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religieuses

  • Intention de prière du pape pour le mois de janvier 2018

    Les minorités religieuses en Asie :
    « Pour que les chrétiens, ainsi que les autres minorités religieuses, puissent vivre leur foi en toute liberté dans les pays asiatiques. »

    Source : prieraucoeurdumonde.net.

  • Voyage apostolique - Rencontre avec les prêtres, religieux et religieuses

    Dans la cathédrale Sainte-Marie-de-l’Assomption de Tbilissi, le Pape a rencontré ce samedi 1er octobre quelque 250 fidèles catholiques, 90 prêtres et religieux ou religieuses, et 140 laïcs impliqués dans les conseils pastoraux et organisations catholiques. « Nous avons souhaité cette rencontre en ce lieu pour nous sentir en famille, pour nous sentir avec vous dans notre maison et pouvoir partager nos préoccupations, nos joies et nos projets », a affirmé Mgr Giuseppe Pasotto. Après l’intervention de bienvenue de l’administrateur apostolique du Caucase, quatre témoignage se sont succédé au micro. Le Saint-Père a écouté, attentif, en prenant des notes, un jeune, une maman, un séminariste et un prêtre. Il a ensuite tâché de leur répondre en abordant trois points essentiels : la solidité de la foi, les difficultés à surmonter pour les couples et le rapport avec les frères orthodoxes.

    La solidité de la foi

    Le Pape a amorcé son intervention, sans note, par un exemple. Celui d’une vieille femme rencontrée en Arménie au mois de juin. Une femme très humble, coincée derrière une barrière et qui lui faisait signe d’approcher, ce qu'il fit. Elle avait fait sept ou huit heures de bus pour le voir, depuis la Géorgie. Le lendemain, il la retrouve à nouveau dans une autre ville. Le Pape surpris, lui demande d’où vient cette énergie et sa détermination. « C’est la foi », lui a répondu cette vieille femme. « Etre solide dans la foi, c’est le témoignage qu’a donné cette dame. Elle pensait que Jésus, Fils de Dieu, avait laissé Pierre sur la terre, et elle voulait voir Pierre. Etre solide dans la foi signifie la capacité de recevoir la foi de la part des autres, de la conserver et de la transmettre », a affirmé le Pape.

    Pour lui, être solide dans la foi suppose « de maintenir vivant l’histoire, le passé, et de rêver pour construire un futur lumineux ». Il ne faut pas oublier ce que nous avons vécu et pour cette raison, lors des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, le Pape a confié « une mission spéciale » aux jeunes : parler avec leurs grands-parents, car ils sont ceux qui transmettent la foi.

    Ce samedi, le Pape recommande à ceux qui travaillent avec les jeunes de leur enseigner cela : « parler avec les grands-parents pour recevoir cette eau fraîche de la foi, puis travailler et malaxer la foi dans le présent, ne pas la cacher dans un tiroir, mais la faire croître ». « Recevoir l’héritage, le faire germer et le donner », car note le Pape, comme la plante qui, sans racine, ne grandit pas, « une foi sans les racines de la maman et de la grand-mère, ne grandit pas ». Il interpelle également les parents. « Une foi qui m’a été donnée et que je ne donne pas à mes enfants, ne grandit pas non plus ». Pour résumer, « pour être solide dans la foi, il faut avoir la mémoire du passé, le courage dans le présent et l’espérance dans le futur ».

    Faire mémoire de la venue de l’Esprit-Saint

    Improvisant, le Pape a interrogé un des neuf séminaristes de Géorgie qui venait de lui confier que tout jeune, il avait dit à sa mère qu’il souhaitait devenir prêtre comme le polonais qui célébrait devant lui. « Qu’a dit ta mère ? ». « Fais ce que tu veux ». La mère perdait un fils, et se privait d’une belle-mère. Le Pape a rendu hommage aux femmes, et notamment « aux femmes fortes » de Géorgie. Mais le Saint-Père a également souligné le fait qu’il fallait faire trésor de ce moment passé. « A ce moment-là, ce n’est pas une fable qui s’est imposée à ton esprit. C’est l’Esprit-Saint qui venait à ta rencontre ».

    « Nous tous dans notre vie, nous avons ou nous aurons, des moments sombres. Même nous, les consacrés, nous avons des moments sombres. Et quand on a l’impression que les choses n’avancent pas, qu’on a des difficultés dans nos communautés, dans ces moments-là, assure le Pape François, ce qu’il faut faire, c’est s’arrêter et faire mémoire du moment où j’ai été touché par l’Esprit-Saint ». Quand il y a des turbulences, le Pape a également invité chacun à se réfugier sous le manteau protecteur de la Vierge Marie, que Jésus nous a laissée pour qu’elle soit notre Mère.

    Le Pape a souligné en outre que « la persévérance dans la vocation est enracinée dans la mémoire de la caresse que Dieu nous a faite quand il a dit ‘viens avec moi’ ». Il a conseillé aux fidèles de ne pas retourner en arrière quand des difficultés se présentent. « Si vous voulez retourner en arrière, la seule chose à faire c’est de retourner à la mémoire de ce moment, et ainsi la foi et la vocation demeurent solides, avec nos faiblesses et nos péchés, car nous sommes tous pécheurs. Nous avons tous besoin de nous confesser. Mais la miséricorde, l’amour de Jésus est plus grand que nos péchés ».

    S’il te plaît, pardon, merci

    Comment vit-on la foi dans le mariage, « la chose la plus belle que Dieu a créée » ? À Irina, une jeune mère de famille, le Pape François rappelle que la Bible nous dit que Dieu a créé l’homme et la femme à son image. « L’homme et la femme qui sont une seule chair, sont l’image de Dieu ». Bien sûr, les couples traversent des difficultés : tentations, incompréhensions. Irina évoquait le divorce de nombreux orthodoxes, influençant les catholiques. « Certains divorcent et trouvent quelqu’un d’autre », confirme le Pape. Mais qui paie les coûts du divorce ? Les deux membres du couple, Dieu, car « lorsqu’une seule chair se sépare cela salit son image », et bien sûr, les enfants. Combien les petits enfants souffrent quand ils voient les disputes et la séparation des parents, regrette le Pape.
    « Il faut tout faire pour sauver un mariage ». Une recommandation aux couples. Les assiettes peuvent bien voler. Il est normal de se disputer, mais le Pape leur conseille de ne pas finir la journée sans faire la paix, « parce que la guerre froide du jour d’après est extrêmement dangereuse ». Le Pape rappelle qu’il existe trois paroles d’or pour que le couple aille de l’avant : s'il te plaît, merci, excuse-moi. Enfin, quand le Diable s’immisce, qu’un homme considère une femme comme étant plus belle que la sienne ou qu’une femme juge un homme plus fort que le sien, « il faut demander de l’aide », exhorte le Saint-Père.
    « Il faut tout faire pour sauver un mariage ». Cette recommandation est également adressée aux prêtres et religieux qu’il encourage à aider les couples, en les accueillant, avec proximité, et en les accompagnant. « Le discernement, c’est l’intégration dans le corps de l’Église ». Il faut « accueillir, accompagner, discerner et intégrer ». Dans la communauté catholique, on doit toujours aider à sauver le mariage.
    Brièvement, le Pape a évoqué « un grand ennemi du mariage », la théorie du genre. « Aujourd’hui, il y a une guerre mondiale pour détruire le couple. Aujourd’hui, on ne détruit pas qu’avec les armes, mais avec les idées. Il y a une colonisation idéologique qui détruit. Ainsi, il faut se défendre des colonisations idéologiques », a-t-il dit.

