"Béni soit le Seigneur, Seigneur de miséricorde"
Monastère de la Transfiguration de Zarzma, Géorgie
géorgie
-
"Béni soit le Seigneur, Seigneur de miséricorde"
-
Audience générale de ce mercredi 5 octobre 2016
« Que Dieu bénisse l’Arménie, la Géorgie et l’Azerbaïdjan ». Ce mercredi 5 octobre, le Pape a consacré sa catéchèse à son récent voyage dans le Caucase, du 30 septembre au 2 octobre 2016. Il a rendu grâce au Seigneur pour ce déplacement et exprimé sa reconnaissance aux autorités civiles et religieuses de Géorgie et d’Azerbaïdjan. Deux pays où il souhaitait non seulement soutenir les communautés catholiques qui y vivent en minorité, mais aussi encourager les populations locales sur le chemin de la paix et de la fraternité.
Compte rendu de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.
Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.
Résumé :
« Frères et sœurs, je remercie Dieu qui m’a permis de réaliser mon Voyage apostolique en Géorgie et en Azerbaïdjan. Dans ces deux pays l’Église catholique est appelée à être présente spécialement par le signe de la charité et de la promotion humaine, en communion avec les autres Églises et Communautés chrétiennes et en dialogue avec les autres communautés religieuses, dans la certitude que Dieu est Père de tous et que nous sommes tous frères et sœurs. En Géorgie, cette mission passe par la collaboration avec les frères orthodoxes qui sont la grande majorité de la population. La rencontre avec le Patriarche Élie II a été très émouvante, ainsi que la visite à la cathédrale patriarcale où se vénère la relique de la tunique du Christ, symbole de l’unité de l’Église. Avec la Communauté Assyro-Chaldéenne, nous avons prié pour la paix en Syrie, en Irak et dans tout le Moyen-Orient. En Azerbaïdjan où la majorité de la population est musulmane, nous avons vécu deux moments que la foi sait tenir dans une juste relation : l’Eucharistie avec la petite communauté catholique et la rencontre interreligieuse. La communion au Christ nous pousse en effet à chercher la rencontre et le dialogue avec tous ceux qui croient en Dieu, pour construire ensemble un monde plus juste et plus fraternel. »
« Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, venus de France, de Belgique et de Suisse. Je salue en particulier les prêtres de Nevers, avec leur Évêque Mgr Brac de la Perrière, les pèlerins de Rodez, avec Mgr Fonlupt, les « Marcheurs de l’Espérance », d’Avignon et Marseille, ainsi que les prêtres de Malines-Bruxelles et les fidèles des diocèses de Tournai et de Liège. Je vous confie à l’intercession de saint François d’Assise et de sainte Thérèse de Lisieux, afin que vous marchiez courageusement sur les chemins de la sainteté, dans la recherche d’une authentique fraternité entre tous. Que Dieu vous bénisse ! »
Source : site internet du Vatican.
-
Voyage apostolique - Visite à la cathédrale patriarcale de Svetitskhoveli
L’étape géorgienne du 16ème voyage apostolique du Pape François dans le Caucase s’est conclu ce samedi 1er octobre 2016 sur une image forte de respect réciproque dans la Cathédrale patriarcale orthodoxe Svetyskhoveli à Mtsketa. A son arrivée, il a été accueilli par le Patriarche de toute la Géorgie, Ilia II. Le Pape et le Patriarche ont ensemble allumé deux cierges au kiosque de Sainte Sidonie où selon la tradition locale, serait conservée la tunique du Christ.
« Que le Seigneur qui nous a donné la joie de nous rencontrer, répande sur nous l’huile parfumée de la concorde, et qu’il fasse descendre d’abondantes bénédictions sur notre chemin », a dit le Pape François. « L’amour du Christ, a-t-il ajouté, nous pousse à la charité sincère et à la compréhension réciproque, à réparer les lacérations, animés par un esprit de fraternité chrétienne transparente. Tout ceci demande, assurément, un chemin patient, à entretenir avec confiance en l’autre et humilité ».
Comme il l’avait déjà affirmé dans son homélie lors de la Messe célébrée à Tbilissi plus tôt dans la matinée, le chrétien ne se lasse jamais. L’espérance chrétienne pousse à croire que les oppositions et les obstacles peuvent être surmontés, et à ne jamais renoncer aux occasions de rencontre et de dialogue, a expliqué le Saint-Père.
Source : Radio Vatican (MD-JCP).
Texte intégral du salut du Pape François traduit en français ci-dessous.
-
Voyage apostolique - Rencontre avec les bénéficiaires et les volontaires des oeuvres caritatives
Après avoir rencontré le clergé et les religieux catholiques géorgiens dans l’église de l’Assomption de Tbilissi, le Pape s’est ensuite rendu à la périphérie de la capitale dans un centre d’aide tenu par des religieux Camilliens. Ce centre socio-sanitaire a été réalisé en 1998 grâce à l’aide de la Caritas italienne et d’autres organisations catholiques internationales. Ce centre prodigue de nombreux soins médicaux gratuits aux plus démunis. Le Pape François y a rencontré les membres des œuvres de charité de l’Eglise catholique en Géorgie, en particulier les membres de la Caritas locale, mais aussi les Missionnaires de la Charité ou de l’Œuvre de Malte.
