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catholiques

  • La chasse aux cathos est ouverte !

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    Edito de InfoCatho
    Pierre Selas - 24 Octobre 2018

    En quelques semaines, nous avons reçu de surprenantes demandes de la part de catholiques engagés nous pressant de retirer toute trace de leurs interventions sur nos sites. Militaires, enseignants ou autres postes de la fonction publique, il ne fait pas bon être catholique et engagé, même si cela reste en dehors des heures et lieux de travail. Vacataires ou chargés de cours non renouvelés dans leurs charges d’enseignement à l’université, parce que catholiques et donc soupçonnés de faire du prosélytisme, la traque anti-catho est belle et bien ouverte et active. Ce n’est pas un mythe, nous l’avons rencontrée ! Une réalité quotidienne de plus en plus resserrée, comme un étau sur les militants catholiques. Les plus timorés n’y croiront peut-être pas, mais oui, on perd son travail ou on peine à en trouver quand on est catholique engagé et identifié.

    De la même manière, les engagements anti IVG, anti culture de mort en général, font de vous, dans les milieux de l’enseignement, de la culture et du journalisme, des parias subitement passé du statut du sympathiques « cotoyables » à la boule puante contagieuse. Il risque de devenir compliqué dans les mois et années à venir de rester dans le monde, tant le monde rejette le catholique fidèle aux préceptes évangéliques les plus « dérangeants ». C’est une vérité que d’aucuns refuseront sans doute de voir ou regarderont de loin pour ne pas être compromis, mais une réalité qui, si elle ne suscite pas une véritable solidarité catholique (sans tomber dans le communautarisme obtus) risque de se transformer en enfer quotidien pour les militants. Sans emboiter le pas de Cassandre, il nous faut pourtant pointer du doigt cet avenir de martyre qui se profile et que le déni ne fera que rendre plus violent et subit. Merci à ceux qui se sont engagés et particulièrement à nos côtés et qui, aujourd’hui, ou demain, en porte quotidiennement les cuisantes conséquences, comme une perpétuelle épée de Damoclès.

    Source : InfoCatho.fr

  • Ces persécutions dont les infos nationales ne parlent pas... prions pour eux.

    Birmanie/Myanmar : fuite obligée de plus de 7.000 chrétiens kachins

    birmanie-persecutions.JPGYangon (Agence Fides) – Plus de 7.000 chrétiens appartenant à la minorité ethnique Kachine, se trouvant dans le nord du pays, ont été contraints à évacuer à cause de l’escalade de la violence entre l’armée et les rebelles indépendantistes kachins. C’est ce que confirme à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Francis Daw Tang, Evêque de Myitkyina, Diocèse situé dans l’Etat Kachin.
    L’Evêque explique : « Au début avril, l’armée a commencé à attaquer la région à la frontière avec la Chine. De nombreux villages ont été attaqués, provoquant une grande souffrance aux civils, qui ont commencé à fuir. Nombreux sont ceux qui sont pris au piège dans la jungle depuis au moins trois semaines, sans nourriture et sans liberté de se mouvoir, en ce que soupçonnés de collaborer avec les rebelles ». « Les évacués en question – poursuit-il – sont venus dans la Paroisse de Tanghpre. Pour le moment, 243 familles sont entassées sur le territoire paroissial pour un total de 1.200 personnes. Par ailleurs, 600 autres évacués sont arrivés à Palana, dans un complexe de l’église baptiste et d’autres groupes ont trouvé refuge dans d’autres églises » raconte-t-il, remarquant que la Caritas du Myanmar les assiste. Hier, 400 autres civils évacués sont arrivés dans la capitale de l’Etat Kachin, Myitkyina, où se trouvaient déjà plus de 4.000 évacués.
    A propos de ce qui se passe actuellement dans le nord du pays, l’analyste politique Stella Naw remarque : « Il s’agit d’une guerre dans le cadre de laquelle les civils sont systématiquement victimes des militaires birmans, alors que la communauté internationale ignore cette situation d’urgence » et place cette crise à côté de celle concernant les musulmans Rohingyas.
    « Il s’agit d’un conflit invisible – déclare à Fides Than Htoi, un chrétien qui travaille comme assistant social dans l’Etat Kachin. Suite aux bombardements, le complexe scolaire chrétien Kachin Baptist Mission School a été détruit le 11 mai – indique-t-il – en remarquant qu’il s’agit là « d’attaques militaires contre des objectifs civils ».
    Yanghee Lee, Envoyé spécial de l’ONU chargé des droits fondamentaux, dans son rapport de mars dernier au Conseil chargé des droits fondamentaux, a demandé la cessation immédiate des combats, en affirmant : « Ce à quoi nous assistons actuellement est inacceptable : des civils innocents sont tués et blessés et des centaines de familles s’enfuient pour sauver leur vie ». (SD-PA) (Agence Fides 17/05/2018)

    Népal : Cinq attaques contre des églises chrétiennes

    nepal-persecutions.jpgKatmandu (Agence Fides) – Cinq églises, dont une église catholique, ont fait l’objet d’attaques au Népal en l’espace d’une semaine. Ainsi que l’a appris l’Agence Fides, l’église Saint Joseph de Kohalpur, dans le district de Banke, a été incendiée par des personnes non identifiées en date du 18 mai. La population locale a indiqué que les auteurs de l’attaque ont intimé à l’agent de demeurer à son domicile. Ensuite de quoi, dix hommes non identifiés ont fait irruption dans l’église, versé de l’essence et livré aux flammes l’édifice. L’église Saint Joseph constitue une nouvelle Paroisse comptant quelques 20 fidèles. Personne n’a été blessé dans le cadre de cette attaque incendiaire mais l’intérieur de l’église a été entièrement détruit.
    La Fédération nationale des chrétiens au Népal (FNCN), organisme œcuménique, demande une intervention urgente du gouvernement népalais et des enquêtes sur les auteurs de l’acte criminel. Condamnant « l’attaque directe à l’encontre des minorités religieuses au Népal qui trouble l’harmonie réciproque », la déclaration parvenue à Fides souligne que le gouvernement « doit défendre les libertés fondamentales reconnues par la Constitution et garantir que tous les droits soient protégés », de manière à ce que tous les citoyens puissent se sentir en sécurité lorsqu’ils pratiquent leur religion.
    Kadhka Prakash, activiste catholique pour les droits fondamentaux de Katmandu, a déclaré à Fides : « Cette profanation constitue une attaque directe contre l’Eglise catholique. Le sanctuaire, l’autel et l’Eucharistie sont fondamentaux pour notre culte. Il s’agit d’un message proclament que le Christianisme n’est pas le bienvenu en ce lieu. Les Chrétiens au Népal désirent construire la paix et travailler pour la justice ».
    Au cours de ces jours derniers, entre le 9 et le 13 mai, des temples protestants ont été incendiés, presque tous dans le cadre d’attaques nocturnes. Il s’agit de l’église de Mahima sise à Dhangadhi, de l’église de l’Emmanuel de Panchthar – dans l’est du pays – de l’église de l’Emmanuel de Doti, de l’église de l’Emmanuel de Kanchanpur – dans l’ouest du pays – et de l’église Hebron – de nouveau dans l’est du pays. Bien que personne n’ait été tué dans le cadre de ces attaques, les chrétiens du cru sont préoccupés suite à l’augmentation des actes d’hostilité envers les groupes chrétiens au Népal.
    Le pasteur Tanka Subedi, fondateur et président de l’organisation Dharmik Chautari Nepal et du Forum du Népal pour la Liberté religieuse, a déclaré à Fides : « Le gouvernement népalais est un gouvernement démocratique et il a pour mission de protéger tous les groupes religieux de la même manière ».
    La National Christian Fellowship du Népal (NCFN) et la Nepal Christian Society (NCS) ont, elles aussi, condamné les attaques, indiquant que les chrétiens népalais sont faussement accusés de prosélytisme à l’encontre de la population à majorité hindoue. (SD) (Agence Fides 19/05/2018)