    L’œcuménisme

    Enfin le Pape a abordé la question de l’œcuménisme. « Ne jamais se disputer », prévient-il. Il recommande de laisser les théologiens le faire. Que dois-je faire avec un voisin, un ami, un proche orthodoxe ? Le Pape répond qu’il ne faut pas condamner, mais être ouvert, cheminer ensemble, prier les uns pour les autres et accomplir des œuvres de charité ensemble « quand on peut ». Pour le Pape, c’est cela l’œcuménisme. Dois-je faire un effort pour le convertir ? « Ce serait un gros péché contre l’œcuménisme », tranche le Pape. « On ne doit jamais faire de prosélytisme avec les orthodoxes. Ce sont nos frères et nos sœurs, les disciples de Jésus-Christ. Pour des raisons compliquées, on en est là, mais eux et nous croyons dans le Père, le Fils, l’Esprit-Saint et la Mère de Dieu. »

    Avant de donner sa bénédiction apostolique, le Pape a récité un Ave Maria avec les fidèles.

    Source : Radio Vatican (MD).

  • Yémen : quatre Sœurs Missionnaires de la Charité assassinées à Aden

    Communiqué de l'AED

    Nous apprenons à l’instant le meurtre de quatre Sœurs Missionnaires de la Charité, (Sœurs de Mère Teresa) à Aden, au Yémen. Elles ont été attaquées ce matin vendredi 4 mars par un groupe d’hommes armés qui s’est infiltré dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et handicapées.

    En plus des quatre religieuses, les terroristes ont tué au moins douze autres personnes, dont deux femmes yéménites travaillant dans l’établissement, et huit personnes âgées. On reste sans nouvelle du Père Tom Uzhunnalil, salésien, qui résidait au couvent des sœurs. « Ces religieuses étaient au service des plus pauvres et avaient accepté de rester pour eux dans l’enfer qu’est devenu le Yémen aujourd’hui explique Marc Fromager, directeur de l’AED. Elles ont été victimes d’un absurde assassinat de sang-froid, qui semble encore plus violent que les bombardements quotidiens qui auraient pu les tuer à n’importe quel instant. Clairement, on cherche à faire disparaître toute présence chrétienne dans ce pays ».

    Les sœurs assassinées venaient du Rwanda (pour deux d’entre elles), d’Inde et du Kenya.

    En septembre dernier, Mgr Hinder, vicaire apostolique d’Arabie du Sud, rendait hommage à ces religieuses qui « malgré les menaces de guerre, confiait-il à l’AED, restent dans le pays et continuent de s’occuper des personnes handicapées ».

    Les chrétiens du Yémen aujourd’hui
    Il y a quelques mois, avant la prise de la capitale par les Houthis (mouvement chiite en guerre contre le gouvernement sunnite), on évaluait le nombre de chrétiens vivant au Yémen à environ 9 000. Que des expatriés, indiens pour la plupart.
    On estime aussi qu’il pourrait y avoir entre 500 et 1 000 chrétiens d’origine musulmane au Yémen. Mais comme l’apostasie est passible de la peine de mort, il est impossible d’en parler officiellement. Ces chrétiens sont obligés de vivre leur foi en secret et ne peuvent se réunir que clandestinement. « Être prudent et discret fait partie de notre comportement général dans les pays de la péninsule, surtout dans un pays en conflit comme le Yémen », explique Mgr Hinder.
    Aujourd’hui, victimes collatérales de la guerre entre sunnites et chiites, les rares chrétiens expatriés sont partis, à cause de la violence et du risque d’enlèvement. Restent donc les plus pauvres. Ou ceux qui ont une mission particulière, comme les religieuses des Missionnaires de la Charité de Mère Teresa. Demeurent aussi deux prêtres salésiens dont le Père Tom dont on n’est sans nouvelle à ce jour.

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

    Le Pape François a été choqué et profondément attristé par la nouvelle de la mort de ces quatre Missionnaires. Le Saint-Père « prie pour les victimes et exprime sa proximité spirituelle avec leurs familles et toutes les personnes affectées par cet acte de violence insensé et diabolique ». Le Pape François souhaite que « ce carnage inutile réveillera les consciences, qu’il conduira à une conversion des cœurs et qu’il poussera les parties concernées par ce conflit à renoncer à la violence ».

    Dans son télégramme de condoléances, le Souverain Pontife attire l’attention sur la population du Yémen, en particulier sur les plus nécessiteux dont s’occupaient justement les religieuses assassinées et leurs collaborateurs. Le Pape François invoque la bénédiction divine sur toutes les victimes de cette violence et adresse sa sympathie et sa solidarité priante aux Missionnaires de la Charité, la Congrégation fondée par Mère Teresa de Calcutta.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage du Pape François - Messe à Morelia

    Après les évêques du Mexique samedi 13 février 2016 dans la cathédrale de Mexico, le Pape François s’est adressé cette fois aux prêtres, aux personnes consacrées et aux séminaristes mardi 16 février dans la matinée, dans le stade Venusiano Carranza de Morelia, la capitale du Michoacan. Il y a célébré la messe en présence de vingt mille personnes environ.

    Dans son homélie, il a appelé les prêtres à imiter Jésus, à ne pas être des «fonctionnaires du divin». Il les a conviés à vivre en priant et à prier en vivant, disant «Notre Père» comme Jésus l’a fait avec les siens.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Vatican - Les Opérateurs Pastoraux tués durant l’année 2015

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2015, 22 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde. Pour la septième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. De 2000 à 2015, ce sont 396 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 5 Évêques.

    En 2015, sont morts de manière violente 13 prêtres, 4 religieuses et 5 laïcs. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 8 opérateurs pastoraux – 7 prêtres et 1 religieuse ; en Afrique, ont été tués 5 opérateurs pastoraux – 3 prêtres, 1 religieuse et une laïque ; en Asie, ce sont 7 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre, 2 religieuses et 4 laïcs alors qu’en Europe, ont été tués deux prêtres.

