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communauté

  • Samedi 22 avril 2017

    Samedi in Albis

    (Samedi dans l'Octave de Pâques)

     

    17h, Basilique San Bartolomeo all'Isola :
    Liturgie de la Parole célébrée par le Pape François
    avec la communauté de Sant’Egidio
    en mémoire des « nouveaux martyrs » des XXème et XXIème siècle
     
    Cette basilique mineure de Rome, située sur l'île Tibérine, conserve les reliques de saint Barthélemy mais également celles de nombreux martyrs des deux derniers siècles. Elle sont exposées dans les chapelles latérales, chacune d’entre elles étant dédiée à un continent ou à une situation historique particulière.
    « La prière du Pape dans un lieu qui, depuis le Jubilé de l’an 2000 et par volonté de Jean-Paul II, garde les reliques des martyrs contemporains, endosse une valeur toute particulière dans des temps marqués par la souffrance de tant de chrétiens dans le monde et à la lumière de Pâques », explique la communauté de Sant’Egidio dans un communiqué.

    Le 7 avril 2008, le Pape Benoît XVI avait visité la basilique. Sur son site Internet, la communauté relate que Benoît XVI avait évoqué ce passage comme « un pèlerinage à la mémoire des martyrs du XXe siècle, foule innombrable d’hommes et de femmes qui ont versé leur sang pour le Seigneur. Mais Jésus ressuscité illumine leur témoignage, et ainsi, nous comprenons le sens du martyre. C’est la force de l’amour, désarmé et victorieux, même dans la défaite apparente. »

    Source : Radio Vatican (SBL).

    Retransmission en direct sur KTO

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

  • Voyage apostolique - Rencontre avec la Communauté Assyro-Chaldéenne de Géorgie

    Le Pape François qui, pour des raisons de sécurité, ne peut pas se rendre personnellement en Irak, a profité de ce déplacement en Géorgie, pour rencontrer des membres de l'Église assyro-chaldéenne. Il a participé à une prière pour la paix, devant environ 300 chrétiens essentiellement originaires d'Irak, dans une église chaldéenne de la capitale géorgienne.

    Le Pape a été accueilli par le Patriarche chaldéen, Sa Béatitude Louis Sako, prenant le temps, sous les applaudissements, de saluer chacun des évêques chaldéens présents, et de nombreux fidèles. Il a prononcé uune prière, confiant à la Croix du Seigneur « les souffrances de tant de victimes innocentes : les enfants, les personnes âgées, les chrétiens persécutés ; les personnes dont on a abusé, les personnes privées de liberté et de dignité, les exilés, les réfugiés, ceux qui ont perdu le goût de la vie ». Il a demandé au Seigneur d’apprendre aux peuples en guerre « la voie de la réconciliation, du dialogue et du pardon ».

    Un moment de réconfort important pour cette Église en communion avec Rome, et qui a subi des moments terribles ces dernières années, dans le contexte des offensives djihadistes. À la sortie, il a béni des fidèles et lâché une colombe en signe de paix.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Prière du Pape François pour la paix traduite en français ci-dessous.

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  • Colombie : des milliers d’enfants meurent de soif et de faim dans l’indifférence… médiatique

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    La compassion ne devrait pas avoir de frontière, pas de couleur de peau, pas d’origine cultuelle ni culturelle, elle ne devrait jamais être au service d’une idéologie partisane, d’intérêts économiques ou s’inscrire dans un plan de communication.

    Et pourtant …

    Depuis huit années, dans l’indifférence médiatique quasi générale, en l’absence d’intervention humanitaire, hormis celle de quelques organismes comme l’UNICEF, à 600 kilomètres au nord de Bogota, dans la province de La Guajira, à la frontière du Venezuela, de jeunes enfants de la communauté Wayúu sont morts faute d’accès à l’eau potable et à cause d’une sévère malnutrition. Plus de 5.000 à ce jour… Certains évoquent même un chiffre encore plus important.

    La péninsule de La Guajira est une région colombienne quasi désertique, traversée en partie par le fleuve Ranchería et qui possède des réserves de charbon considérables dans la zone dite El Cerrejón. Exploitées par un consortium de plusieurs sociétés multinationales : Anglo American (Grande Bretagne et Afrique du Sud), BHP Billiton (Grande-Bretagne et Australie) et Glencore Xsastra (Suisse). Ce site constitue la plus gigantesque mine de charbon du monde à ciel ouvert.

