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congrès

  • Discours du Pape François aux participants au Congrès sur l'Encyclique "Deus Caritas est" de Benoît XVI, dix ans après sa publication

    Ce vendredi matin 26 février, dans la Salle Clémentine, le Saint-Père a rencontré les participants au Congrès international promu par le Conseil pontifical "Cor Unum" sur le thème : "La charité ne passera jamais (1 Cor 13,8) - Deus caritas est : Les perspectives 10 ans après" (25-26 février 2016).

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

    Parmi les participants à ce Congrès figurait le philosophe Fabrice Hadjadj, directeur, depuis 2012, de l’Institut Philanthropos à Fribourg (Suisse). Thème de son intervention :  « Le message chrétien de la charité : quel apport pour l’homme moderne ? »

    Texte intégral de cette intervention de Fabrice Hadjadj sur Zenit.org.

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  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique

    Galerie photographique

    C'était un discours annoncé comme historique : jamais un pape n'avait jusqu'ici été invité à s'exprimer devant le Congrès américain, cœur du pouvoir législatif des Etats-Unis. Le Pape François s'est donc rendu au capitole ce jeudi matin à Washington pour s'adresser aux 435 membres de la Chambres des Représentants et aux 100 élus du Sénat. Le Saint-Père a été accueilli par John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants, ainsi que par Joe Biden, président démocrate du Sénat et vice-président des États-Unis. puis a rejoint l'hémicycle, où se trouvaient également les neuf membres de la Cour Suprême ainsi que les membres du cabinet présidentiel.

    Dans un discours habile, tout en finesse, le Pape jésuite a évoqué les défis actuels qui lui tiennent à cœur, faisant appel aux richesses de l’héritage culturel et de l’esprit du peuple américain. Pour trouver des solutions aux problèmes du présent, fondamentalisme, capitalisme, immigration, commerce des armes, ou encore peine capitale,  il a invité ses auditeurs à honorer la mémoire, à s’inspirer de quatre illustres Américains : Abraham Lincoln, le gardien de la liberté ; Martin Luther King, avec ses batailles contre l’exclusion ; Dorothy Day, fondatrice du Mouvement des Travailleurs catholiques, connue pour sa passion pour la justice et pour la cause des opprimés, et le moine cistercien Thomas Merton, qui, au début de la Grande Guerre, défiant les certitudes de son temps, fut un promoteur de paix entre les peuples et les religions. Sans éluder les questions sensibles, le Pape François n’a pas voulu passer à l’offensive. Il a préféré exhorter les Américains à puiser dans leurs réserves culturelles les plus profondes.

    Mise en garde contre le réductionnisme

    Le Saint-Père est préoccupé par la situation sociale et politique du monde, par les conflits et les atrocités brutales. Mais il met en garde contre le réductionnisme simpliste qui divise le monde en deux camps : les justes et les pécheurs. Pour combattre la violence perpétrée au nom d’une religion, d’une idéologie ou d’un système économique, il faut faire preuve d’équilibre en veillant aussi à sauvegarder aussi la liberté religieuse, intellectuelle et individuelle. En nous efforçant de nous libérer de l’ennemi extérieur, a-t-il averti, nous pouvons être tentés de nourrir l’ennemi intérieur. Tout en fustigeant la violence commise au nom de de Dieu, le Pape François n’a pas ménagé le monde développé où des structures et des actions injustes engendrent de nouvelles formes d’esclavage. Autre question sensible : l’asservissement de la politique à l’économie et aux finances.

    Le Souverain Pontife demande un inversion de tendance, même s’il ne sous-estime pas la difficulté que cela implique. Il faut éviter, dit-il, une tentation fréquente de nos jours : écarter tout ce qui s’avère difficile. Le Pape François a reconnu que la lutte contre la pauvreté dans le monde passait aussi par la création et la distribution des richesses. Mais pour qu’une économie soit moderne, inclusive et durable, il faut une juste utilisation des ressources naturelles, une application convenable de la technologie et l’exploitation de l’esprit d’entreprise. C’est en termes particulièrement sévères que le Pontife argentin a condamné le commerce des armes. Pour de l’argent, s’est-il indigné, on vend des armes meurtrières à ceux qui planifient d’infliger des souffrances inqualifiables à des individus et à des sociétés.

    Un réquisitoire contre les armes à feu

    Le Pape François a dénoncé le silence coupable et honteux, demandant que soit mis fin au commerce des armes. Le Pape ne pouvait certes pas passer sous silence le dossier écologique ; et c’est avec force qu’il a réclamé des actions et des stratégies courageuses pour inverser les effets les plus graves de la détérioration environnementale causée par l’activité humaine. Rappelant que l’Amérique est une terre d’immigration, il a bien sûr évoqué la crise migratoire actuelle, la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale. L’occasion pour lui de lancer un appel à l’accueil et à la solidarité mais aussi de reconnaître le mal infligé aux premières nations. Du cœur de la démocratie américaine, a-t-il dit, je souhaite réaffirmer mon estime et mon appréciation à ces peuples.