    Aux listes provisoires établies annuellement par l'Agence Fides, doit toujours s'ajouter la longue liste de ceux dont nous n'aurons jamais connaissance ou dont on ne connaîtra pas même le nom qui, dans tous les coins du monde, souffrent et paient de leur vie leur foi en Jésus Christ.

    Un document très complet établi par l'Agence Fides, comprenant les statistiques détaillées par continent, les fiches biographiques et les circonstances de chaque mort, un tableau récapitulatif de l'année 2015 ainsi que des Opérateurs Pastoraux tués de 1980 à 2013, est disponible en lecture et/ou en téléchargement ici (format .doc).

    Source : Agence Fides (SL) 30/12/2015.

  • Le Pape François en République Centrafricaine : Messe avec les prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et jeunes en la cathédrale de Bangui

    Et ouverture de la Porte Sainte

    Bangui est devenue ce dimanche 29 novembre 2015 la capitale spirituelle du monde, la capitale de la prière. Le Pape François a officiellement inauguré le Jubilé de la Miséricorde, en Centrafrique, un pays exténué et oublié. Il a posé un geste historique en ouvrant la porte sainte de la cathédrale de Bangui, située au cœur d’une capitale dévastée, aux périphéries du monde, où les infrastructures sont vétustes ou inexistantes, où la misère est extrême.

    Loin du faste somptueux de la basilique Saint-Pierre, la Porte Sainte de Bangui se compose d’une grille en bois, en forme de porche, qui donne directement sur la nef, laissant passer la lumière et la fraicheur. Devant cette porte ouverte sur le monde, le Saint-Père s’est arrêté, ému, recueilli. « Ouvrez les portes de la Justice », a-t-il récité sur un ton solennel, le visage grave. « Nous demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation pour la Centrafrique et pour tous les pays en guerre. Nous demandons la paix », a-t-il scandé en sango, la langue du pays, suscitant un tonnerre d’applaudissements.

    Et c’est accompagné de chants joyeux que le Pape François a parcouru la nef de la cathédrale au milieu de l’assemblée composée de prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, un clergé confronté à des difficultés en tous genres, engagé dans l’œuvre de réconciliation, mais aussi dans le domaine de l’éducation et de la santé, dans un contexte qui est loin d’être réjouissant.

    « Nous devons pardonner », a martelé le Pape dans son homélie insistant sur l’amour des ennemis qui prémunit contre la tentation de la vengeance et contre la spirale des représailles sans fin. « Les agents d’évangélisation doivent être avant tout des artisans du pardon, des spécialistes de la réconciliation, des experts de la miséricorde ». Et le Pape a lancé un appel à « tous ceux qui utilisent injustement les armes de ce monde afin qu’ils déposent ces instruments de mort. Armez-vous plutôt de la justice, de l’amour et de la miséricorde, vrais gages de paix ». Le Pape François en est certain : « Dieu aura le dernier mot ».

    Source : Radio Vatican (XS-MD-RF).

    Paroles prononcées avant l’ouverture de la Porte Sainte

    (Italien) Aujourd’hui Bangui devient la capitale spirituelle du monde. L’Année Sainte de la Miséricorde commence en avance sur cette terre.

    (Espagnol) Une terre qui souffre depuis plusieurs années de la guerre et de la haine, de l’incompréhension, du manque de paix. Mais sur cette terre souffrante, il y a aussi tous les pays qui passent par la croix de la guerre. (Italien) Bangui devient la capitale spirituelle de la prière par la miséricorde du Père. Tous, demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation, le pardon, l’amour. Pour Bangui, pour toute la République de Centrafrique, pour le monde entier, pour les pays qui souffrent de la guerre, demandons la paix !

    Et tous ensemble, demandons l’amour et la paix. Tous ensemble ! (En Sango) Doyé Siriri ! [tous répètent : Doyé Siriri !]

    Et maintenant, avec cette prière nous commençons l’Année Sainte : ici, dans cette capitale spirituelle du monde, aujourd’hui !

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Le Pape François en Ouganda : Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes dans la cathédrale

    Le Pape François est intervenu ce samedi 28 novembre 2015 devant le clergé et les religieux catholiques de l’Ouganda, dans la cathédrale de la capitale ougandaise. Sa dernière intervention dans le pays, qu’il doit quitter dimanche matin pour rejoindre la Centrafrique, était articulée autour de trois thèmes : la mémoire, la fidélité et la prière.

    Délaissant le texte prévu, le Pape a évoqué le souvenir des martyrs ougandais du XIXe siècle, en demandant aux prêtres et consacrés de l’Ouganda de trouver la « grâce de la mémoire ». « Martyr signifie témoin », a insisté le Pape, l’Église doit donc continuer à témoigner et ne surtout pas s’habituer à l’histoire des martyrs comme d’un « souvenir lointain », comme d’une gloire passée. La nouvelle génération de prêtres et religieux de l’Ouganda doit représenter la « gloire future » de l’Église.

    Le Pape a ensuite insisté sur la « fidélité, à la mémoire, à sa propre vocation, au Siège apostolique », ainsi qu’aux pauvres et aux malades, « car le Christ est avec eux ». C’est la condition pour que l’Église d’Ouganda reste missionnaire. Sinon « la perle de l’Afrique restera dans un musée ».

    Il a une nouvelle fois souligné l’importance de la prière. « La fidélité n’est possible qu’avec la prière, et avec l’humiliation, l’humiliation d’aller régulièrement se confesser ». Prier, c’est toujours « d’abord commencer par se reconnaitre pécheur ». Le Pape a interpellé l’assistance avec beaucoup de fermeté : « Nous, les prêtres et les consacrés, nous ne pouvons pas avoir une double vie. Si tu pèches, demande pardon, ne garde pas caché ce que Dieu ne veut pas, ne garde pas caché le manque de fidélité. »

    Le Pape a enfin demandé que l’intercession des martyrs aide l’Église ougandaise à « avancer dans la mémoire, la fidélité et la prière. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Texte intégral de l'allocution improvisée par le Pape François sur Zenit.org.

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  • Voyage apostolique du Pape : Messe en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie

    Galerie photographique

    Le premier geste du Pape François à Philadelphie a été de célébrer une messe à la Cathédrale des Saints Pierre et Paul. Quelque 2000 prêtres, évêques, religieux, religieuses et laïcs étaient présents dans cet édifice imposant de style corinthien romain à la façade ornée de colonnes et à l’intérieur richement décorée, et dont la construction remonte à la moitié du XIXème siècle. Dans son homélie, le Souverain Pontife a invité le clergé américain à impliquer davantage le laïcat dans la mission de l’Église.