    L’extraction minière nécessite, dans cette région aride, des milliers de litres d’eau par jour, prélevés en grande partie du Ranchería et de ses affluents, avec des conséquences sur son écoulement et sur l’ensemble de l’écosystème de cette zone. Cette péninsule abrite depuis des millénaires un peuple aborigène, les Wayúu, 300.000 personnes environ, qui a su résister à toutes les colonisations. Une société matriarcale, traditionnelle, semi-nomade pour qui l’eau est vitale, pour leur consommation comme pour leur mode de vie (pêche, chasse) ou leurs activités, entre autres l’agriculture et l’élevage.

    D’autant qu’avec l’intensité du phénomène El Niño, le volume de précipitations a considérablement diminué, les puits se sont asséchés et l’eau disponible est devenue insalubre. Des conditions sanitaires dégradées qui ont un impact terrible sur cette population.

    La CIDH, la Commission interaméricaine des droits de l’homme, est intervenue pour alerter les pouvoirs publics sur la situation de cette communauté « en danger en raison du manque d’accès à l’eau potable ».

    Par ailleurs, en 2015, l’Institut colombien du bien-être familial (ICBF) enregistrait 898 enfants souffrant de malnutrition : « Les enfants survivent avec une bouillie ou deux par jour. Voilà tout ce qu’ils mangent », déplore Roberto Palmar, conseiller municipal d’Uribia, une petite ville au cœur de la péninsule désertique de La Guajira, majoritairement habitée par les Wayúu.

    La Colombie est un pays de 48 millions d’habitants qui compte 17 millions de personnes considérées comme pauvres ou très pauvres et doit faire face à des défis multiples (crise économique, cartels de la drogue, corruption) et il ne peut être question de lui reprocher d’exploiter ou faire exploiter ses nombreuses ressources naturelles.

    Quant aux bonnes consciences politiques, écologiques, mondialistes si promptes à donner le la de ce qu’il faut penser, dire et faire, en paraphrasant le poète Rutebeuf, que sont-elles devenues ?

    Le charbon qui est extrait de cette région est, pour l’essentiel, destiné à l’Europe et, pour une grande majorité, à l’Allemagne de madame Merkel …

    Pas un mot, non plus, sur cette tragédie humaine de la part du pape François – argentin, rappelons-le – qui s’est rendu en 2015 en Équateur, en Bolivie, au Paraguay et, en 2016, au Mexique… Faut-il donc la présence des médias, des caméras du monde entier, des photographes postés jour et nuit pour déclencher compassion et intervention ?

    Jean-Marie Beuzelin
    Ecrivain

    Source : Liberté Politique (Boulevard Voltaire).

  • Audience générale de ce mercredi 9 septembre 2015

    Ce matin, à l'audience générale tenue Place St Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au "lien pour ainsi dire naturel entre la famille et la communauté chrétienne car l’Église est une famille spirituelle et la famille une Église domestique. La communauté chrétienne est la maison de qui croit en Jésus comme source de la fraternité humaine. L’Église avance au milieu des peuples, des personnes et de leur histoire... C'est l'histoire qui compte pour le Seigneur, alors que celle, passagère, des grands de ce monde s'écrit dans des livres. L'histoire des affections humaines s'inscrit elle dans le Cœur de Dieu, et y demeure éternellement. La famille est le lieu de la vie et de la foi...irremplaçable et ineffaçable... La vie pleine, celle qui aboutira à la contemplation éternelle de Dieu, débute au sein de la famille".

