement colombien d’un prochain accord avec les Forces armées révolutionnaires colombiennes, pour lequel le Saint-Siège a joué un rôle déterminant, il a également redit toute son admiration pour le peuple chinois et souhaiter que les relations continuent à aller de l'avant avec Pékin.

    Enfin, sur une note plus personnelle, le Pape a été interrogé sur son statut de nouvelle "star" aux Etats-Unis : « Tu sais quel est le titre qu’utilisaient les papes et que l’on doit utiliser ? Serviteur des serviteurs de Dieu… c’est un peu différent d’une star ! » a t-il rétorqué.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape : Conférence de presse dans l'avion entre Santiago de Cuba et Washington

    Intégralité de la conférence de presse traduite en français

    Lors du vol qui l'a conduit de Santiago de Cuba à Washington ce mardi 22 septembre 2015, le Pape François est venu à la rencontre des journalistes à bord. Lors de cette conférence de presse d'une trentaine de minutes, il est revenu sur son 10e voyage apostolique et son contexte : embargo contre Cuba, rôle de l'Eglise envers les dissidents, souffrances de l'Eglise cubaine. Pourquoi semble-t-il moins dur contre le communisme que contre le capitalisme ? Et que répond-il à ceux qui le pensent communiste ?

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Conférence de presse du Pape François dans l'avion de retour

    Extraits de la Conférence de presse du Pape François dans l'avion qui le ramenait de son voyage apostolique en Amérique latine du 5 au 13 juillet 2015.

    Texte intégral des questions / réponses en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction en français ci-dessous.

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  • Conférence de Presse en préparation de la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles (Philadelphie, du 22 au 27 Septembre 2015)

    Ce matin en Salle de Presse a eu lieu la présentation de la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles qui se tiendra à Philadelphie (USA) du 22 au 27 septembre sur le thème « L’amour est notre mission. La famille pleinement vivante ». Sont intervenus Mgr Vincenzo Paglia, Président du Conseil pontifical pour la famille, Mgr Charles Joseph Chaput, OFM Cap, Archevêque de Philadelphie, Mgr John J.McIntyre, Evêque auxiliaire de ce même diocèse, et un couple local, Jerry et Lucille Francesco, marié depuis cinquante ans.

    Dans son intervention, Mgr Paglia a souligné que la Rencontre Mondiale des Familles est une bonne occasion pour mettre les familles au centre de l’attention de l’Eglise et de la société. C’est un devoir, a-t-il souligné, expliquant que la rencontre est sur et pour les familles qui sont les protagonistes et les principaux destinataires : "La famille coédifie l’Eglise et soutient la société... au cours de ce rassemblement, nous présenterons les résultats de quelques recherches scientifiques internationales qui ont étudié cette influence positive. La famille demande sans cesse aide et soutien à la communauté ecclésiale, - les jours prochains j’écrirai aux monastères du monde entier pour leur demander leur prière d’accompagnement pour ces journées si importantes -, et à la société civile qui ne peut rester indifférente à une telle beauté et bonté efficace et vitale". Le prélat a ensuite souligné le caractère mondial de l’événement et le souhait qu’il soit vu et commenté dans le monde entier parce que "la famille est patrimoine de l’humanité entière, sous chaque latitude, dans chaque culture et elle a été bénie par toutes les religions. C’est pourquoi la présence d’autres confessions chrétiennes et des principales religions mondiales aura une grande importance. Nous travaillons actuellement pour permettre la présence de délégations du monde entier et en particulier des Eglises locales les plus pauvres de la planète. Philadelphie sera une grande fête des familles. Au cours de ce rassemblement, nous pourrons entrevoir et devrons montrer la beauté et la possibilité que toute l’humanité devienne une unique famille des peuples. C’est le rêve de la paix, c’est le rêve de Dieu". Cette universalité se reflètera dans le geste final de la rencontre, comme l’a révélé Mgr Paglia, quand le Pape François, au terme de la Messe du dimanche 27 septembre, remettra l’Evangile de Luc, "la Bonne Nouvelle de la miséricorde de Dieu, qui est Jésus, aux familles de grandes villes des cinq continents : Kinshasa (Afrique), La Havane (Amérique), Hanoï (Asie), Sydney (Australie), et Marseille (Europe). C’est un geste symbolique qui annoncera l’envoi d’un million de copies de ce texte dans les cinq villes concernées. Nous voulons que l’Evangile de la miséricorde soit annoncé dans les grandes villes du monde, surtout dans les quartiers les plus pauvres et les périphéries. Nous voulons offrir la nourriture de l’évangile aux familles du monde pour qu’elles construisent des liens d’amour entre elles, dans l’Eglise et dans la société".