    Pour le Saint-Père, l’un des plus grands défis auquel l’Église est confrontée dans cette génération est d’encourager chez tous les fidèles le sens de la responsabilité personnelle pour la mission de l’Église, et de leur permettre d’assumer cette responsabilité en tant que disciples missionnaires.

    Cela demande de la créativité dans l’adaptation aux situations changeantes. Cela demande d’être ouvert  aux possibilités que l’Esprit révèle en communiquant la joie de l’Évangile, jour après jour et à chaque étape de la vie. Le Pape François reconnaît qu’il faut préserver l’héritage du passé, mais que cela ne veut pas dire maintenir les structures et les institutions. L’avenir de l’Église dans une société en évolution rapide appellera, et même appelle déjà, à un engagement beaucoup plus actif du laïcat, a-t-il encore souligné.

    Il ne s’agit pas pour le clergé et les religieux de renoncer à l’autorité spirituelle dont ils ont été investis. Cela signifie plutôt discerner et employer avec sagesse les multiples dons que l’Esprit répand sur l’Église. Le Pape souhaite en particulier que la contribution des jeunes et des femmes soit mise davantage en valeur : les jeunes avec leurs grands idéaux et leur générosité auxquels, dit-il, il faut faire de la place et qu’il faut aider à accomplir leur part ; les femmes, laïques et religieuses, dont il faut évaluer l’immense contribution apportée à la vie des communautés.

    Pour appuyer son propos, le Saint-Père a évoqué en particulier sainte Catherine Drexel, une religieuse de la Congrégation de Saint Joseph qui fait partie des grands saints issus de l’Église de Philadelphie. Elle est restée dans l’Histoire notamment pour avoir soigné les blessées sur les champs de bataille. Le Pape François a rappelé un épisode de sa vie : quand elle a fait part au Pape Léon XIII des besoins des missions, celui-ci lui a demandé exprès : « Et vous ? Qu’allez-vous faire ? » Ces paroles ont changé la vie de Catherine, parce qu’elles lui ont rappelé qu’après tout, chaque chrétien ou chrétienne, en vertu du baptême, a reçu une mission.

    Avant de prendre congé, le Pape a invité le clergé et les religieux de Pennsylvanie à  réfléchir sur leur ministère auprès des familles, auprès des couples se préparant au mariage et auprès des jeunes. Il leur a  demandé de prier avec ferveur pour elles, et pour les délibérations du prochain Synode sur la Famille.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du samedi 26 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Samedi 26 septembre 2015
    08h40 : Départ en avion pour Philadelphie
    09h30 : Arrivée à l'’Aéroport international de Philadelphie
    10h30 : Messe avec les évêques, le clergé, les religieux et les religieuses de Pennsylvanie en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie (16h15 sur KTO)
    [Homélie]
    16h45 : Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés à l’Independence Mall de Philadelphie (22h45 sur KTO)
    [Discours]
    19h30 : Fête des familles et veillée de prière au B. Franklin Parkway de Philadelphie (dimanche 01h30 sur KTO)
    [Discours]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    New York / Philadelphie : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Vêpres en la Cathédrale Saint-Patrick de New York

    Galerie photographique

    Après une heure de vol depuis Washington, le Pape François s'est posé à New York où il a entamé jeudi après-midi la deuxième étape de son voyage aux Etats-Unis. A sa descente de l'avion, le Saint-Père a été accueilli par l'évêque de Brooklyn où se situe l'aéroport J.F. Kennedy, puis s'est rendu en hélicoptère à Manhattan. C'est dans ce quartier symbolique de New-York que se poursuit le voyage papal. Le Saint-Père a remonté une partie de la mythique Cinquième avenue en papamobile, sous les cris de joie de la foule, pour se rendre à la célèbre Cathédrale Saint-Patrick, afin de présider les Vêpres en compagnie du clergé et des religieux de la ville. Etait également présent Bill de Blasio, le maire de New-York.

    Le Pape a voulu d'abord commencer son homélie en ayant quelques mots pour ses "amis musulmans qui célèbrent la fête du sacrifice". Il a fait part de son sentiment de proximité après la tragédie de la Mecque.


    « Cette magnifique Cathédrale Saint Patrick, construite durant des années grâce aux sacrifices de nombreux hommes et femmes, peut servir de symbole du travail des générations de prêtres, religieux et laïcs américains, qui ont aidé à bâtir l’Église aux Etats-Unis » a dit le Pape en commençant son homélie. « Ce soir, chers frères et sœurs, je suis venu me joindre à vous pour prier afin que toutes nos vocations continuent de construire le grand édifice du Royaume de Dieu dans ce pays. »

    Le Souverain Pontife a fait allusion aux épreuves qui ont marqué l’Église américaine ces dernières années, en particulier le scandale de la pédophilie : « Je sais que, en tant que presbyterium au sein du peuple de Dieu, vous avez beaucoup souffert dans un passé récent, a t-il expliqué,  en prenant sur vous la honte de certains de vos frères qui ont porté préjudice à l’Église et l’ont scandalisée dans les plus vulnérables de ses membres. Je vous accompagne en ce moment de peine et de difficulté, et je remercie Dieu pour votre service fidèle de son peuple. »

    Gratitude et travail dévoué

    Le Saint-Père a ensuite développé deux axes qui caractérisent les prêtres et religieux. En premier lieu, l’esprit de gratitude : « La joie des hommes et des femmes qui aiment Dieu en attire d’autres ». Le Pape a demandé aux religieux de ne pas oublier la "grâce de la mémoire", celle du moment où ils ont reçu le premier appel, mémoire du chemin parcouru, mémoire des grâces reçues. « Chercher la grâce de la mémoire de manière à grandir dans l’esprit de gratitude.» a-t-il souligné.

    La deuxième réflexion concerne l’esprit du travail dévoué. « Nous savons combien l’esprit du sacrifice de soi généreux peut facilement s’atténuer. Il y a deux façons dont cela peut arriver ; toutes deux sont des exemples de cette "mondanité spirituelle" qui affaiblit notre engagement à servir, et qui diminue l’émerveillement de notre première rencontre avec le Christ. » a expliqué le Pape. Comme il l'a souvent fait, il a listé les obstacles de la vie apostolique : paresse, mondanité ou jalousie qui empêchent de rencontrer Dieu en vérité.

    Hommage aux religieuses américaines

    Le Saint-Père a rendu hommage à l'esprit de sacrifice de tant de prêtre et religieux, dont les fruits sont parfois connus de Dieu seul. Il a enfin tenu à témoigner son admiration et sa gratitude aux religieuses américaines, dont les relations ont parfois été tendues avec Rome ces dernières années : « Que serait l’Eglise sans vous ? Femmes fortes, combatives ; armées de cet esprit de courage qui vous place en première ligne dans l’annonce de l’Évangile. À vous, religieuses, sœurs et mères de ce peuple, je voudrais dire « merci », un « merci » très grand…, et vous dire aussi que je vous apprécie beaucoup. » a conclu le Pape François, très applaudi par l'assistance.

