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  • Vendredi 24 mai 2019 : Journée de prière pour l’Eglise de Chine...

    ... instituée par Benoît XVI à l'occasion de
    la fête de la Bienheureuse Vierge Marie « Soutien des chrétiens »
    vénérée au sanctuaire de Sheshan à Shanghai

    Ce mercredi 22 mai 2019, à l'occasion de l'audience générale donnée place Saint-Pierre, le Pape François a exprimé sa proximité avec les catholiques de ce pays :

    « Cette heureuse occasion me permet d’exprimer proximité spéciale et affection à tous les catholiques en Chine, lesquels, entre les fatigues quotidiennes et les épreuves, continuent à croire, à espérer et à aimer. Chers fidèles en Chine, que notre maman du Ciel vous aide tous à être témoins de charité et de fraternité, en vous maintenant toujours unis dans la communion de l’Église universelle. Je prie pour vous et je vous bénis. »

    Source : Vatican News.

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    Prière à Notre Dame de Sheshan

    « Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère, vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d'« Aide des Chrétiens », toi vers qui toute l'Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection, nous venons aujourd'hui devant toi pour implorer ta protection. Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle sur les chemins de la vérité et de l'amour, afin qu'il soit en toute circonstance un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

    Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal et d'engager ainsi dans l'histoire l'œuvre de la Rédemption, à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé, acceptant que l'épée de douleur transperce ton âme, jusqu'à l'heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l'homme vive.

    Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules. Mère de l'espérance, qui, dans l'obscurité du Samedi-Saint, avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques, donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation, même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l'engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu'ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus. Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils, le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d'amour. Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l'Église. Mère de la Chine et de l'Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen ! »

    Benoît XVI, Prière à Notre Dame de Sheshan, mai 2008.
    © Copyright du texte original en français : Librairie Editrice du Vatican.

  • Jeudi 24 mai 2018 : Fête de Notre Dame de Sheshan, « Aide des chrétiens », en Chine

    Le Pape a invité hier tous les fidèles réunis place Saint-Pierre à s’unir par la prière à leurs frères chinois.

    « Pour eux, prions la Sainte Vierge pour qu’ils puissent vivre la foi avec générosité et sérénité, et pour qu’ils sachent accomplir des gestes concrets de fraternité, de concorde et de réconciliation, en pleine communion avec le Successeur de Pierre. L’Église universelle prie avec vous et pour vous afin qu’au travers même des difficultés vous puissiez continuer à vous confier à la volonté de Dieu. La Sainte Vierge vous aidera toujours et vous gardera dans son cœur de mère. »

    C’est en 2008 que Benoît XVI, dans une lettre qu’il avait adressée aux catholiques chinois, avait exprimé sa volonté qu’une journée de prière se tienne chaque année le 24 mai pour l’Église en Chine. Il avait rédigé alors une prière à Notre Dame de Sheshan, vénérée dans la basilique du même nom, près de Shanghaï, premier lieu marial en Chine.

    D'après Vatican.News.

    « Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère,
    vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’« Aide des Chrétiens »,
    toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection,
    nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection.
    Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle
    sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance
    un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

    Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis
    au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal
    et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption,
    à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé,
    acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme,
    jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas
    debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.

    Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère
    de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus
    et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules.
    Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint,
    avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques,
    donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation,
    même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine,
    au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer,
    afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.
    Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils,
    le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour.
    Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour,
    les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église.
    Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen ! »

    Benoît XVI, Prière à Notre Dame de Sheshan, 15 mai 2008.
    © Copyright - Libreria Editrice Vaticana.
     
  • Journée mondiale de prière pour l'Eglise en Chine

    instituée par Benoît XVI à l’occasion de
    la fête de la Bienheureuse Vierge Marie « Soutien des chrétiens »
    vénérée au sanctuaire de Sheshan à Shanghai.
     
    « Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère, vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’« Aide des Chrétiens », toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection, nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection. Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

    Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption, à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé, acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme, jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.

    Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules. Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint, avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques, donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation, même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus. Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils, le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour. Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église. Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen ! »

    Benoît XVI, Prière à Notre Dame de Sheshan, mai 2008.
    © Copyright du texte original en français : Librairie Editrice du Vatican.

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  • Samedi 9 juillet 2016

    De la Sainte Vierge (Salve sancta parens)
     

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  • Rappel : le 24 mai, Journée de prière pour l’Église en Chine

    Le 24 mai, en la Mémoire liturgique de la Très Sainte Vierge Marie auxiliatrice, vénérée dans le Sanctuaire de Sheshan, à Shanghai, est célébrée la « Journée de prière pour l’Église en Chine » instituée par Benoît XVI en 2007.