    "Lorsque Jésus quitta Nazareth pour entamer sa vie publique, il constitua une communauté, une assemblée de personnes convoquées, au sens même du mot Église... Elle se présenta sous la forme d'une famille accueillante et non d'une secte close". Aux côtés d'apôtres il y avait l'affamé et l'assoiffé, l'étranger et le persécuté, la pécheresse et le publicain... Or Jésus ne cesse d'accueillir et de parler à tous, y compris à qui n'attend plus de rencontrer Dieu. C'est là une leçon pour l’Église car les disciples sont choisis afin de prendre soin de cette assemblée, de la famille des hôtes de Dieu". Il est indispensable aujourd'hui "de raviver l'alliance entre la famille et la communauté chrétienne, d'autant que famille et paroisse sont des espaces où se réalise la communion d'amour découlant de Dieu même. Une Église selon l’Évangile ne peut qu'être une maison accueillante, aux portes ouvertes. Portes fermées, l’Église ne peut se prétendre Église, la paroisse ne peut se dire Église... Elles ne sont que des musées. Aujourd'hui plus que jamais cette alliance est cruciale. Face aux pouvoirs idéologiques, politiques et financiers, nous plaçons notre espérance dans ces centres d'amour, évangélisateurs et riches de chaleur humaine, fondés sur la solidarité, le partage et le pardon... Une foi généreuse est nécessaire pour avoir l'intelligence et le courage de raviver cette espérance. Certes, parfois les familles font marche arrière en prétendant ne pas être à la hauteur, être démunie... Mais personne n'est à la hauteur! Et rien n'est gratuit... Sans la grâce de Dieu, personne n'est capable de quoi que ce soit. Or le Seigneur n'entre jamais dans une famille sans opérer quelque miracle. Souvenons-nous de ce qu'il fit à Cana. Dans ses mains, nous sommes tous capables de miracle, d'un miracle de chaque jour... La communauté chrétienne doit donc faire son devoir...en favorisant le dialogue et l'estime partagée de ses membres. Les familles doivent assumer leur devoir d'apporter leurs dons à la communauté car chacun doit être conscient de ce que la foi chrétienne se déroule sur le champ de la vie. Chaque famille, chaque paroisse doit accomplir le miracle d'une vie plus communautaire au sein de la société".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les différents groupes, avant d'évoquer la fête de saint Pierre Claver, jésuite patron des missions d'Afrique, un exemple de service aux ultimes. A sa suite, il a encouragé les jeunes à la solidarité avec qui est dans le besoin, à aider les malades à porter leur croix, puis recommandé aux jeunes mariés de s'inspirer de son amour du Christ afin que l'amour soit au cœur de leur union.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.9.15).

     

    Résumé :

    « Frères et sœurs, un lien étroit unit les familles et les communautés chrétiennes. L’histoire des affections humaines, celle qui s’écrit dans le cœur de Dieu et demeure pour l’éternité, s’apprend dans le cadre familial. Il en a été ainsi pour Jésus : il a appris à vivre la condition humaine et il a accueilli sa mission par trente années de vie à Nazareth, pour ensuite réunir autour de lui une communauté où tous sont accueillis. La famille et la paroisse sont deux lieux où se réalise cette communion d’amour qui a sa source en Dieu lui-même. Une Église selon l’Évangile ne peut qu’avoir la forme d’une maison accueillante, et cela arrive quand les familles y prennent joyeusement leur place. Il est urgent et important qu’elles soient encouragées à prendre des initiatives, et qu’elles sentent la responsabilité d’apporter leur dons à toute la communauté. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le Séminaire Saint-Joseph de Bordeaux, accompagné du Cardinal Jean-Pierre Ricard - qu’il soit le bienvenu - , et toutes les familles venues de Suisse et de France.
    Chères familles, vous êtes indispensables à la vie de nos paroisses. Je vous invite à vous y engager généreusement, et à faire vivre aux plus jeunes l’expérience de l’amour de Dieu, de la charité fraternelle et de l’accueil de l’autre.
    Que Dieu vous bénisse  et vous garde ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (34ème semaine)

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    34e semaine - Méditation de Don Louis-Hervé Guiny

    Disponible également en téléchargement ici.

     

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (20ème semaine)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    20e semaine - Méditation de Mgr Pascal Ide

    Disponible également en téléchargement ici.

  • Le Pape François reçoit des membres de l'association Communauté Pape Jean XXIII

    La foi peut déplacer les montagnes de l’indifférence, de l’apathie, du repli stérile sur soi. Le Pape François l’a affirmé en recevant, ce samedi matin, dans la salle Paul VI au Vatican, des milliers de membres d’une association italienne, la communauté Pape Jean XXIII, fondée par un prêtre mort en 2007, Oreste Benzi, apôtre de la charité, connu pour son engagement courageux contre la traite et les esclavages modernes. Ils étaient accompagnés de quelque 200 enfants et adultes en fauteuil roulant, de nombreuses personnes âgées et de 1800 mineurs.