    Avant de quitter la Cathédrale, le Pape a béni la cathédrale récemment restaurée pour cette venue, à l'invitation du Cardinal Thimothy Dolan, l'Archevêque de New-York. « En franchissant la porte de cette Cathédrale, vous êtes devenu un vrai new-yorkais, a dit ce dernier, même si vous habitez déjà dans nos cœurs ! ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du jeudi 24 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Jeudi 24 septembre 2015
    09h20 : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique (15h15 sur KTO)
    [Discours]
    11h15 : Visite au Centre caritatif de la paroisse de St Patrick et rencontre avec les sans-abri à Washington, D.C. (17h15 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Départ en avion pour New York
    17h00 : Arrivée à l’Aéroport JFK de New York
    18h45 : Vêpres avec le clergé, les religieux et les religieuses en la cathédrale Saint-Patrick de New York (vendredi 00h45 sur KTO)
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec le clergé et les religieux

    Mercredi 8 juillet 2015 - Équateur

    10h30 - Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes au Sanctuaire marial national « El Quinche » (17h30 heure française)

    Avant de s’envoler pour la Bolivie, deuxième étape de son voyage, le Pape François est passé dans une maison de retraite tenue par les Missionnaires de la Charité à Tumbaco, dans la banlieue de Quito. Il s’est ensuite rendu au Sanctuaire marial d’El Quinche, situé dans les montagnes à 50 kilomètres de la capitale, où il a rencontré 4000 membres du clergé, religieux, religieuses et séminaristes équatoriens.

    La Vierge d’El Quinche est la sainte patronne de l’Equateur. Ce sanctuaire, le plus grand du pays, abrite la statuette en bois de cèdre de 60 centimètres de la Vierge Marie. C’est depuis le parvis de l’église que le Pape s’est adressé aux personnes présentes, improvisant un discours spontané plutôt que de lire celui prévu (« je n’ai pas envie de lire » a-t-il avoué, provoquant les rires du public).

    Le Saint-Père a d’abord insisté sur une « particularité très spéciale du peuple équatorien » qu’il a constatée pendant ces trois jours de voyage dans le pays : la piété et la religiosité joyeuses des habitants de ce pays d’Amérique Latine. « J’ai souvent demandé à Jésus pendant mes prières ici : "Mais quelle est la recette de ce peuple ?" Toute cette richesse spirituelle, cette profondeur ». Le Pape a obtenu la réponse par la voix d’un évêque rencontré pendant son voyage : « vous avez eu le courage de confier votre nation au Sacré-Cœur de Jésus. Conservez cela précieusement et ne l’oubliez pas » a lancé le Saint-Père en guise d’introduction.

    Ne pas tomber dans la tentation d'un Alzheimer spirituel

    Si le Pape a compris la « recette » du peuple d’Equateur, il lui en a donné une autre. Il a voulu donner deux conseils importants aux religieux équatoriens : ne pas oublier la gratuité de la grâce de Dieu et ne pas tomber dans un « Alzheimer spirituel ». Très concrètement, le Pape a invité chaque membre du clergé à regarder Jésus chaque jour avant de dormir et lui dire « Tout ce que tu m’as donné est gratuit, je ne mérite rien ». Pour François, ce « conseil de frère, conseil de père » évite de se sentir trop important. « La gratuité est une grâce qui ne peut pas aller de pair avec la promotion. (...) Nous sommes objets de la gratuité de Dieu. Si on oublie cela, lentement, on se sent important ». A l’image de Marie, « qui ne s’est jamais mise en avant », il faut se « recentrer dans la gratuité ».

    De même, ne pas oublier ses racines, d’où l’on vient, est une façon de ne pas être touché par une sorte d’« Alzheimer spirituel », une formulation qu’il avait pour la première fois utilisée dans sa liste des maladies qui menacent la Curie, en décembre 2014. « Ne perdez pas la mémoire de vos origines » a-t-il lancé.

    Ces deux principes mis en œuvre, les religieux pourront ainsi s’inscrire dans une démarche de service selon le Pape, « même quand on est fatigués, même quand les gens nous fatiguent, sans perdre patience, même quand il y a une "telenovela" intéressante à la télévision » a conseillé le Saint-Père. « Ce que vous avez reçu gratuitement, donnez-le gratuitement. Ne faites pas payer pour la grâce » a-t-il imploré.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du "discours écrit" traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

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  • Rencontre avec les prêtres, religieuses, religieux et séminaristes dans la cathédrale

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Canonisation des deux religieuses palestiniennes ce prochain dimanche

    Ce matin près la Salle de Presse, le Directeur du Centre catholique d'études des media a tracé le portrait des deux bienheureuses palestiniennes qui seront canonisées dimanche avec une religieuse française et une autre italienne. Le Patriarche latin de Jérusalem sera à la tête d'une délégation de 2.124 personnes provenant des territoires palestiniens, d'Israël, de Jordanie. A la messe célébrée par le Pape assistera le Président palestinien Mahmoud Selman Abbas, ainsi que de nombreux évêques du Liban, d'Egypte, de Chypre, d'Irak, de Libye, de Tunisie et du Maroc.

    Le Patriarche Fouad Twal, a rappelé d'emblée le P.Rifat Bader, a souligné la grande importance spirituelle de cette double canonisation pour la Terre Sainte toute entière : "Au milieux des difficultés, cela illumine le chemin" des chrétiens. Du fait qu'elle est dévastée par la violence et la division, la Terre Sainte revêt pour beaucoup une image négative. Mais les deux nouvelles saintes viennent montrer que la sainteté est possible" dans un semblable contexte. "Par la canonisation de deux proche-orientales en cette période sombre le Saint-Père nous invite à la prière, car la prière seule peut sauver la foi dans l'épreuve. Sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas et sainte Mariam Baouardy sont des modèles de perfection, tant pour les musulmans que pour les chrétiens. Le fait qu'elles portent toutes les deux le nom de Marie les rapproche aussi de la tradition juive. Elles montrent qu'aujourd'hui on peut parler des trois religions sans la moindre discrimination... Ce grand événement constitue aussi un message de solidarité qui veut encourager les chrétiens de toute la région, en premier lieu les déplacés et les réfugiés, les persécutés dont les persécuteurs pensent que tuer est agréable à Dieu".