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    Dimanche dernier après la prière de l'Angelus, le Pape François a invité les fidèles à prier pour les catholiques en Chine :
    « Mardi 24 mai, nous nous unirons spirituellement aux fidèles catholiques en Chine, qui ce jour-là célébreront avec une dévotion particulière la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie "Auxiliatrice", vénérée dans le sanctuaire de Sheshan à Shanghai. Demandons à Marie de donner à ses enfants en Chine la capacité de discerner en tout temps les signes de la présence aimante de Dieu, qui accueille toujours, pardonne toujours. En cette année de la miséricorde puissent les catholiques chinois, ainsi que ceux qui suivent d'autres nobles traditions religieuses, devenir un signe concret d'amour et de réconciliation. De cette façon, ils feront la promotion d'une culture authentique de la rencontre et l'harmonie de la société tout entière, cette harmonie qu'aime tant l'esprit chinois. »

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     Cliquer sur l'image ci-dessus pour lire / imprimer la prière à ND de Sheshan

  • Angelus de ce dimanche 22 mai 2016

    « L’Esprit Saint nous guide dans les nouvelles situations existentielles avec le regard tourné vers Jésus et, en même temps, ouvert aux événements et au futur ». Le Pape François, lors de l’Angélus de ce dimanche 22 mai 2016, fête de la Sainte Trinité, est revenu sur les rapports qu’entretiennent Jésus, le Père et l’Esprit Saint, et sur ce que cela nous enseigne dans nos vies.

    L’Esprit « nous aide à marcher dans l’histoire solidement enracinés dans l’Évangile mais aussi avec une fidélité dynamique à nos traditions et coutumes ». La mission de Jésus est ainsi prolongée par l’Esprit Saint explique le Saint-Père. L’union qui caractérise la Trinité nous est insufflée par le baptême. « Dieu est une “famille” de trois personnes qui s’aiment tellement qu’elles forment une seule chose. Cette “famille divine” n’est pas refermée sur elle-même mais est ouverte, elle se communique dans la création et dans l’histoire et est entrée dans le monde des hommes pour appeler tout le monde à en faire partie ». Cela nous pousse, poursuit le Pape, « à vivre dans l’amour et dans le partage fraternel ».

    Ces rapports, nous sommes appelés à les recréer entre nous, principalement dans les communautés ecclésiastiques, en vivant dans « la solidarité et dans l’amour réciproque ». C’est ainsi que « l’image de l’Église, icône de la Trinité » sera toujours plus évidente, affirme-t-il. « La fête de la Sainte Trinité nous invite [donc] à nous engager dans les événements quotidiens pour être levain de communion, de consolation et de miséricorde ». Dans cette mission, l’Esprit Saint est évidemment à nos côtés, tout comme la Vierge Marie, « miroir de la Trinité », qui nous aide à incarner notre foi « par des choix et des preuves d’amour et d’unité ».

    Source : Radio Vatican (SB-XS).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

     

    Béatification du P. Francesco Maria Greco (1857-1931)

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    « Hier, à Cosenza, a été béatifié Francesco Maria Greco, prêtre diocésain, fondateur des Petites Sœurs ouvrières des Sacrés Cœurs. Durant les dix-neuvième et vingtième siècles il a été l'animateur de la vie religieuse et sociale de sa ville, Acre, où il a pratiqué la totalité de son fructueux ministère. Nous rendons grâce à Dieu pour ce prêtre exemplaire. »

     

    24 mai : Journée de prière pour l’Église en Chine

    Le 24 mai, en la Mémoire liturgique de la Très Sainte Vierge Marie auxiliatrice, vénérée dans le Sanctuaire de Sheshan, à Shanghai, sera célébrée la « Journée de prière pour l’Église en Chine » instituée par Benoît XVI en 2007.

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    A cette occasion, le Pape a invité les fidèles à prier pour les catholiques en Chine :
    « Mardi 24 mai, nous nous unirons spirituellement aux fidèles catholiques en Chine, qui ce jour-là célébreront avec une dévotion particulière la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie "Auxiliatrice", vénérée dans le sanctuaire de Sheshan à Shanghai. Demandons à Marie de donner à ses enfants en Chine la capacité de discerner en tout temps les signes de la présence aimante de Dieu, qui accueille toujours, pardonne toujours. En cette année de la miséricorde puissent les catholiques chinois, ainsi que ceux qui suivent d'autres nobles traditions religieuses, devenir un signe concret d'amour et de réconciliation. De cette façon, ils feront la promotion d'une culture authentique de la rencontre et l'harmonie de la société tout entière, cette harmonie qu'aime tant l'esprit chinois. »

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     Cliquer sur l'image ci-dessus pour lire / imprimer la prière à ND de Sheshan

  • Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI

    Comme annoncé hier, ce Dimanche 24 mai a lieu la Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI. De très nombreux chrétiens chinois doivent encore se cacher pour vivre leur foi, certains sont emprisonnés voire exécutés au nom du Christ.

    À l’issue de l'audience générale de mercredi dernier, le Pape François a adressé des paroles de réconfort aux catholiques de Chine. Il les a exhortés à "vivre en étant spirituellement unis au rocher de Pierre, sur lequel l’Église est construite" et à prier avec une dévotion toute particulière, le jour de sa fête, célébrée le 24 mai, "la bienheureuse Vierge Marie, soutien des chrétiens, qui est vénérée au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai".

