Vierge Marie Reine
Cœur Immaculé de la Bse Vierge Marie
Calendrier liturgique
athanase
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Vendredi 22 août 2014
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Samedi 05 juillet 2014
St Antoine-Marie Zaccaria, prêtre, fondateur, confesseur
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Vendredi 2 mai 2014
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Méditation : Saint Antoine le Grand
« Il donnait continuellement ces préceptes à ces solitaires : Ayez une foi ferme en Jésus-Christ. Aimez-le de tout votre cœur. Conservez votre esprit pur de toutes mauvaises pensées, votre corps de toute sorte d’impureté. Ne vous laissez pas tromper par la gourmandise, ainsi qu’il est écrit dans les Proverbes (24, 15). Fuyez la vanité. Priez sans cesse. Chantez des psaumes le soir et le matin. Repassez continuellement dans votre esprit les préceptes de l’Écriture et mettez-vous devant les yeux les actions des saints, pour que votre âme, déjà instruite des commandements de Dieu, imite leur zèle à les pratiquer. Il les exhortait aussi par-dessus tout de méditer sans cesse cette parole de saint Paul : Que le soleil ne se couche pas sur votre colère (Ep 4, 26). Il l’expliquait ainsi : non seulement le soleil ne doit pas se coucher sur notre colère, mais il ne doit pas non plus se coucher sur aucun de nos péchés, pour qu’il n’arrive pas que le soleil durant le jour, ou la lune durant la nuit, soient témoins de nos fautes et qu’ils ne nous voient même pas en train de penser à les commettre.
Il les avertissait aussi de bien se souvenir de cette belle instruction de l’Apôtre : Jugez-vous et éprouvez-vous vous-mêmes (2 Co 13, 5), afin qu’examinant comment ils avaient passé le jour et la nuit, ils cessent de pécher, s’ils se trouvaient coupable de quelque chose. Si, au contraire, ils n’avaient pas commis de fautes, qu’ils ne s’enflent pas de vanité mais continuent à faire le bien sans mépriser ou condamner leur prochain, et ne se justifient point eux-mêmes, selon cette autre parole de saint Paul : Ne jugez point avant le temps, mais attendez la venue de Jésus-Christ qui seul connaît les choses cachées (1 Co 4, 5 ; Rm 2, 16). Car nous nous trompons souvent nous-mêmes dans le jugement que nous portons sur nos actions et nous ignorons nos fautes ; mais le Seigneur connaît toutes choses. C’est pourquoi nous devons lui en laisser le jugement et, ayant compassion des afflictions des autres, supporter les imperfections les uns des autres, en condamnant seulement nos propres défauts, pour acquérir avec soin les vertus qui nous manquent.
Il ajoutait qu’un moyen fort utile pour se préserver du péché était que chacun marque et écrive ses actions et les mouvements de son âme, comme s’il devait en rendre compte à quelqu’un ; la crainte et la honte de faire ainsi connaître leurs fautes les empêcheraient non seulement de pécher, mais aussi d’avoir de mauvaises pensées. Car quel est celui qui, lorsqu’il pèche, voudrait se décrier lui-même ? Et au contraire, ne voit-on pas que le désir de couvrir leurs fautes porte les pécheurs à mentir plutôt qu’à les avouer ? Ainsi donc, de même que nous ne voudrions pas, en présence de quelqu’un commettre un péché avec une femme de mauvaise vie, de même, si nous écrivions nos mauvaises pensées, comme pour les faire connaître à d’autres, nous prendrions garde à ne plus y retomber à cause de la honte que nous aurions si elles étaient sues. Et ces choses que nous écririons, feraient à notre égard comme les yeux des solitaires avec lesquels nous vivrions. Ce qui ferait que, rougissant de les écrire, comme si elles devaient être vues par eux, nous n’aurions plus à l’avenir de semblables pensées ; et nous conduisant de la sorte, nous pourrions réduire notre corps en servitude, plaire à Notre Seigneur, et mépriser toutes les embûches du démon.
Voilà quels étaient les préceptes qu’Antoine donnait aux solitaires qui venaient le voir. Quant à ceux qui étaient affligés de plusieurs maux, il en avait une grande compassion. Il priait Dieu pour eux et en était souvent exaucé par la guérison qu’ils recevaient. Or, de même qu’il ne se glorifiait jamais des faveurs que Notre Seigneur lui faisait en lui accordant ses demandes, il ne murmurait jamais non plus lorsqu’il les lui refusait : mais il lui rendait toujours des actions de grâces et exhortait ces pauvres affligés à avoir de la patience et à reconnaître que leur guérison ne dépendait ni de lui, ni d’aucun homme, et qu’elle était entre les mains de Dieu seul, qui fait tout ce qu’il veut et quand il lui plaît. »
Saint Athanase, Vie de Saint Antoine (chap. XIX), in A. d'Andilly, "Les Vies des saints Pères (du désert et de quelques saintes et al.)", Tomes I à III, Paris, Chez Louis Josse, 1733.