    Sainte Mariam Baouardy, qui fut victime de l'extrémisme, subit une tentative de meurtre car on voulait la forcer à changer de religion. Désormais elle intercède pour toutes les victimes de ce type d'assassinat religieux. Sa vie montre la priorité que représente le respect des différences religieuses et ethniques, la reconnaissance de ce que toute personne est créature de Dieu. Quant à sainte Marie Alphonsine Danil Ghattas, elle obtint l'appui des autorités religieuses pour fonder la première Congrégation arabe d'éducation et d'enseignement religieux. Depuis, les écoles du Rosaire confiées à ses religieuses sont influentes dans tout le Proche et Moyen Orient, et jusque dans la région du golfe persique. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la Congrégation favorisa la diffusion de la conscience sociale dans le monde arabe et représenta un modèle de formation. Son action contribua à l'élimination de l'analphabétisme dans de nombreuses régions. "Les deux saintes proclamées par le Pape François en cette Année de la vie consacrée et en ce mois marial, doivent nous inciter à prier le Seigneur d'accorder sa paix à nos cœurs et à nos esprits... La canonisation de la fondatrice des Sœurs du Rosaire est une invitation à accroître la pratique quotidienne du chapelet, à l'église, en famille et dans les paroisses afin que la paix, l'amour et le respect de chacun touchent l'ensemble des peuples du Proche et Moyen Orient".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.5.15).

    Texte intégral en italien et anglais en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre avec les prêtres, les religieuses, les religieux, les séminaristes...

    ... et les familles des survivants du typhon Yolanda, à la Cathédrale de Palo

    En raison de la menace d’une tempête tropicale, avec force vent et pluie battante, c’est avec de l’avance sur le programme prévu que le Pape François, après la Messe, a quitté l'esplanade de l'aéroport, pour se rendre à l'archevêché de Palo, distant de quelques kilomètres, où il a pris un repas avec 30 survivants du typhon. Sur la route il a pris le temps de s'arrêter une dizaine de minutes dans la maison d'une famille de pêcheurs. Après le déjeuner le Pape s'est rendu quelques instants à la cathédrale de Palo où il a salué rapidement l'ensemble du clergé de la région qui l'attendait pour une rencontre, mais réduite à quelques instants vu les conditions météo très difficiles. Ce qui n’a pas empêché le Saint-Père de demander à l’assistance d’entonner un « Happy Birthday » à l’attention du Cardinal Secrétaire d’Etat, Pietro Parolin, qui fête ce samedi ses 60 ans. Et le Pape devait lui-même expliquer que malheureusement il ne pouvait tarder , qu’il lui fallait pour cause de mauvais temps, regagner l’aéroport. Son discours n’a donc pas été prononcé mais tout simplement remis. « Je vous demande pardon », a déclaré le Pape en annonçant qu'il devait partir plus tôt que prévu. « Cela me rend triste, vraiment ».

    C'est pour les mêmes raisons que le Pape a été contraint également d'abréger la cérémonie prévue pour la bénédiction d'un tout nouveau centre encore en construction d'aide aux orphelins et aux personnes âgées. L'ensemble de l'étape de Tacloban, avec cette menace de tempête tropicale, aura donc perturbé résolument le déroulement de la journée, réduisant de quelques heures le programme prévu initialement. Restera cependant toute l’intensité de cette rencontre au plus près du Pape François avec la population de Tacoblan, si inquiète jusqu’à ce samedi matin, que le Pape ne puisse les rejoindre. Comme quelques heures volées au caprices du temps et des éléments.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père, traduit en français, ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    09h15   Cérémonie de bienvenue au Palais présidentiel (02h15 heure française)
         Visite de courtoisie au Président
    10h15   Rencontre avec les autorités et le corps diplomatique dans le Rizal Ceremonial Hall du Palais présidentiel
    11h15   Messe avec les évêques, les prêtres, les religieuses et les religieux en la Cathédrale de l'Immaculée Conception de Manille
    17h30   Rencontre avec les familles au Mall of Asia Arena à Manille (10h30 heure française)

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC

  • Journée Pro Orantibus

    Depuis le 21 novembre 1953, le jour de la célébration de la Présentation de la Sainte Vierge au Temple est aussi la « Journée Pro Orantibus », consacrée aux communautés de vie contemplative du monde entier. A cette occasion, le Pape François a rappelé lors de l'audience générale de ce mercredi 19 novembre, que les fidèles sont appelés "à rendre grâce à Dieu pour tous ceux qui se consacrent à Dieu dans la prière et le travail silencieux, reconnaissant la primauté que Lui seul mérite. Remercions le Seigneur pour le témoignage de la vie cloîtrée, et ne manquons pas de leur apporter notre soutien spirituel et matériel, pour que cette importante mission puisse être menée à bien."

    Les religieux contemplatifs seront à l'honneur avec les autres consacrés lors de « l’Année de la Vie consacrée » voulue par le Pape et qui s'ouvrira le 30 novembre 2014, premier dimanche de l'Avent : le cardinal João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, célébrera la Messe d'inauguration à la basilique Saint-Pierre, au nom du Souverain Pontife qui sera en voyage en Turquie.
    Ce dernier conclura cet événement le jour de la fête de la Présentation de Jésus au Temple (jour annuel de la Vie consacrée), le 2 février 2016. C'est dans ce cadre qu'une chaîne de prière mondiale sera lancée dans les monastères, le 8 décembre prochain, en la fête de l'Immaculée Conception.

    « Aujourd'hui, suscitant souvent la surprise parmi leurs amis et leur entourage, de nombreuses personnes abandonnent des carrières professionnelles souvent prometteuses pour embrasser la règle austère d'un monastère de clôture. Qu'est-ce qui les pousse à accomplir un pas aussi exigeant sinon le fait d'avoir compris, comme l'enseigne l’Évangile, que le Royaume des cieux est "un trésor" pour lequel il vaut vraiment la peine de tout abandonner (cf. Mt 13, 44) ? En effet, ces frères et sœurs témoignent en silence qu'au cœur des activités souvent frénétiques de chaque jour, le seul soutien qui ne vacille jamais est Dieu, rocher inébranlable de fidélité et d'amour. "Todo se pasa, Dios no se muda" (Tout passe, Dieu ne change pas), écrivait la grande maîtresse spirituelle sainte Thérèse d'Avila dans un de ses textes célèbres. Et face à la nécessité diffuse que ressentent de nombreuses personnes, de sortir de la routine quotidienne des grandes agglomérations urbaines à la recherche d'espaces propices au silence et à la méditation, les monastères de vie contemplative se présentent comme des "oasis" dans lesquelles l'homme, en pèlerinage sur la terre, peut mieux puiser aux sources de l'Esprit et se désaltérer le long du chemin. Ces lieux, par conséquent, apparemment inutiles, sont en revanche indispensables, comme les "poumons" verts d'une ville : ils font du bien à tous, y compris à ceux qui ne les fréquentent pas et en ignorent peut-être l'existence. »

    Benoît XVI, Angélus du 19 novembre 2006.
  • Intentions de prière du Pape pour le mois de novembre

    Générale (Universelle) :
    "Pour que les personnes qui souffrent de la solitude expérimentent la proximité de Dieu et le soutien de leurs frères."