  • Le nombre de catholiques augmente entre 2010 et 2015... essentiellement en Afrique

    L’Annuaire Pontifical 2017 et l’Annuaire Statistique de l’Église 2015, dont la rédaction est à la charge de l’Office central de statistique de l’Église, sont désormais distribués dans les librairies. Ces données fournissent un cadre de synthèse des principales évolutions de l’Église catholique dans le monde, sur un quinquennat, notamment sur le plan du nombre de baptisés et des vocations sacerdotales et religieuses. La période prend en compte les deux dernières années du pontificat de Benoît XVI et les trois premières années du pontificat du pape François.

    Le nombre de baptisés, qui s’élevait en 2014 à 1 milliard 272 millions, progresse en 2015 à 1 milliard 285 millions, soit 17,7% de la population mondiale. Le nombre de catholiques a augmenté de 7,4% entre 2010 et 2015, avec toutefois de fortes disparités selon les continents : +19% en Afrique (où le nombre de baptisés catholiques passe de 186 à 222 millions de personnes), +9% en Asie, +7% en Amérique (en corrélation avec l’évolution démographique), et une stagnation en Europe et en Océanie.

    En proportion de la population, la part des catholiques dans la population globale est très différente d’un continent à l’autre : 3,2% en Asie, 19,4% en Afrique, 26,4% en Océanie, 39,9% en Europe et 63,7% en Amérique (nord et sud confondus).

    Le Brésil demeure la première nation catholique du monde, avec 172 millions de baptisés, devant le Mexique (111 millions), les Philippines (84 millions), les États-Unis (72), l’Italie (58), la France (48), la Colombie (45), la République démocratique du Congo (43) et l’Argentine (41). Ces 10 nations concentrent à elles 718 millions de catholiques, soit 56% de la totalité des catholiques dans le monde.

    Sur le plan des ministres ordonnés, l’office de la statistique recensait en 2015 plus de 466 000 clercs, parmi lesquels 5304 évêques, 415 656 prêtres et 45 255 diacres permanents.

    Après une tendance à la croissance de 2000 à 2014, le nombre de prêtre diminue légèrement, de 136 unités, en 2015. Mais cette donnée masque là encore de très fortes disparités : l’Europe a perdu 2502 prêtres en un an, quand l’Amérique en gagné 47, l’Océanie 82, l’Asie 1104 et l’Afrique 1133.

    Le nombre de diacres permanents connait une forte progression globale de plus de 14% entre 2010 et 2015, passant de 39 564 à 45 255. Ils sont essentiellement présents en Amérique et en Europe.

    Sur cette même période, le nombre de religieux non prêtres est lui en stagnation, se se situant toujours autour de 54 000 frères.

    Les religieuses restent plus nombreuses que les clercs et les religieux mais connaissent une nette diminution, passant de près de 722 000 en 2010 à 670 000 en 2015. Elles diminuent fortement en Amérique du nord (-18%), en Europe et en Océanie (-14%) mais aussi en Amérique latine (-8%). En revanche, le nombre de religieuses progresse en Afrique (+8%) et en Asie (+4%).

    Enfin, le nombre de séminaristes connait un léger tassement, passant de 119 000 en 2010 à 117 000 en 2015, avec là encore, une nette progression en Afrique mais une diminution consistante (-9%) en Europe.

    Sur l’ensemble de ces données, le continent africain reste le plus dynamique en terme de progression de la foi catholique, aussi bien sur le plan des vocations sacerdotales et religieuses que sur le nombre global des baptisés.

    Source : Radio Vatican.

  • Rappel : le 24 mai, Journée de prière pour l’Église en Chine

    Le 24 mai, en la Mémoire liturgique de la Très Sainte Vierge Marie auxiliatrice, vénérée dans le Sanctuaire de Sheshan, à Shanghai, est célébrée la « Journée de prière pour l’Église en Chine » instituée par Benoît XVI en 2007.

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    Dimanche dernier après la prière de l'Angelus, le Pape François a invité les fidèles à prier pour les catholiques en Chine :
    « Mardi 24 mai, nous nous unirons spirituellement aux fidèles catholiques en Chine, qui ce jour-là célébreront avec une dévotion particulière la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie "Auxiliatrice", vénérée dans le sanctuaire de Sheshan à Shanghai. Demandons à Marie de donner à ses enfants en Chine la capacité de discerner en tout temps les signes de la présence aimante de Dieu, qui accueille toujours, pardonne toujours. En cette année de la miséricorde puissent les catholiques chinois, ainsi que ceux qui suivent d'autres nobles traditions religieuses, devenir un signe concret d'amour et de réconciliation. De cette façon, ils feront la promotion d'une culture authentique de la rencontre et l'harmonie de la société tout entière, cette harmonie qu'aime tant l'esprit chinois. »

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     Cliquer sur l'image ci-dessus pour lire / imprimer la prière à ND de Sheshan

  • Angelus de ce dimanche 22 mai 2016

    « L’Esprit Saint nous guide dans les nouvelles situations existentielles avec le regard tourné vers Jésus et, en même temps, ouvert aux événements et au futur ». Le Pape François, lors de l’Angélus de ce dimanche 22 mai 2016, fête de la Sainte Trinité, est revenu sur les rapports qu’entretiennent Jésus, le Père et l’Esprit Saint, et sur ce que cela nous enseigne dans nos vies.

