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Six mois après le Synode sur “Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel”, un de ses fruits majeurs est rendu public ce 2 avril : l’Exhortation apostolique post-synodale Christus vivit (« Il vit, le Christ »). Un document que le Pape François avait signé le 25 mars dernier, aux pieds de la Vierge Marie, dans le sanctuaire de la Sainte Maison de Lorette. Dans ce texte divisé en neuf chapitres reprenant les principaux sujets abordés lors du Synode, le Saint-Père s’adresse directement aux jeunes, mais aussi « à tout le peuple de Dieu, à ses pasteurs et à ses fidèles, car la réflexion sur les jeunes et pour les jeunes nous interpelle et nous stimule tous ».
Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.
Lahore (Agence Fides) – « Il est urgent que le nouveau gouvernement pakistanais d’Imran Khan mette en place des mesures sérieuses et efficaces pour protéger les jeunes, chrétiennes et hindoues, qui subissent de continuelles violences physiques et morales ». Tel est l’appel remis à l’Agence Fides par Anjum James Paul, responsable laïc chrétien, enseignant d’une école publique et Président de la Pakistan Minorities Teachers Association. Il observe que « le festival de Holi est devenu un jour de deuil pour les hindous en ce que deux sœurs, Ravina, 13 ans, et Rina, 15 ans, qui vivent dans le Sindh, ont été enlevées le 20 mars et converties de force à l’ìslam ». Le responsable remarque que « de même, une jeune chrétienne de 13 ans, Sadaf Khan, a été enlevée, convertie à l’islam et contrainte à s’unir en mariage avec un musulman en février dernier au Pendjab ».
« Ces actes – poursuit-il – sont intolérables. L’heure est venue de décider si les jeunes chrétiennes et hindoues ont le droit de vivre librement ou bien si elles doivent vivre cachées, en étant exposées à de dangereux crimes qui demeurent impunis ». « Nous exhortons avec force le gouvernement à garantir la vie des femmes pakistanaises chrétiennes et hindoues et à prendre des mesures afin de bloquer la plaie des enlèvements, des conversions et des mariages forcés, en affrontant les violations des droits des minorités religieuses au Pakistan ».
S’adressant au Premier Ministre pakistanais, Imran Khan, Anjum James Paul dit à Fides : « Nous nous souvenons de ses promesses de protéger les droits des minorités religieuses faites au cours de la campagne électorale de 2018. Les minorités religieuses souffrent à cause de la discrimination et de la persécution au Pakistan », concluant : « Contre cet horrible phénomène qui foule aux pieds les droits fondamentaux élémentaires de la vie, de la liberté de conscience et de la religion, il faut un plan d’action national qui bloque les enlèvements, les conversions à l’islam et les mariages forcés ».
Selon des communiqués envoyés à l’Agence Fides par l’Église au Pakistan, quelques 1.000 jeunes chrétiennes et hindoues sont enlevées au Pakistan chaque année. De nombreux autres cas ne font pas même l’objet d’une plainte, du fait de la complicité de la police ou d’une magistrature complaisante qui décourage les minorités d’entreprendre des actions légales. Les femmes des communautés religieuses minoritaires – le Pakistan compte environ 2% de population hindoue et 1,5% de population chrétienne – vivent dans une condition de « double vulnérabilité », exposées à des abus et à des discriminations en tant que femmes et en tant que non musulmanes. (PA)
09h15 : Messe et dédicace de l'autel de la basilique Santa Maria la Antigua avec les prêtres, les consacrés et les mouvements laïcs Retransmission sur KTO à 16h30
12h15 : Déjeuner avec les jeunes au séminaire majeur San José
Les jeunes à l’école de Marie : « Pour les jeunes, en particulier ceux d’Amérique Latine (1), afin qu’à l’exemple de Marie ils répondent à l’appel du Seigneur pour communiquer au monde la Joie de l’Évangile. »
(1) : Les JMJ 2019 auront lieu à Panama du 22 au 27 janvier prochains.
La traduction complète en français du document final de la XVe assemblée générale ordinaire du synode des évêques pour les jeunes (octobre 2018) vient d’être publiée par le Vatican.