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    "Pour que les jeunes, séminaristes, religieux et religieuses, aient des formateurs compétents et pleins de sagesse."

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Vêpres présidées par le Pape François

    Célébration des Vêpres, avec les prêtres, les religieux, les religieuses, les séminaristes et les mouvements de laïcs dans la Cathédrale de Tirana.

    Dans la cathédrale Saint-Paul, construite en 2002 en plein centre de Tirana, le Pape François a célébré les Vêpres en présence des forces vives du catholicisme albanais : sept évêques, 150 prêtres, 400 religieux et religieuses, des séminaristes, des laïcs membres de mouvements ecclésiaux. Avant la liturgie, un prêtre de 84 ans et une religieuse de 85 ans qui ont connu les temps de la persécution ont pris la parole pour raconter leur histoire.

    Le Père Emest Simoni qui a terminé clandestinement ses études de théologie, a été témoin des arrestations, des tortures, de l’exécution de centaines de prêtres et de laïcs ; certains criaient avant de mourir « Vive le Christ Roi ». Il a lui-même été condamné à mort puis à 27 ans de camp de concentration et de travaux forcés, dans des conditions inhumaines. Pendant toutes ses années de détention, il a continué à célébrer la Messe en latin sans livre et à confesser.

    Sœur Maria Kaleta est la nièce d’un prêtre qui figure sur la liste des martyrs en voie de canonisation. Pendant la dictature, lorsque son couvent fut fermé, et qu’elle travaillait comme ouvrière dans une coopérative, elle baptisait en cachette ceux qui venaient frapper à sa porte et se rendait au chevet des malades et des mourants avec le Saint Sacrement qu’elle avait caché dans sa table de chevet.

    Le discours qui avait été préparé à l’avance, le Pape François l’a remis aux participants sans le prononcer. Il a préféré laisser libre cours à ses réflexions. Il a tout d’abord confié qu’en préparant ce voyage, il avait découvert l’ampleur des persécutions en Albanie. Il ignorait que ce peuple avait tant souffert. Et puis en parcourant les rues de Tirana, il a été frappé par les portraits des martyrs dont le peuple albanais garde la mémoire. « Comment ont-ils pu résister ? », s’est-il interrogé.  « Il n’y a qu’une seule réponse à cette question : le Seigneur les réconfortait car l’Église priait pour eux. C’est le mystère de l’Église : quand elle demande à Dieu de consoler son peuple, Dieu le console, humblement parfois en cachette. Gare à nous si nous cherchons ailleurs la consolation. Gare aux prêtres, aux religieux, aux religieuses, aux novices, aux consacrés qui cherchent la consolation loin du Seigneur. Il ne connaîtront pas le bonheur et ne sauront pas consoler à leur tour. » Visiblement touché par les deux témoignages qu’il venait d’entendre, le Pape François a ajouté que « chacun devait servir d’exemple aux autres. Nous pouvons rentrer chez nous avec de bonnes pensées, a-t-il lancé, car aujourd’hui nous avons touché des martyrs. »

    Source : Radio Vatican.

    Discours du Pape François remis aux participants - Texte intégral

    « Chers frères et sœurs !

    C’est pour moi une grande joie de vous rencontrer sur votre terre bien-aimée ; je remercie le Seigneur et je vous remercie tous pour votre accueil ! Me trouvant au milieu de vous, je puis mieux exprimer ma proximité à votre engagement d’évangélisation.

    Depuis que votre pays est sorti de la dictature, les communautés ecclésiales ont recommencé à cheminer et à s’organiser pour l’action pastorale, et elles regardent avec espérance vers l’avenir. Ma pensée reconnaissante va en particulier à ces Pasteurs qui ont payé d’un prix élevé leur fidélité au Christ et leur décision de rester unis au Successeur de Pierre. Ils ont été courageux dans la difficulté et dans l’épreuve ! Il y a encore parmi nous des prêtres et des religieux qui ont fait l’expérience de la prison et de la persécution, comme la sœur et le frère qui nous ont raconté leur histoire. Je vous embrasse avec émotion et je rends grâce à Dieu pour votre témoignage fidèle, qui stimule toute l’Église à poursuivre avec joie l’annonce de l’Évangile.

    Mettant à profit cette expérience, l’Église en Albanie peut croître dans le zèle missionnaire et dans le courage apostolique. Je connais et j’apprécie l’engagement avec lequel vous vous opposez à de nouvelles formes de “dictature” qui risquent de rendre esclaves les personnes et les communautés. Si le régime athée cherchait à étouffer la foi, ces dictatures, plus sournoises, peuvent étouffer la charité. Je pense à l’individualisme, aux rivalités et aux confrontations exaspérées : c’est une mentalité mondaine qui peut contaminer aussi la communauté chrétienne. Il ne sert à rien de se décourager devant ces difficultés, n’ayez pas peur d’avancer sur la route du Seigneur. Il est toujours à vos côtés, il vous donne sa grâce et vous aide à vous soutenir les uns les autres, à vous accepter comme vous êtes, avec compréhension et miséricorde, à cultiver la communion fraternelle.

    L’évangélisation est plus efficace quand elle est mise en œuvre avec unité d’intention et avec une collaboration sincère entre les différentes réalités ecclésiales et entre les missionnaires et le clergé local : cela comporte le courage de poursuivre dans la recherche des formes de travail commun et d’aide réciproque dans les domaines de la catéchèse, de l’éducation catholique, comme aussi de la promotion humaine et de la charité. Dans ces domaines aussi, l’apport des mouvements ecclésiaux, qui savent faire des projets et agir en communion avec les Pasteurs et entre eux est précieux. C’est ce que je vois ici : évêques, prêtres, religieux et laïcs, une Église qui veut marcher dans la fraternité et dans l’unité.

    Quand l’amour du Christ est placé au-dessus de tout, même d’exigences particulières légitimes, on devient alors capable de sortir de nous-mêmes, de nos “petitesses” personnelles ou de groupe, et d’aller vers Jésus qui s’approche de nous dans les frères ; ses plaies sont encore visibles aujourd’hui sur le corps de beaucoup d’hommes et de femmes qui ont faim et soif, qui sont humiliés, qui se trouvent en prison ou à l’hôpital. Et vraiment en touchant et en soignant avec tendresse ces plaies, il est possible de vivre l’Évangile jusqu’au bout et d’adorer Dieu vivant au milieu de nous.