    L’Archevêque de Philadelphie a, pour sa part, fourni quelques données sur cette rencontre pour laquelle est déjà prévue l’aide d’un million de personnes et à laquelle des représentants de plus de cent pays se sont déjà portés volontaires. A ce jour, 6.100 bénévoles se sont déjà inscrits pour apporter une aide de différentes sortes et les organisateurs de l’événement font savoir qu’ils mettent à la disposition des participants plus de 5.000 autobus et plus de 1.600 personnes qui ont adhéré au programme : Donner l’hospitalité à une famille. Pour plus d’informations et pour une mise à jour des événements liés à la rencontre, consulter :

    www.worldmeeting2015.org/


    Source : Vatican information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.6.15).

    Textes intégraux en anglais et italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Réponses du Pape François aux journalistes dans l'avion du retour

    Question 1 : Que penser de Medjugorje ? Irez-vous en Croatie ?

     

    Question 2 : Les puissants parlent de paix et vendent des armes...

     

    Question 3 : Télévision, ordinateurs, quelles recommandations pour les jeunes ?

     

    Question 4 : Quand viendrez-vous en France ?

  • Campagne internationale de mobilisation "Stop aux menaces sur Internet"

    Ce 9 décembre 2014 : Conférence de Presse de présentation de la campagne internationale de mobilisation "Stop aux menaces sur Internet", dans le contexte du 25e anniversaire de la Convention relative aux Droits de l'Enfant.

    Ont participé à cette conférence de presse :
    - le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil Pontifical Justice et Paix
    - Don Fortunato Di Noto, fondateur de l'Association Meter
    - M. Olivier Duval, Président du BICE (Bureau International Catholique de l'Enfance)
    - Mme Laetitia Chanut, ancienne victime de cyberharcèlement et témoin de la campagne du BICE "Stop au harcèlement sur Internet"
    - le Dr Flaminia Giovanelli, sous-secrétaire du Conseil Pontifical Justice et Paix.

    Deux interventions ont donc été faites en français, celles de M. Duval, et de Mme Chanut, dont nous vous invitons vivement à prendre connaissance.

    Source et textes complets  : Salle de Presse du Vatican.

     

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  • Nous vous en prions, Saint Père, lisez le Coran !

    Le Pape François et l'Islam - Réflexions au retour de son voyage en Turquie

    Lors de sa visite en Turquie, le pape François a loué les
    « inestimables trésors spirituels » et la « sacralité de la vie humaine » de l'Islam. Et sa Sainteté d'ajouter : « musulmans et chrétiens, nous sommes dépositaires d'inestimables trésors spirituels, parmi lesquels nous reconnaissons des éléments qui nous sont communs.»

    Extrait de la conférence de presse du Souverain Pontife au cours du vol de retour de Turquie (30 novembre 2014)
    :

    « Sur l’Islamophobie : Il est vrai que devant ces actes, commis pas seulement dans cette zone (Irak, Syrie, ndlr.) mais aussi en Afrique, il y a une réaction d'aversion : si c'est cela l'islam ! Et tant de musulmans sont offensés, tant, tant de musulmans. Ils disent : « Non, nous ne sommes pas ces gens-là. Le Coran est un livre de paix, c’est un livre prophétique de paix. Ça (les actes terroristes, ndlr.) ce n’est pas l’Islam. »
    ...
    « j'ai vu cette merveille : le Mufti m'expliquait bien les choses, avec beaucoup de douceur, y compris le Coran, où l'on parle de Marie et de saint Jean Baptiste... Il m'expliquait tout... »

    (Texte intégral en italien)

    Commentaire :

    Il est vrai que de nombreux musulmans sont offensés par ces actes barbares. Mais ils n'ont pas lu le Coran ! Puissions-nous donc les amener à le lire, en même temps que les Saints Évangiles, et prier pour que leur cœur s'ouvre à la grâce de la conversion, afin qu'ils vivent la joie d'une rencontre vraie avec le Christ Sauveur.