    Au fil de son discours, le Saint-Père a demandé que la vie humaine soit protégée à chaque étape de son développement. Mais surtout, il s’est résolument prononcé en faveur de l’abolition totale de la peine de mort. La société, a-t-il dit, ne peut que bénéficier de la réhabilitation de ceux qui sont reconnus coupables de crimes. Le Pape François a exprimé sa préoccupation pour la famille, menacée de l’intérieur comme de l’extérieur, pour les jeunes désorientés et sans but. Enfin, sans le citer explicitement, il s’est félicité du rapprochement entre les États-Unis et Cuba. De nouvelles opportunités s’offrent pour tous, a-t-il dit. Et de conclure : une nation peut être considérée comme grande quand elle défend la liberté comme Lincoln l’a fait, quand elle promeut une culture qui permet aux personnes de rêver de droits pléniers pour tous, comme Martin Luther King a cherché à le faire ; quand elle consent des efforts pour la justice et la cause des opprimés, comme Dorothée Day l’a fait par son travail inlassable, fruit d’une foi devenue dialogue et semence de paix dans le style contemplatif de Thomas Merton.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du jeudi 24 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Jeudi 24 septembre 2015
    09h20 : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique (15h15 sur KTO)
    [Discours]
    11h15 : Visite au Centre caritatif de la paroisse de St Patrick et rencontre avec les sans-abri à Washington, D.C. (17h15 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Départ en avion pour New York
    17h00 : Arrivée à l’Aéroport JFK de New York
    18h45 : Vêpres avec le clergé, les religieux et les religieuses en la cathédrale Saint-Patrick de New York (vendredi 00h45 sur KTO)
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Discours du Pape François place Saint-Pierre au Congrès ecclésial du diocèse de Rome

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    Le Pape François, évêque de Rome, a ouvert ce dimanche soir le Congrès ecclésial annuel de son diocèse, qui doit durer deux jours, sur le thème de la catéchèse et de la transmission de la foi : « Nous transmettons ce que nous avons reçu » (1 Cor 15,3). Au cours de cette rencontre, ouverte par la prière d'invocation à l'Esprit Saint, le Pape a livré sa réflexion sur l'essence de la vocation conjugale et familiale aux familles, catéchistes, prêtres et agents pastoraux actuels.

    "Notre ville a besoin d'une renaissance morale et spirituelle", a d'abord affirmé le Pape. "On entend souvent que tout est relatif, que l'Evangile est une belle histoire, mais ne touche plus les cœurs". Quant aux jeunes, "ils entendent des idées étranges", et deviennent victimes de ce que'il appelle une "colonisation idéologique", "qui fait du mal et détruit", et contre laquelle "la famille doit agir". En octobre, a rappelé le Pape, aura lieu un synode sur la famille, qui doit aider les familles justement à redécouvrir la beauté de leur vocation, et à montrer que l'Evangile peut se vivre, mieux, qu'il se vit en famille et que "cela rend heureux", a-t-il lancé sous les applaudissements. Ils'est ensuite penché sur le mystère familial à travers trois mots-clés : vocation, communion et mission.

    La vocation de l'amour

    "Nous sommes tous fils et filles, mais la maternité et la paternité sont un appel de Dieu", une vocation, a insisté le Pape. "Le Seigneur vous a choisis pour vous aimer et transmettre la vie, Dans cette union, vous devenez semblables à Dieu ! C'est cela la vérité de l'amour !". Et le Pape d'interpeller la foule : "croyez-vous en la beauté de l'amour ? en la grandeur de l'amour ? Je ne parle pas de la passion, ou d'un enthousiasme passager, a-t-il précisé, mais de l'amour qui se vit au quotidien", et dont les premiers témoins sont les enfants. "Les enfants vous regardent, scrutent vos gestes, vos paroles, pour voir si vous êtes heureux ensemble, heureux d'être parents, voir si la bonté existe sur cette terre". "Pensons à tous ces enfants qui souffrent en voyant leurs parents se disputer tous les jours, s'insulter, se frapper", a regretté le Pape qui a ajouté : "quand vous tombez dans ces péchés, pensez que les premières victimes sont vos enfants, votre propre chair !". "Il n'y a pas de plus de beau témoignage pour un enfant que voir ses parents s'aimer avec tendresse, se parler, se pardonner", et l'enfant grandit ainsi dans l'amour et la sécurité.

    Communion dans la diversité

    Etre parents, c'est d'abord mettre en valeur la diversité de l'homme et de la femme, "la première et fondamentale différence constitutive de l’être humain", a insisté le Pape. "J'aime à dire aux fiancés qui se préparent au mariage, que la vocation de l'homme est de faire que sa femme soit plus femme ; et que la vocation de la femme est de faire que son mari soit plus homme". Cette diversité est une richesse, a-t-il encore souligné. Une richesse qui devient complémentarité et réciprocité, et revêt une grande importance pour les enfants, lesquels maturent leur propre identité à l'aune de cette complémentarité parentale.

    Il peut arriver que la famille connaisse des tensions irrésolubles, a reconnu le Saint-Père. Le devoir des parents, à l'arrivée des premiers signes de tension, est de chercher de l'aide, du soutien, auprès de Dieu avant tout, qui nous enseigne que l'amour surmonte tout, et que l'unité est plus grande que le conflit. "Si la séparation est inévitable, sachez que l'Eglise vous porte dans son cœur, et surtout que votre tâche éducative continue ! Le papa reste papa, et la maman reste maman !" Aussi est-il nécessaire que les parents cherchent un terrain d'entente, une collaboration pour le bien des enfants. "Je vous en prie, ne faites pas de vos enfants des otages !" a exhorté le Pape, "et ne parlez jamais en mal de l'autre devant vos enfants".