Le document, qui présente la synthèse des travaux du synode, a été remis au pape François pour la préparation de son exhortation apostolique post-synodale.
Commentaire de Marina Droujinina à lire sur Zenit.org.
Trois parties, 12 chapitres, 167 paragraphes, 60 pages : c’est ainsi que se présente le Document final de la XVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, sur le thème “Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel”. Le texte a été voté dans l’après-midi du 27 octobre, en Salle du Synode, et le Document a été remis au Pape, qui en a aussitôt autorisé la publication.
Compte rendu de Paolo Ondarza et Isabella Piro à lire sur Vatican News.
Table des matières détaillée du document final traduite en français sur Zenit.org.
Ambiance digne des JMJ ce dimanche 12 août Place St Pierre où plus de 70 000 jeunes Italiens étaient rassemblés pour la conclusion d’un pèlerinage organisé en vue du prochain synode qui leur sera consacré en octobre. Après une messe présidée par le cardinal Gualtiero Bassetti, président de la conférence épiscopale italienne, les jeunes ont prié l’Angélus avec le Pape François, qui les exhortés avec force et insistance à dire « non » au mal et « oui » au bien.
Compte rendu de Manuella Affejee sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.
Ce mardi a été publié le document de travail de la XVe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, programmée au Vatican du 3 au 28 octobre sur le thème "les jeunes, la foi et le discernement vocationnel".
Le monde compte actuellement 1,8 milliard de jeunes de 16 à 29 ans, qui constituent donc un quart de l’humanité. Le document du travail du Synode qui leur sera consacré à l’automne en décrit la diversité, les espérances, les difficultés. Structuré en trois parties, « reconnaître, interpréter, choisir », le document cherche à offrir de justes clés de lecture sur la réalité des jeunes, en se basant sur diverses sources, parmi lesquelles un questionnaire en ligne qui a recueilli les réponses de plus de 100 000 jeunes.
Ce que les jeunes demandent à l’Église
Que veulent les jeunes d’aujourd’hui ? Surtout, que cherchent-ils dans l’Église ? En premier lieu, ils désirent une « Église authentique », qui puisse briller par « exemplarité, co-responsabilité et solidité culturelle », une Église qui partage « leur situation de vie à la lumière de l’Évangile plutôt que faire des prédications », une Église qui soit « transparente, accueillante, honnête, attrayante, communicative, accessible, joyeuse et interactive ». En somme : « une Église moins institutionnelle, et plus relationnelle, capable d’accueillir sans juger préalablement, amie et proche, accueillante et miséricordieuse ».
Tolérance zéro contre les abus
Mais il y en aussi qui ne demandent rien à l’Église ou qui veulent être laissés en paix, en la considérant comme un interlocuteur non significatif ou comme une présence « fatigante ou irritante ». Et il y a une raison dans cette attitude critique : les scandales sexuels et économiques, sur lesquels les jeunes demandent à l’Église de « renforcer sa politique de tolérance zéro contre les abus sexuels à l’intérieur de ses propres institutions », l’impréparation des ministres ordonnés qui ne comprennent pas la sensibilité des jeunes, et la difficulté de l’Église elle-même à « rendre raison de ses propres positions doctrinales et éthiques face à la société contemporaine ».
Le document fait émerger sept paroles-clés : Écoute - Accompagnement - Conversion - Discernement - Défis - Vocation - Sainteté.
Source et suite de ce compte rendu d'Isabella Piro sur Vatican.News.
Présentation de l’Instrument de travail par le Cardinal Baldisseri (trad. française) sur Zenit.org.
... qui se tiendra au Vatican du 3 au 28 octobre 2018
La XVe Assemblée générale du Synode des évêques se tiendra au Vatican sur le thème : « Jeunes, foi et discernement des vocations », du 3 au 28 octobre 2018.
L'« Instrument de travail » (Instrumentum Laboris) est présenté aujourd'hui par le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des évêques, entouré de Mgr Fabio Fabene, sous-secrétaire, du P. Giacomo Costa, S.I., Secrétaire spécial de la XVe Assemblée Générale ordinaire du Synode, et du P. Rossano Sala, S.D.B., également Secrétaire spécial.