    Non, chrétiens et musulmans n'ont rien en commun

    N'oublions jamais, qui que nous soyons, que Satan est le singe de Dieu, qu'il se présentera toujours à nous sous les plus belles apparences (les vies des saint(e)s en témoignent), et que le travestissement des révélations évangéliques est l'un de ses outils les plus efficaces pour détourner les âmes de l’Église...
    Isa (qui n'est pas mort sur la Croix), Marie (qui n'est évidemment par Mère de Dieu), et Yahya (qui n'est évidemment pas le plus grand des prophètes), tels que présentés dans le Coran, n'ont rien à voir avec Jésus, Marie et Jean-Baptiste. Dieu Lui-même n'est pas le même qui est prié dans l'Islam, qui n'est ni Père ni Trinité, et le Coran commande aux musulmans de combattre les "associateurs" (les chrétiens qui "associent" à Dieu le Fils et l'Esprit-Saint)...
    Un pape a-t-il donc besoin de se faire expliquer le Coran par un musulman ? Mais Seigneur, c'est le monde à l'envers ! Un pape qui incite les fidèles à "évangéliser", et qui se fait "coraniser" dans une mosquée... ? Faudra-t-il fermer les yeux longtemps encore sur la puissance du Malin ? Ouvrez les yeux, Saint-Père, nous vous en supplions !

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  • Conférence de Presse de présentation du CD "Habemus Papam", édité par Deutsche Grammophon

    A 11h30 ce jeudi matin, Salle Jean-Paul II au Bureau de Presse du Saint-Siège, s'est tenue la conférence de presse de présentation du CD "Habemus Papam", édité par Deutsche Grammophon, qui réunit la musique de toutes les célébrations du Conclave de 2013, réalisée par le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine dirigé par le Maestro Massimo Palombella S.D.B.

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    Intervention de Mgr Massimo Palombella, S.D.B. :

    « Au mois de Juillet 2014 un contrat exclusif de représentation a été conclu par le label Deutsche Grammophon et le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine. Cet accord, signé par les deux parties en Septembre 2014, prévoit deux formes de production : d'abord, une série de "grands événements ecclésiaux", inaugurée par le double CD "Habemus Papam", avec la musique des célébrations présidées par le Pape François enregistré en direct par Radio Vatican, et d'autre part, une série d'enregistrements en studio par le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine de leur répertoire caractéristique, la musique qui a été composée tout au long de l'histoire pour les célébrations papales. Les enregistrements seront principalement effectués dans la Sala Assunta de Radio Vatican, située dans les jardins du Vatican, mais cela n'exclut pas la possibilité d'enregistrer le Chœur à la Chapelle Sixtine pour des raisons de pertinence esthétique.

    Les deux CD musicaux, "Habemus Papam" - en vente en Italie à partir du 11 Novembre et dans le reste du monde à partir du 28 Novembre - contiennent, avec une présentation du Maestro Roberto Gabbiani, toute la musique jouée pendant les Célébrations du Conclave en 2013 (Messe pour l'élection du Pontife romain à la Basilique Saint-Pierre, entrée en Conclave, Messe avec les Cardinaux Electeurs à la Chapelle Sixtine et Messe pour le début du ministère pétrinien sur la place Saint-Pierre), avec l'annonce du "Habemus Papam" et la première adresse du Pape François de la Loggia des Bénédictions. Cette publication est présentée comme la première documentation historique de la musique d'un Conclave. Ce sont tous des enregistrements en direct, avec les qualités et les limites que cela implique. En effet, on perçoit la fraîcheur de l '"authenticité" avec le bruit de fond, les toux, les clics d'appareils photos et même un hélicoptère tournant au-dessus de la Place Saint-Pierre lors de la Messe du début du ministère pétrinien (pendant l'Hymne de Communion).

    Le Chœur Pontifical est la plus ancienne institution chorale dans le monde et est composé de 20 chanteurs adultes permanents et environ 30 choristes enfants (issus d'une école privée associée, avec des classes allant de la quatrième à la huitième année). Le Chœur se produit normalement aux Célébrations présidé par le Pape, offrant avant tout un service ecclésial. Son activité de concert est donc dirigée exclusivement vers l'évangélisation et à la promotion, à travers des sources communes, du dialogue œcuménique. À cette fin, en la solennité des Sts Pierre et Paul, la Chœur a chanté aux côtés de la chorale anglicane de Westminster, en 2013 avec le Leipzig Thomanerchor, et en 2014, avec le Chœur Orthodoxe du Patriarcat de Moscou. En Septembre 2014, le Chœur a fait une visite historique en Chine, effectuée à Hong Kong, Macao et Taipei. Le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine est installé via del Monte della Farina, 64, à Rome, où il répète tous les jours (www.cappellamusicalepontificia.va).

    Pour le Chœur Pontifical de la Chapelle Sixtine, l'accord avec le prestigieux label allemand Deutsche Grammophon est une réponse concrète à son mandat, qui exige d'une part de sauvegarder le riche patrimoine musical de l'Église, et de l'autre, en particulier dans le domaine liturgique, à participer à un dialogue fructueux avec la modernité. Ce processus nécessite un haut niveau de professionnalisme, exprimé dans l'étude, la recherche, les répétitions quotidiennes, l'engagement culturel et le dialogue avec les institutions chorales prestigieuses à travers le monde, dans un échange permanent avec l'institution musicale académique du Saint-Siège, l'Institut Pontifical de Musique Sacrée. »

    Traduction française © Chemin d'Amour vers le Père.