    Mission éducative

    Des parents qui s'aiment sont à même de déceler les faiblesses et les fragilités de leurs enfants, ils peuvent leur parler, les écouter lorsque surgissent les premières interrogations sur la foi. Car n'oublions pas, rappelle le Pape, que l'éducation des enfants reste la responsabilité première des parents. Une tâche pour laquelle les grands-parents peuvent apporter une aide considérable. "Savez-vous qu'à Rome, les personnes âgées représentent un quart de la population ?", a-t-il demandé. "Les ainés sont la sagesse, la mémoire de nos familles. Leur réservons-nous une place digne au sein de nos familles ? Ou bien les trouvons-nous ennuyeux ? Les laissons-nous dans des maisons de repos ? Nous ne devons pas avoir honte de nos ainés !". Et le Pape de rappeler l'exemple de ces grands-parents qui ont, à leur manière, sauvé la foi dans des pays où elle était bannie, faisant baptiser leurs petits-enfants, les catéchisant, etc.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Discours du Pape François aux évêques amis du Mouvement des Focolari

    Comme chaque année, le Saint-Père a reçu ce matin avant l'audience générale les évêques amis du Mouvement des Focolari, réunis à Castelgandolfo pour leur 38e Congrès (L'Eucharistie, mystère de communion). Présents aussi la Présidente et le co-Président du mouvement. Après le salut introductif de l'Archevêque de Bangkok, le Pape a pris la parole, soulignant d'emblée le charisme de l'unité propre aux Focolari et son fort attachement à l'Eucharistie : "Sans l'Eucharistie l'unité perdrait son pôle d'attraction divine pour se réduire à un sentiment et à une dynamique strictement humaine, psychologique et sociologique. L'eucharistie garantie la présence centrale du Christ et l'action de l'Esprit qui guide nos initiatives et nos rencontres de communion... Évêques, nous rassemblons la communauté autour de l'Eucharistie, à la table de la Parole et à celle du Pain de vie. C'est ce qu'il y a de fondamental dans notre service. Si l'évêque est le principe d'unité de l’Église, cela ne peut exister hors de l'Eucharistie. Car il ne rassemble pas autour de soi et de ses idées, mais du Christ présent dans la Parole et dans le Sacrement de son Corps et Sang. A l'école du Bon Pasteur qui s'est fait Agneau sacrificiel et est ressuscité, l'évêque rassemble les brebis qui lui ont été confiée en offrant sa vie". Puis il a remercié plus particulièrement les évêques venus de pays ensanglantés comme la Syrie, l'Irak ou l'Ukraine. "Dans les souffrances que vous vivez au côté des vôtres, vous faites l'expérience de la force que dégage Jésus Eucharistie, laquelle vous permet d'aller de l'avant unis dans la foi et l'espérance. Chaque jour à la messe nous vous sommes unis, nous prions et offrons le sacrifice du Christ à votre attention. De cela découlent aussi les nombreuses initiatives de solidarité en faveur de vos Églises. Je vous encourage à poursuivre vos efforts dans la voie de l’œcuménisme et du dialogue inter-religieux. Et puis merci pour ce que vous apportez à une meilleure communion entre les divers mouvements ecclésiaux".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.3.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org

    Texte intégral original sur le site internet du Vatican.

  • Discours du Pape François aux participants au Congrès international de la pastorale des grandes villes

    Le Saint-Père a reçu les participants à la seconde phase du Congrès international de pastorale des métropoles qui s'est ouvert à Barcelone (Espagne) le 24 novembre, devant qui il a tenu à citer quatre enjeux : On a besoin dans ces nouveaux espaces urbains de nouveaux axes d'action. "On ne peut rester désorientés et risquer de se tromper de route ou de porte, de nous perdre nous-mêmes sans répondre aux attentes des fidèles et de tous ceux qui cherchent un sens à la vie... L’Église n'est plus la seule référence de la culture...capable de définir la forme culturelle comme les valeurs... Nous ne sommes plus les seuls à faire la culture, et pas même les plus écoutés ! Il faut donc changer de mentalité pastorale, non pas pour une pastorale relativiste qui, pour survivre dans le contexte culturel, perdrait son horizon évangélique... Ce ne serait plus de la pastorale, car il ne s'agirait plus de l'intérêt de l'homme...auquel on cacherait Jésus et la vérité sur lui-même. Cette voie porterait l'homme à la solitude et à la mort. Il faut rejeter la voie commode du relativisme pastoral ! Pour constituer une pastorale évangélisatrice, il faut du courage et de l'audace... Les hommes d'aujourd'hui et la société ont besoin d'une Bonne Nouvelle que nous ne devons pas avoir honte d'exposer... Mais le dialogue pastoral doit être exempt des relativismes qui affadissent l'identité chrétienne. Il doit tendre à attendrir le cœur de l'autre... Nous avons pour cela besoin d'être contemplatifs mais sans rejeter l'apport des sciences sociales permettant de percevoir le phénomène urbain", besoin de découvrir les "cités invisibles" que sont les groupes et les territoires humains, leurs symboles et langages, leurs rites et leur conception de la vie. Si la situation change selon les continents, on ne doit pas méconnaître ou mépriser d'autres expériences, chrétiennes ou non. L'Esprit sème partout. Mais il faut partout être particulièrement attentifs aux pauvres et au émigrés. "L’Église ne saurait ignorer leur appel ou entrer dans le jeu de systèmes injustes, mesquins et intéressés qui tenteraient de les rendre invisibles".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.11.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Message à l'occasion du Congrès international de pastorale des grandes villes

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape aux participants au III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles

    Le Pape rencontrait ce matin les participants du III° Congrès mondial des Mouvements ecclésiaux et des communautés nouvelles ; un Congrès organisé par le Conseil pontifical pour les laïcs pour répondre à l’appel à la conversion missionnaire lancée par le Pape François dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium.