    L’Esprit « nous aide à marcher dans l’histoire solidement enracinés dans l’Évangile mais aussi avec une fidélité dynamique à nos traditions et coutumes ». La mission de Jésus est ainsi prolongée par l’Esprit Saint explique le Saint-Père. L’union qui caractérise la Trinité nous est insufflée par le baptême. « Dieu est une “famille” de trois personnes qui s’aiment tellement qu’elles forment une seule chose. Cette “famille divine” n’est pas refermée sur elle-même mais est ouverte, elle se communique dans la création et dans l’histoire et est entrée dans le monde des hommes pour appeler tout le monde à en faire partie ». Cela nous pousse, poursuit le Pape, « à vivre dans l’amour et dans le partage fraternel ».

    Ces rapports, nous sommes appelés à les recréer entre nous, principalement dans les communautés ecclésiastiques, en vivant dans « la solidarité et dans l’amour réciproque ». C’est ainsi que « l’image de l’Église, icône de la Trinité » sera toujours plus évidente, affirme-t-il. « La fête de la Sainte Trinité nous invite [donc] à nous engager dans les événements quotidiens pour être levain de communion, de consolation et de miséricorde ». Dans cette mission, l’Esprit Saint est évidemment à nos côtés, tout comme la Vierge Marie, « miroir de la Trinité », qui nous aide à incarner notre foi « par des choix et des preuves d’amour et d’unité ».

    Source : Radio Vatican (SB-XS).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

     

    Béatification du P. Francesco Maria Greco (1857-1931)

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    « Hier, à Cosenza, a été béatifié Francesco Maria Greco, prêtre diocésain, fondateur des Petites Sœurs ouvrières des Sacrés Cœurs. Durant les dix-neuvième et vingtième siècles il a été l'animateur de la vie religieuse et sociale de sa ville, Acre, où il a pratiqué la totalité de son fructueux ministère. Nous rendons grâce à Dieu pour ce prêtre exemplaire. »

     

    24 mai : Journée de prière pour l’Église en Chine

    Le 24 mai, en la Mémoire liturgique de la Très Sainte Vierge Marie auxiliatrice, vénérée dans le Sanctuaire de Sheshan, à Shanghai, sera célébrée la « Journée de prière pour l’Église en Chine » instituée par Benoît XVI en 2007.

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    A cette occasion, le Pape a invité les fidèles à prier pour les catholiques en Chine :
    « Mardi 24 mai, nous nous unirons spirituellement aux fidèles catholiques en Chine, qui ce jour-là célébreront avec une dévotion particulière la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie "Auxiliatrice", vénérée dans le sanctuaire de Sheshan à Shanghai. Demandons à Marie de donner à ses enfants en Chine la capacité de discerner en tout temps les signes de la présence aimante de Dieu, qui accueille toujours, pardonne toujours. En cette année de la miséricorde puissent les catholiques chinois, ainsi que ceux qui suivent d'autres nobles traditions religieuses, devenir un signe concret d'amour et de réconciliation. De cette façon, ils feront la promotion d'une culture authentique de la rencontre et l'harmonie de la société tout entière, cette harmonie qu'aime tant l'esprit chinois. »

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     Cliquer sur l'image ci-dessus pour lire / imprimer la prière à ND de Sheshan

  • En préparation du voyage du Pape en Afrique, quelques chiffres

    Comme annoncé, le Pape effectuera du 25 au 30 novembre un voyage apostolique au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique. Voici les statistiques relatives à la présence de l'Eglise catholique dans ces pays :

    Le Kenya a une superficie de 580.367 km2 pour 42.961.000 habitants dont 13.862.000 catholiques (32,3%). L'Eglise dispose de 26 circonscriptions ecclésiastiques, 925 paroisses et 6.542 centres pastoraux, avec 38 évêques, 2.744 prêtres, 5.501 séminaristes, 798 religieux, 5.505 religieuses et 11.343 catéchistes. L'Eglise anime 12.195 structures d'enseignement de tous niveaux et 513 hôpitaux et dispensaires, 21 léproseries, 117 maisons de retraite et 1.173 orphelinats ou garderies, 110 centres de consultation familiale et 203 autres structures sociales.

    L'Ouganda a une superficie de 241.038 km2 pour 36.497.000 habitants dont 17.148.000 catholiques (47%). L'Eglise dispose de 20 circonscriptions ecclésiastiques, 540 paroisses et 6.900 centres pastoraux, avec 32 évêques, 2.180 prêtres, 6.984 séminaristes, 567 religieux, 3.699 religieuses et 15.864 catéchistes. L'Eglise anime 7.050 structures d'enseignement de tous niveaux et 298 hôpitaux et dispensaires, 1 léproserie, 16 maisons de retraite et 62 orphelinats ou garderies, 130 centres de consultation familiale et 56 autres structures sociales.

    La Centrafrique a une superficie de 622.984 km2 pour 4.621.000 habitants dont 1.724.000 catholiques (37,3%). L'Eglise dispose de 9 circonscriptions ecclésiastiques, 119 paroisses et 2.017 centres pastoraux, avec 16 évêques, 350 prêtres, 379 séminaristes, 44 religieux, 343 religieuses et 6.279 catéchistes. L'Eglise anime 305 structures d'enseignement de tous niveaux et 52 hôpitaux et dispensaires, 10 léproseries, 11 maisons de retraite et 18 orphelinats ou garderies, 8 centres de consultation familiale et 17 autres structures sociales.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.11.15) - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Méditation : Au peuple français

    « ... Et maintenant, c'est à vous que nous nous adressons, catholiques de France ; que notre parole vous parvienne à tous comme un témoignage de la très tendre bienveillance avec laquelle nous ne cessons pas d'aimer votre pays et comme un réconfort au milieu des calamités redoutables qu'il va vous falloir traverser.

    Vous savez le but que se sont assigné les sectes impies qui courbent vos têtes sous leur joug, car elles l'ont elles-mêmes proclamé avec une cynique audace : " Décatholiciser la France ".

    Elles veulent arracher de vos cœurs, jusqu'à la dernière racine, la foi qui a comblé vos pères de gloire, la foi qui a rendu votre patrie prospère et grande parmi les nations, la foi qui vous soutient dans l'épreuve qui maintient la tranquillité et la paix à votre foyer et qui vous ouvre la voie vers l'éternelle félicité.

    C'est de toute votre âme, vous le sentez bien, qu'il vous faut défendre cette foi ; mais ne vous y méprenez pas, travail et efforts seraient inutiles si vous tentiez de repousser les assauts qu'on vous livrera sans être fortement unis. Abdiquez donc tous les germes de désunion s'il en existait parmi vous et faites le nécessaire pour que, dans la pensée comme dans l'action, votre union soit aussi ferme qu'elle doit l'être parmi des hommes qui combattent pour la même cause, surtout quand cette cause est de celles au triomphe de qui chacun doit volontiers sacrifier quelque chose de ses propres opinions.