    Les Missions Étrangères de Paris nous invitent tous à prier avec eux aujourd'hui.

  • Demain : Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI

    Demain dimanche 24 mai aura lieu la Journée mondiale de prière pour les chrétiens de Chine demandée par Benoit XVI. De très nombreux chrétiens chinois doivent encore se cacher pour vivre leur foi, certains sont emprisonnés voire exécutés au nom du Christ.

    Les Missions Étrangères de Paris nous invitent tous à prier avec eux ce jour-là, ainsi que lors de la Messe qui sera célébrée en l’honneur de Notre Dame de Sheshan ce samedi soir à 18h au 128 rue du Bac à Paris, pour ceux qui pourront s'y rendre. Cette célébration sera présidée par le Père Paul Préaux, modérateur général de la Communauté Saint-Martin.

  • Hongkong : Cardinal Zen : « Je prie pour qu'il n'y ait pas un nouveau Tiananmen »

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    Dans une interview au magazine America, daté du 1er octobre, le cardinal Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hongkong, fait part de son inquiétude concernant l’actuel bras de fer qui se joue entre le gouvernement et les militants pro-démocratie. Après les manifestations massives de la fin septembre et surtout la grande protestation du 1er octobre, fête nationale en Chine, où les étudiants, les militants d’Occupy Central (1) et de nombreux citoyens de Hongkong ont réclamé la démission du gouvernement, le cardinal Zen, qui soutient la lutte du mouvement pour la démocratie depuis ses débuts, lance un nouvel appel à la communauté internationale.

    A l’heure où est publiée cette interview de Gerard O’Connell, l’ultimatum posé au chef de l’exécutif par les manifestants qui réclamaient sa démission, s’est soldé par une fin de non-recevoir. Les étudiants restent cependant toujours mobilisés et attendent le « dialogue » que Leung Chun-ying leur a promis en contrepartie.

    (1) Occupy Central est un mouvement pro-démocratie qui menace de paralyser le quartier d’affaires de Hongkong si Pékin ne renonce pas à « étouffer la démocratie » dans l’ancienne colonie britannique. Les manifestations et l’occupation pacifique des espaces entourant le siège du gouvernement ont véritablement commencé le 23 septembre avec les étudiants qui ont lancé spontanément une grande grève générale « pour la démocratie ».

    Article à lire sur Églises d’Asie.

    Copyright - Légende photo : La grande manifestation pacifique du 1er octobre 2014 à Hongkong. DR

  • Chine : La campagne de démolition des églises et des croix se poursuit

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    En 2014, des centaines d’églises de l’est de la Chine ont été partiellement ou totalement détruites et plus de 360 croix retirées de force par les autorités locales dans le cadre d’une campagne intitulée « rectifications pour une démolition ».

    Officiellement cette opération vise à « embellir » la province en supprimant les aspects disgracieux des structures illégalement construites. Les chrétiens et les défenseurs des droits de l’homme dénoncent quant à eux une vaste opération de répression visant les lieux de culte chrétiens et en particulier les croix dressées sur les édifices, dans le but de stopper la croissance des Églises dans la région.

    L’opération frappe surtout la zone urbaine de Wenzhou, à l’est de la Chine, où les chrétiens, essentiellement protestants, forment 15 % de la population ; un phénomène à l’origine du surnom de « Jérusalem de Chine » donné à la ville. Parmi les derniers incidents en date, on note la démolition d’une église sous la menace d’une centaine de policiers se massant devant elle avec des matraques et des boucliers pour prévenir toute réaction de la population. Lorsque les fidèles ont essayé d’entrer dans l’église pour empêcher sa destruction, la police les a refoulés avec brutalité, utilisant toutes les armes anti-émeute y compris les gaz lacrymogènes qui ont blessé plusieurs personnes. Les témoins présents rapportent des scènes d’une grande violence, les protestataires étant laissés inconscients et couverts de sang sur le sol après avoir été frappés par les forces de l’ordre. L’un d’eux aurait été traîné, inanimé, dans un véhicule de police et emmené vers une destination inconnue.

    Des exactions qui ne sont pas récentes

    La campagne antichrétienne avait déjà pris un tour sanglant le 21 juillet dernier lorsque des centaines de policiers avaient tenté lors d’une opération de force massive d’arracher la croix de l’église de l’Armée du Salut édifiée dans le district de Pingyang de la ville de Wenzhou. Des centaines d’officiers de police assistés d’hommes de main s’étaient affrontés alors aux membres de l’église tentant de protéger leur lieu de culte. On avait dénombré parmi les fidèles plusieurs blessés graves, et les forces de l’ordre avaient dû abandonner momentanément la destruction, avant de revenir l’achever le 14 août dernier.

    Parmi les incidents les plus spectaculaires, il faut également citer le démantèlement le 26 avril, de l’imposant sanctuaire de Longgang situé dans le diocèse catholique de Wenzhou. S’appuyant sur de prétendues illégalités dans la construction du lieu de pèlerinage, les autorités ont enlevé, détruit ou emmuré, les immenses statues qui s’élevaient à l’extérieur des bâtiments.