    Ils sont nombreux les problèmes que vous affrontez chaque jour ! Ils vous poussent à vous immerger avec passion dans une activité apostolique généreuse. Toutefois, nous savons que seuls nous ne pouvons rien faire. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain » (Ps 127, 1). Cette conscience nous appelle à donner chaque jour la juste place au Seigneur, à lui consacrer du temps, à lui ouvrir notre cœur, afin qu’il agisse dans notre vie et dans notre mission. Ce que le Seigneur promet à la prière confiante et persévérante dépasse ce que nous imaginons (cf. Lc 11, 11-12) : au-delà de ce que nous demandons, il nous donne aussi l’Esprit Saint. La dimension contemplative devient indispensable, au milieu des engagements les plus urgents et les plus pesants. Et plus la mission nous appelle à aller vers les périphéries existentielles, plus notre cœur sent le besoin intime d’être uni à celui du Christ, plein de miséricorde et d’amour.

    Et considérant que les prêtres et les personnes consacrées ne sont pas encore en nombre suffisant, le Seigneur Jésus vous répète aussi aujourd’hui : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux ! Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ! » (Mt 9, 37-38). Il ne faut pas oublier que cette prière part d’un regard : le regard de Jésus, qui voit l’abondance de la moisson. Avons-nous, nous aussi ce regard ? Savons-nous reconnaître l’abondance des fruits que la grâce de Dieu a fait croître, et du travail qu’il y a à faire dans le champ du Seigneur ? C’est de ce regard de foi sur le champ de Dieu que naît la prière, l’invocation quotidienne et pressante au Seigneur pour les vocations sacerdotales et religieuses. Vous, chers séminaristes, et vous, chers postulants et novices, vous êtes le fruit de cette prière du peuple de Dieu, qui précède et accompagne toujours votre réponse personnelle. L’Église en Albanie a besoin de votre enthousiasme et de votre générosité. Le temps qu’aujourd’hui vous consacrez à une solide formation spirituelle, théologique, communautaire et pastorale, est fécond en vue de servir de façon adéquate, demain, le peuple de Dieu. Les gens, plus que des maîtres, cherchent des témoins : des témoins humbles de la miséricorde et de la tendresse de Dieu ; des prêtres et des religieux conformés à Jésus Bon pasteur, capables de communiquer à tous la charité du Christ.

    À ce sujet, avec vous et avec tout le peuple albanais, je veux rendre grâce à Dieu pour les nombreux missionnaires, hommes et femmes, dont l’action a été déterminante pour la renaissance de l’Église en Albanie et reste encore aujourd’hui d’une grande importance. Ils ont contribué notablement à consolider le patrimoine spirituel qu’évêques, prêtres, personnes consacrées et laïcs albanais ont conservé, au milieu d’épreuves et de tribulations très dures. Nous pensons au grand travail fait par les Instituts religieux pour relancer l’éducation catholique : ce travail mérite d’être reconnu et soutenu.

    Chers frères et sœurs, ne vous découragez pas devant les difficultés ; sur les pas de vos pères, soyez tenaces dans le témoignage rendu au Christ, marchant « ensemble avec Dieu, vers l’espérance qui ne déçoit jamais ». Que sur votre chemin, vous vous sentiez toujours accompagnés et soutenus par l’affection de toute l’Église ! Je vous remercie cordialement pour cette rencontre et je confie chacun de vous et vos communautés, vos projets et vos espérances à la sainte Mère de Dieu. Je vous bénis de grand cœur et je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi. »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Une sélection de beaux et bons livres pour votre été (2)

    Il suffit de quelques justes,religieuses,drames,XXe siècle,Emmanuelle,Duez-Luchez,éditions,salvator

    Il suffit de quelques justes
    des religieuses dans les drames du XXe siècle
    Emmanuelle Duez-Luchez
     
    Ce livre retrace l'histoire d'une Congrégation religieuse du Nord de la France confrontée aux grands drames du XXe siècle : les lois anticongréganistes de 1902-1904 et la loi de Séparation de 1905, la Grande Guerre et la guerre de 39-45. Grâce à de très abondants témoignages datant de ces temps tourmentés, grâce à sa parfaite connaissance des contextes historiques en lesquels ils se sont déroulés, ainsi qu'à de multiples anecdotes aussi précises que dramatiques, mais toujours empreintes de la même espérance, l'auteur rend extrêmement vivante une histoire qui aurait pu n'être qu'anecdotique ; car qui connaît en effet aujourd'hui cette Congrégation, fondée par Nathalie Doignies en 1825, même dans ces régions du Nord où elle s'est tant donnée ? Sans doute parce qu'elle est aujourd'hui en voie de disparition, elle ne représente plus que quelques lignes sur le site internet du diocèse d'Arras...

    Mais ce livre est aussi beaucoup plus que cela. Au-delà de ces événements narrés avec minutie et grand souci de la vérité historique, ces pages sont en effet un témoignage vivant et vibrant de la charité active, généreuse, débordante de ces religieuses qui, tout au long de ces conflits, surent puiser en leur foi indéfectible en l'Amour du Christ Sauveur, le courage et la force d’œuvrer, quel qu'en soit le prix, au service de tous les souffrants et laissés pour compte de ces temps d'épreuves. Témoins vivants et cœurs battants de la tendresse de Dieu, les religieuses de cette Congrégation se firent toujours les servantes des plus pauvres et des plus petits, là où le Seigneur les avaient placées, sur le territoire de Lille. Dans ce récit en forme de Chemin de Croix, et dans l'espérance du Samedi Saint, Sœur Emmanuelle Duez-Luchez, supérieure générale de cette Congrégation, nous livre ici un formidable témoignage, dont on ne peut qu'espérer qu'il féconde de nouveaux apôtres, tout donnés au service de leur prochain.

    A l'heure où nous commémorons la Grande Guerre, dans des cérémonies officielles avec tambour et trompettes, ce livre témoignage vient fort à propos nous interpeller sur notre propre vocation, faisant résonner à nos oreilles ce "Qu'as-tu fait de ton frère ?" qui ne cesse de retentir depuis la Genèse et à travers les siècles, au cœur de l'humanité. Ainsi que l'écrit Mgr Ulrich, archevêque de Lille, dans sa postface, citant au passage St François de Sales, "Ce qui rend ces récits si précieux à nos yeux, c'est bien qu'à travers la vie des Sœurs de l'Enfant-Jésus de Lille le Christ ait été annoncé, et que l'exemple nous ait été donné pour réveiller notre goût de l'annoncer, nous aussi, et fleurir là où nous sommes plantés". Dans une France devenue laïciste jusqu'au bout de chacune de ses lois, puisse ce beau livre allumer un grand feu en nos cœurs, un brasier ardent et rayonnant, de charité et d'espérance, pour que nous (re)devenions ce à quoi nous avons toujours été appelés : être la lumière du monde et le sel de la terre.

    Éditions Salvator - 220 pages - 14 x 21cm - 20 €