    Le Pape a tenu avant tout à rappeler le cœur de la vie chrétienne : la conversion du cœur et la mission, toutes deux intimement liées. « Sans une authentique conversion du cœur et de l’esprit, prévient-il, on ne peut annoncer l’Évangile, mais si nous ne nous ouvrons pas à la mission, il n’y a pas de conversion, et la foi devient stérile ».

    La mission de ces mouvements et communautés nouvelles requiert une attitude vigilante permanente, afin de « rendre toujours plus vive et féconde l’impulsion évangélisatrice », a observé le Pape, qui a donc offert quelques suggestions pour le chemin de foi et de vie ecclésiale de ces mouvements.

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  • Discours du Pape François aux participants au IVe Congrès missionnaire national

    Le Saint-Père a reçu ce matin les participants au quatrième Congrès missionnaire national organisé par la Conférence épiscopale italienne. Devant quelque 800 personnes, le Pape a rappelé que "chaque génération est appelée à être missionnaire...dès le début...comme quand André et Jean ont rencontré le Seigneur et...sont ensuite repartis enthousiastes. La première chose qu'ils ont fait a été de devenir missionnaires. Ils se sont rendus chez leurs frères et amis pour leur dire : Nous avons rencontré le Seigneur, nous avons trouvé le Messie !".

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  • Plaidoyer en faveur de la vie du Pape François

    Le Saint-Père a reçu ce samedi matin quelque 5.000 médecins catholiques italiens. C’est un plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs.

    Il a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il rappelé, d’un péché contre Dieu Créateur. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, leur a-t-il commandé, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

    De l'avortement et l'euthanasie, à la fécondation in vitro, le Pape François l'a rappelé : la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

    Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas un problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe, a-t-il assuré, ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

    Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas un droit, a-t-il insisté, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

    La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Évangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent cette attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

    Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français :

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  • Discours du Pape François aux participants du Congrès œcuménique des évêques amis du Mouvement des Focolari

    Le Pape a reçu une quarantaine d'évêques amis du Mouvement des Focolari, réunis pour le Congrès annuel œcuménique consacré à l'Eucharistie comme mystère de communion. Saluant un événement "produit par l'amour de la Parole et la volonté de se conformer à l’Évangile", il s'est félicité de tant d'initiatives qui suscitent amitiés nouvelles, fraternité et partage". Reprenant un point abordé par ses hôtes, il a ensuite souligné combien un clair témoignage d'unité des chrétiens et d'estime réciproque constitue un signe lumineux de notre foi dans le Ressuscité. Si nous entendons répondre en chrétiens aux drames et questions de notre temps, nous devons parler et agir en frères... Ainsi répondrons nous à la globalisation de l'indifférence par celle de la solidarité... Dans nombre de pays manque la liberté de professer sa religion et de vivre les exigences de l'éthique chrétienne. Il y a aussi les persécutions contre les chrétiens ou d'autres minorités, le terrorisme et le phénomène migratoire qu'il engendre avec la guerre et le fondamentalisme. A cela s'ajoute dans d'autres pays une sécularisation exaspérée... Ceci constitue un appel à trouver de nouvelles voies pour l'unité des chrétiens, nécessaire pour que le monde croît. Nous devons être les premiers à avancer avec confiance et courage. La maîtresse des voies qui s'ouvrent est l'Eucharistie, comme mystère de communion... Comme moment de vérité de la vie communautaire, l'Eucharistie...est la rencontre de la grâce du Christ avec notre responsabilité. En elle nous ressentons clairement que l'unité est un don mais aussi une responsabilité" (cf. 1 Co 11, 17-33).

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.11.14).

    Vidéo et texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape reçoit un mouvement du Renouveau charismatique

    Le Saint-Père a reçu ce matin les participants au Congrès de la Catholic Fraternity of Charismatic Covenant Communities and Fellowship consacré à la nouvelle évangélisation. Les encourageant à rechercher l'unité qui est œuvre de l'Esprit et à ne rien craindre, il a rappelé à ses hôtes que "l'unité n'est pas l'uniformité...ni la perte de l'identité. L'unité dans la diversité est même le contraire, c'est à dire reconnaître et accepter simplement la différence des dons de l'Esprit et les mettre tous au service de l’Église. Il faut savoir écouter et accepter les différences comme la liberté de pensée. N'ayons pas peur des diversités".

    Faisant référence à une phrase du programme du Congrès, "Partager en Église le baptême dans l'Esprit", il a rappelé la nécessité pour tous de "s'ouvrir à l'action sanctificatrice de l'Esprit qui s'est révélée en Jésus et nous conduit à Lui. Nous devons vivre cette expérience, la partager et en témoigner !".

    "La louange est comme la respiration, qui avale d'abord l'air avant de le répandre. La vie spirituelle se nourrit de la prière qu'exprime la mission. Nous recevons l'air frais de l'Esprit et nous le rejetons pour annoncer Jésus-Christ. On ne saurait vivre sans respirer, et la louange du chrétien est sa respiration spirituelle. Prier signifie demander et remercier, tandis qu'adorer Dieu veut dire respirer."

    Le Renouveau charismatique a rappelé à l’Église l'importance de la louange, "qui est la reconnaissance de la souveraineté de Dieu sur l'homme et la création, exprimée par le chant, la musique et la danse... Elle rend féconds et...nous pousse aussi à intercéder auprès du Père en faveur de nos frères persécutés ou tués, à lui demander la paix pour notre monde".

