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... qui se tiendra au Vatican du 3 au 28 octobre 2018
La XVe Assemblée générale du Synode des évêques se tiendra au Vatican sur le thème : « Jeunes, foi et discernement des vocations », du 3 au 28 octobre 2018.
L'« Instrument de travail » (Instrumentum Laboris) est présenté aujourd'hui par le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des évêques, entouré de Mgr Fabio Fabene, sous-secrétaire, du P. Giacomo Costa, S.I., Secrétaire spécial de la XVe Assemblée Générale ordinaire du Synode, et du P. Rossano Sala, S.D.B., également Secrétaire spécial.
C’est le fruit de nombreux échanges entre le Vatican et les Eglises locales, notamment après le questionnaire contenu dans le document préparatoire (« Lineamenta ») présenté à la presse le 13 janvier dernier, et du « pré-synode » de février denier.
« Oui, elle sera exaucée, la prière de tant d'âmes, suppliant et s'offrant pour que nous soient donnés des saints prêtres. Elle sera exaucée, la pressante supplication de Marthe Robin, qui, dans son immense passion pour les prêtres, suppliait saint Louis-Marie Grignion de Montfort de donner à l’Église ces prêtres de feu pour le Règne de Jésus et le Règne de Marie. Et lorsque Marthe Robin était plongée dans les affres de la Passion, on l'entendait dire : « Dans ces abîmes sans fond de miséricorde, de pardon et d'amour du Cœur de Jésus, je noie l'iniquité, la haine et l'impureté... J'emporte tous les prêtres et futurs prêtres dans ces demeures réservées à eux seuls » (4 juin 1937). Et plus tard : « Mon Jésus, multipliez les saints parmi vos prêtres pour que, par eux, les saints se multiplient aussi dans le monde. » Et au début de la fondation du Foyer de Charité, le Seigneur lui confie : « Je voudrais amener mes prêtres à la sainteté primitive de mes apôtres... Je voudrais réaliser la conversion des prêtres. »
Et que dire de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ? Un jour, elle déclare à sa sœur Céline : « Je sens que Jésus nous demande de désaltérer sa soif en lui donnant des âmes de prêtres surtout... Oui, prions pour les prêtres, que notre vie entière leur soit consacrée. » La veille de sa profession, elle déclare : « Je suis venue au Carmel pour sauver les âmes et prier pour les prêtres. »
A chaque époque où le sacerdoce a vécu une crise, l'Esprit Saint a suscité des saints qui fondèrent des communautés nouvelles et des évêques audacieux et surnaturels qui donnèrent de nouvelles vocations à l’Église. Avec un aspect nouveau, l'Esprit Saint peut encore nous donner des Grignion de Montfort, des saints Curé d'Ars et des monsieur Olier pour notre temps.
Dieu peut encore nous donner des saints prêtres et des saints évêques, de vrais « pères » qui exerceraient leur paternité avec simplicité et courage. Pour une « nouvelle évangélisation », nous avons besoin de « nouveaux évangélisateurs », de « nouvelles vocations sacerdotales ». »
André Daigneault, Le chemin de l'imperfection. La sainteté des pauvres (ch. 7), Anne Sigier, Sillery (Québec), 2000.
Au cours de la prière du Regina Caeli, le Pape est revenu sur l’Evangile de ce dimanche, tiré de Saint Jean qui revient sur les propos de Jésus lors de la dédicace du temple de Jérusalem. Jésus se trouve précisément dans l’enceinte du temple, un espace sacré qui suggère l’image du pasteur et de sa bergerie. Jésus se présente comme le Bon Pasteur et dit : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. » Ces paroles nous aident à comprendre que personne ne peut prétendre suivre Jésus s’il n’écoute sa voix. Cette écoute, a précisé le Pape, n’est pas à comprendre de manière superficielle, mais implique quelque chose qui nous entraîne, au point de rendre possible une vraie connaissance réciproque qui permette de suivre avec générosité. Il s’agit non de l’écoute de l’oreille mais du cœur a t-il souligné.
L’image du pasteur et de ses brebis nous indique donc le rapport étroit que Jésus veut créer avec chacun de nous. C’est Lui notre guide, notre maître, notre ami et notre modèle, mais il est surtout notre Sauveur, a expliqué le Saint-Père. La phrase suivante : « Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main » nous montre un sens de sécurité absolue et d’immense tendresse, a poursuivi le Pape.