C’est le fruit de nombreux échanges entre le Vatican et les Eglises locales, notamment après le questionnaire contenu dans le document préparatoire (« Lineamenta ») présenté à la presse le 13 janvier dernier, et du « pré-synode » de février denier.
Peut-on produire un enfant en éprouvette quand son couple est confronté à une infertilité pathologique ? Que deviennent les embryons congelés ? Comment un nouvel eugénisme est-il en train de dessiner le visage des générations naissantes à travers la sélection embryonnaire et le dépistage préimplantatoire ?
Cet ouvrage sur la Procréation Médicalement Assistée analyse avec précision les pratiques médicales, les enjeux éthiques et les textes juridiques qui régissent la procréation artificielle.
Programme du mercredi 17 janvier : Chili (horaires du voyage indiqués en heure locale - horaires KTO en heure française)
Déplacement en avion à Temuco, à 700 kilomètres au sud de Santiago 10h30 : Messe à l’aéroport de Maquehue Homélie - Retransmission en direct sur KTO à 14h30
12h45 : Déjeuner avec des habitants de la région dans un centre géré par l’Église locale, la maison "Madre de la Santa Cruz" ("Mère de la Sainte-Croix") Retour à Santiago 17h30 : Rencontre avec les jeunes au sanctuaire de Maipu Discours - Retransmission en direct sur KTO à 21h30
Texte intégral (version française) du discours préparé par le Pape sur Zenit.org. Texte intégral (version française) du discours réel du Pape sur le site internet du Vatican.
19h00 : Visite de l’Université pontificale catholique du Chili Discours
Ce désert est le pécheur ; son âme, en effet, en a toutes les conditions. Elle est comme un champ inculte et négligé, où jamais ne tomba la semence d'un bon fruit ; elle ne produit que des buissons et des épines ; les mauvaises pensées et les désirs pervers, comme des ronces épaisses, la couvrent de toutes parts. [...] Quelle solitude là où Dieu n'est pas ! Quelle sécheresse là où ne tombe jamais la pluie du ciel ! Quelle stérilité là où le soleil ne fait jamais sentir sa chaleur, là où la piété n'est pas cultivée !
Tel est le désert auquel Dieu ne cesse de parler pour le convertir et le rappeler à lui. Depuis le jour où la raison commence à s'ouvrir jusqu'à la mort, le Seigneur ne cesse d'appeler le pécheur avec une clémence infinie. Ce doux Seigneur est l'offensé et pourtant c'est lui qui nous invite, c'est lui qui nous sollicite : « Je me tiens à la porte et je frappe (Ap. III, 20). » [...]
« Préparez la voie du Seigneur (Is. XL, 3). » Il ne demande pas des choses grandes ou difficiles ; il ne nous demande pas de nous enrichir de ses dons et de ses grâces ; car lui seul peut ainsi enrichir les âmes. Il demande seulement que nous nous préparions, que nous nous disposions à sa venue ; car c'est à l'homme de préparer son cœur au Dieu qui vient y habiter ; Dieu lui-même perfectionnera cette œuvre de préparation, et alors vous ne lui opposerez aucune résistance, quand il se présentera pour entrer dans le sanctuaire de votre cœur : « Préparez la voix du Seigneur, dit-il » ; ne résistez pas, cela suffit. Écoutez ce qu'il dit lui-même : « Je me tiens à la porte et je frappe (Ap. III, 20). » [...]