    Le Saint-Père s’est laissé envelopper par l’accueil chaleureux des participants, et a écouté des récits de rédemption quotidienne : celui d’une prostituée qui a trouvé la force de fuir le trottoir et de recommencer à vivre après avoir été maltraitée ; celui d’un toxicomane qui avait fait le vide autour de lui pendant six ans, qui a retrouvé l’affection de ses parents qu’il avait abandonnés. La communauté fondée par Don Benzi est active auprès des nombreuses formes de pauvreté qui blessent le monde et qui révèlent la misère la plus dangereuse, a affirmé le Pape François : l’éloignement de Dieu, la prétention de pouvoir se passer de Lui. C’est une misère aveugle que d’avoir comme seul objectif la richesse matérielle et la recherche du pouvoir, quitte à asservir les autres pour y parvenir.

    Pour le Souverain Pontife, c’est la présence du Seigneur qui fait la différence entre la liberté du bien et l’esclavage du mal. Elle élargit nos horizons, assainit nos pensées et nos émotions et nous donne la force nécessaire pour surmonter les difficultés et les épreuves. Le Pape François a rendu un hommage appuyé à Don Oreste Benzi, à sa détermination courageuse, à sa foi inébranlable, à cet homme qui disait : « Pour se tenir debout, il faut être à genoux ». La rencontre a été rythmée par des témoignages, des projections vidéo, des chants et une brève représentation théâtrale.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 07 septembre 2014

    La foule des grands jours ce dimanche pour l’Angélus Place Saint-Pierre, par une très belle journée ensoleillée comme Rome peut en offrir en septembre. Le Pape François pour sa catéchèse est parti de l’Évangile du jour, tiré du chapitre 18 de Saint Matthieu. Il nous invite à méditer sur la responsabilité que nous avons dans la vie de foi de notre prochain. C’est un appel à la sollicitude fraternelle. Nous sommes tous responsables du salut ou de la perdition de notre prochain.

    “Jésus nous enseigne que si mon frère commet une faute contre moi, je dois faire preuve de charité envers lui, et avant tout, lui parler personnellement, en lui expliquant que ce qu’il a dit ou fait n’est pas bon”, a expliqué le Pape François. “Et si mon frère ne m’écoute pas ? Jésus suggère dans ce cas d’agir progressivement : tout d’abord, aller le retrouver avec deux ou trois personnes pour lui parler à nouveau, pour qu’il prenne conscience de son erreur ; si malgré tout, il ne veut rien entendre, Il faut en parler à la communauté ; et s’il n’écoute pas la communauté, il faut lui faire percevoir la fracture et la séparation qu’il a lui-même provoquée, en affaiblissant la communion avec ses frères dans la foi.”

    Et le Pape de préciser ensuite que toutes les étapes de cette approche que le Seigneur demande à la communauté sont là pour accompagner celui qui est dans l’erreur, afin qu’il ne se perde pas. “Il faut avant tout éviter le bruit de la rumeur et les ragots de la communauté”, ajoutait le Pape, car Jésus nous conseille de réprimander le prochain en toute intimité. “ Une attitude de délicatesse, de prudence, d’humilité, d’attention à l’égard de celui qui a commis une faute, en évitant quel des paroles puissent blesser ou tuer ton prochain. Cette discrétion a pour but de ne pas mortifier inutilement le pécheur”.

    Pour le Pape, c’est à la lumière de cette exigence que l’on comprend les autres étapes de l’approche du prochain qui est dans l’erreur, lorsque l’on intègre ensuite des témoins et même la communauté. “Le but est d’aider ce frère à se rendre compte de ce qu’il a fait, et que sa faute a blessé non pas une seule personne, mais tous”.

    Le Pape François précisait encore sa pensée en soulignant que “devant Dieu nous sommes tous pécheurs et que tous nous avons besoin du pardon. Et que Jésus nous a dit de ne pas juger”. “La correction fraternelle représente un aspect de l’amour et de la communion qui doivent régner dans la communauté chrétienne, c’est un service réciproque que nous pouvons et devons nous rendre les uns les autres. Et c’est possible et efficace seulement si chacun d’entre nous reconnaît qu’il est pécheur et qu’il a besoin du pardon du Seigneur”. “La conscience qui me fait reconnaître l’erreur de l’autre, doit avant tout me rappeler que moi aussi je me suis souvent trompé”.

    Le Pape rappelait alors qu’au début de la Sainte Messe, nous sommes ainsi invités à reconnaître devant le Seigneur que nous sommes pécheurs. “Car lors de la célébration eucharistique, les participants ont tous deux choses fondamentales en commun : tous nous sommes pécheurs et à tous Dieu offre sa miséricorde. Il faut toujours se le rappeler avant d’aller trouver notre prochain pour le corriger fraternellement”.