    Si les autorités continuent d’affirmer que la destruction de ces édifices n’a pour but que d’améliorer le paysage urbain en supprimant les constructions illégales, sans aucune volonté de viser les églises chrétiennes, elles s’expriment peu sur les raisons qui motivent le démantèlement des croix. « Toutes ces démolitions forcées des croix démontrent que le but visé est bien de réduire l’influence du christianisme sur la société », conclut Guo Baosheng, de China Aid.

    Ces derniers jours, des rapports émanant de différentes ONG ont signalé que les opérations de destruction des églises et des croix commençaient à toucher d’autres provinces de Chine.

    eda/msb/SB

    Source : InfoCatho.be.

  • Rencontre avec les jeunes du continent asiatique près du sanctuaire de Solmoe

    Chants et danses traditionnels de la jeunesse d’un continent varié mais uni par une même foi ; recueillement dans un sanctuaire symbole du martyr des premiers chrétiens en Corée. Ce sont les deux images que tout oppose qui marquent la visite du Pape François au sanctuaire de Solmoe. Le souvenir d’un passé douloureux auquel puise une jeunesse porteuse d’espoir pour l’avenir. Et un Pape surprenant qui improvise en anglais et n’hésite pas à s’adresser spontanément aux jeunes. C’est ce que l’on peut retenir de cette rencontre forte en émotion.

    A son arrivée, le Pape s’est recueilli quelques instants en silence, portant avec lui sa désormais célèbre mallette de cuir noir, devant la maison reconstruite de saint André Kim Dae-jeong, le premier prêtre coréen, martyrisé au nom de sa foi en 1846. Il a ensuite béni trente mille chapelets disposés à côté de la maison avant de se diriger en papamobile sous la tente où l’attendaient six mille jeunes venus de toute l’Asie pour participer aux Journées asiatiques de la jeunesse organisées dans le diocèse de Daejeon.

    Témoignages des jeunes

    C’est dans une ambiance surchauffée que le Pape, qui arborait le ruban jaune des victimes du Sewol, a fait son entrée au son d’une chanson composée en son honneur. Chaleureusement accueilli par tous les jeunes, le Pape a assisté à une représentation de danse indonésienne avant le témoignage de trois jeunes représentants diverses réalités de la richesse de l'Asie : une coréenne, un chinois résidant à Hong Kong et une Cambodgienne.

    Cette dernière a fait part de sa recherche de vocation, expliquant qu'elle était tiraillée entre la vocation religieuse et la nécessité de poursuivre ses études pour aider sa famille et les plus pauvres. Elle est également revenue sur l'histoire tragique du Cambodge et des Khmers Rouges, évoquant les martyrs de l’Église et invitant le Pape à venir en terre cambodgienne pour célébrer ces témoins du Christ et renforcer ainsi l'activité missionnaire de l’Église locale.

    Le deuxième témoignage était celui de Giovanni, un Chinois de 24 ans vivant à Hong Kong. "Le lien est très fort entre la Chine continentale et Hong Kong a t-il souligné, nos Églises sont comme des sœurs" déplorant le contrôle et l'oppression des autorités chinoises sur les catholiques du continent, qui malgré tout parvienne à garder la foi. Giovanni a aussi exposé au Pape la volonté de très nombreux jeunes à Hong Kong d'organiser des Journées Mondiales de la Jeunesse dans la ville.

    Marina Park Giseon, jeune Coréenne, a enfin pris la parole pour évoquer elle aussi les délicates questions de politique régionale, revenant sur la division entre les deux Corée. "Si nous avons vécu 60 ans de haine réciproque avec le Nord, je pense que la faute n'est pas d'un seul côté" a t-elle martelé. Elle a également pointé le capitalisme et le matérialisme de la société coréenne qui conduit parfois à la perte des valeurs. "Il semble que le capitalisme en Corée ne donne pas beaucoup d'importance à la sécurité et à la félicité de l'homme" a t-elle souligné.

    Le Pape a écouté attentivement les trois jeunes, prenant des notes, puis les a remercié chaleureusement pour leur témoignage.

    Discours du Pape

    Visiblement heureux de l’enthousiasme et de la chaleur de cette jeunesse d’Asie qu’il souhaitait rencontrer, François a ensuite pris la parole pour leur rappeler l’espoir qu’ils représentent pour l’avenir et pour leur donner trois grands conseils pour être « d’authentiques et joyeux témoins de l’Évangile ».