Notre vie est pleinement sûre dans les mains de Jésus et du Père, qui sont une seule chose, un unique amour, une seule miséricorde, révélés une fois pour toutes dans le sacrifice de la Croix. Pour sauver les brebis perdues, le Pasteur s’est fait agneau et s’est laissé immoler pour prendre sur lui le péché du monde. C’est comme cela qu'il nous a donné la vie en abondance. C’est un mystère qui se renouvelle avec une humilité toujours surprenante à la table eucharistique a relevé le Pape François. C’est là que les brebis se réunissent pour se nourrir, là qu’elle deviennent une seule chose entre elles et avec le Bon Pasteur.
Ainsi nous n’avons plus peur, a conclu le Saint-Père, notre vie est désormais sauvée de la perdition. Rien ni personne ne peut nous arracher des mains de Jésus, parce que rien ne peut vaincre son amour. Le Malin tente de nombreuses fois de nous arracher à la vie éternelle, mais il ne peut rien sauf si nous ouvrons les portes de notre âme à ses flatteries trompeuses.
A l'issue de la prière du Regina Caeli, le Pape François est revenu sur sa visite à Lesbos la veille. Il a souhaité remercier tous ceux qui l'avaient accompagné par la prière durant ce voyage émouvant. « J'ai apporté la solidarité de l’Église aux réfugiés et au peuple grec, a t-il rappelé, avec moi se trouvaient le Patriarche œcuménique Bartholomée et l'Archevêque Hieronimus d'Athènes, marquant l'unité dans la charité de tous les disciples du Seigneur ».
Le Saint-Père a expliqué avoir salué près de 300 réfugiés, un par un, provenant d'Irak, d'Afghanistan, de Syrie, d'Afrique, de tant de pays. « Nombre d'entre eux étaient des enfants, a-t-il dit, dont certains ont assisté à la mort de leurs parents et de leurs compagnons de voyage, certains morts noyés en mer. J'ai vu tant de douleur ! » s'est exclamé encore le Pape d'une voix grave, racontant une scène qui l'a bouleversé : sa rencontre dans le camp de Moria d'un jeune homme musulman et de ses deux fils. Lui était marié à une chrétienne. « Ils s'aimaient et se respectaient mutuellement. Mais hélas cette jeune femme a été égorgée par des terroristes, parce qu'elle n'a pas voulu renier le Christ et abandonner sa foi. C'est une martyre ! Et cet homme pleurait tant ».
Le Saint-Père a aussi fait part de sa proximité envers toutes les victimes des séismes qui ont secoué ces dernières heures l'Equateur et le Japon, ainsi que les travailleurs qui peinent à vivre dignement, en particulier ceux des Call Center en Italie.
Les migrants et les réfugiés Pour que les migrants et les réfugiés trouvent bon accueil dans les pays où ils arrivent et y soient traités avec respect.
Les vocations Pour que la rencontre personnelle avec Jésus suscite chez de nombreux jeunes le désir de lui offrir leur existence dans le sacerdoce ministériel ou la vie consacrée.
19 diacres seront ordonnés prêtres par le Pape François dimanche 26 avril dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican. 13 d’entre eux exerceront leur ministère dans le diocèse de Rome (Italie) tandis que les six autres appartiennent à différentes congrégations implantées dans le monde.
Parmi ces 13 futurs prêtres, âgés de 27 à 39 ans, figurent une majorité d’Italiens ainsi qu’un Coréen, un Colombien et un Chilien. Sur les six autres futurs prêtres, quatre d’entre eux sont originaires du Pérou et de Madagascar et appartiennent à la Congrégation de la Famille des disciples. Un Croate appartient à l’Ordre des Frères mineurs conventuels franciscains. Un autre diacre, enfin, vient du diocèse de Thamarassery en Inde.
Le Cardinal Agostino Vallini, vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, concélèbrera cette Messe qui aura lieu lors de la Journée mondiale de prière pour les vocations, avec les cinq évêques auxiliaires du diocèse.