    Source : Radio Vatican.

    Appel à la paix en Ukraine

    Après la prière de l'Angélus, le Pape a lancé un appel à la paix en Ukraine. Il a relevé des « pas significatifs réalisés dans la recherche d'une trêve » dans le conflit à l'Est de l'Ukraine. « Même si j'ai entendu ce matin des nouvelles peu réconfortantes, je souhaite toutefois que ces pas puissent apporter du soulagement à la population et contribuer aux efforts pour une paix durable, a-t-il ajouté. Nous prions afin que, dans la logique de la rencontre, le dialogue entamé puisse se poursuivre et porter les fruits escomptés ». En effet, dimanche matin, malgré la signature d'un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine vendredi soir, une femme a été tuée par des tirs à Marioupol dimanche matin et à Donetsk, la capitale du Donbass, l'aéroport était encore la cible de tirs.

    L'appel des évêques du Lesotho

    Le Saint-Père a eu également une pensée particulière pour le Lesotho, relayant l'appel pour la paix lancé par les évêques locaux. Ils ont notamment exhorté les trois partis politiques du gouvernement et les agences de sécurité à résoudre leurs différences sans avoir recours à la violence, en insistant sur le besoin de mesure dans leurs actions. Samedi 30 août, l'armée, du côté du vice-Premier ministre Mothetjoa Metsing, s’est déployée dans la capitale, Maseru, et a encerclé le quartier général de la police avant de regagner ses casernes. La police serait fidèle au Premier Ministre, qui a du coup fui en Afrique du Sud, dénonçant un coup d’État. Thomas Thabane est rentré au Lesotho quatre jours plus tard. Le Pape a condamné « chaque acte de violence » et prie pour que « dans le Royaume du Lesotho soit rétablie la paix dans la justice et la fraternité ».

    Un convoi de la Croix-Rouge en Irak

    Enfin, il a également exprimé son soutien sincère au départ d'un convoi de 30 volontaires de la Croix-Rouge vers l'Irak, dans la région de Dohuk, proche d'Erbil, où sont réfugiées des dizaines de milliers d'Irakiens. Le Pape y voit une « opération généreuse et concrète » et a béni la délégation, ainsi que « toutes les personnes qui cherchent concrètement à aider nos frères persécutés et opprimés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français sur le site Zenit.org.

  • Soutien aux chrétiens d'Orient aux Etats-Unis

    Le Cardinal Leonardo Sandri, Préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a présidé dimanche la Divine liturgie en la cathédrale chaldéenne de San Diego (USA). Il a prié pour les chrétiens qui en Irak, mère patrie de l’Église chaldéenne, sont persécutés incluant dans sa prière ceux de Syrie, Palestine, Égypte, ainsi que ceux appartenant à la communauté grecque-catholique en Ukraine qui traversent une période difficile.

    Pour sa part, l’Évêque de l'éparchie, Mgr Sarhad Yawsip Hermiz Jammo, a remercié le Cardinal pour le réconfort que sa visite et ses prières, comme représentant du Pape François, représentaient pour tous les chrétiens d'Orient, et a ajouté qu'en communion avec le successeur de Pierre ils pourront persévérer dans la foi d'Abraham, et, comme le patriarche juif, être prêts à partir pour la Terre que Dieu indiquera, apprenant à lire l'histoire dans une dimension plus élevée.

    Dans son homélie, le Cardinal Sandri a remercié les personnes présentes et les chrétiens pris dans des situations de conflits de leur fidélité douloureuse à l’Évangile et les a assurés de la prière et des bénédictions du Pape François et de la proximité de toute l’Église, avant de manifester son souhait que paix et justice soient faites pour tous ceux qui sont touchés par une violence aussi incroyable qu'insensée.

    Lors de sa visite, le Préfet de la Congrégation pour les Églises orientales a rencontré la communauté maronite de Los Angeles et de San Diego, ainsi que la communauté syro-malabare. Ces prochains jours, il rendra visite aux Arméniens et saluera les prêtres de l’Église syrienne, copte, grecque melchite et grecque catholique roumaine qui exercent leur ministère pastoral dans cette région des États-Unis.