    Le Pape François a vu dans cette jeunesse « quelque chose de ce que l’Église, elle-même, est appelée à être dans l’éternel projet de Dieu ». Ces jeunes, a rappelé le Pape, veulent « aider à construire un monde où nous vivrons tous ensemble dans la paix et dans l’amitié, dépassant les barrières, réparant les divisions, rejetant la violence et les préjugés ». Ce qui correspond parfaitement au dessein de Dieu : « l’Église est appelée à être semence d’unité pour la famille humaine tout entière. Dans le Christ, toutes les nations et tous les peuples sont appelés à une unité qui ne détruit pas la diversité mais qui la reconnaît, la réconcilie et l’enrichit. »

    Si le Pape a décrit une vision si angélique c’est pour mieux rappeler la dure réalité, et confier ses préoccupations et notamment « l’inégalité croissante dans nos sociétés entre riches et pauvres ». Le Pape a dénoncé une nouvelle fois, après l’avoir fait avec les évêques coréens et lors de la messe de l’Assomption, « les signes de l’idolâtrie de la richesse, du pouvoir et du plaisir qui s’obtiennent à un prix très élevé dans la vie des hommes ». Et d’évoquer, comme il l’avait fait un peu plus tôt dans la journée dans le stade de Daejeon, le sort de ces jeunes, qui, « même s’ils vivent dans un monde d’une grande prospérité matérielle, souffrent de pauvreté spirituelle, de solitude et de désespoir silencieux. »

    Et de constater que « Dieu semble absent du tableau. C’est presque comme si un désert spirituel commençait à s’étendre à travers notre monde. Cela affecte les jeunes aussi, leur volant l’espérance et même, dans trop de cas, la vie elle-même ».

    C’est là que les jeunes ont un rôle essentiel à jouer car « l’Esprit de Jésus peut apporter une vie nouvelle à chaque cœur humain et peut transformer chaque situation, même apparemment les plus désespérées. » Le Pape a donc appelé les jeunes réunis à Solmoe à se faire missionnaires, « à témoigner de l’Évangile de l’espérance », « à l’école, dans les lieux de travail, dans les familles, à l’université et dans les communautés ».

    Réponses aux 3 témoignages et conseils aux jeunes

    Puis le Pape a abandonné son texte lu en anglais pour répondre d’abord en anglais, puis en italien, reconnaissant avec le sourire, « qu’il avait un pauvre anglais ». Il n’a pas hésité, mélangeant anglais et italien, à affronter les questions difficiles que lui avaient posé les jeunes auparavant. Répondant à Smey, une jeune Cambodgienne, sur sa vocation, il lui a conseillé de suivre la route que Dieu a choisi pour elle et non de choisir entre une vie consacrée et une vie passée au sein de sa communauté villageoise. Il lui a également assuré qu’il se chargerait, à son retour à Rome, de lancer des recherches sur des dossiers de canonisation de son pays, qui ne compte pas encore de bienheureux et de saints reconnus par l’Église.

    Le Pape a ensuite demandé aux jeunes de prier pour leurs « frères du Nord », ceux de Corée du Nord car « nous sommes une seule famille ». Il répondait ainsi à Marina, une jeune Sud-Coréenne qui se demandait que pouvaient faire les jeunes catholiques coréens pour la Corée du Nord alors que les deux peuples ont passé soixante ans dans la haine réciproque. La prière reste ainsi la meilleure arme pour réconcilier les deux peuples frères. « Vous parlez la même langue, pensez à vos frères du Nord, et quand en famille on parle la même langue il y a aussi une espérance humaine ». 

    Revenant ensuite à son texte, le Pape a voulu donner aux jeunes trois suggestions pour être « d’authentiques et joyeux témoins de l’Évangile ». Tout d’abord ne jamais perdre l’espérance dans la vérité de la parole de Dieu et le pouvoir de sa grâce. Ensuite, prier quotidiennement et puiser joie et force dans l’eucharistie, tout en prenant une « part active et généreuse à la vie de vos paroisses », sans oublier de s’impliquer dans les œuvres de charité. Enfin se laisser guider par « la sagesse de la parole du Christ et par le pouvoir de sa vérité ».

    Sources : Radio Vatican 1 & 2.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 6 août 2014

    Le Pape François appelle à s'appuyer sur les Béatitudes

    Le Pape François a repris ce matin ses traditionnelles audiences générales du mercredi, après une pause en juillet. L’audience ne s’est pas tenue place Saint-Pierre en raison de la forte chaleur mais dans le cadre plus restreint, et plus frais, de la salle Paul VI.

    François s’est intéressé ce matin à la nouvelle Alliance de Dieu et des hommes qu’a permis Jésus par le don de sa propre vie. Une nouvelle Alliance qui n’annule pas l’Ancienne Alliance du temps de Moïse, mais l’accomplit.