    Le Renouveau est par nature œcuménique a souligné le Pape en citant Paul VI : "La force de l'évangélisation sera réduite si les annonceurs sont divisés par de multiples fractures. Ne serait-ce là, aujourd'hui, un des grands défauts de l'évangélisation ? Le Seigneur nous a dit que l'unité de ses disciples ne prouve pas seulement que nous lui appartenons, mais aussi qu'il est l'oint du Père... La réussite de la nouvelle évangélisation est certainement liée au témoignage d'unité de l’Église" (Evangelii nuntiandi,  77).

    C'est pourquoi l’œcuménisme signifie "prier et annoncer ensemble le Seigneur, et secourir ensemble les pauvres quels qu'ils soient. Le sang de Jésus et des martyrs nous interpelle et nous pousse à l'unité. Ne soyons qu'un pour les persécuteurs et développons une sorte d’œcuménisme du sang" qui nous pousse à l'unité. "Luthériens, orthodoxes, évangélistes ou catholiques, nous sommes tous chrétiens pour les persécuteurs".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 31.10.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Discours du Pape François aux participants de la Rencontre Mondiale des Mouvements Populaires

    Le Saint-Père s'est adressé ce matin aux Mouvements populaires, qui tiennent un Congrès à Rome (Vatican, 27-29 octobre 2014), sous l'égide du Conseil pontifical Iustitia et Pax et de l'Académie pontificale des sciences sociales.

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  • Saint Benoît veille sur la destinée de l'Europe depuis 50 ans

    L’identité européenne et les racines chrétiennes de l’Europe : c’est le thème d’un Congrès qui se déroule ce samedi 25 octobre à l’Abbaye du Mont Cassin à l’occasion du 50° anniversaire de la proclamation de Saint Benoît de Nursie, fondateur de l’Ordre bénédictin, comme Patron principal de l’Europe.

    L’abbaye du Mont-Cassin a été construite par Saint Benoît, avec l’idée d’en faire un phare d’inspiration pour les autres monastères dans le monde. C’est là qu’il définit la Règle bénédictine et qu’il mourut en 547. L’abbaye fut réduite en cendres lors de la Seconde guerre mondiale puis reconstruite.

    Messager de paix, artisan d’unité, maître de civilisation, héraut de la religion du Christ et surtout fondateur du monachisme occidental, tel fut Saint Benoît dont le charisme à l’échelle européenne fut solennellement reconnu par Paul VI le 26 octobre 1964. Après avoir consacré la basilique de l’Abbaye du Mont-Cassin qui avait été détruite en 1944 par les bombardements alliés, Paul VI prononça ces mots : « Aujourd’hui l’Europe a tellement besoin de puiser dans ses racines une vigueur et une splendeur nouvelles, dans ses racines chrétiennes dont elle est redevable en si grande partie à saint Benoit qui les a alimentées de son esprit. C’est pourquoi, après avoir mûrement réfléchi, en vertu de la plénitude de Notre pouvoir apostolique, par le présent Bref et pour toujours, Nous constituons et proclamons Saint Benoît, Abbé, patron principal de toute l’Europe ».

    Ce samedi, le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège fera le déplacement jusqu’au Mont Cassin. Le cardinal Pietro Parolin participera au Congrès sur les racines chrétiennes de l’Europe et présidera la célébration des Vêpres en présence des abbés bénédictins d’Europe et des ambassadeurs européens en Italie et au Vatican.

    Source : Radio Vatican.

  • 1er Congrès "Etudes de Genre" en France

    L'Institut du Genre (fondé en 2012) vient d'organiser à l’École Normale Supérieure de Lyon le 1er Congrès "Études de Genre" en France. Il s'est déroulé du 3 au 5 septembre derniers.

    Peut-être faudrait-il en avertir Mme Najat Vallaud-Belkacem, ainsi que tous les medias qui ne cessent de seriner aujourd'hui encore que la "théorie du genre" n'existe pas...

    Nous attendons avec impatience les comptes rendus de ce Congrès, qui seront certainement du plus haut intérêt pour ce qui concerne les orientations nouvelles permettant le passage de la théorie à la pratique...

    http://www.mshparisnord.fr/gis-institut-genre/
    http://genrelyon2014.sciencesconf.org/

     

    CANDIDE AU PAYS DU "GENDER"

    mercredi 10 septembre 2014, par oleg

    Du 3 au 5 septembre 2014, à l’École Normale Supérieure de Lyon, se tenait le premier congrès des Études de Genre en France. Réunissant 300 intervenants répartis en 54 ateliers, l’événement voulait apporter la « démonstration de l’importance scientifique, de la vitalité et de la diversité des études de genre en France et dans le monde francophone, en dressant le tableau le plus complet possible des recherches menées actuellement dans ce domaine. » [1] Un sympathisant du collectif « Stop Gender », jeune étudiant que nous appellerons Louis, a réussi à assister à une demi journée. Les lignes qui suivent sont la stricte reproduction des propos de ce dernier.

    Tout d’abord, dites-nous qui vous êtes et pourquoi vous avez voulu vous rendre au colloque sur le Genre à L’ENS de Lyon.
    Je m’appelle Louis, j’ai 21 ans et je suis étudiant en sciences politiques à Lyon. Au travers de mes études qui accordent une place importante à la sociologie et de mes engagements personnels, la notion de genre ne m’est pas inconnue et la tenue de ce Congrès m’intriguait. Si le genre fait l’objet d’études scientifiques depuis une cinquantaine d’années, ce sujet complexe ne s’est fait connaître du grand public qu’il y a peu, suscitant à la fois espoir chez certains et craintes chez d’autres. C’est donc la curiosité qui m’a poussé au premier Congrès des études de Genre en France à Lyon, auquel je me suis rendu avec une amie, dans l’espoir d’assister à des interventions constructives.