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  • Conférence de presse du Pape François pendant le vol retour de Tirana

    Dans le vol de retour sur Rome, le Saint-Père a répondu aux questions de trois journalistes albanais ayant couvert le voyage apostolique dans leur pays :

    (Journaliste) - Êtes-vous parti avec une idée en tête à propos des albanais, de l'Albanie. L'albanais a souffert, mais est aussi tolérant. Avez-vous trouvé quelque autre qualité...juste pour faire revenir l'aigle à son nid ?
    (Pape François) - "L'albanais n'est pas seulement tolérant, c'est un frère. Il est capable de fraternité et plus encore. Cela se voit dans sa façon de vivre avec les autres, de collaborer entre musulmans, orthodoxes et catholiques. Ils collaborent, mais comme des frères. Une autre chose encore qui m'a touché dès le début, c'est la jeunesse de ce pays...le plus jeune d'Europe. Mais on voit que l'Albanie a un développement supérieur dans la culture et aussi le gouvernement, grâce à cette fraternité".

    (Journaliste) - Quelle émotion avez-vous ressentie en circulant sur le boulevard central de Tirana, sous les portraits des clercs martyrisés sous le régime communiste, dans un pays où l'athéisme d'état a été imposé jusqu'il y a 25 ans ?
    (Pape François) - "Cela fait deux mois que j'étudie un peu cette période difficile de l'Albanie, pour la comprendre. J'ai étudié aussi ses origines. Vos racines culturelles sont très belles et fortes. Cette période de votre histoire a été cruelle. Son niveau de cruauté terrible. Quand j'ai vu ces photos, et pas seulement de catholiques mais aussi d'orthodoxes, aussi de musulmans, et quand j'ai pensé à ce qu'on leur avait dit : Mais tu ne dois pas croire en Dieu. Mais moi j'y crois ! Et boum, ils l'éliminaient. C'est pourquoi je dis que les trois composantes religieuses ont donné un témoignage de Dieu et maintenant elles donnent un témoignage de fraternité".

    (Journaliste) - Vous venez de visiter l'Albanie qui est à majorité musulmane. Cette visite a eu lieu à un moment délicat pour le monde, Vous avez vous-même déclaré que la troisième guerre mondiale avait commencé. Le message de votre visite s'adressait-il seulement aux albanais ou va-t-il au-delà ?
    (Pape François) - "Non, il va au-delà. L'Albanie a tracé une route de paix, de coexistence et de collaboration qui va vers d'autres pays ayant des racines ethniques différentes... C'est un pays musulman dans sa majorité. Oui, mais ce n'est pas un pays musulman. C'est un pays européen... l'Albanie est un pays européen justement par sa culture, cette culture de coexistence, pour la culture historique qu'il a eu aussi".

    (Journaliste) - Après l'Albanie, quels sont les prochains voyages ?
    (Pape François) - "Le 25 novembre à Strasbourg, pour parler devant le Conseil de l'Europe et le Parlement européen. Ensuite, le 28, peut-être, la Turquie pour être là pour la fête du 30, la saint André, avec le Patriarche œcuménique Barthélémy.

    (Journaliste) - Nous avons compris que vous avez une vision de l'Albanie un peu différente de celle des européens, qui voient pratiquement l'Europe comme l'Union européenne. Vous avez choisi pour première visite dans un pays d'Europe, un pays de la périphérie qui ne fait pas partie de l'Union européenne. Que pouvez-vous dire à ceux qui regardent seulement l'Europe des puissants ?
    (Pape François) - "Mon voyage a été un message. Il se veut un signal".

    (Journaliste) - Nous vous avons tous vu pleurer, je crois, pour la première fois. Cette rencontre avec le clergé a-t-elle été le moment le plus émouvant de votre voyage ?
    (Pape François) - "Entendre parler un martyr de son propre martyre c'est fort ! Je crois que tous ceux qui étaient là étaient émus, tous. Et ces témoins parlaient comme s'il s'agissait d'un autre, avec un naturel, une humilité. Cela m'a fait un grand bien".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.9.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Des précisions sans doute indispensable sur l'histoire de l'Albanie, et notamment sur l'occupation ottomane et l'asphyxie de la langue albanaise et de la foi chrétienne (XVe au XIXe), puis sur la domination communiste (XXe), peuvent sans difficulté être trouvées sur Internet, par exemple sur Wikipedia.