« Vous exprimez d’une façon éloquente par votre sollicitude l’amour du prochain, caractéristique des disciples du Christ », a dit le Pape faisant part de son estime pour l’engagement généreux de tous ces organismes au service des plus nécessiteux.
« Votre activité est un chemin de collaboration fraternelle entre les chrétiens de ce pays et entre les fidèles des différents rites », a poursuivi le Saint-Père qui a souligné que cette rencontre sous le signe de la charité évangélique était un témoignage de communion et favorise le chemin de l’unité. Le Pape les a donc invités à poursuivre cette route exigeante et féconde. Il a adressé un salut spécial aux anciens, aux malades, à ceux qui souffrent et à ceux qui sont accueillis par les différentes réalités caritatives. « Dieu ne vous abandonne jamais, a-t-il dit, vous êtes les préférés de Jésus, qui a voulu s’identifier aux personnes souffrantes ».
« Les initiatives de la charité sont le fruit mûr d’une Église qui sert, qui offre l’espérance et qui manifeste la miséricorde de Dieu » a encore dit le Pape qui a invité ces acteurs caritatifs à continuer de vivre la charité dans l’Église et à la manifester dans toute la société avec l’enthousiasme de l’amour qui vient de Dieu.
A l’issue de cette rencontre le Saint-Père a assisté à un spectacle de danses traditionnelles géorgiennes mélangeant valides et personnes handicapées. Il a pris le temps de saluer et de bénir les nombreuses personnes présentes, malades, opérateurs de santé ou familles.
Source : Radio Vatican (MD-OB).
Texte intégral du salut du Pape François traduit en français ci-dessous.
-
Voyage apostolique - Rencontre avec les prêtres, religieux et religieuses
Dans la cathédrale Sainte-Marie-de-l’Assomption de Tbilissi, le Pape a rencontré ce samedi 1er octobre quelque 250 fidèles catholiques, 90 prêtres et religieux ou religieuses, et 140 laïcs impliqués dans les conseils pastoraux et organisations catholiques. « Nous avons souhaité cette rencontre en ce lieu pour nous sentir en famille, pour nous sentir avec vous dans notre maison et pouvoir partager nos préoccupations, nos joies et nos projets », a affirmé Mgr Giuseppe Pasotto. Après l’intervention de bienvenue de l’administrateur apostolique du Caucase, quatre témoignage se sont succédé au micro. Le Saint-Père a écouté, attentif, en prenant des notes, un jeune, une maman, un séminariste et un prêtre. Il a ensuite tâché de leur répondre en abordant trois points essentiels : la solidité de la foi, les difficultés à surmonter pour les couples et le rapport avec les frères orthodoxes.
La solidité de la foi
Le Pape a amorcé son intervention, sans note, par un exemple. Celui d’une vieille femme rencontrée en Arménie au mois de juin. Une femme très humble, coincée derrière une barrière et qui lui faisait signe d’approcher, ce qu'il fit. Elle avait fait sept ou huit heures de bus pour le voir, depuis la Géorgie. Le lendemain, il la retrouve à nouveau dans une autre ville. Le Pape surpris, lui demande d’où vient cette énergie et sa détermination. « C’est la foi », lui a répondu cette vieille femme. « Etre solide dans la foi, c’est le témoignage qu’a donné cette dame. Elle pensait que Jésus, Fils de Dieu, avait laissé Pierre sur la terre, et elle voulait voir Pierre. Etre solide dans la foi signifie la capacité de recevoir la foi de la part des autres, de la conserver et de la transmettre », a affirmé le Pape.
Pour lui, être solide dans la foi suppose « de maintenir vivant l’histoire, le passé, et de rêver pour construire un futur lumineux ». Il ne faut pas oublier ce que nous avons vécu et pour cette raison, lors des Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, le Pape a confié « une mission spéciale » aux jeunes : parler avec leurs grands-parents, car ils sont ceux qui transmettent la foi.
Ce samedi, le Pape recommande à ceux qui travaillent avec les jeunes de leur enseigner cela : « parler avec les grands-parents pour recevoir cette eau fraîche de la foi, puis travailler et malaxer la foi dans le présent, ne pas la cacher dans un tiroir, mais la faire croître ». « Recevoir l’héritage, le faire germer et le donner », car note le Pape, comme la plante qui, sans racine, ne grandit pas, « une foi sans les racines de la maman et de la grand-mère, ne grandit pas ». Il interpelle également les parents. « Une foi qui m’a été donnée et que je ne donne pas à mes enfants, ne grandit pas non plus ». Pour résumer, « pour être solide dans la foi, il faut avoir la mémoire du passé, le courage dans le présent et l’espérance dans le futur ».
Faire mémoire de la venue de l’Esprit-Saint
Improvisant, le Pape a interrogé un des neuf séminaristes de Géorgie qui venait de lui confier que tout jeune, il avait dit à sa mère qu’il souhaitait devenir prêtre comme le polonais qui célébrait devant lui. « Qu’a dit ta mère ? ». « Fais ce que tu veux ». La mère perdait un fils, et se privait d’une belle-mère. Le Pape a rendu hommage aux femmes, et notamment « aux femmes fortes » de Géorgie. Mais le Saint-Père a également souligné le fait qu’il fallait faire trésor de ce moment passé. « A ce moment-là, ce n’est pas une fable qui s’est imposée à ton esprit. C’est l’Esprit-Saint qui venait à ta rencontre ».