Thème : L’exode, expérience fondamentale de la vocation
Le message du Pape François pour la 52° Journée mondiale de prière pour les vocations a été rendu public ce mardi. Cette journée annuelle sera célébrée le 26 avril prochain, IV° dimanche de Pâques. Cette année, le Saint-Père a choisi d’axer sa réflexion sur l’exode particulier qu’est la vocation.
Croire, explique-t-il, veut dire en effet sortir du confort et de la rigidité du moi pour centrer sa vie en Jésus Christ. Cette « sortie » n’est pas à entendre comme un mépris de sa propre vie, de sa propre sensibilité, de sa propre humanité ; au contraire, la vocation chrétienne est surtout un appel d’amour qui attire et renvoie au-delà de soi-même, décentre la personne, allant du "je" enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi. Depuis l’appel d’Abraham à celui de Moïse, depuis le chemin pérégrinant d’Israël dans le désert jusqu’au voyage missionnaire de Jésus, la vocation est toujours cette action de Dieu qui nous fait sortir de notre situation initiale,
nous libère de toute forme d’esclavage, nous arrache à nos habitudes et à l’indifférence et nous projette vers la joie de la communion avec Dieu et avec les frères. Répondre à l’appel de Dieu, précise le Pape François, c’est donc le laisser nous faire sortir de notre fausse stabilité pour nous mettre en chemin vers Jésus Christ.
Reprenant une constante de son magistère, le Souverain Pontife a préconisé une Église « en sortie ». Pour être fidèle à son Maître, elle ne doit pas être préoccupée d’elle-même, de ses structures et de ses conquêtes, mais plutôt capable de se mouvoir, de rencontrer les enfants de Dieu dans leur situation réelle et de compatir à leurs blessures.
Écouter et accueillir l’appel du Seigneur n’est pas une question privée et intimiste qui peut se confondre avec l’émotion du moment ; c’est un engagement concret, réel et total, qui embrasse notre existence, insiste le Pape François. La vocation chrétienne pousse à l’engagement solidaire en faveur de la libération des frères, surtout des plus pauvres. Le disciple de Jésus a le cœur ouvert à son horizon immense, et son intimité avec le Seigneur n’est jamais une fuite de la vie et du monde.
Le Saint-Père reconnaît enfin que les inconnues et les préoccupations risquent de paralyser l’élan de nombreux jeunes, de freiner leurs rêves ; il constate que certains ont peur que le Dieu de la foi chrétienne limite leur liberté. Au contraire, conclut-il, cette dynamique d’exode vers Dieu et vers l’homme remplit la vie de joie et de sens. Cet exode libérateur vers le Christ et vers les frères représente aussi le chemin vers la pleine compréhension de l’homme et pour la croissance humaine et sociale dans l’histoire.
Chaque année, l'Église appelle à une journée de prière particulière pour les vocations le 4ème dimanche de Pâques. En ce dimanche 11 mai, prions donc avec le Pape François et toute l’Église pour les vocations, et invitons famille et amis à prier pour les séminaristes et postulants que nous connaissons.
Séminaire Saint Sulpice : Comment devenir prêtre ? Témoignage exclusif du Père Georges Vandenbeusche
Extrait du Message de Benoît XVI (édité le 6 octobre 2012) pour cette journée mondiale de prière :
« Les vocations sacerdotales et religieuses naissent de l’expérience de la rencontre personnelle avec le Christ, du dialogue sincère et confiant avec Lui, pour entrer dans sa volonté. Il est donc nécessaire de grandir dans l’expérience de la foi, comprise comme relation profonde avec Jésus, comme écoute intérieure de sa voix, qui résonne en nous. Ce chemin, qui rend capable d’accueillir l’appel de Dieu, peut advenir à l’intérieur de communautés chrétiennes qui vivent un intense climat de foi, un témoignage généreux d’adhésion à l’Evangile, une passion missionnaire qui conduit au don total de soi pour le Royaume de Dieu, alimenté par la fréquentation des Sacrements, en particulier de l’Eucharistie, et par une fervente vie de prière. Cette dernière «doit, d'une part, être très personnelle, une confrontation de mon moi avec Dieu, avec le Dieu vivant. D'autre part, cependant, elle doit toujours être à nouveau guidée et éclairée par les grandes prières de l'Église et des saints, par la prière liturgique, dans laquelle le Seigneur nous enseigne continuellement à prier de façon juste» (Enc. Spe salvi, n. 34). »