    Le Pape a commencé par évoquer une figure très significative, qui fait le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament : celle de Jean-Baptiste. « C’est lui le précurseur, celui qui prépare la venue du Seigneur, en prédisposant le peuple à la conversion du cœur et l’accueil de la consolation de Dieu, désormais proche. C’est lui qui fait le lien entre les prophéties et leur réalisation en Jésus-Christ. Il nous indique Jésus, nous invite à le suivre, et nous dit sans demi-mesure que ceci requiert humilité, pénitence et conversion. »

    Et ce chemin se vit en pleine continuité avec l'Ancien Testament : « Comme Moïse avait manifesté l’Alliance avec Dieu avec la force de la loi reçue au Sinaï, ainsi Jésus, sur une colline des rives du lac de Galilée, propose à ses disciples et à la foule un enseignement nouveau qui commence avec les Béatitudes. Moïse donne la loi sur le Sinaï et Jésus donne les Béatitudes. Les Béatitudes sont la voie que Dieu indique comme réponse au désir de bonheur inscrit dans l’homme, et perfectionné dans les commandements de l’ancienne alliance. »

    Les Béatitudes, commandements de la Nouvelle Alliance

    « Nous sommes habitués à entendre les 10 commandements mais pas les Béatitudes. Je vous invite donc à vous en souvenir, à les imprimer dans votre cœur, en les répétant après moi. » Ainsi a-t-il déroulé les Béatitudes, les unes après les autres :

    Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux.

    Heureux les affligés, car ils seront consolés.

    Heureux les doux, car ils posséderont la terre.

    Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.

    Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

    Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

    Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

    Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

    Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.

    Relire les Béatitudes au quotidien, et les vivre

    Comme il le rappelle souvent, le Pape François a demandé aux fidèles de garder toujours sur eux un petit exemplaire des Évangiles. « Rappelez-vous que vous devez toujours avoir sur vous un petit Évangile. Relisez le passage des Béatitudes ! Vous promettez de le faire ? a-t-il lancé à la foule. Aujourd’hui, votre mission c’est de lire les chapitres 5 et 25 de Matthieu, dans ces paroles sont portées toute la nouveauté apportée par Jésus. En effet les Béatitudes sont comme le portrait de Jésus, sa forme de vie, et sont sa voie vers le bonheur, que nous pouvons aussi atteindre avec la grâce que Dieu nous donne. Ainsi en lisant les Béatitudes vous saurez comment mener votre vie chrétienne, vous verrez, c’est très simple ! »

    « Jésus nous donne aussi le « protocole » sur lequel nous serons jugés. C’est celui que nous trouvons dans le chapitre 25 de l’Évangile selon Saint Matthieu. Nous n’aurons pas de titres ni de privilèges. Le Seigneur nous reconnaitra si nous le reconnaissons dans le pauvre, dans l’affamé, dans celui qui est indigent ou marginalisé, dans celui qui souffre et est seul. Ceci est un des critères fondamentaux dans notre vie chrétienne, sur lequel Jésus nous invite à nous mesurer chaque jour. »

    Appels pour le Moyen-Orient et la Chine

    S’adressant aux pèlerins de langue arabe, sans citer explicitement les crises en cours, le Pape a appelé à prier « pour la paix au Moyen-Orient. » Il s’est aussi exprimé plus longuement, sur le séisme du 2 août dernier en Chine, qui a fait au moins 589 morts dans la province montagneuse du Yunnan : « J’exprime ma proximité aux populations de la province chinoise du Yunnan, frappée dimanche dernier par un tremblement de terre qui a provoqué de nombreuses victimes et de grands dommages. Je prie pour les défunts et pour leur famille, pour les blessés et pour ceux qui ont perdu leur maison. Que le Seigneur donne réconfort, espérance et solidarité dans l’épreuve. »

    Hommage à Paul VI

    36 ans jour pour jour après la mort de Paul VI, survenue le 6 août 1978, François, très applaudi notamment par les pèlerins italiens, a aussi rendu hommage à son prédécesseur, qu'il béatifiera le 19 octobre prochain. « Nous nous souvenons de lui avec affection et admiration, considérant comment il avait vécu en se dédiant totalement au service de l’Église, qu’il aimait de tout son être. Que son exemple de fidèle serviteur du Christ et de l’Évangile soit un encouragement et une stimulation pour nous tous ! »

    Source : Radio Vatican.


    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, dans les précédentes catéchèses nous avons vu que l’Église constitue un peuple, préparé avec patience et amour par Dieu et auquel nous sommes tous appelés à appartenir. Ce peuple est aussi un peuple nouveau qui se fonde sur une nouvelle Alliance établie par le Seigneur Jésus. Jean Baptiste a préparé ce peuple à la venue du Seigneur, en le prédisposant à la conversion du cœur et à l’accueil de la consolation de Dieu. Par ailleurs, toute la nouveauté apportée par Jésus se trouve dans les Béatitudes ; elles sont le chemin du vrai bonheur, que nous pouvons parcourir avec la grâce que le Seigneur nous donne. De plus, dans le chapitre 25 de l’évangile de Matthieu, Jésus nous donne les normes sur lesquelles nous serons jugés. Le Seigneur nous reconnaîtra si nous le reconnaissons dans le pauvre, dans celui qui souffre, qui est mis de côté. C’est l’un des critères fondamentaux de notre vie chrétienne sur lequel Jésus nous invite à nous mesurer chaque jour. »

    « Soyez les bienvenus, chers amis de langue française ! En cette fête de la Transfiguration du Seigneur, que votre cœur soit rempli de joie et de lumière en reconnaissant la miséricorde de Dieu pour vous ! Que cette joie et cette lumière transparaissent dans toute votre vie pour être des témoins crédibles de l’amour de Dieu pour toutes les personnes que vous rencontrerez ! Bon séjour à Rome ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source et texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le jésuite Matteo Ricci bientôt béatifié ?