    Si vous voulez dans la limite de vos forces, et comme c'est votre devoir impérieux, sauver la religion de vos ancêtres des dangers qu'elle court, il est de toute nécessité que vous déployiez dans une large mesure vaillance et générosité. Cette générosité vous l'aurez, nous en sommes sûr et, en vous montrant ainsi charitables vis-à-vis de ses ministres, vous inclinerez Dieu à se montrer de plus en plus charitable vis-à-vis de vous. Quant à la défense de la religion, si vous voulez l'entreprendre d'une manière digne d'elle, la poursuivre sans écart et avec efficacité, deux choses importent avant tout : vous devez d'abord vous modeler si fidèlement sur les préceptes de la loi chrétienne que vos actes et votre vie tout entière honorent la foi dont vous faites profession ; vous devez ensuite demeurer très étroitement unis avec ceux à qui il appartient en propre de veiller ici-bas sur la religion, avec vos prêtres, avec vos évêques et surtout avec ce siège apostolique, qui est le pivot de la foi catholique et de tout ce qu'on peut faire en son nom. Ainsi armés pour la lutte, marchez sans crainte à la défense de l'Eglise, mais ayez bien soin que votre confiance se fonde tout entière sur le Dieu dont vous soutiendrez la cause et, pour qu'il vous secoure, implorez-le sans vous lasser.

    Pour nous, aussi longtemps que vous aurez à lutter contre le danger, nous serons de cœur et d'âme au milieu de vous. Labeurs, peines, souffrances, nous partagerons tout avec vous et, adressant en même temps au Dieu qui a fondé l'Eglise et qui la conserve, nos prières les plus humbles et les plus instantes, nous le supplierons d'abaisser sur la France un regard de miséricorde, de l'arracher aux flots déchaînés autour d'elle et de lui rendre bientôt, par l'intercession de Marie Immaculée, le calme et la paix. Comme présage de ces bienfaits célestes et pour vous témoigner notre prédilection toute particulière, c'est de tout cœur que nous vous donnons notre bénédiction apostolique, à vous, vénérables Frères, à votre clergé et au peuple français tout entier.

    Donné à Rome, auprès de Saint-Pierre, le 11 février de l'année 1906, de notre pontificat la troisième. »

    St Pie X, dernier paragraphe de l'Encyclique Vehementer Nos, 11 février 1906.
    (Texte intégral)

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  • Rencontre du Pape avec l'Association des guides et scouts catholiques italiens [AGESCI]

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    Ce samedi matin Place Saint-Pierre

    La place Saint-Pierre était noire de monde ce samedi matin : près de 80.000 scouts italiens se sont rassemblés pour rencontrer le Pape François. Le Souverain Pontife a reçu en effet les membres de l’AGESCI, l’Association des Guides et Scouts Catholiques d’Italie. Il les a remerciés de leur contribution à la vie de l’Église et de la société.

    « Vous êtes une partie précieuse de l’Église en Italie » a lancé le Pape aux milliers de guides, louveteaux, scouts, jeannettes ou éclaireurs, qui attendaient cette rencontre avec François depuis plusieurs heures. Une rencontre joyeuse, où chants et applaudissements se sont mêlés. « Vous offrez une contribution importante aux familles dans leur tâche éducative auprès des enfants et des jeunes » a poursuivi le Pape, en remerciant les responsables du mouvement. « Les parents vous confient leurs jeunes car ils sont convaincus de la bonté et de la sagesse de la méthode scoute, basée sur de grandes valeurs humaines, sur le contact avec la nature, sur la foi en Dieu ; une méthode qui éduque à la liberté et à la responsabilité ».

    « Vous créez des ponts dans cette société où on a l’habitude de faire des murs » a encore dit le Saint-Père, très applaudi, en rendant hommage à l’AGESCI. Le Pape a rappelé que parmi les structures mondiales du scoutisme, la branche italienne est parmi celles qui investissent le plus dans le champ spirituel et l’éducation à la foi. « Je suis certain que l’AGESCI peut apporter à l’Église une nouvelle ferveur évangélisatrice, et une nouvelle capacité de dialogue avec la société. » a souligné le Saint-Père, qui a souhaité que les scouts s’intègrent toujours plus dans le tissu paroissial et diocésain. Un lieu où ils apportent leur richesse, tout en gardant leur propre identité.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Message du Pape François pour l'Eglise de France

    Les groupes de pop louange français Glorious et Hopen ont été reçu ce vendredi 12 juin par le Pape François, ainsi que deux jeunes lycéens, Edouard et Baptiste, venus présenter au Saint-Père leur travail de fin d'année de Première, consacré à l'Église de France.

    Au cours de cet entretien, le Saint-Père a tenu à délivrer un message aux catholiques de France.

  • Lettre de Mgr Aillet aux catholiques du diocèse de Bayonne (18 décembre 2014)

    "La publication, dans les colonnes de Sud-Ouest du dimanche 7 décembre, de l’article de Véronique Fourcade intitulé « Le croisé de Bayonne », a causé un certain trouble dans nos communautés chrétiennes et au-delà. Un grand nombre de fidèles ont, semble-t-il, écrit à la rédaction du quotidien pour exprimer leur indignation. Le Médiateur du Journal, dans son billet du samedi 13 décembre, en a même conclu à l’existence au sein de notre communauté diocésaine de « deux chapelles » opposées frontalement et à égalité, quand je suis bien placé pour savoir que la « majorité silencieuse » de notre diocèse se tient à distance de ces polémiques...

    C’est pourquoi, dans un souci de vérité et d’apaisement, et pour vous communiquer des informations plus exhaustives sur la vie de notre diocèse et la mission de son évêque, j’ai décidé de m’adresser à vous, en interne. Qui aurait intérêt à faire le jeu de la division et finalement du « diviseur » ?"

    Lettre de Mgr Aillet à lire en son entier sur le site du diocèse Bayonne Lescar Oloron.

  • Quand le Stade Français (rugby) se moque des catholiques, du dimanche et de l'Eucharistie

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    "En prévision de la compétition qui opposera le dimanche 30 novembre prochain l’équipe du Stade Français à celle de Brive, une campagne de publicité à été lancée par les responsables du Stade Français sur le thème “80 minutes pour passer un sacré dimanche”, illustrée d’une coupe qui a tous les aspects d’un ciboire, et de figures de formes plus au moins ovales qui en jonchent la composition et qui ont, elles, l’aspect d’hosties.
    Malheureusement, cette campagne impose un usage déplacé et volontaire de symboles et d’objets qui revêtent une grande importance pour les chrétiens, notamment les catholiques, en violation totale de la recommandation « races, ethnies et religions » des règles déontologiques du Jury de déontologie publicitaire, qui note, en son point numéro 4, qu’il « convient de proscrire toute utilisation du rituel ou des textes qui serait de nature à ridiculiser ou à choquer ses adeptes.»
    Ce mésusage est d’autant plus douloureux pour eux que des médias ont encore tout récemment signalé des cas de profanations de tabernacles d’églises accompagnées de vols de ciboires et d’espèces consacrées.
    Vous admettrez que les catholiques soient vraiment lassés de ces banalisations incessantes de symboles et d’objets du culte qui leurs sont chers, pour des motifs purement publicitaires ou mercantiles. Vous rajoutez à leurs souffrances pour des raisons qui me demeurent obscures.
    Le Stade Français s’honorerait en présentant publiquement aux catholiques, par votre truchement, ses regrets pour avoir involontairement porté atteinte à leur sensibilité."