« Nous tous dans notre vie, nous avons ou nous aurons, des moments sombres. Même nous, les consacrés, nous avons des moments sombres. Et quand on a l’impression que les choses n’avancent pas, qu’on a des difficultés dans nos communautés, dans ces moments-là, assure le Pape François, ce qu’il faut faire, c’est s’arrêter et faire mémoire du moment où j’ai été touché par l’Esprit-Saint ». Quand il y a des turbulences, le Pape a également invité chacun à se réfugier sous le manteau protecteur de la Vierge Marie, que Jésus nous a laissée pour qu’elle soit notre Mère.
Le Pape a souligné en outre que « la persévérance dans la vocation est enracinée dans la mémoire de la caresse que Dieu nous a faite quand il a dit ‘viens avec moi’ ». Il a conseillé aux fidèles de ne pas retourner en arrière quand des difficultés se présentent. « Si vous voulez retourner en arrière, la seule chose à faire c’est de retourner à la mémoire de ce moment, et ainsi la foi et la vocation demeurent solides, avec nos faiblesses et nos péchés, car nous sommes tous pécheurs. Nous avons tous besoin de nous confesser. Mais la miséricorde, l’amour de Jésus est plus grand que nos péchés ».
S’il te plaît, pardon, merci
Comment vit-on la foi dans le mariage, « la chose la plus belle que Dieu a créée » ? À Irina, une jeune mère de famille, le Pape François rappelle que la Bible nous dit que Dieu a créé l’homme et la femme à son image. « L’homme et la femme qui sont une seule chair, sont l’image de Dieu ». Bien sûr, les couples traversent des difficultés : tentations, incompréhensions. Irina évoquait le divorce de nombreux orthodoxes, influençant les catholiques. « Certains divorcent et trouvent quelqu’un d’autre », confirme le Pape. Mais qui paie les coûts du divorce ? Les deux membres du couple, Dieu, car « lorsqu’une seule chair se sépare cela salit son image », et bien sûr, les enfants. Combien les petits enfants souffrent quand ils voient les disputes et la séparation des parents, regrette le Pape.
« Il faut tout faire pour sauver un mariage ». Une recommandation aux couples. Les assiettes peuvent bien voler. Il est normal de se disputer, mais le Pape leur conseille de ne pas finir la journée sans faire la paix, « parce que la guerre froide du jour d’après est extrêmement dangereuse ». Le Pape rappelle qu’il existe trois paroles d’or pour que le couple aille de l’avant : s'il te plaît, merci, excuse-moi. Enfin, quand le Diable s’immisce, qu’un homme considère une femme comme étant plus belle que la sienne ou qu’une femme juge un homme plus fort que le sien, « il faut demander de l’aide », exhorte le Saint-Père.
« Il faut tout faire pour sauver un mariage ». Cette recommandation est également adressée aux prêtres et religieux qu’il encourage à aider les couples, en les accueillant, avec proximité, et en les accompagnant. « Le discernement, c’est l’intégration dans le corps de l’Église ». Il faut « accueillir, accompagner, discerner et intégrer ». Dans la communauté catholique, on doit toujours aider à sauver le mariage.
Brièvement, le Pape a évoqué « un grand ennemi du mariage », la théorie du genre. « Aujourd’hui, il y a une guerre mondiale pour détruire le couple. Aujourd’hui, on ne détruit pas qu’avec les armes, mais avec les idées. Il y a une colonisation idéologique qui détruit. Ainsi, il faut se défendre des colonisations idéologiques », a-t-il dit.L’œcuménisme
Enfin le Pape a abordé la question de l’œcuménisme. « Ne jamais se disputer », prévient-il. Il recommande de laisser les théologiens le faire. Que dois-je faire avec un voisin, un ami, un proche orthodoxe ? Le Pape répond qu’il ne faut pas condamner, mais être ouvert, cheminer ensemble, prier les uns pour les autres et accomplir des œuvres de charité ensemble « quand on peut ». Pour le Pape, c’est cela l’œcuménisme. Dois-je faire un effort pour le convertir ? « Ce serait un gros péché contre l’œcuménisme », tranche le Pape. « On ne doit jamais faire de prosélytisme avec les orthodoxes. Ce sont nos frères et nos sœurs, les disciples de Jésus-Christ. Pour des raisons compliquées, on en est là, mais eux et nous croyons dans le Père, le Fils, l’Esprit-Saint et la Mère de Dieu. »
Avant de donner sa bénédiction apostolique, le Pape a récité un Ave Maria avec les fidèles.
Source : Radio Vatican (MD).
-
Voyage apostolique - Messe au stade M. Meskhi à Tbilissi
Le Pape François a célébré ce samedi 1er octobre au matin une Messe au stade Mikhaïl-Meskhi de Tbilissi, au deuxième jour de son voyage apostolique en Géorgie. Devant les fidèles catholiques et en présence d'une délégation orthodoxe, le Saint-Père a indiqué au cours de son homélie une mission « urgente » de l’Église : « recevoir et porter la consolation de Dieu ».