    ROME, le 8 juillet 2014 – Alors qu’il a déjà canonisé six nouveaux saints sans attendre qu’un nouveau miracle ait été dûment constaté pour chacun d’eux après leur béatification, le pape François pourrait également proclamer bientôt un nouveau bienheureux selon une procédure accélérée.

    Ce nouveau bienheureux serait le jésuite Matteo Ricci (1552-1610), génial évangélisateur de la Chine.

    Matteo Ricci fait partie de ces membres de la première génération de la Compagnie de Jésus pour lesquels Jorge Mario Bergoglio a une prédilection, comme le Savoyard Pierre Favre qu’il a proclamé saint en forçant les règles, grâce à la procédure de canonisation dite "équipollente".

    Mais le pape François est également proche de Matteo Ricci en raison de leur commune prédilection pour l'Asie et en particulier pour la Chine.

    Bergoglio a toujours eu une bonne opinion de la méthode que Ricci avait adoptée pour annoncer la bonne nouvelle de l’Évangile à cette civilisation tellement éloignée du christianisme, aux points de vue religieux et culturel, qu’était la civilisation chinoise.

    Une méthode qui, paradoxalement, ressemble très fortement à l’inlassable prédication, par Benoît XVI, prédécesseur du pape François, de la relation positive existant entre foi et raison, comme le montre en détail cet article paru sur www.chiesa sous la signature du père Gianni Criveller, missionnaire de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères à Hong Kong et chargé du procès de canonisation de Matteo Ricci.

    Bergoglio, qui va se rendre en Corée du Sud, au mois d’août prochain, pour ce qui sera son premier voyage en tant que pape en Extrême Orient, a déjà fait comprendre qu’il voyait justement, dans le vigoureux développement du catholicisme dans ce pays, un fruit de la méthode d’évangélisation de Matteo Ricci.

    La foi chrétienne a en effet été introduite en Corée, au XVIIe siècle, par des lettrés coréens eux-mêmes convertis au christianisme par des missionnaires européens qui avaient continué le travail de Ricci en Chine. Et encore actuellement des laïcs chrétiens jouent un rôle de premier plan pour la propagation de l’Évangile dans ce pays.

    D’autre part François cultive l’espoir que la béatification de Matteo Ricci – personnage apprécié par les Chinois quelles que soient leurs convictions religieuses, y compris les autorités communistes – puisse favoriser l’amélioration des relations entre la Chine et l’Église de Rome.

    Actuellement ces relations continuent à être marquées, du côté chinois, par la méfiance et l’hostilité ;  de véritables actes de persécution sont commis contre la communauté catholique locale.

    Il est vrai que, pour la première fois dans l’Histoire, un président communiste chinois, Xi Jinping, a répondu par écrit à la lettre qu’un pape, François, lui avait adressée au mois de mars 2013 pour le féliciter de sa nomination.

    Mais il est également vrai que, après ce geste de courtoisie protocolaire, rien de positif, ou presque, n’a été fait du côté chinois.

    En revanche, lors de la mort de Joseph Fan Zhongliang, l’évêque "clandestin" du diocèse de Shanghai, l’interdiction de célébrer la messe pour ses funérailles que les autorités de Pékin ont notifiée à son successeur désigné par Rome, Thaddeus Ma Daqin, placé en résidence surveillée, a été un véritable camouflet infligé à l’actuel souverain pontife.

    Le secrétaire d’état Pietro Parolin va avoir beaucoup de travail. L'expérience qu’il a pu acquérir dans l’amélioration des relations entre le Saint-Siège et le Vietnam – un dossier qui présente de nombreuses ressemblances avec celui de la Chine – lui a appris qu’avec Pékin aussi, l'entreprise serait longue, tortueuse et incertaine jusqu’au dernier moment.

    Pour ce qui est de la prédilection particulière qu’éprouve le pape François pour le continent asiatique, Gerolamo Fazzini – directeur de "Mondo e Missione", la plus ancienne et la plus importante des revues missionnaires européennes, et de MissionLine.org, le portail de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères – en a publié une analyse éclairante dans le dernier numéro de "Vita e Pensiero", la revue de l'Université Catholique de Milan.

    On peut lire ci-dessous la partie finale de son analyse, dans laquelle il envisage et explique la possibilité d’une prochaine béatification du jésuite Matteo Ricci, évangélisateur de la Chine.

    Source : Chiesa online.

  • Cardinal Zen : « Vous pouvez me décapiter, vous ne ferez jamais de moi un esclave ! »

    Alors que Pékin tente de brider l’autonomie de la Région administrative spéciale de Hong Kong, le cardinal Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong, a réaffirmé son indépendance face à la dictature chinoise.