    Signer la pétition de l'AGRIF.

    Lettre ouverte au Président du Stade Français.

  • Plaidoyer en faveur de la vie du Pape François

    Le Saint-Père a reçu ce samedi matin quelque 5.000 médecins catholiques italiens. C’est un plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs.

    Il a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il rappelé, d’un péché contre Dieu Créateur. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, leur a-t-il commandé, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

    De l'avortement et l'euthanasie, à la fécondation in vitro, le Pape François l'a rappelé : la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

    Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas un problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe, a-t-il assuré, ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

    Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas un droit, a-t-il insisté, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

    La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Évangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent cette attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

    Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français :

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  • Lettre de Mgr Aillet aux catholiques du diocèse au sujet de la Manif Pour Tous du 5 octobre 2014

     Lettre,Mgr Aillet,catholiques,diocèse,Manif Pour Tous,5 octobre 2014Le 5 octobre prochain, « la Manif pour tous », qui s’est constituée désormais en association, appelle les français à descendre à nouveau dans la rue, à Paris et à Bordeaux, pour faire entendre leur opposition à la Procréation médicalement assistée (PMA) et à la Gestation pour autrui (GPA). Ces rassemblements se situent dans l’exact prolongement des grandes manifestations de l’année 2013 contre la loi Taubira, en en soulignant les conséquences directes pour la dignité de l’enfant.

     

      Chers diocésains,

                    Le 5 octobre prochain, « la Manif pour tous », qui s’est constituée désormais en association, appelle les français à descendre à nouveau dans la rue, à Paris et à Bordeaux, pour faire entendre leur opposition à la Procréation médicalement assistée (PMA) et à la Gestation pour autrui (GPA). Ces rassemblements se situent dans l’exact prolongement des grandes manifestations de l’année 2013 contre la loi Taubira, en en soulignant les conséquences directes pour la dignité de l’enfant.

                    Au risque de paraître insistant sur ces questions sociétales, je ne peux qu’encourager tous ceux parmi les fidèles du diocèse qui le jugeront opportun, en pleine liberté et en conscience, à répondre favorablement à cette invitation à se mobiliser.

                    Je sais bien que les prises de parole de nombreux évêques en 2013 pour s’opposer au projet de loi Taubira et encourager les fidèles de leurs diocèses à faire entendre leur voix, n’ont pas toujours été bien reçues et qu’on les a même parfois accusé d’homophobie ou de division. Pour qui a participé à ces manifestations, ces accusations ne sont pas recevables : seule une forme de désinformation a pu rendre compte de ces rassemblements de manière aussi caricaturale. Loin de se situer sur le registre passionnel de la haine et de la condamnation, ces manifestants de tous âges et de toutes conditions, par-delà leurs appartenances religieuses ou politiques, n’ont jamais versé dans le jugement ou l’exclusion mais ont exprimé la voix du bon sens et de la raison de manière pacifique et respectueuse des personnes. Leur objectif était de rappeler que le Bien commun, qui doit profiter à tous, à commencer par les plus faibles et plus fragiles, exige premièrement la protection de l’enfant qui a droit à naître d’un père et d’une mère et ne saurait jamais être considéré comme une simple marchandise.

    Quels que soient les moyens choisis pour « se manifester » et du moment que ce soit toujours dans le respect des personnes et sans condamner quiconque, l’essentiel est d’avoir une conscience claire des graves conséquences qu’une telle législation induirait de manière durable dans notre société.

                    Si la loi Taubira dite « du mariage pour tous » a finalement été approuvée par le Parlement et promulguée par le Gouvernement, je rappelle que devant l’ampleur des manifestations de 2013, la majorité actuelle, qui n’en a manifestement rien gagné dans l’opinion publique, a dû reculer précisément sur la PMA et la GPA. Des voix autorisées, dont celle de madame Taubira, ont même juré leurs grands dieux devant la Nation, que jamais la GPA ne serait légalisée ! Le Conseil constitutionnel, par décision du 17 mai 2013 a même clairement affirmé que le fait de se rendre à l’étranger pour recourir à la PMA ou à la GPA en fraude à la loi française, pour demander ensuite l’adoption en France, constituait un détournement de la loi et « qu’il appartient aux juridictions compétentes d’empêcher, de priver d’effet et, le cas échéant, de réprimer de telles pratiques ».

                    Les événements dramatiques qui ensanglantent aujourd’hui le Moyen Orient et exposent à la barbarie de « l’État islamique », non seulement les chrétiens et autres minorités religieuses en Irak ou en Syrie, mais encore les ressortissants français partout dans le monde, sont légitimement passés sur le devant de la scène médiatique. Pendant ce temps, dans l’indifférence générale, la Cour de Cassation, appelée à se prononcer le 23 septembre sur une PMA réalisée par une femme à l’étranger,  a considéré que cela ne constituait pas un obstacle à l’adoption de l’enfant par sa compagne. Autrement dit, en contradiction formelle avec la loi, il pourrait être admis de « fabriquer » un enfant en le privant délibérément de père pour le rendre adoptable en France par un couple de lesbiennes.

    C’est le concept même d’adoption qui se voit profondément modifié : là où l’adoption consiste à donner une famille à un enfant que les malheurs de la vie ont rendu orphelin, il s’agit ici pour un couple de femmes de mettre au monde un enfant, en le privant délibérément de père, afin de le rendre adoptable ! Qui ne s’accorderait sur le caractère pernicieux, voire machiavélique, d’une telle manœuvre ? Et qui pourrait empêcher, au nom de l’égalité hommes-femmes, de concéder à des couples d’hommes le droit de recourir à la GPA pour obtenir un enfant en le privant délibérément de mère, afin de le rendre adoptable ? C’est la dignité de l’enfant qui est gravement blessée, et celle de la femme, au nom de la marchandisation du corps.

                    Le sujet est assez grave pour que je me prononce encore une fois sur cette question. Comme nous y exhortait le Pape François dans sa lettre apostolique « La joie de l’Évangile », nous devons prendre soin de la fragilité, ajoutant : « Fréquemment, pour ridiculiser allègrement la défense que l’Église fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. Il est une fin en soi, et jamais un moyen pour résoudre d’autres difficultés. Si cette conviction disparaît, il ne reste plus de fondements solides et permanents pour la défense des droits humains, qui seraient toujours sujets aux convenances contingentes des puissants du moment » (n. 213).