Pour cela, le Pape François a invité à se rappeler que nous sommes toujours les enfants de Dieu, « au-delà du mal dont nous sommes capables ». « Laissons résonner dans notre cœur ces paroles qu’aujourd’hui il nous adresse : “comme une mère, je vous consolerai” », a poursuivi le Pape, reprenant la lecture du jour (Is 66, 13). Il a d’ailleurs rendu hommage aux grands-mères et aux mères géorgiennes « qui continuent à garder et à transmettre la foi » et « apportent l’eau fraiche de la consolation de Dieu dans de nombreuses situations de désert et de conflit ».
Devenir petit comme des enfants
Pour recevoir cette consolation, il existe une condition de fond a avancé le Pape : « devenir petit comme des enfants », comme le dit Jésus dans l’Évangile du jour (MT 18, 4). Car celui qui le fait « devient pauvre de lui-même, mais riche de Dieu ». Ainsi, il faut faire une place au Seigneur dans notre vie. « Il y a des portes de la consolation à tenir toujours ouvertes, parce que Jésus aime entrer par-là : l’Évangile lu chaque jour et porté toujours avec nous, la prière silencieuse et adorante, la Confession, l’Eucharistie ».
« Mais Dieu ne nous console pas seulement dans le cœur », a ajouté le Saint-Père. Il vient nous rejoindre dans la communauté, dans l’Église « maison de consolation ». « Nous pouvons nous demander : moi, qui suis dans l’Église, suis-je porteur de la consolation de Dieu ? Est-ce que je sais accueillir l’autre comme un hôte et consoler celui que je vois fatigué et déçu ? » Pour le Pape François, l'Église doit « répandre l’espérance », « redonner courage » et « porter la lumière de Jésus, la chaleur de sa présence, le réconfort de son pardon ». Ainsi, les fidèles ne doivent pas s’habituer « à un “microclimat” ecclésial fermé » mais « partager des horizons larges, ouverts d’espérance ».
Suivre la “petite voie” vers Dieu de sainte Thérèse
« Bienheureuses les communautés chrétiennes qui vivent cette authentique simplicité évangélique (…) Bienheureux les Pasteurs qui ne courent pas après la logique du succès mondain (…). Bienheureuse l’Église qui ne se fie pas aux critères du fonctionnalisme et de l’efficacité dans l’organisation », a souligné le Pape. S'adressant au « petit troupeau aimé de Géorgie » qui se dévoue « à la charité et à la formation », il lui a adressé un appel : « accueille l’encouragement du Bon pasteur, confie-toi à Lui qui te prend sur ses épaules et te console ! »
À la fin de son homélie, le Pape François a souhaité résumer son message à travers des paroles de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, dont l'Église fait mémoire ce samedi 1er octobre. « Elle nous indique sa “petite voie” vers Dieu, “l’abandon du petit enfant qui s’endort sans crainte dans les bras de son Père”, parce que “Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l’abandon et la reconnaissance” » (tiré des Manuscrits autobiographiques, Manuscrit B, 1).
Source : Radio Vatican (SBL).
Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français ci-dessous.
-
Voyage apostolique du Pape François en Géorgie et Azerbaijan (30 septembre - 2 octobre 2016)
Programme du samedi 1er octobre (heure française)
Ce samedi 1er octobre, le Pape François célébrera la Messe dans le stade Meskhi avant de rencontrer les prêtres, religieux et religieuses, ainsi que les personnes travaillant au sein des œuvres de charité de l’Église. Le soir, il visitera la cathédrale patriarcale.
08h00 : Messe du Pape François à Tbilissi
13h45 : Rencontre avec les religieux géorgiens
15h00 : Rencontre avec les bénéficiaires et les volontaires des oeuvres caritatives
16h15 : Visite de la Cathédrale patriarcale Svetitskhoveli
Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles -
Voyage apostolique - Rencontre avec la Communauté Assyro-Chaldéenne de Géorgie
Le Pape François qui, pour des raisons de sécurité, ne peut pas se rendre personnellement en Irak, a profité de ce déplacement en Géorgie, pour rencontrer des membres de l'Église assyro-chaldéenne. Il a participé à une prière pour la paix, devant environ 300 chrétiens essentiellement originaires d'Irak, dans une église chaldéenne de la capitale géorgienne.
Le Pape a été accueilli par le Patriarche chaldéen, Sa Béatitude Louis Sako, prenant le temps, sous les applaudissements, de saluer chacun des évêques chaldéens présents, et de nombreux fidèles. Il a prononcé uune prière, confiant à la Croix du Seigneur « les souffrances de tant de victimes innocentes : les enfants, les personnes âgées, les chrétiens persécutés ; les personnes dont on a abusé, les personnes privées de liberté et de dignité, les exilés, les réfugiés, ceux qui ont perdu le goût de la vie ». Il a demandé au Seigneur d’apprendre aux peuples en guerre « la voie de la réconciliation, du dialogue et du pardon ».
Un moment de réconfort important pour cette Église en communion avec Rome, et qui a subi des moments terribles ces dernières années, dans le contexte des offensives djihadistes. À la sortie, il a béni des fidèles et lâché une colombe en signe de paix.
Source : Radio Vatican (CV).
Prière du Pape François pour la paix traduite en français ci-dessous.
-
Voyage apostolique - Rencontre avec le Patriarche Ilia II
La dimension œcuménique du voyage du Pape s’est manifestée ce vendredi après-midi dans la rencontre du Pape avec le Catholicos Ilia II, Patriarche orthodoxe de toute la Géorgie, au siège du patriarcat à Tbilissi. Une rencontre qui s’est déroulée en présence des métropolites, archevêques et évêques membres du Saint Synode de l’Église géorgienne. Les deux chefs spirituels ont échangé un baiser de paix.