    Cardinal Joseph Zen

    « Vous (le gouvernement communiste), vous pouvez me ligoter, m’enlever ou me décapiter, mais jamais vous ne ferez de moi un esclave », a affirmé le cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, âgé de 82 ans.

    Il a enjoint les Hongkongais « à ne pas succomber à la fatalité mais au contraire à défendre leur dignité propre ». « Si vous vous inclinez, si vous mettez un genou à terre, alors tout sera fini », a-t-il déclaré.

    Hong-Kong : une liberté menacée

    Pour le cardinal Joseph Zen, les Hongkongais doivent défendre la lettre et l’esprit de la formule « Un pays, deux systèmes ». Selon cet accord négocié par Margaret Tatcher en 1985, l’ancienne colonie britannique de Hong Kong serait rétrocédée aux Chinois en 1997, mais les libertés fondamentales y sont maintenues pour 50 ans. C’est pour cette raison que la région de Hong-Kong bénéficie toujours des droits de l’Homme, d’une économie libre et du respect des convictions.

    Si le Parti Communiste Chinois voit d’un bon œil le capitalisme sauvage qui s’y développe (puisqu’il permet d’écouler facilement les biens bon marché produits en Chine continentale), il tente fréquemment de rogner les libertés des Hongkongais. Ainsi, seulement la moitié du parlement est élue par la population, le reste étant désignée par des affidés du Parti Communiste Chinois.

    Depuis la publication, le 10 juin dernier, des dernières propositions de Pékin au sujet de Hong Kong, la population locale est en ébullition. La presse et les organisations de droits de l’Homme craignent pour l’avenir et un mouvement de désobéissance civile à promis de bloquer le riche quartier d’affaire si les libertés fondamentales étaient toujours restreintes.

    Le rapprochement Chine-Vatican mis à mal ?

    L’évêque actuel, le cardinal John Tong-Hon, a également pris la plume pour défendre la démocratie. Mais cette controverse locale sur les libertés fondamentales se pose avec une acuité plus particulière pour l’Église catholique. En effet, la dictature chinoise a toujours considéré l’Église comme un obstacle à son pouvoir et a donc créé un association fantoche (dite « l’Église patriotique ») qui désigne ses propres évêques.

    La nouveauté, c’est que cette association veut désormais mener des discussions avec le Vatican. Un grand pas qui permettrait de régler l’épineuse question des évêques illégitimes qu’elle a nommés… ainsi que celle des évêques nommés par le St-Siège et qui doivent fréquemment se réfugier dans la clandestinité. Si des contacts de ce genre ont déjà été noués, ils ont échoués à chaque fois.

    Le nouveau président Xi Jinping semble relativement ouvert a une reconnaissance de relations officielles entre la République Populaire et le Saint-Siège. Mais pour le cardinal Zen, « le compromis n’est plus une option ».

    M.B.

    Source : InfoCatho.be

  • 24 mai - Notre Dame de Sheshan - Journée de prière pour l'Eglise en Chine

    Le 27 mai 2007, dans une lettre aux catholiques de la république populaire de Chine, Benoît XVI avait exprimé sa volonté que se tienne chaque année, le 24 mai, une journée de prière pour l'Église en Chine.

    « Chers Pasteurs et fidèles, le 24 mai, qui est consacré à la mémoire liturgique de la bienheureuse Vierge Marie, Auxiliaire des chrétiens — vénérée avec tant de dévotion dans le sanctuaire marial de Sheshan à Shanghai —, pourrait devenir, dans l'avenir, une occasion pour les catholiques du monde entier de s'unir par la prière à l'Église qui est en Chine. »

    « Au cours de la même journée, les catholiques du monde entier — en particulier ceux qui sont d'origine chinoise — feront preuve de leur fraternelle solidarité et de leur sollicitude pour vous, demandant au Seigneur de l'histoire le don de la persévérance dans le témoignage, sûrs que vos souffrances passées et présentes pour le saint Nom de Jésus, et votre intrépide loyauté à son Vicaire sur la terre seront récompensées, même si parfois tout peut sembler être un triste échec. »

    « Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère,
    vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’« Aide des Chrétiens »,
    toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection,
    nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection.
    Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle
    sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance
    un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

    Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis
    au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal
    et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption,
    à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé,
    acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme,
    jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas
    debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.

    Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère
    de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus
    et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules.
    Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint,
    avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques,
    donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation,
    même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine,
    au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer,
    afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.
    Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils,
    le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour.
    Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour,
    les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église.
    Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen ! »

    Benoît XVI, Prière à Notre Dame de Sheshan, mai 2008.
    © Copyright du texte original en français : Librairie Éditrice du Vatican.

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  • Lundi 2 décembre 2013

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  • Samedi 30 novembre 2013

    St André, apôtre

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    Mois des âmes du Purgatoire

  • Samedi 29 juin 2013

    Sts Pierre et Paul, apôtres

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  • Vendredi 17 mai 2013

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  • Lundi 25 février 2013

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