                    Il ne m’appartient pas évidemment de donner des consignes à quiconque, mais je me sens pressé, au nom de la dignité de la personne humaine dont l’Église se fait toujours le porte-voix, d’alerter les consciences sur la « rupture de civilisation » qui est ainsi en marche.

                    La prière et le jeûne restant les armes les plus efficaces, je ne saurais trop encourager les fidèles du diocèse à en user sans modération pour accompagner les actions qu’ils voudront bien entreprendre pour l’intérêt supérieur de l’enfant.

                    Avec mes sentiments dévoués dans le Christ et Son Église.

    + Marc Aillet

    Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

    Télécharger la lettre en cliquant sur le lien ci-dessous :

    Source : Diocèse Bayonne Lescar Oloron.

  • Vietnam : Congrès marial au sanctuaire de La Vang du 13 au 15 août 2014

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    Il s’agit là d’un congrès national qui a lieu tous les trois ans. Des représentants de l’ensemble de l’Église au Vietnam y participent, ainsi qu’un certain nombre de fidèles venus du monde entier.

    Cette manifestation se déroule dans un lieu considéré par les catholiques du Vietnam comme le plus sacré de leur pays, et le sanctuaire de La Vang est l’un des plus connus et fréquentés de tout le continent asiatique. Selon une tradition qui remonte à la fin du XVIIIe siècle, la Vierge Marie y est apparue au mois d’août 1798. À cette époque, le roi Can Thinh, de la dynastie issue de la révolte des Tay Son, avait publié un décret ordonnant la persécution des catholiques du royaume. Beaucoup d’entre eux s’étaient enfuis dans la forêt. C’est là que la Vierge Marie leur était apparue alors qu’ils imploraient sa protection.

    Lorsque le pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de La Vang coïncide avec un ce congrès triennal, comme c’est le cas cette année, le nombre de pèlerins est particulièrement élevé. Généralement, on en compte un demi-million...

    Le congrès, centré sur l’évangélisation de la famille, sera marqué par des témoignages de familles venues de plusieurs provinces et issues de milieux sociaux différents. Le 15 août, on priera pour l’Église catholique et pour le Vietnam. Des lectures bibliques et des sessions de prière ont été organisées pour préparer ce rendez-vous. L’Église veut relancer la participation à la Messe dominicale et la pratique de la confession qui ont baissé avec l’urbanisation et le développement.

    Historique

    Notre Dame de La Vang fut déclarée protectrice des catholiques du Vietnam en 1901. Une église remplaça cette année-là la petite chapelle construite en 1886 sur le lieu de l’apparition. En 1928, l'église fut agrandie et un pèlerinage national s’y déroule depuis tous les trois ans.

    L’église fut élevée au rang de basilique mineure en 1962 par Jean XXIII, mais ce lieu de culte fut détruit pendant la guerre du Vietnam.

    Lorsque le 19 juin 1988, St Jean Paul II canonisa 117 martyrs vietnamiens, il souhaita la reconstruction du sanctuaire « dans un climat de liberté et de paix, et de gratitude envers celle que toutes les générations disent bienheureuse », de sorte que ce sanctuaire puisse favoriser l’unité nationale et le progrès civil et moral du pays. Et le sanctuaire fut reconstruit. Le 15 août 1998, quelque 70.000 fidèles ont prié ensemble à Notre-Dame de La Vang pour le bicentenaire des apparitions.

    Sources : Radio Vatican et EDA (Eglises d'Asie)

  • Irak : rester ou partir ?

    Deux frèrACN-20140716-11515.jpges, deux points de vue différents.  L’AED a rendu visite à deux jeunes chrétiens de Kirkouk qui décrivent leur situation.

    Kirkouk : l’Irak en modèle réduit. Cette ville multiethnique au nord du pays est la patrie de Kurdes, Arabes, Turkmènes et chrétiens. Depuis des années, des attentats ébranlent la ville, d’autant que la région possède d’importantes ressources pétrolières. Après la progression de l’État Islamique en Irak et au Levant (EILL) en juin, les Kurdes ont occupé la ville. Mais les djihadistes de l’EILL, qui sont à seulement une vingtaine de kilomètres, veulent aussi s’en emparer. Les habitants craignent à nouveau des combats. Comment vivre dans une telle situation lorsqu’on est chrétien ?

    Choisir sa patrie ou la sécurité de sa famille ?

    « Le réservoir de ma voiture est toujours plein. Si la situation s’empire, je prends ma femme et mon enfant et nous nous enfuyons d’ici. Je ne veux prendre aucun risque. » Karam a 23 ans. Comme environ 5 000 autres habitants de Kirkouk, le jeune père de famille est chaldéen catholique. Sa femme est enceinte de leur deuxième enfant. « Je n’aurais jamais cru que j’envisagerais de partir un jour. Mais maintenant, je ne suis plus seul, je suis en charge d’une famille. » Mohand opine de la tête. Le jeune homme de 26 ans est le frère aîné de Karam. Il est séminariste. « Je comprends mon frère. Il a une femme et un enfant. Nous en parlons beaucoup au séminaire. L’émigration de nos fidèles est vraiment le plus grand défi auquel nous devons faire face. » Selon le jeune séminariste, il n’y a pas de solution unique à cette situation. « Les gens ont peur pour leurs enfants. Lorsque je dis à une jeune famille : Restez, ne partez pas !, ils me répondent : Et que ferons-nous s’il y en a un qui vient pour nous tuer ? Qui assurera leur sécurité ? ». Ces derniers jours, le dilemme de devoir échanger la sécurité contre leur patrie, préoccupe de nombreux chrétiens irakiens. « Surtout que ce sont en majorité les familles bien formées et aisées qui envisagent d’émigrer. En Occident, ils peuvent facilement reprendre pied en tant qu’ingénieurs ou médecins. Ceux qui restent sont ceux qui n’ont pas les moyens de partir », affirme Mohand.