Ne résistez donc point, cela suffit, je le répète ; ôtez les pierres, les cailloux, les épines qui embarrassent vos voies ; ôtez les péchés qui souillent votre âme, les querelles, les discordes, les haines, les inimitiés, les usures, les simonies, les adultères, les larcins, les jalousies, l'orgueil ; ôtez tous vos péchés, ce sont eux qui vous ont séparés de votre Dieu. Purifiez votre conscience par la confession, que vos larmes l'arrosent et en effacent les souillures ; ornez-la de bons désirs et de saintes pensées ; que la prière soit l'odorant parfum qui la pénètre de son odeur suave ; en expiation de vos péchés, offrez des jeûnes et des veilles et faites l'aumône à l'indigent. Voilà la préparation qui convient à la demeure de Dieu, suivant la parole du Psalmiste : « La justice et l'équité préparent votre demeure (Ps. LXXXV11I, 15). »
Accomplissez ces œuvres saintes, et la Majesté divine daignera venir habiter dans vos cœurs. Dès ici-bas il comblera votre âme de paix, de joie, de toutes sortes de biens. Je vous donne volontiers ma parole que toutes ces solennités se passeront dans le bonheur, pour celui qui donnera à son Dieu l'hospitalité de son cœur. Maintenant il entrera dans la grâce et plus tard dans la gloire éternelle, vers laquelle supplions le Seigneur notre Dieu, béni dans tous les siècles, de nous conduire et de nous faire habiter à jamais. Ainsi soit-il. »
St Thomas de Villeneuve (1487-1555), Sermon pour le 4e dimanche de l'Avent, in "Œuvres de St Thomas de Villeneuve Religieux Augustin et Archevêque de Valence Traduites du latin par le Père V. Ferrier", Tome I, Sermons pour l'Avent, Paris, P. Lethielleux, 1866.
Les jeunes Pour les jeunes afin qu’ils sachent répondre généreusement à leur vocation en envisageant, aussi, la possibilité de se consacrer au Seigneur dans le sacerdoce ou la vie consacrée.
Veillée de prière avec les jeunes sur le Campus Misericordiae
Le Pape François a présidé ce samedi soir, au « Campus Misericordiae » aménagé près de Cracovie, à la veillée des JMJ de Cracovie, sur le thème « Le chemin vers Jésus ». La Saint-Père a centré son discours sur un appel à la jeunesse à ne pas vivre repliée et passive mais au contraire à ouvrir son cœur à la miséricorde de Dieu.
Un scénographie a été déployée autour de cinq notions, reliées à la Miséricorde : la foi pour ceux qui doutent, l’espérance pour ceux qui se découragent, l’amour pour les indifférents, le pardon pour ceux qui ont fait du mal, et la joie pour les personnes tristes. Danse et théâtre ont rythmé cette première partie, autour d’une comédienne jouant le rôle de sainte Faustine. La spiritualité de la Divine Miséricorde était centrale dans cette Veillée, avec des chants inspirés de la prière de sainte Faustine.
Trois jeunes ont délivré leur témoignages sur leurs parcours de foi, dans trois expériences de vie très différentes :
Une Polonaise de Lódz, Natalia, ancienne rédactrice en chef d’une revue de mode, a évoqué la façon dont elle avait renoué avec le sacrement de la confession un Dimanche de la Divine Miséricorde, en 2012, après avoir passé 20 années loin de l’Eglise.
Une jeune Syrienne d’Alep a délivré un témoignage particulièrement émouvant, évoquant la mort dans certains de ses amis dans les combats de la guerre qui ravage son pays et particulièrement sa ville. Bénévole auprès de la communauté salésienne d’Alep, Rand, cette jeune fille de 26 ans a appelé les jeunes présents à « prier sérieusement » pour la paix dans son pays.
Un jeune Paraguayen d’Asuncion, Miguel, a lui délivré un témoignage sur sa délivrance de la toxicomanie et de la délinquance, qui lui a valu plusieurs années de prison. Il a évoqué sa réinsertion grâce à la "ferme de l’Espérance", un organisme qui a pour but de permettre à d’anciens prisonniers de renouer la vie normale, grâce à l’expérience du pardon, et dont il a fini par prendre la responsabilité.
Le Pape François s’est ensuite longuement exprimé, avec beaucoup d’énergie, en interpellant directement les jeunes sur l’exemple qu’ils peuvent donner aux adultes en mettant en action leur « liberté », et en résistant aux drogues, y compris les « drogues socialement acceptées », comme la consommation frénétique des jeux vidéo et des réseaux sociaux, une addiction qui avait d’ailleurs été l’objet du tableau sur "l’amour pour les indifférents" au début de la veillée.