    L’accès au colloque était-il facile ? Comment avez-vous été accueillis tous les deux ?
    Les inscriptions au congrès étant closes depuis plusieurs mois, je craignais de ne pouvoir assister à aucune des conférences programmées. A l’accueil, on m’a simplement demandé en quoi mes études pouvaient justifier ma présence. Puis, on m’a fait patienter jusqu’au début de l’atelier auquel je souhaitais participer, pour s’assurer que ma venue n’empêche aucun auditeur inscrit d’avoir un siège. Puisqu’un tiers des places environ n’était pas occupé, j’ai pu m’installer.

    Quels sont les propos entendus qui vous ont le plus frappé ?
    Je n’ai pu assister qu’à un atelier, qui avait pour thème "Introduire le genre en éducation". Des professeurs et chercheurs y témoignaient de leurs efforts pour faire prendre conscience aux élèves ou aux futurs enseignants des inégalités véhiculées par l’école. J’ai tout d’abord entendu un professeur d’histoire-géographie expliquer que les manuels scolaires sont vecteurs d’inégalités au travers de leurs illustrations. Pour ce faire, il a pris pour exemple une page décrivant une société d’informatique. Sur les trois photos illustrant la page en question, on pouvait voir une dizaine de personnes devant des machines : des hommes uniquement. Quand on sait que les femmes représentent aujourd’hui 11% des techniciens de l’informatique, n’est-il pas maladroit de qualifier de "sexiste" l’éditeur de cet ouvrage ? Ce même professeur fustigeait les manuels d’histoire qui mettent en avant les hommes. Mais si notre société a longtemps accordé des rôles importants aux hommes plus qu’aux femmes, est-il sexiste de retranscrire cette histoire en mettant l’accent sur les personnes qui en furent les acteurs ?

    Une autre intervention m’a troublé. Une femme, professeur d’histoire-géographie, expliquait comment elle avait lancé dans le cadre de son master un "projet égalité filles/garçons" dans trois classes "pilotes" d’un collège lyonnais. Au programme de ce projet, deux activités particulières : la participation au "Printemps de la jupe et du respect" et une sortie au Musée des Beaux Arts de Lyon. L’intervenante a ensuite présenté la copie d’une lettre qu’elle avait reçue de parents d’élèves annonçant que leur enfant ne participerait pas à ces événements, car ils considéraient que l’instruction était le rôle de l’école et l’éducation le leur. Intervenants et assistance semblaient s’accorder sur l’aspect scandaleux de cette lettre. L’intervenante a précisé que les élèves "ne savaient pas qu’ils faisaient partie d’un projet, ce qui nous a laissé de la liberté par rapport aux parents". À la question de ma camarade sur la limite du rôle de l’école, personne ne semblait en mesure de répondre : "C’est une question très intéressante mais très complexe, nous n’avons malheureusement pas le temps d’y répondre". À la fin de l’intervention, une adjointe au Recteur chargée de l’égalité a demandé la parole. Oubliant l’aspect douteux d’un projet dont les parents d’élèves n’étaient pas informés, elle en a fait les louanges et a promis d’appuyer les résultats de ce projet universitaire.

    Puis, une enseignante en "Genre et éducation" de l’Université de Strasbourg présentait la formation qu’elle dispensait à ses étudiants. En introduction de son propos, elle attaquait "certains extrémistes [qui] refusent explicitement l’avancée des droits pour toutes et tous", résumant les oppositions au gender à des illusions d’égalité et de libre choix, et qualifiait la complémentarité sexuelle vantée par ceux-ci de "croyance", qu’elle associait à la croyance religieuse. Les arguments contre le genre seraient "émotionnels et non intellectuels" et n’auraient pour but que la préservation d’un équilibre personnel. Dénonçant les différences sociales entre hommes (auxquels revenait le pouvoir grâce à leur travail) et femmes (cantonnées à la sphère privée à cause des enfants et de la tenue du foyer), l’intervenante affirmait que les couples homosexuels s’en trouvaient d’autant plus discriminés car ils ne pouvaient s’inscrire dans ce schéma traditionnel.

    Enfin, au cours de tous ces débats, j’ai compris que les promoteurs du gender s’apprêtaient, pour parvenir à leurs fins, à changer de vocabulaire. Dans l’éducation nationale, a assuré l’un d’eux, jusque là "on parlait de genre, mais avec ces histoires on a décidé de parler d’égalité".

    Que diriez-vous des membres de ce colloque, quelle impression vous ont-ils laissé ?
    Je souhaitais m’instruire sur le genre et comprendre la démarche des chercheurs sur le sujet. Malheureusement, les réflexions menées lors de l’atelier auquel j’ai pu participer étaient intellectuellement biaisées car des aspects importants étaient éludés. J’avais plus l’impression d’assister à une réunion des Femen qu’à un congrès scientifique. Je ne pense cependant pas que tous les ateliers étaient orientés de la même façon, beaucoup d’intitulés reflétant un travail scientifique sérieux. Je n’ai pas eu le loisir de vérifier cette hypothèse. Interdit par les propos tenus, j’ai publié des « tweets » exprimant mon avis contradictoire et lorsque je me suis présenté à l’atelier suivant, les organisateurs (qui surveillaient les réseaux sociaux) m’attendaient pour m’indiquer que je n’étais plus le bienvenu. Si mes « tweets » ont pu déplaire, je regrette la réaction des organisateurs du congrès. Ils étaient, en permettant à des auditeurs non inscrits de participer à l’événement, l’occasion de montrer que les études de genre peuvent être constructives. Enfin, j’avais eu l’intention d’enregistrer la conférence. Mais pendant les questions en fin d’atelier, l’organisatrice a vu mon dictaphone et m’a précisé qu’il était interdit d’enregistrer. À la sortie de la salle, un organisateur m’attendait, flanqué de deux vigiles, pour vérifier que j’avais bien supprimé mon enregistrement. Ces procédés m’ont choqué, parce que je les trouve déplacés dans le cadre d’un colloque universitaire. Je m’étais rendu sans appréciation a priori au premier Congrès des Etudes de Genre en France, j’en garde finalement une opinion négative.