« Nous sommes convaincus que grâce à votre visite les rapports entre nos deux Églises seront renforcés» a dit Ilia II au chef de l’Église catholique. Le Pape a fait part de sa grande joie d’être reçus par l’Église orthodoxe géorgienne.
« Les liens significatifs qui existent entre nous depuis les premiers siècles du christianisme ont pu ainsi se renforcer. Ils se sont développés, et ils se maintiennent respectueux et cordiaux » a souligné le Souverain Pontife dans son discours de remerciement, qui a précisé qu’il était « venu sur cette terre bénie en tant que pèlerin et ami alors que, pour les catholiques, l’Année jubilaire de la Miséricorde atteint son apogée ». Le Pape François a rappelé que Saint Jean-Paul II était lui venu au seuil de l’année jubilaire 2000 et était déjà venu pour renforcer des liens profonds et forts avec le siège de Rome.
« La Providence divine nous fait nous rencontrer de nouveau et, face à un monde assoiffé de miséricorde, d’unité et de paix, a expliqué le Pape, elle nous demande que ces liens entre nous reçoivent un nouvel élan, connaissent une ferveur renouvelée. L’Église orthodoxe de Géorgie, à la suite de la figure de l’Apôtre André, et l’Église de Rome, fondée sur le martyre de l’Apôtre Pierre, ont ainsi la grâce de renouveler aujourd’hui, au nom du Christ et à sa gloire, la beauté de la fraternité apostolique », a-t-il souligné, demandant au Seigneur d’être toujours des annonciateurs de sa présence. Ces Apôtres ont été transformés par l’amour du Seigneur, un amour qui soutient. Ainsi, a-t-il dit, « l’amour permet de nous élever au-dessus des incompréhensions du passé, des calculs du présent et des craintes de l’avenir ».
Le Pape a ainsi rappelé que « le peuple géorgien a témoigné au cours des siècles de la grandeur de cet amour. Il y a trouvé la force de se relever après d’innombrables épreuves », il a rendu hommage à Sainte Nino, l’Évangélisatrice du pays qui a diffusé la foi avec le signe particulier de la croix faite en bois de vigne.
« Pour que l’Évangile porte du fruit encore aujourd’hui, il nous est demandé, cher Frère, de rester encore plus fermes dans le Seigneur et uni entre nous » a encore dit le Pape au Patriarche Ilia II, rappelant que « les difficultés ne sont pas des empêchements mais des stimulants à mieux nous connaître, à partager la sève vitale de la foi, à intensifier la prière les uns pour les autres et à collaborer avec charité apostolique dans le témoignage commun ».Le Saint-Père a fait part de son désir « d’être un ami sincère de cette terre et de cette chère population ». Avec la paix et le pardon nous sommes appelés à vaincre nos vrais ennemis, qui ne sont pas de chair ni de sang, mais qui sont les esprits du mal, en nous et en dehors de nous, a conclu le Pape, qui a rendu hommage aux nombreux saints et martyrs que cette terre a donnés, souhaitant que leur intercession renforce le désir d’être unis pour annoncer l’Évangile.
Source : Radio Vatican (CV-OB).
Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.
-
Voyage apostolique - Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique
Premier temps fort de sa visite en Géorgie, le Pape s’est rendu au palais présidentiel pour une visite de courtoisie au Président géorgien. Le Saint-Père a prononcé son premier discours devant les autorités civiles et le corps diplomatique, remerciant la Géorgie de l’accueil qui lui a été réservé.
« Je remercie le Dieu Tout-Puissant de m’avoir offert l’opportunité de visiter cette terre bénie, lieu de rencontre et d’échange vital entre cultures et civilisations », a dit le Pape à ses hôtes qui a d’emblée cité son prédécesseur Saint-Jean-Paul II lors de sa venue dans le pays en 1999 : « Le christianisme est devenu le germe de la floraison successive de la culture géorgienne ». Le Pape François a rappelé les bonnes relations entre la Géorgie et le Saint-Siège et fait mémoire de l’histoire pluriséculaire du pays. Un pays qui par son enracinement dans les valeurs exprimées par sa culture, sa langue et ses traditions, s’insère de plein droit et de manière féconde dans la civilisation européenne, mais qui par sa position géographique en fait un pont naturel entre l’Europe et l’Asie.
Vingt-cinq ans sont passés depuis la proclamation de l’indépendance de la Géorgie, a poursuivi le Pape, une période durant laquelle, en retrouvant sa pleine liberté, le pays a construit et consolidé ses institutions démocratiques et a cherché les voies pour garantir un développement le plus inclusif et authentique possible. « Je souhaite que le chemin de la paix et du développement se poursuive avec l’engagement solidaire de toutes les composantes de la société, a souligné le Saint-Père, de façon à créer les conditions de stabilité, d’équité et du respect de la légalité à même de favoriser la croissance et d’accroître les opportunités pour tous. »
« Mais ce progrès authentique et durable a pour condition préliminaire indispensable la coexistence pacifique entre tous les peuples et les États de la région », a-t-il expliqué. Afin d’ouvrir des voies qui portent à une paix durable et à une vraie collaboration, il faut être conscient que les principes importants pour une relation juste et stable entre les États sont au service de la cohabitation concrète, ordonnée et pacifique entre les nations. Le Pape a en effet déploré « qu’en trop d’endroits de la Terre semble l’emporter une logique qui rend difficile le maintien des différences dans un environnement de débat et de dialogue civil où prévalent la raison, la modération et la responsabilité ».