    La nombreuse diaspora orientale connaît une augmentation significative, surtout de chrétiens provenant d'Irak, due au conflit en cours. L'immigration est un défi pastoral qui prend des proportions historiques - a rappelé le Cardinal - qui implique encore plus l’Église latine dans sa sollicitude envers les Églises orientales".

    Source : Vatican Information Service ( ).

  • Feu et lumière - Paroles et musique : Soeur Marie-Thierry

    Communauté de l'Emmanuel

    Feu et lumière qui resplendissent sur la face du Christ,
    Feu dont la venue est parole,
    Feu dont le silence est lumière,
    Feu qui établis les cœurs dans l´action de grâce
    Nous te magnifions.

    Toi qui reposes en Christ,
    Esprit de sagesse et d´intelligence,
    Esprit de conseil et de force,
    Esprit de science et de crainte,
    Nous te magnifions.

    Toi qui scrutes les profondeurs de Dieu,
    Toi qui illumines les yeux de notre cœur,
    Toi qui te joins à notre esprit,
    Toi par qui nous réfléchissons la gloire du Seigneur,
    Nous te magnifions.

    Feu et lumière qui resplendissent sur la face du Christ,
    Feu dont la venue est parole,
    Feu dont le silence est lumière,
    Feu qui établis les cœurs dans l´action de grâce
    Nous te magnifions.

  • Irak : « Nous perdons notre communauté » - Cri d'alarme de Mgr Sako

    Le 1 juillet 2014

    Le Patriarche de Babylone des chaldéens, Louis Raphaël Ier Sako,  exprime son inquiétude quant à l’avenir de la communauté chrétienne en Irak, pays qui selon lui risque fort d’être divisé en trois zones. Mgr Sako répondait à une interview menée par l’AED ce 28 juin à Ankawa, près d’Erbil, en Irak.

    Selon le patriarche de l’Église chaldéenne catholique, l’émigration des chrétiens d’Irak s’amplifiera encore. Sa Béatitude Louis Raphaël Ier Sako l’a réaffirmé samedi 28 juin lors d’une l’interview à l’AED: « lors de mon récent séjour en Turquie, dix familles chrétiennes originaires de Mossoul venaient juste d’arriver là. Et en une seule semaine, vingt familles ont quitté Alqosh, une localité majoritairement chrétienne non loin de Mossoul. C’est extrêmement préoccupant. Nous perdons notre communauté. Si la vie chrétienne en Irak s’arrête d’exister, notre histoire sera interrompue. »

    La désintégration de l’Irak semble inévitable

    Pour ce chef de l’Église chaldéenne catholique unie à Rome, l’avenir des chrétiens en Irak est menacé : « Dans dix ans, il restera peut-être 50 000 chrétiens en Irak. Avant 2003, nous étions environ 1,2 million. En l’espace de dix ans, notre chiffre a chuté à quelque 400 000 à 500 000 fidèles. Mais nous ne disposons pas de chiffres exacts. » La désintégration de l’Irak semble toute aussi inévitable au patriarche chaldéen résidant à Bagdad : « Peut-être qu’il existera une unité symbolique, et que le nom de l’Irak perdurera. Mais de fait, nous serons en présence de trois zones indépendantes avec leurs propres budgets et leurs propres armées. » Tout comme les autres évêques, Mgr Sako pense que la situation empirera encore plus. « L’Irak est actuellement fragmenté en trois zones, respectivement sunnite, kurde et chiite. De toute manière, les Kurdes bénéficient déjà de l’autonomie, les chiites quasiment aussi. À présent, c’est au tour des sunnites. L’Irak sera donc divisé. »

    Quelle place pour les chrétiens dans une Irak divisée ?

    Pour S.B. Louis Raphaël Ier Sako, les conséquences de cette désintégration de l’État irakien sur la communauté chrétienne du pays ne peuvent pas encore être prévues avec précision. « Franchement, à l’heure actuelle, nous autre évêques sommes quelque peu perplexes. Ce sera peut-être au Kurdistan que pourrait se dessiner un avenir. De fait, de nombreux chrétiens y vivent déjà. Mais il y en a encore beaucoup à Bagdad, certains vivent aussi à Basra, dans le sud chiite. Nous devons attendre de voir comment la situation évoluera. »