    Note :

    [1] http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article4201

    Source : Enseignants pour l’enfance

  • IIIe Congrès apostolique mondial de la Miséricorde

    Le IIIe Congrès apostolique mondial de la Miséricorde (WACOM III) se tient en Colombie, à Bogota, du 15 au 19 août.

    Le thème en est : « Miséricorde, Parole et mission, pour un nouveau printemps dans l’Église ».

    Les deux premiers congrès mondiaux ont eu lieu à Rome, au Latran, en avril 2008, et à Cracovie, en octobre 2011.

    Vous pouvez vous abonner à la newsletter, pour recevoir toutes les informations au fur et à mesure sur le site officiel du Congrès.

  • De la place de la femme dans l'Eglise, la société et la famille - Message du Saint-Père

    A l’occasion d’un Congrès national promu par le Centre Italien Féminin, le Pape a reçu une délégation de 300 personnes de l’Association. L’occasion de les féliciter pour les 70 ans d’activité en faveur de la formation et de la promotion humaine, et pour le témoignage donné quant au rôle de la femme dans la société et au sein de la communauté ecclésiale. Un travail d’autant plus appréciable que « ces dernières décennies, nous avons assisté à des transformations culturelles et sociales, qui ont profondément changé l’identité et le rôle de la femme, dans la famille, dans la société et dans l’Eglise, avec en général une participation et des responsabilités accrues pour les femmes.

    Le Pape François a tenu à rappeler que le Magistère des Papes avait accompagné cette évolution, et il citait tout spécialement la Lettre apostolique de 1988 « Mulieris dignitatem » de Jean-Paul II, sur la dignité et la vocation de la femme, un « document en phase avec l’enseignement du Concile Vatican II », qui a reconnu la force morale de la femme, sa force spirituelle. Sans oublier le Message pour la Journée Mondiale de la Paix de 1995 sur le thème « La femme, éducatrice de paix. »

    « Moi aussi, a souligné le Pape François, j’ai rappelé l’indispensable apport de la femme dans la société, en particulier avec sa sensibilité et son intuition vers l’autre, la personne faible et sans défense ; je me suis réjoui de voir de nombreuses femmes partager certaines responsabilités pastorales avec les prêtres dans l’accompagnement des personnes, des familles et des groupes, comme dans la réflexion théologique ; et j’ai souhaité que s’élargissent les espaces pour une présence féminine plus capillaire et décisive dans l’Église ( cf Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 103).

    Pour le Pape François cependant, ces nouveaux espaces et responsabilités ouverts aux femmes, tant dans le cadre ecclésial que civil et professionnel, ne peuvent « faire oublier le rôle irremplaçable de la femme dans la famille. Les qualités de délicatesse, de sensibilité et de tendresse, dont l’âme féminine est riche, représentent non seulement une force pour la vie des familles, pour la création d’un climat de sérénité et d’harmonie, mais une réalité sans laquelle la vocation humaine serait irréalisable. »

    « Dans le monde du travail et de la sphère publique il est indéniable, selon le Pape François, que l’apport plus décisif du génie féminin soit important », mais « cet apport reste indispensable dans le contexte de la famille, qui pour nous chrétiens n’est pas seulement un lieu privé, mais cette ‘Église domestique’, dont la bonne santé et prospérité est essentielles pour la santé et la prospérité de l’Église et de la société elle-même. » « La présence de la femme dans le cadre domestique se révèle donc plus que jamais nécessaire pour la transmission aux génération futures de solides principes moraux et pour la transmission de la foi. »

    Source : Radio Vatican.

  • Congrès international à Rome sur le thème : « Gabrielle Bossis, une femme éprise du Christ »

    La faculté de théologie de l’université pontificale Regina Apostolorum de Rome accueille ce 21 novembre un congrès international sur le thème : « Gabrielle Bossis, une femme éprise du Christ ».
    Gabrielle Bossis (1874-1950) est une mystique française, auteur d’un dialogue avec le Christ intitulé « Lui et moi ».
    Le P. Patrick de Laubier, grand connaisseur de cette mystique y parlera du « Christ mon frère dans les écrits de Gabrielle ». Le P. Cesare Truqui parlera de la vie de prière. Chantal Campay, directrice de la Fondation Gabrielle Bossis en France, parlera des résultats de la recherche sur les écrits de Gabrielle. Le P. Pedro Barrajón LC, professeur en théologie dogmatique de cette université et organisateur du congrès, présentera le thème de l’amitié avec Jésus-Christ. Le cardinal Giovanni Battista Re présidera la célébration eucharistique de clôture du congrès.