Pourtant, a-t-il précisé, ces qualités sont plus que nécessaires aujourd’hui à l’heure où « des extrémismes violents manipulent et déforment des principes de nature civile et religieuse pour les asservir à des projets obscurs de domination et de mort ».
Loin de transformer les divergences, « toute distinction de caractère ethnique, linguistique, politique ou religieux peut et doit être pour tous une source d’enrichissement réciproque en faveur du bien commun ». Sans nommer les provinces d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie qui ont proclamé leur indépendance en 2008, le Pape a souhaité « la possibilité de vivre en paix sur sa terre ou d’y retourner librement si, pour quelque motif, il a été contraint de l’abandonner », et invité les responsables politiques à ne pas oublier les personnes déplacées.
« L’Église catholique, a conclu le Saint-Père, partage les joies et les inquiétudes du peuple géorgien et entend offrir sa contribution au bien-être et à la paix de la nation géorgienne », grâce à son engagement auprès des plus démunis et de son dialogue toujours renouvelé avec l’Église orthodoxe locale.
Source : Radio Vatican (CV-OB).
Allocution du Président géorgien Margvelachvili (traduction complète) sur Zenit.org.
Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.
-
Voyage apostolique - Rencontre avec Guiorgui Margvelachvili, Président de la République de Géorgie
-
Voyage apostolique - Le Pape François est arrivé en Géorgie
Le Pape François est arrivé sur le sol géorgien vers 15h heure locale, 13h heure de Rome, après un vol d'une durée de quatre heures depuis Rome. Il a été accueilli à l'aéroport international de Tbilissi par le président de la République, Guiorgui Margvelachvili, et le patriarche orthodoxe Ilia II.
Le Pape a reçu les honneurs militaires, conformément au protocole prévu pour les visites de chefs d'État. Le Saint-Père doit ensuite se rendre au Palais présidentiel pour un entretien avec le chef de l'État, avant une intervention devant les autorités civiles et le Corps diplomatique.
Il se rendra ensuite au Patriarcat pour une rencontre avec le Patriarche de Géorgie Ilia II, qui se conclura par des discours conjoints des deux responsables religieux. Cette rencontre revêt une forte valeur œcuménique, alors que les relations de l'Église orthodoxe de Géorgie avec les autres Églises restent délicates.
Enfin, le troisième et dernier temps fort de cette journée d'arrivée sera consacré à la communauté assyro-chaldéen. Accueilli par le patriarche chaldéen, Sa Béatitude Louis Sako, le Pape présidera une prière pour la paix en l'église Mar Shimoun (saint Simon) Bar Sabba’e, devant environ 300 réfugiés syriens et irakiens.
Source : Radio Vatican (CV).
-
Voyage apostolique - Le Pape François a quitté Rome, début de son voyage dans le Caucase
Le Pape François vient d’entamer son 16e voyage apostolique en Géorgie et en Azerbaïdjan. Son avion a décollé ce vendredi 30 septembre 2016 à 9h25 de l’aéroport de Rome Fiumicino. Dans quatre heures, il atteindra Tbilissi, capitale de la Géorgie et première étape de son périple dans le Caucase. Il survolera successivement l’Italie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, la Bulgarie, la Turquie et enfin la Géorgie.
L’arrivée est prévue à 15h heure locale. Le Pape sera accueilli par le Président géorgien, Guiorgui Margvelachvili, le Catholicos patriarche de toute la Géorgie, Sa Béatitude Ilia II ainsi que par deux enfants, en habits traditionnels, qui lui offriront une coupe de raisin. Le Pape sera accompagné notamment par les deux ordinaires catholiques de la Géorgie : Mgr Giuseppe Pasotto, administrateur apostolique du Caucase des Latins et Mgr Raphaël Minassian, archevêque ordinaire pour les Arméniens catholiques de l’Europe orientale.
Le Pape François se rendra ensuite au palais présidentiel pour la traditionnelle visite de courtoisie au chef de l’État. Il rencontrera dans la cour du palais les autorités du pays, les représentants de la société civile ainsi que les membres du corps diplomatique à qui il s’adressera. Suivra la rencontre avec Ilia II. Le Pape prononcera son second discours de la journée. Troisième rendez-vous de ce premier jour en Géorgie, la rencontre avec la communauté assyro-chaldéenne dans l’église de Saint-Simon Bar Sabbae, à Tbilissi. Il y sera accueilli par le patriarche de Babylone des Chaldéens, Mgr Louis Sako et par le curé de l’église. Le Pape récitera une prière pour la paix.
Source : Radio Vatican (XS).
-
Voyage apostolique du Pape François en Géorgie et Azerbaijan (30 septembre - 2 octobre 2016)
Programme du vendredi 30 septembre (heure française)
Le Pape commence ce voyage par Tbilissi, en Géorgie, où il doit rencontrer le Président et les autorités, avant de s’entretenir avec Sa Béatitude Ilia II, Catholicos et Patriarche de toute la Géorgie, ainsi que la communauté assyro-chaldéenne.