« Seigneur Jésus, Souverain Prêtre et Pasteur universel, qui nous avez enseigné à prier en disant : "Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson", écoutez avec bienveillance nos supplications et suscitez en grand nombre des âmes généreuses, qui, animées par votre exemple et soutenues par votre grâce, aspirent à être les ministres et les continuateurs de votre vrai et unique sacerdoce. Faites que les embûches et les calomnies de l'ennemi mauvais, aidé par l'esprit indifférent et matérialiste de ce siècle, n'obscurcissent pas chez les fidèles la sublime splendeur et la profonde estime reconnues à la mission de ceux qui, sans être du monde, vivent dans le monde pour être les dispensateurs des divins mystères. Faites que pour préparer de bonnes vocations, on continue toujours à donner à la jeunesse l'instruction religieuse, une formation à une piété sincère, à la pureté des moeurs et au culte du plus haut idéal. Faites que pour collaborer à cette oeuvre la famille chrétienne ne cesse jamais d'être une pépinière d'âmes pures et ferventes, consciente de l'honneur de donner au Seigneur quelques-uns de ses nombreux rejetons. Faites que votre Eglise ait dans toutes les parties du monde les moyens nécessaires pour accueillir, favoriser, former et conduire à terme les bonnes vocations qui s'offrent à elle. Et pour que tout cela devienne une réalité, ô Jésus, qui désirez tant le bien et le salut de tous, faites que la puissance irrésistible de votre grâce ne cesse de descendre du ciel jusqu'à être dans de nombreux esprits tout d'abord un appel silencieux, puis une généreuse réponse, et, enfin, une persévérance dans votre service. Ne souffrez-vous pas, Seigneur, de voir tant de multitudes, telles des troupeaux sans pasteur, sans personne qui rompe pour elles le pain de votre parole, qui leur présente l'eau de votre grâce, risquer ainsi d'être à la merci des loups rapaces qui les menacent continuellement ? Ne souffrez-vous pas de contempler tant de champs où ne s'est pas encore enfoncé le soc de la charrue, où croissent, sans que quelqu'un leur dispute le terrain, les chardons et les ronces ? N'éprouvez-vous pas de la peine à considérer tant de vos jardins, hier verts et touffus, près de jaunir et devenir incultes ? Permettrez-vous que tant de moissons déjà mures s'égrènent et se perdent, faute de bras qui les récoltent ? O Marie, Mère toute pure, dont les mains pleines de pitié nous ont donné le plus saint de tous les prêtres ; ô glorieux Patriarche saint Joseph, exemple parfait de réponse aux appels divins ; ô saints prêtres, qui formez au ciel autour de l'Agneau de Dieu un choeur privilégié, obtenez-nous en grand nombre de bonnes vocations, afin que le troupeau du Seigneur, soutenu et guidé par des pasteurs vigilants, puisse arriver aux très doux pâturages de la félicité éternelle. Amen ! »
« Le Seigneur appelle toujours, mais très souvent, nous n’écoutons pas. Nous sommes distraits par beaucoup de choses, par d’autres voix plus superficielles ; et nous avons peur d’écouter la voix du Seigneur parce que nous pensons qu’elle pourrait nous ôter notre liberté. En réalité, chacun de nous est le fruit de l’amour : l’amour de nos parents, certainement mais, plus profondément, l’amour de Dieu. La Bible dit en effet : "Même si ta mère ne voulait pas de toi, moi, je te veux, parce que je te connais et je t’aime" (cf. Is 49, 15). Lorsque je prends conscience de cela, ma vie change : elle devient une réponse à cet amour, plus grand que tout autre amour, et c’est ainsi que se réalise pleinement ma liberté. »
Benoît XVI présidera ce dimanche des ordinations presbytérales
Le dimanche 29 avril, l'Eglise célèbre les vocations, "don de l'Amour de Dieu ". A Rome, le Pape présidera des ordinations presbytérales, à 9 heures, dans la Basilique Saint-Pierre. Au cours d’une concélébration eucharistique, Benoît XVI ordonnera des nouveaux prêtres, provenant des séminaires diocésains de Rome, dont un ancien magistrat, âgé de 42 ans et un ancien pilote, des italiens pour la plupart mais aussi un vietnamien, un ivoirien, et un colombien.