    ACN-20140716-11514.jpgDepuis qu’il a 14 ans, le jeune homme sait qu’il veut être prêtre. « Je conçois le prêtre comme une bougie brûlante de la foi et de l’espérance. Si elle s’éteint, alors la foi s’éteindra aussi. » Selon Mohand, il faudrait éduquer les chrétiens à mieux comprendre leur foi. « Souvent, ce n’est qu’une croyance par pure habitude. Cependant, il faut qu’elle devienne une conviction en toute conscience », poursuit-il. « Nous autres chrétiens devons être la lumière du monde et le sel de la terre. Un repas sans sel n’a aucune saveur. C’est la vocation chrétienne, également ici en Irak. »

    De la difficulté de trouver un travail quand on est chrétien

    Karam confirme les propos de son frère. « J’aime ma patrie et ma foi. Mais ce n’était déjà pas facile de vivre ici en tant que chrétien même avant la progression d’EIIL. » Le jeune homme a fait des études d’agronomie. « J’étais le deuxième meilleur étudiant de ma promotion, mais je ne trouve pas d’emploi. » Maintenant, il travaille comme chauffeur de l’évêque de Kirkouk. « L’Église nous aide autant qu’elle peut. Mais tous les bons emplois vont aux musulmans. Pour les chrétiens, il est difficile de trouver quelque chose. J’ai par exemple présenté ma candidature chez Northoil, une grande entreprise pétrolière de Kirkouk. Mais ici, ce sont les chiites qui sont aux commandes, et qui positionnent leurs coreligionnaires. Nous, les chrétiens, en sommes pour nos frais. Seules l’armée et la police proposent du travail aux chrétiens. Mais seulement parce que c’est tellement dangereux et que personne ne veut le faire. »

    Globalement, les relations avec les musulmans ne seraient pourtant pas mauvaises selon Karam. « Je n’ai jamais eu de problèmes avec eux. Beaucoup de musulmans nous estiment en notre qualité de chrétiens, parce que nous ne sommes ni agressifs ni violents. » Mais selon lui, les limites entre les religions restent tout de même nettes. « La plupart du temps, les contacts se limitent à quelques échanges d’amabilités entre voisins ou dans les magasins. Je ne suis vraiment lié d’amitié qu’avec des chrétiens. Nous vivons dans une communauté fermée. »

    ACN-20140704-109411.jpgEntre-temps, l’Église s’efforce de tendre la main aux concitoyens musulmans. Actuellement, environ 500 familles majoritairement musulmanes bénéficient du soutien du diocèse de Kirkouk, qui leur fournit de la nourriture. Des adolescents de la paroisse aident les religieuses à préparer des colis pour les déplacés qui ont fui devant les troupes d’EIIL et cherché refuge à Kirkouk. Des fèves, du sucre, de la farine et du riz sont emballés dans des sachets jaunes. « Notre foi nous enseigne à ne pas faire de différence. L’amour de Dieu s’adresse à tous les êtres humains, qu’ils soient musulmans ou chrétiens », explique Mohand. « C’est ainsi que je conçois notre rôle ici, Je ne veux pas partir. Jésus en personne a semé notre foi ici au Proche-Orient. Ma place est ici. »

    Au cours des cinq dernières années, l’Aide à l’Église en détresse  a soutenu l’Irak en accordant plus de 2,4 millions d’euros.

    Source : Aide à l’Eglise en Détresse (AED).

  • Ce 24 janvier : François Hollande au Vatican

    Alors que le président François Hollande effectuera sa première visite au Vatican ce jeudi 24 janvier 2014, et qu'une supplique adressée au Saint-Père, rédigée par 3 catholiques français et ayant réuni en une semaine plus de 100.000 signatures, lui faisant part du malaise des catholiques concernant les projets sociétaux du gouvernement allant à l'encontre des valeurs défendues par l’Église (mariage pour tous, théorie du genre ("gender"), avortement, euthanasie, recherche sur l'embryon...), il est opportun d'approfondir la position du président sur la question religieuse et la place qu'il lui accorde dans la vie publique :
     
    François Hollande, Dieu et la République (Ed. Salvator)

    francois-hollande-dieu-et-la-republique.jpg

    Dans la vie de François Hollande, tout étant sacrifié au politique, la presse et le grand public imaginent un peu vite que le Président de la République a balayé une bonne fois pour toutes cette épineuse question de la place du religieux dans la vie publique. Il n'en est rien. Les dix chapitres de l'enquête de Samuel Pruvot démontrent au contraire comment François Hollande a su gommer, ou jouer de son héritage chrétien en fonction des circonstances de sa carrière. Dans ce travail très documenté, Samuel Pruvot revisite la biographie officielle de François Hollande. Il observe les contradictions du personnage, son éducation, ses décisions. Il dresse le portrait d un homme complexe sans tomber dans le réquisitoire facile. Alors que les grandes religions s'invitent dans l’actualité politique française sur le terrain sociétal, l’auteur donne un coup de projecteur inédit : quels sont les critères déterminants pour l’actuel Président de la République face aux religions ? Un véritable « trou noir » jamais étudié pour lui-même. Pour cela, il a enquêté auprès d'une cinquantaine de ses compagnons politiques, des témoins de son intimité et de son éducation parmi lesquels : Jean-Pierre Jouyet, Jean-Pierre Mignard, Émile Poulat, Denis Tillinac, Julien Dray, Jean-Baptiste de Foucauld, le Cardinal Paul Poupard, Franz-Olivier Giesbert, Jacques Julliard, Jean-François Copé et le Cardinal Philippe Barbarin. Cet ouvrage est un outil essentiel pour évaluer le traitement du religieux dans la politique de François Hollande.

    Samuel Pruvot est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et du CELSA. Il a débuté sa carrière comme Account manager dans l agence de relations publique Marston Nicholson. Il a été Rédacteur en chef du magazine « France catholique », et est actuellement Rédacteur en chef du service actualités de « Famille chrétienne ».

    Un ouvrage indispensable pour comprendre l’attitude de François Hollande à l’égard des religions.

  • Message des évêques catholiques orientaux d'Europe

    « Les évêques catholiques orientaux d'Europe, réunis pour leur rencontre annuelle sous le parrainage du CCEE, dans la ville de Košice, capitale européenne de la culture 2013, sur l'invitation de l’éparche grec-catholique local, à l'heureuse occasion de la célébration des 1150 ans de l'arrivée des saints Cyrille et Méthode parmi les populations slaves, ont abordé le thème de l'évangélisation de la culture, en relisant la mission évangélisatrice des deux saints frères grecs, tout en gardant à l'esprit les défis auxquels leurs Églises en Europe doivent faire face au niveau local.

    A la fin de cette rencontre, les évêques adressent à leurs fidèles et à tous les hommes de bonne volonté ce message d'espérance, de charité et d’amour.

    Nous souhaitons, encore une fois, affirmer et rappeler les racines chrétiennes de l'Europe, profondément convaincus de l'actualité du message des saints Cyrille et Méthode. Une civilisation et une culture européenne, déracinée de l'Évangile salvifique de Jésus, ne pourra jamais construire une société humaine solide, basée sur des valeurs éthiques, morales et sur la famille, qui puissent garantir la justice et la paix entre les peuples. Une culture sans Dieu conduit l'homme au désespoir et à la mort. Nous nous battons pour une culture de la vie et de l'espérance : une culture qui soit en mesure d'accueillir l'homme et toutes ses dimensions, de créer la fraternité, l'amour, l'amitié et la solidarité, notamment envers les pauvres, envers ceux qui sont marginalisés et abandonnés. Une culture digne de ce nom est celle qui possède le culte de Dieu, un Dieu qui aime l'homme, chaque homme, pour lequel Il a donné sa vie et Il a vaincu la mort par sa glorieuse Résurrection.

    Nous connaissons bien les problèmes de nos peuples, la crise qui frappe le continent européen et le monde entier, le terrorisme et les nombreux conflits armés, les luttes politiques et le racisme. La crise n'est pas seulement économique, mais elle est surtout spirituelle. Nous, les chrétiens, dans notre identité de catholiques orientaux, nous sommes appelés à être des témoins plus authentiques du riche patrimoine hérité par nos pères, soutenus par le martyre de nombreux pasteurs et frères. Nous voulons annoncer la Bonne Nouvelle de l'Amour de Dieu à tous, dans la joie et dans l'enthousiasme. Nous avons besoin de Dieu pour retrouver le sens de notre existence sur cette terre. Personne ne peut porter sa croix tout seul, mais il doit le faire avec Dieu et avec ses frères. Voilà pourquoi nous voulons rappeler, encore une fois, que Jésus-Christ ne se tient pas à l'écart de nos vicissitudes. Il nous demande de confier en Lui. Trouvons donc, en Lui, le rocher sur lequel nous pouvons nous appuyer dans les vicissitudes de notre vie.

    L'expérience vivante du Christ Ressuscité était la source de laquelle jaillissait l'engagement des chrétiens dans la construction de la culture européenne. Aujourd'hui comme hier, nous, les évêques catholiques orientaux d'Europe, nous voulons confirmer notre bonne volonté à collaborer dans la construction d'une culture de la rencontre et du dialogue basée sur la vérité, sur la liberté, sur la justice, le respect et la tolérance.

    Dans le contexte européen, nos communautés ecclésiales catholiques orientales et chaque fidèle, au niveau personnel, sont appelés, par la Providence Divine, à continuer la mission évangélisatrice des Saints Cyrille et Méthode, en faisant les mises à jour nécessaires au niveau intérieur ainsi qu'en suivant le progrès organique voulu par le Concile Vatican II. De cette façon, nos riches traditions ne se borneront pas à représenter un monument à admirer ou à rappeler, mais elles seront une source de vie pour guérir la culture européenne qui se sécularise et se déchristianise de plus en plus.

    Pendant notre rencontre, nous avons considéré avec appréhension la situation dramatique de souffrance de nos confrères et fidèles chrétiens au Moyen-Orient, notamment en Syrie. En union avec le Saint-Père et avec les évêques locaux, nous demandons que la voie du dialogue soit entamée avec une plus grande décision et qu’à la prière s'ajoutent des décisions politiques basées sur la justice et sur le respect des différentes communautés religieuses, pour arriver à introduire un cessez-le-feu immédiat, à abandonner toute forme de violence et à arrêter d’introduire les armes qui alimentent la guerre dans le pays.

    Par l'intercession de la Mère de Dieu et des Saints Cyrille et Méthode, nous invoquons la paix de Notre Seigneur sur toutes les personnes du continent. »

  • Audience générale de ce mercredi 19 juin 2013

    L'Eglise, Corps du Christ

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale à la notion de corps ecclésial tel que Vatican II l'a remise à l'honneur pour exprimer la nature de l'Eglise, Corps du Christ. Il a déclaré que la conversion de Paul nous permet de mesurer la profondeur de l'union entre le Christ et les chrétiens. "Cette image de corps permet d'approfondir le rapport entre le Christ et l'Eglise, développé par Paul qui a parlé de corps vivant...doté d'une tête, Jésus, qui le nourrit et le seconde... Comme pour tout corps, il a besoin pour vivre de la circulation d'une lymphe vitale. Nous devons donc permettre à Jésus d'agir en nous, de nous donner sa Parole, de nous nourrir de sa Présence eucharistique, de nous encourager par son amour et sa force à aller vers le prochain... L'Eglise, qui comprend une variété de charismes et de fonctions, n'est pas uniforme. Elle est riche des dons que l'Esprit répand mais elle communie dans l'unité. Elle nous met en relation les uns avec les autres pour que nous soyons un corps vif et uni au Christ. Etre membre de l'Eglise signifie lui être uni et recevoir de lui la vie divine qui fait de nous des chrétiens, être unis au Pape et aux évêques qui sont instruments d'unité et de communion. Cela signifie aussi apprendre à dépasser individualismes et divisions, à mieux comprendre et harmoniser les richesses de chacun, à mieux se comprendre pour mieux aimer Dieu et nos frères, en familles, en paroisse, au travail et au sein des associations. Le corps et ses membres doivent vivre unis et ensemble".

    D'autre part, "l'unité est toujours supérieure aux conflits qui, s'ils nous divisent, ne sauraient nous séparer de Dieu. La conflictualité n'aide pas à grandir mais divise. Ne suivons donc pas les chemins de la division et des conflits fraternels. Unis malgré nos différences, pour toujours, car telle est la voie vers Jésus... Combien font de mal à l'Eglise les divisions entre chrétiens, entre individus et communautés, entre chrétiens ! Protestants, orthodoxes, catholiques. Pourquoi être divisés alors que nous devons retrouver l'unité... Mais pour cela nous devons également prier entre catholiques, pas seulement avec les autres chrétiens. Prier pour que le Seigneur nous accorde l'unité entre nous tous chrétiens. Mais comment l'obtiendrait-on sans être capables d'unité entre catholiques ! Combien de familles se brouillent et se divisent. Il fait donc rechercher l'unité qui seule bâtit l'Eglise. Elle vient de Jésus qui nous envoie l'Esprit pour réaliser l'unité".

    Après sa catéchèse de l’audience générale, le Saint-Père a évoqué la Journée mondiale du réfugié de demain, consacrée aux familles réfugiées : "Elles sont souvent forcées à fuir foyers et pays, à tout abandonner, sous la menace des violences et des persécutions, voire de la discrimination religieuse, ethnique ou politique. Aux dangers de la fuite, s'ajoute le risque de la désagrégation, mais aussi la possibilité de conflit avec la société et la culture des pays d'accueil. Nous ne pouvons rester insensibles au sort de ces familles et de tous nos frères migrants. Aidons-les, comprenons-les et accueillons-les !". Puis il a rappelé la Messe de dimanche dernier pour la défense de la vie : "Nous avons célébré Dieu qui est la vie et source de la vie, le Christ qui nous apporte la vie divine, l'Esprit qui maintient dans ce lien vital les véritables enfants de Dieu. Une fois encore, je vous invite tous à accueillir et témoigner de l'Evangile de la vie, à le diffuser en défendant la vie sous toutes ses formes et phases. Le chrétien est celui qui dit oui à la Vie, oui au Dieu vivant".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.13)