Prenant appui sur le témoignage donné par la jeune Syrienne, le Pape a rappelé que les jeunes participant aux JMJ viennent « de diverses parties du monde, de continents, de pays, langues, cultures, peuples différents ». « Nous sommes ‘‘fils’’ de nations qui peut-être sont en train de discuter à cause de divers conflits, ou même sont en guerre. Pour d’autres, nous venons de pays qui peuvent être en ‘‘paix’’, qui n’ont pas de conflits belliqueux, où beaucoup des choses douloureuses qui arrivent dans le monde font seulement partie des nouvelles et de la presse. Mais nous sommes conscients d’une réalité : pour nous, aujourd’hui et ici, provenant de diverses parties du monde, la douleur, la guerre que vivent de nombreux jeunes, ne sont plus une chose anonyme, elles ne sont plus une nouvelle de la presse, elles ont un nom, un visage, une histoire, une proximité. »
« Il y a des situations qui peuvent nous paraître lointaines jusqu’à ce que, de quelque manière, nous les touchions. Il y a des réalités que nous ne comprenons pas parce nous ne les voyons qu’à travers un écran (du téléphone portable ou de l’ordinateur). Mais lorsque nous entrons en contact avec la vie, avec ces vies concrètes non plus médiatisées par les écrans, alors il nous arrive quelque chose de fort », a lancé le Pape, qui a appelé fermement à dépasser toute logique de vengeance.
« Nous nous ne mettrons pas à crier contre quelqu’un, nous ne mettrons pas à nous quereller, nous ne voulons pas détruire, a lancé le Pape François. Nous, nous ne voulons pas vaincre la haine par davantage de haine, vaincre la violence par davantage de violence, vaincre la terreur par davantage de terreur. Et notre réponse à ce monde en guerre a un nom : elle s’appelle fraternité, elle s’appelle lien fraternel, elle s’appelle communion, elle s’appelle famille. »
Le Pape a évoqué l’expérience des apôtres lors de la Pentecôte, qui avaient su dépasser leur peur pour recevoir l’Esprit Saint. « Lorsque la peur se terre dans la fermeture, elle est toujours accompagnée de sa ‘‘sœur jumelle’’, la paralysie ; nous sentir paralysés. Sentir qu’en ce monde, dans nos villes, dans nos communautés, il n’y a plus d’espace pour grandir, pour rêver, pour créer, pour regarder des horizons, en définitive pour vivre, est l’un des pires maux qui puissent nous affecter dans la vie. La paralysie nous fait perdre le goût de savourer la rencontre, de l’amitié, le goût de rêver ensemble, de cheminer avec les autres ».
Le Pape a notamment invité à ne pas confondre le bonheur avec un confortable « divan », car « quand nous choisissons le confort, en confondant bonheur et consumérisme, alors le prix que nous payons est très mais très élevé : nous perdons la liberté. » Il a rappelé que « Jésus est le Seigneur du risque, du toujours ‘‘au-delà’’. Jésus n’est pas le Seigneur du confort, de la sécurité et de la commodité ». Il faut donc « aller par les routes en suivant la ‘‘folie’’ de notre Dieu qui nous enseigne à le rencontrer en celui qui a faim, en celui qui a soif, en celui qui est nu, dans le malade, dans l’ami qui a mal tourné, dans le détenu, dans le réfugié et dans le migrant, dans le voisin qui est seul. Aller par les routes de notre Dieu qui nous invite à être des acteurs politiques, des personnes qui pensent, des animateurs sociaux. Il nous incite à penser à une économie plus solidaire. Dans les milieux où vous vous trouvez, l’amour de Dieu nous invite à porter la Bonne Nouvelle, en faisant de notre propre vie un don fait à lui et aux autres », a insisté le Pape. « Lui, qui est la Vérité, t’invite à abandonner les routes de la séparation, de la division, du non-sens », a-t-il martelé, semblant s'adresser individuellement à chacun des jeunes présents.
Enfin, la veillée s’est poursuivie avec le temps de l’adoration du Saint-Sacrement, dans un silence très respecté par les centaines de milliers de jeunes présents, portant des lumignons.
08h30 : Visite du Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie 10h30 : Messe avec les prêtres, religieux, consacrés et séminaristes au sanctuaire St-Jean-Paul II à Cracovie Missel pour le Voyage apostolique en Pologne 19h00 : Veillée de prière avec les jeunes sur le Campus Misericordiae