    Texte extrait de "Lui et moi" proposés sur ce blog : voir au 16 mai 2013

  • Audience du Pape François aux catéchistes à l'occasion de leur congrès international à Rome (26 au 29 septembre)

    Le Pape aux catéchistes : les chrétiens ne doivent pas avoir peur de changer

    Le Pape François s’est adressé à plus de 1 600 catéchistes d'une cinquantaine de pays, ce vendredi en début de soirée ; parmi eux de nombreux français. Ils participent à un congrès international dans le cadre de l’Année de la Foi. Le Pape les a rencontrés dans la salle Paul VI, où ils lui ont réservé un accueil particulièrement festif et enthousiaste. Dans le discours qu’il leur a adressé, il a repris quelques-unes des idées maitresse de son enseignement, des idées qu’il a déjà eu plusieurs fois l’occasion de proposer aux fidèles depuis son élection : le Pape est revenu, en particulier, sur la nécessité de sortir de soi-même pour aller vers les périphéries, mettant en garde contre l’excès d’intransigeance et de rigueur, contre le risque de rester enfermé dans des certitudes. « Pour être fidèle, il faut savoir changer - a-t-il martelé - Dieu n'est pas rigide. »

    Plusieurs fois interrompu par les applaudissements, citant tour à tour Benoît XVI, Saint François d'Assise et Saint Paul, le Pape François a ainsi affirmé qu’il ne fallait pas seulement « faire » le catéchisme, travailler en tant que catéchistes, cela ne sert à rien ; il faut « être » des catéchistes, par la parole, mais surtout par les actes et le témoignage. Or pour « être catéchiste », il faut repartir du Christ.

    Les catéchistes ne doivent pas être comme des statues dans un musée

    C'est en trois points qu'il a expliqué ce que voulait dire repartir du Christ ; en trois points comme le faisaient les vieux jésuites - a-t-il précisé en plaisantant. Sortant plusieurs fois de son texte, racontant des anecdotes personnelles, il a expliqué que recommencer par le Christ, cela voulait dire tout d’abord entretenir des rapports familiers avec Lui. Par exemple, en regardant le Tabernacle et en se laissant regarder par Dieu. Vous vous ennuyez, vous vous endormez - a-t-il lancé - Peu importe, Dieu, Lui, vous regarde. Il faut se laisser regarder par le Seigneur, lui permettre de nous réchauffer pour réchauffer les autres. Bien sûr, pour ceux qui sont mariés et qui ont des enfants, il peut être difficile de prendre du temps. Mais il y a dans l’Église différentes vocations et formes spirituelles. Pour le Souverain Pontife ce qui compte c’est que chacun trouve sa façon de rester avec le Seigneur.

    Repartir du Christ, cela veut dire aussi sortir de soi-même et aller à la rencontre de l’autre. Ceux qui placent le Christ au centre de leur vie – explique le Pape - se décentrent. Plus on s’unit à Jésus, plus Il nous ouvre aux autres. Dieu est le centre, mais il est toujours don de soi, relations, vie qui se communique. Et avec le sens de la formule qui le caractérise, le pape François a affirmé que le cœur du catéchiste vit toujours le mouvement de « systole et diastole » : union avec Jésus – rencontre avec l’autre. Si l’un de ces deux mouvements vient à manquer, son cœur ne bat plus.

    Savoir sortir des schémas établis

    Repartir du Christ, cela veut dire enfin ne pas avoir peur de partir avec Lui dans les « périphéries ». A ce propos, le Pape a invité les catéchistes à relire le Livre de Jonas, homme pieux mais rigide, qui juge tout selon des schémas bien établis. Ce Livre nous enseigne à ne pas avoir peur de sortir de nos systèmes pour suivre Dieu. Pour être fidèles et créatifs, il faut savoir changer. Pour rester avec Dieu, il faut savoir sortir. Si un catéchiste se laisse saisir par la crainte, c’est un lâche ; si un catéchiste reste tranquille dans son coin, il finit par être comme une statue dans un musée ; si un catéchiste est rigide, il devient stérile et raide comme un parchemin.

    La catéchèse est un pilier de l’éducation à la foi ; l’Église a besoin de bons catéchistes. Même si la tache des catéchistes peut être parfois difficile, c’est une des plus belles aventures, car c’est l’Église qu’ils construisent. Mais les chrétiens, selon le Pape François, doivent éviter à tout prix de s'enfermer dans leur groupe, leur paroisse, leur mouvement. Quand on reste enfermé, on finit par tomber malade.

    Source : Radio Vatican.

  • 23 avril : VIIe Congrès Mondial de la Pastorale du Tourisme

    Message du Pape Benoît XVI à l'occasion du

    VIIe Congrès Mondial de la Pastorale du Tourisme
    [Cancún, 23-27 avril 2012]

    « Je désire souligner trois domaines sur lesquels la pastorale du tourisme doit focaliser son attention. En premier lieu, il s’agit d’éclairer ce phénomène par la doctrine sociale de l’Église, en promouvant une culture de tourisme éthique et responsable, de telle sorte qu’il parvienne à être respectueux de la dignité des personnes et des peuples, accessible à tous, juste, durable et écologique...
    En deuxième lieu, l’action pastorale ne doit jamais oublier la via pulchritudinis, la "voie de la beauté". Un grand nombre de manifestations du patrimoine historico-culturel religieux "sont de véritables chemins vers Dieu, la Beauté suprême, et qui aident même à croître dans notre relation avec Lui, dans la prière..."
    Et, en troisième lieu, la pastorale du tourisme doit accompagner les chrétiens dans la jouissance de leurs vacances et de leur temps libre, de telle sorte que ceux-ci soient au profit d’une croissance humaine et spirituelle. C’est certainement "un temps propice pour une détente physique et également pour nourrir l’esprit à travers des espaces plus amples de prière et de méditation, pour croître dans le rapport personnel avec le Christ et se conformer toujours plus à ses enseignements (Angélus, 15 juillet 2007)."  »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican