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NB : la Fête du Saint-Sacrement a lieu normalement le Jeudi qui suit la fête de la Sainte Trinité (60 jours après Pâques). Dans les pays comme la France où ce jeudi n'est pas chômé, depuis le concordat de 1801, la solennité en est reportée au dimanche.
Nous pouvons distinguer trois éléments dans les Quatre-Temps : les Quatre-Temps étaient des semaines de recueillement spirituel revenant une fois tous les trimestres. Aussi, durant ces semaines, on jeûnait plus rigoureusement et au jeûne était jointe la prière. On devait aussi pratiquer avec une ferveur particulière les œuvres de miséricorde et donner aux pauvres ce qu'on avait épargné par le jeûne.
Ensuite on voulut, aux Quatre-Temps, remercier Dieu pour la moisson ou demander la bénédiction divine sur les semailles. Les Quatre-Temps de la Pentecôte correspondaient à la moisson, ceux de l'automne à la vendange et ceux d'hiver à la récolte d'huile. On aimait à rappeler à cette occasion les paroles du psaume où il est question du froment, du vin et de l'huile (4, 8). De nombreuses peintures des catacombes montrent du reste combien les chrétiens de Rome vivaient avec la nature et avec les saisons.
Enfin, à partir du pape Gélase Ier, les vigiles des Quatre-Temps devinrent les jours de collation des ordres majeurs.
Les semaines des Quatre-Temps ont disparu, au cours des derniers siècles, de la pratique chrétienne, surtout là où le jeûne ne fut plus prescrit. À la fin du moyen âge, les jours des Quatre-Temps étaient encore comme des fêtes d'obligation, où l'on devait s'abstenir des œuvres serviles. Les dimanches des Quatre-Temps étaient des jours consacrés au souvenir des défunts. Aujourd'hui encore il y a des paroisses, dans le Tyrol par exemple, où ces dimanches se distinguent par une réception presque générale des sacrements et par des prières spéciales pour les défunts. Et si ailleurs on pense durant ces jours au sacerdoce et prie pour de bons et dignes prêtres, cela aussi répond parfaitement au sens que l'antiquité chrétienne attachait aux Quatre-Temps.
Extraits de "La Liturgie de l'Église romaine", J. A. Jungmann, S.J., 1957. (Source)
C’est en compagnie de quatre nouveaux prêtres que le Pape François a donné sa bénédiction ce dimanche 7 mai 2017, « dimanche du Bon Pasteur », lors de la prière du Regina Caeli, au Vatican. Il avait auparavant célébré la Messe en la Basilique Saint-Pierre à l’occasion de la Journée mondiale de prière pour les vocations au cours de laquelle il a ordonné dix nouveaux prêtres dont six du diocèse de Rome. Dans son commentaire de l’Évangile, le Pape est revenu sur la figure de Jésus, Bon Pasteur.
Dans cette parabole, Jésus s’identifie au bon pasteur qui conduit son troupeau de brebis. Il utilise aussi l’image de la porte. Le Bon Pasteur « est devenu la porte du salut de l’humanité parce qu’il a offert sa vie pour ses brebis » a expliqué le Pape.
« Jésus, bon pasteur et porte des brebis, est un chef dont l’autorité s’exprime dans le service, un chef qui, pour commander, donne la vie et ne demande pas aux autres de la sacrifier. On peut avoir confiance en un tel chef, comme le font les brebis qui écoutent la voix de leur pasteur parce qu’elle savent qu’avec lui on va vers de bons et abondants pâturages » poursuit le Saint Père. Il qualifie ainsi le pasteur de « présence amicale, forte et douce en même temps, qui conduit, protège, console et soigne ».
« Le Christ est ainsi pour nous » précise le Pape qui regrette que nous rationnalisions trop la foi et que nous perdions la perception du timbre de la voix de Jésus le bon pasteur. Le Pape François nous demande donc de nous poser cette question : « est-ce que je me sens aimé par Jésus ? ». « Nous ne sommes jamais des étrangers pour lui, mais des amis et des frères », souligne le Pape qui invite les fidèles à rester attentifs. « Il y a toujours le risque d’être distraits par le vacarme de nombreuses autres voix. Aujourd’hui, nous sommes invités à nous détacher des faux savoirs de ce monde et à suivre Jésus, le Ressuscité comme un unique guide qui donne du sens à notre vie ».
Prier le rosaire de la paix
Après la prière du Regina Caeli, le Pape a rappelé la béatification la veille en Espagne, à Gérone, d’Antonio Arribas Hortigüela et de six de ses compagnons, religieux de la Congrégation des Missionnaires du Sacré Cœur. Les nouveaux bienheureux ont été exécutés en 1936 pendant la Guerre d’Espagne. (voir ci-dessous)
Le Pape a salué ensuite les membres de l’Association italienne Meter qui depuis vingt ans lutte contre toutes formes d’abus sexuels sur mineurs. Le Pape les a remerciés pour leur travail incessant en faveur de l’Église et de la société.
Enfin, avant de saluer les pèlerins, il leur a demandé de prier leur rosaire pour la paix, « comme l’a demandé la Vierge à Fatima » où il se rendra dans moins de deux semaines à l’occasion du centenaire de la première apparition.
Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.
« Hier, à Gérone, en Espagne, ont été béatifiés Antonio Arribas Hortigüela et six compagnons, religieux de la Congrégation des Missionnaires du Sacré-Cœur. Ces disciples fidèles et héroïques de Jésus ont été tués en haine de la foi en un temps de persécution religieuse. Que leur martyre, accepté pour l'amour de Dieu et dans la fidélité à leur vocation, suscite dans l’Église le désir de témoigner avec courage l’Évangile de la charité. »
Bientôt un nouveau Bienheureux français : le Pape François a autorisé ce vendredi 8 juillet la Congrégation des Causes des saints à promulguer un décret attribuant un miracle au Père Louis-Antoine Ormières (1809-1890). Né à Quillan dans l’Aude en 1909, il fonda en 1939 la Congrégation des Sœurs de l’Ange Gardien, très engagées dans le champ éducatif. Leur objectif était de permettre aux enfants des campagnes d’être scolarisés, et de donner un accès aux soins aux malades qui n’en avaient pas les moyens.
C’est la guérison miraculeuse d’une des sœurs de la Congrégation qui a été reconnue par Rome et qui ouvre donc la voie à la béatification. Le diocèse de Caracassonne, dont le Père Ormières était issu, souligne que sa vie durant, Louis-Antoine Ormières a parlé de simplicité, du don de sa vie, de L’Évangile comme règle et comme guide de vie. Une vie simple, pétrie de l'Évangile qui lui faisait dire : « Mon principe a toujours été de faire le bien et laisser dire ». Le Père Ormières s’est éteint à Gijon en Espagne, à l’âge de 81 ans. Aujourd’hui, la Congrégation des Sœurs de l’Ange Gardien rassemble 480 religieuses, réparties dans 15 pays à travers le monde.
Le Pape a également autorisé la promulgation d’un décret reconnaissant le martyre de l’Italien Josef Mayr Nusser. Originaire du Tyrol du Sud, il est considéré comme un martyr du nazisme, mort à 34 ans en 1945 alors qu’il était mené vers le camp de concentration de Dachau, pour avoir refusé de prêter le serment aux SS.
Sept missionnaires espagnols seront enfin déclarés eux aussi bienheureux. Il s’agit du Père Antonio Arribas Hortigüela et de ses six compagnons missionnaires du Sacré Cœur de Jésus, tués en “haine de la foi“ le 29 septembre 1936, pendant la Guerre civile espagnole.
Six autres prêtres, laïcs ou religieux, par reconnaissance de leurs vertus héroïques, ont par ailleurs été déclarés vénérables, étape qui précède la béatification. Il s'agit de :
- Alfonso Gallegos (1931-1991), de l’Ordre des Augustins récollets, évêque de Sasabe, au diocèse de Sacramento en Californie (USA). - Rafael Sánchez García (1911-1973), prêtre diocésain du Portugal. - Andrea Filomeno García Acosta (1800-1853), religieux de l’Ordre des Frères Mineurs. - Giuseppe Marchetti (1869-1896), prêtre de la Congrégation des Missionnaires de Saint-Charles. - Giacomo Viale (1830-1912), prêtre franciscain, pasteur de Bordighera (Italie), fondateur d'un asile de nuit et d'un hospice pour les pauvres et les personnes âgées de la ville. - Maria Pia de la Croix (née Maddalena Notari, 1847-1919), fondatrice de la Congrégation des Sœurs crucifiées adoratrices de l’Eucharistie.
Avant la prière de l’Angélus place Saint-Pierre, ce dimanche 22 novembre 2015, le Pape François a dénoncé la « logique mondaine » qui « repose sur l’ambition et sur la compétition », qui « combat avec les armes de la peur, du chantage et de la manipulation des conscience ». Cette logique s’oppose à celle « évangélique, celle de Jésus », qui au contraire « s’exprime humblement et gratuitement, s’affirme silencieusement mais efficacement avec la force de la vérité ».
« Les royaumes de ce monde parfois se tiennent sur des abus, des rivalités, des oppressions, condamne encore le Souverain Pontife. Le règne du Christ est un règne de justice, d’amour et de paix ». Le Saint-Père s’appuie sur l’Évangile du jour, lorsque Jésus se présente devant Pilate comme roi d’un règne qui « n’est pas de ce monde ». Se trouve ici la contradiction de deux logiques : « cela ne signifie pas que le Christ soit le roi “d’un autre monde” mais roi “d’une autre façon” », explique le Pape.
« Si Jésus était descendu de la croix, il aurait cédé à la tentation du prince de ce monde, explique-t-il. Il ne veut se sauver Lui-même justement pour sauver les autres, pour pouvoir sauver chacun d’entre nous de nos péchés ». Car « qui regarde la Croix du Christ ne peut pas ne pas voir la surprenante gratuité de l’amour, poursuit-il. Dans l’échec de la croix se voit l’amour. Parler de puissance et de force, pour le chrétien, signifie faire référence à la puissance de la Croix et à la force de l’amour de Jésus : un amour qui reste solide et intègre, même face au refus, et qui apparaît comme l’accomplissement d’une vie vécue dans le don total de soi en faveur de l’humanité ».
Tout cela, l’un des « malfaiteurs » crucifié près de Jésus le comprend. Et supplie : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » « La force du règne de Jésus est l’amour, explique encore le Souverain Pontife : pour cette raison, la royauté de Jésus ne nous opprime pas, mais nous libère de nos faiblesses et misères, nous encourageant à parcourir les routes du bien, de la réconciliation et du pardon. Le Christ est un roi qui ne nous domine pas, qui ne nous traite pas comme des sujets, mais nous élève à sa même dignité. Il nous fait régner avec Lui car, comme le dit le Livre de l’Apocalypse, Il “a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père”. Mais régner avec Lui signifie servir Dieu et les frères ; un service provoqué par l’amour. Servir par amour, c’est régner : cela est la royauté de Jésus. »
Avant de prendre congé des fidèles, le Pape François leur a rappelé son départ pour le Kenya, l’Ouganda et la Centrafrique, dès mercredi. Il leur a demandé « de prier pour ce voyage, afin qu’il soit pour tous ces chers frères et [lui] un signe de proximité et d’amour ». Il a ensuite prié la Sainte Vierge Marie pour qu’elle bénisse « ses chères terres pour qu’il y ait là-bas paix et prospérité ». (AG)
« Hier, à Barcelone, ont été béatifiés Federico da Berga et vingt-cinq compagnons martyrs, tués en Espagne au cours de la féroce persécution contre l'Église du siècle dernier (1936). Ils étaient prêtres, jeunes profès en attente du sacerdoce, et frères laïcs appartenant à l'Ordre des Frères Mineurs Capucins. Nous confions à leur intercession tant de nos frères et sœurs qui, malheureusement, encore aujourd'hui, dans diverses parties du monde, sont persécutés en raison de leur foi dans le Christ. »