13h00 : Arrivée du Pape François en Géorgie
13h30 : Rencontre avec le Président de la République de Géorgie
14h00 : Rencontre avec les autorités de Géorgie
14h40 : Rencontre avec le Patriarche SS Ilia II
16h00 : Rencontre avec la communauté assyro-chaldéenne de GéorgieVidéos KTO mises en ligne dès que disponibles -
Programme du voyage du Pape François en Géorgie et en Azerbaïdjan
Un voyage de paix avec une dimension œcuménique et interreligieuse, c’est en ces termes que le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège a défini le prochain déplacement du Pape François en Géorgie et en Azerbaïdjan, du 30 septembre au 2 octobre prochain.
Ce 16ème voyage apostolique a été présenté ce lundi matin aux journalistes. Il s’agit de la 2ème étape du voyage du Saint-Père dans le Caucase, après l’Arménie. « Le Pape sera porteur d’un message de réconciliation pour toute la région » a souligné Greg Burke. Le Saint-Père sera notamment accueilli à l’aéroport international de Tbilissi, capitale de la Géorgie, par le chef de l’Eglise orthodoxe géorgienne. Un « geste significatif », selon le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, alors que les relations œcuméniques restent complexes entre la minorité catholique (100 000 personnes, notamment issues de la communauté arménienne), et la majorité orthodoxe. Cette Église autocéphale n'a pas signé le récent document commun issu de la réunion de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe, à Chieti.
En Azerbaïdjan, pays peuplé majoritairement de musulmans chiites (mais très sécularisé, du fait de la mentalité post-soviétique), le Pape visitera une toute petite communauté catholique, de quelques centaines de membres seulement, dans un pays où la première église du pays a été consacrée en 2008. À Bakou, le dialogue interreligieux sera central : le Pape visitera notamment la principale mosquée de la ville. Le Pape aura aussi à cœur de véhiculer un message de paix et de réconciliation, dans un pays toujours en guerre larvée avec l'Arménie, où le Pape s'était rendu en juin dernier.
Tout comme en Arménie, le Pape François marchera sur les pas de saint Jean-Paul II, qui s’était rendu en Géorgie en 1999 et en Azerbaïdjan en 2002.
Source : Radio Vatican (CV).
-
Programme du voyage du Pape en Géorgie et Azerbaïdjan
Le programme du voyage apostolique du Pape François en Géorgie et en Azerbaïdjan a été rendu public ce lundi 11 juillet 2016. Il se déroulera du 30 septembre au 2 octobre. Le Saint-Père passera donc trois jours dans le Caucase pour ce second déplacement dans cette région du monde, après sa visite fin juin en Arménie. Ce nouveau voyage sera placé sous le signe de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux.
Deux jours complets en Géorgie, une seule journée en Azerbaïdjan. Le Pape commencera ce voyage par Tbilissi, où il rencontrera le Président et les autorités, avant de s’entretenir avec Sa Béatitude Ilia II, Catholicos et Patriarche de toute la Géorgie et de rencontrer la communauté assyro-chaldéenne.
Le samedi 1er octobre, il célébrera la Messe dans le stade Meskhi avant de rencontrer les prêtres, religieux et religieuses, ainsi que les personnes travaillant au sein des œuvres de charité de l’Église. Le soir, il visitera la cathédrale patriarcale.
Le Pape François passera son dernier jour dans le Caucase en Azerbaïdjan. Après l’accueil officiel à l’aéroport de Bakou, il célébrera la Messe dans l’église de l’Immaculée du Centre salésien de la capitale azerbaïdjanaise. Il aura ensuite une série de rencontres tout au long de la journée, à commencer avec le Président de la République, puis avec les autorités. Suivront des entretiens avec le cheikh des musulmans du Caucase, l’évêque orthodoxe de Bakou et le représentant de la communauté juive.
Source : Radio Vatican (XS-MA).
-
Programme liturgique du Pape en cette fin d'année
Le Bureau des célébrations liturgiques du Saint-Siège a rendu public le mardi 6 septembre le calendrier liturgique des célébrations qui seront présidées par le Pape François jusqu’à la fin de l’Année jubilaire, le 20 novembre prochain.
Le prochain rassemblement concernera le Jubilé des catéchistes, avec une Messe qui sera célébrée par le Pape François le dimanche 25 septembre à 10h30 sur la Place Saint-Pierre.
Le week-end suivant, du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre, le Pape se rendra en Géorgie et en Azerbaïdjan pour la seconde étape de sa tournée dans le Caucase, après son voyage en Arménie en juin dernier.
Le Jubilé marial, le week-end des 8 et 9 octobre, donnera lieu à deux rassemblements sur la Place Saint-Pierre, en présence du Pape François : une veillée le samedi soir à 17h30, et la Messe le dimanche matin à 10h30.
Le dimanche suivant, 16 octobre, à 10h15 sur la Place Saint-Pierre, le Pape présidera la Messe de canonisation de sept nouveaux saints, parmi lesquels deux Français : la carmélite Élisabeth de La Trinité (1880-1906), et le Frère des Écoles chrétiennes Salomon Leclercq (1745-1792), tué durant la Révolution française.
Les autres futurs saints sont l’adolescent mexicain José Sanchez del Rio (1913-1928), martyr de la guerre des Cristeros, le prêtre argentin Jose Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), qui deviendra la premier saint originaire du pays du Pape actuel, l’évêque espagnol Manuel Gonzalez Garcia (1877-1940), fondateur des Missionnaires eucharistiques de Nazareth, et enfin deux prêtres italiens du XIXe siècle : Alfonso Maria Fusco (1839-1910), fondateur de la Congrégation des Sœurs de Saint-Jean-Baptiste, et Lodovico Pavoni (1784-1849), fondateur des Fils de Marie Immaculée.
Les 31 octobre et mardi 1er novembre, le Pape François effectuera un voyage en Suède à l’occasion du 500e anniversaire de la Réforme protestante. Pour la première fois de son pontificat, le Pape ne célèbrera pas la Messe de la Toussaint à Rome, mais sur place avec la petite communauté catholique locale.
Le vendredi 4 novembre à 11h30, il présidera comme chaque année à l’autel de la Chaire, au fond de la basilique Saint-Pierre, la Messe en mémoire des cardinaux et évêques décédés dans le cours de l’année.
Suivront deux Jubilés exceptionnels : le dimanche 6 novembre à 10h à la basilique Saint-Pierre, la Messe du Jubilé des prisonniers, et le dimanche 13 novembre au même lieu et à la même heure, le Jubilé des personnes sans domicile fixe.
Enfin, le dimanche 20 novembre à 10h, en la Solennité du Christ-Roi qui marque la fin de l’Année liturgique (*), le Pape présidera la Messe de clôture du Jubilé de la Miséricorde, qui avait été ouvert en deux temps : le 29 novembre 2015 à Bangui (République centrafricaine), et le 8 décembre 2015 à Rome, en la Fête de l’Immaculée Conception.
Naturellement, ce programme ne tient pas compte des activités du Pape ne relevant pas de la compétence du Bureau des célébrations liturgiques : audiences générales et jubilaires, audiences privées, et déplacements ne donnant pas lieu à une messe, comme sa participation à un rassemblement interreligieux à Assise, le mardi 20 septembre prochain.
Source : Radio Vatican (CV).
(*) : au nouveau calendrier liturgique. La fête du Christ Roi est placée au calendrier traditionnel au dernier dimanche d'octobre (donc le 23 octobre cette année).
-
Programme du Voyage apostolique du Pape François en Géorgie et Azerbaïdjan
Le programme du voyage apostolique du Pape François en Géorgie et en Azerbaïdjan a été rendu public ce lundi 11 juillet. Il se déroulera du 30 septembre au 2 octobre 2016. Le Pape passera donc trois jours dans le Caucase pour ce second déplacement dans cette région du monde, après sa visite fin juin en Arménie. Ce nouveau voyage sera placé sous le signe de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux.
Deux jours complets en Géorgie, une seule journée en Azerbaïdjan. Le Saint-Père commencera ce voyage par Tbilissi, où il rencontrera le Président et les autorités, avant de s’entretenir avec Sa Béatitude Ilia II, Catholicos et Patriarche de toute la Géorgie et de rencontrer la communauté assyro-chaldéenne.
Le samedi 1er octobre, il célébrera la Messe dans le stade Meskhi avant de rencontrer les prêtres, religieux et religieuses, ainsi que les personnes travaillant au sein des œuvres de charité de l’Église. Le soir, il visitera la cathédrale patriarcale.
Le Pape François passera son dernier jour dans le Caucase en Azerbaïdjan. Après l’accueil officiel à l’aéroport de Bakou, il célébrera la Messe dans l’église de l’Immaculée du Centre salésien de la capitale azerbaïdjanaise. Il aura ensuite une série de rencontres tout au long de la journée, à commencer avec le Président de la République, puis avec les autorités. Suivront des entretiens avec le Cheikh des musulmans du Caucase, l’Evêque orthodoxe de Bakou et le représentant de la communauté juive.
Source : Radio Vatican (XS-MA).
Programme détaillé de ces 3 jours de voyage en Géorgie et Azerbaïdjan ci-dessous.
-
Le Pape François se rendra dans le Caucase en juin et septembre 2016
C’est désormais officiel : le Pape François se rendra en Arménie en juin prochain, puis, lors d’un autre voyage en septembre, en Géorgie et en Azerbaïdjan. La nouvelle a été rendue publique par la Salle de presse du Saint-Siège ce samedi 8 avril 2016. Le Pape ira d’abord en Arménie du 24 au 26 juin prochain, puis en Géorgie et en Azerbaïdjan du 30 septembre au 2 octobre 2016.
Le communiqué précise que le Pape François a répondu favorablement aux invitations de Karekin II, Suprême patriarche et Catholicos de tous les Arméniens, des autorités civiles et de l’Église catholique. Il a également accueilli positivement les invitations de Sa Béatitude Élie II, Catholicos et patriarche de toute la Géorgie et des autorités civiles et religieuses de Géorgie et d’Azerbaïdjan.
Le Pape visitera donc les trois principaux pays du Caucase, une des régions les plus périphériques d’Europe, aux confins avec l’Asie.
Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.
Photo : Le Pape entouré par les responsables des Églises d'Arménie, lors d'une Messe à la Basilique Saint-Pierre le 12 avril 2015. - AP
-
Samedi 28 novembre 2014