Source : Abbaye Saint-Benoît. -
Vendredi 03 janvier 2013
Le Saint Nom de Jésus
Au propre de France : Ste Geneviève, viergeCompagnie des Porteurs de la Châsse de Sainte Geneviève
(Vie de Sainte Geneviève, prières, arts, programme...)
Les différentes châsses et les reliques de Sainte Geneviève
Paroisse Saint-Etienne-du-Mont, à Paris
(où se trouve encore la dernière châsse ayant contenu les reliques de Ste Geneviève,
brûlées en place de Grève le 3 décembre 1793) -
Jeudi 22 août 2013
La Vierge Marie Reine
Au calendrier traditionnel : Cœur Immaculé de la Bse Vierge Marie
Calendrier liturgique -
Vendredi 5 juillet 2013
St Antoine-Marie Zaccaria, confesseur et fondateur
Calendrier liturgique -
Jeudi 2 mai 2013
St Athanase, évêque, confesseur et docteur de l'Eglise
Calendrier liturgique -
Dimanche 21 avril 2013
4e dimanche de Pâques
(3ème Dimanche après Pâques)
50e Journée mondiale de prière pour les vocationsExtrait du Message de Benoît XVI (édité le 6 octobre 2012) pour cette journée mondiale de prière :
« Les vocations sacerdotales et religieuses naissent de l’expérience de la rencontre personnelle avec le Christ, du dialogue sincère et confiant avec Lui, pour entrer dans sa volonté. Il est donc nécessaire de grandir dans l’expérience de la foi, comprise comme relation profonde avec Jésus, comme écoute intérieure de sa voix, qui résonne en nous. Ce chemin, qui rend capable d’accueillir l’appel de Dieu, peut advenir à l’intérieur de communautés chrétiennes qui vivent un intense climat de foi, un témoignage généreux d’adhésion à l’Evangile, une passion missionnaire qui conduit au don total de soi pour le Royaume de Dieu, alimenté par la fréquentation des Sacrements, en particulier de l’Eucharistie, et par une fervente vie de prière. Cette dernière «doit, d'une part, être très personnelle, une confrontation de mon moi avec Dieu, avec le Dieu vivant. D'autre part, cependant, elle doit toujours être à nouveau guidée et éclairée par les grandes prières de l'Église et des saints, par la prière liturgique, dans laquelle le Seigneur nous enseigne continuellement à prier de façon juste» (Enc. Spe salvi, n. 34). » -
Mai : le mois de la Vierge Marie - 13ème jour
Treizième jour : L’autorité de Dieu dans les supérieurs
Nous avons tous des supérieurs qui sont pour nous les représentants de l’autorité divine : « Obéissez aux puissances établies par Dieu pour gouverner le monde », nous dit l’Apôtre.
Il en coûte à notre nature d’obéir et de nous soumettre ; et parfois nous sentons au-dedans de nous-mêmes une sorte de révolte qu’il faut nous hâter de combattre comme contraire à l’esprit chrétien. Appliquons-nous à voir Dieu Lui-même dans ceux qui sont placés au-dessus de nous, soit dans l’ordre spirituel, les ministres du Seigneur ; soit dans l’ordre civil, les autorités et les magistrats ; soit dans la famille, nos parents et nos maîtres si nous sommes serviteurs. Lorsque la soumission nous est pénible, pensons qu’elle est méritoire devant Dieu, et qu’elle sera récompensée par Lui.
Ne cherchons pas à nous soustraire aux obligations de notre état ; nous avons chacun une place marquée ici-bas, et notre malheur vient souvent de ce que, mécontents de la part qui nous est faite, nous voulons devenir ce que nous ne sommes pas, et rejeter loin de nous les peines et les épreuves que le Seigneur nous envoie.
La Très Sainte Vierge nous donne de grands exemples d’obéissance ; car, toute sa vie, Elle demeure humble et soumise à ses supérieurs ; Elle obéit ponctuellement aux lois de Dieu, et les moindres désirs de Saint Joseph sont des ordres pour Elle.
Demandons-nous souvent si nous avons été véritablement respectueux et obéissants envers nos supérieurs ; si nous n’avons pas quelquefois blâmé leur conduite, contrôlé leurs ordres.
Exemple. – Sainte Zitte était placée chez le Seigneur Pagana di Fatinelli ; et, au milieu des difficultés qu’elle y rencontra, le travail et la prière étaient ses deux grands secours. Elle avait continuellement devant les yeux la pensée de la Très Sainte Vierge vivant à Nazareth, et elle lui demandait de lui obtenir les vertus qui l’avaient rendue si agréable aux yeux du Seigneur. Elle s’efforçait d’imiter la vigilance calme que Marie apportait dans les occupations de son ménage qui ne lui faisaient jamais perdre la présence de Dieu. Comme la Sainte Vierge fut soumise à Joseph, Zitte s’efforça d’être soumise non seulement à ses maîtres, mais aux moindres serviteurs de la maison, voyant toujours le Maître suprême dans ceux auxquels elle obéissait.
Notre jeune servante, sévère pour elle seule, était pleine de douceur envers les autres, et l’un de ses biographes rapporte (grand et naïf éloge) qu’elle passa quarante-huit années de bons services sans querelle dans la famille de Pagana di Fatinelli.
Prière de Saint Athanase. – Reine des Anges et des hommes, recevez nos hommages, écoutez nos prières, obtenez-nous les grâces de Dieu et surtout celle de l’aimer dans le temps et dans l’éternité. Ainsi soit-il.
Résolution. – Je verrai Dieu dans mes supérieurs.
Vierge vénérable, priez pour nous.
"Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.0 commentaire 0 commentaire Lien permanent Imprimer Catégories : Méditations, Mois de Marie, Prières -
12 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
« La mort une fois vaincue par le Sauveur et fixée à la croix, comme à un pilori, tous ceux qui marchent dans le Christ la foulent aux pieds. Rendant témoignage au Christ, ils se moquent de la mort, se jouent d'elle et répètent ce qui est écrit à son sujet : « Mort, où est ta victoire ? Enfer, où est ton aiguillon ? » (1Co 15,55 ; Os 13,14)... Est-ce une pauvre démonstration de la victoire remportée sur elle par le Sauveur, lorsque les chrétiens, enfants et jeunes filles, méprisent la vie présente et se préparent à mourir plutôt que de renier leur foi ? L'homme craint naturellement la mort et la dissolution de son corps ; mais, chose tout à fait extraordinaire, celui qui a revêtu la foi en la croix méprise ce sentiment naturel et, pour le Christ, il ne craint plus la mort...
Si la mort, autrefois si forte et pour cela si redoutable, est méprisée maintenant après la venue du Sauveur, après sa mort corporelle et sa résurrection, il est évident que c'est par le Christ monté sur la croix que la mort a été anéantie et vaincue. Lorsqu'après la nuit le soleil paraît et illumine toute la surface de la terre, il n'y a absolument pas à douter que le soleil qui répand partout sa lumière est le même qui a chassé les ténèbres et tout illuminé. Ainsi...il est évident que le Sauveur manifesté en son corps est celui-là même qui a détruit la mort et qui chaque jour démontre sa victoire sur elle en ses disciples... Lorsqu'on voit des hommes, de femmes et de jeunes enfants courir et s'élancer à la mort pour la foi au Christ, qui serait assez sot, qui serait assez incrédule, qui aurait l'esprit assez aveugle pour ne pas comprendre et penser que c'est le Christ, auquel ces hommes rendent témoignage, qui procure et donne à chacun la victoire sur la mort en détruisant la puissance de celle-ci en chacun de ceux qui ont foi en lui et portent le signe de sa croix ? »
Saint Athanase (295-373), Sur l'Incarnation du Verbe (De Incarn.), 27-29 ; PG 25,143 ; coll. Sources Chrétiennes n°199 (trad. Orval rev.). -
2 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
« Plaçons en notre coeur amour et douceur les uns envers les autres. N'est-ce pas un même Dieu qui nous domine tous ? Pourquoi chacun de nous dédaignerait-il son frère, pour profaner le pacte de vie et la paix entre nous (cf. MI 2, 5) ? Sache donc que ton frère, qui est ton prochain, c'est Dieu et non pas seulement un homme.
Si donc ton frère c'est Dieu, c'est aussi son fils, fils qu'il a acheté au prix du sang de son Fils unique (cf. Ap 5, 9) ; il a livré celui-ci aux mains des pécheurs qui le mirent à mort sans qu'il ouvrît la bouche (cf. Is 53, 6-7) ; Ac 8, 32) ; et cela afin que nous, après avoir constaté avec quel amour et quelle faveur il nous avait traités, nous fassions retour sur nous-mêmes, nous nous aimions les uns les autres et mourions les uns pour les autres, chacun s'occupant de son prochain avec simplicité et amour et dans la crainte de Dieu, et en se faisant serviteur l'un pour l'autre avec amour. Telle, en effet, est la volonté de Dieu, et telle est la voie par laquelle il est venu à nous. »
Saint Athanase d'Alexandrie (296-375). -
2 mai : Sanctoral
Saint Athanase, évêque, confesseur et docteur
Vie de Saint Athanase (296-375)Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Athanase
(Audience générale du 20 juin 2007)