    Regard critique sur les États Occidentaux

    Mgr Sako a sévèrement critiqué l’attitude des États occidentaux : « Le football les  intéresse beaucoup plus que la situation ici ou en Syrie. La politique occidentale ne poursuit que des intérêts économiques. La communauté internationale devrait faire pression sur les politiciens irakiens afin qu’ils trouvent une solution politique et constituent un gouvernement de l’unité nationale. » Toutefois, le patriarche rejette une intervention militaire des États-Unis : « Les Américains sont venus ici et ils ont commis beaucoup d’erreurs. C’est à cause d’eux que la situation se présente telle quelle aujourd’hui. Pourquoi remplacer un régime par une situation pire encore ? C’est ce qui est arrivé après 2003. »

    « L’EIIL : un danger pour tout le monde »

    Pour Mgr Sako, l’organisation terroriste sunnite de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) constitue un danger menaçant le monde bien au-delà de l’Irak. « L’EIIL veut fonder un État islamique avec des puits de pétrole pour islamiser le monde. Je pense que c’est un danger pour tout le monde. » Le patriarche n’exclut toutefois pas d’issue politique pour sortir de la crise actuelle : « Cette possibilité existera dès l’instant où l’Occident et nos voisins tels que l’Iran, la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite le voudront. »

    Source : AED (Aide à l’Église en Détresse).

  • Devant la communauté Sant'Egidio, le Pape appelle l'Europe à retrouver ses racines

    Les orages qui se sont abattus sur Rome ne les ont pas découragés, au contraire : ils sont venus par milliers accueillir et saluer le Pape dimanche après-midi dans le Trastevere, ce quartier romain populaire où est née il y a un peu plus de 45 ans la communauté Sant’Egidio (*), que François est allé rencontrer.

    Le Souverain Pontife a été accueilli vers 16h30 sur la place Saint-Calixte qui jouxte la basilique Sainte Marie in Trastevere par Andrea Riccardi, le fondateur de la communauté, et a cheminé jusqu’à la basilique en prenant le temps de saluer les très nombreuses personnes massées aux abords, parmi lesquelles de nombreux jeunes.

    Puis il est entré dans la basilique Sainte Marie pour présider une rencontre de prière. Un millier de personnes y avaient pris place. Des visages qui sont à l’image de ceux à qui vient en aide Sant’Egidio : des pauvres, des handicapés, des immigrés, des chômeurs mais aussi des enfants. Quelques réfugiés du drame de Lampedusa du 3 octobre dernier avaient également pris place dans l'église.

    Sant’Egidio est très active aussi dans la médiation de paix et le dialogue interreligieux et cette dimension était présente avec la présence de membres de la communauté juive, mais aussi celle de l’archevêque syro-orthodoxe de Damas qui a demandé à ce que l’on prie pour le peuple syrien, « otage de la guerre » qui ravage son pays.

    Aider l’Europe à retrouver ses racines

    En accueillant le Pape, Andrea Riccardi a souligné que « la périphérie » qui lui est chère est l’orientation de la communauté. Des témoignages émouvants se sont ensuite succédé : une personne âgée, un réfugié afghan, un rom ou encore une petite fille, tous ont rappelé combien la communauté Sant’Egidio avait changé leur vie en étant un lieu d’accueil, d’écoute et d’amitié.

    Le Pape François les a écouté très concentré, avant de prendre la parole. Le Saint-Père a ainsi rendu hommage au travail de la communauté et à ces personnes vulnérables. « Un peuple qui ne prend pas soin des personnes âgées, des enfants, est un peuple sans avenir, sans espérance », a-t-il dénoncé en pointant les maux de l’Europe, qui marginalise les personnes âgées et où le marché du travail met tant de jeunes au chômage. Le Pape a eu des mots durs envers cette Europe qui est repliée sur elle-même et où, a-t-il ajouté, nombreux sont ceux qui veulent enlever du dictionnaire le mot « solidarité ». « L’Europe est fatiguée, nous devons l’aider à se renouveler, à retrouver ses racines », a plaidé le Souverain Pontife.

    Au centre de l’économie mondiale, il n’y pas l’homme et la femme, détaille François, mais « l’argent idole ». Et à cause de cela, les enfants et les personnes âgées sont « écartés ». Derrière ce comportement se trouve une « euthanasie cachée », lâche le Pape : « ce qui ne sert à rien est écarté. Ce qui ne produit rien est écarté. La crise aujourd’hui est si grande que même les jeunes sont écartés ». Le pape a donc eu une pensée pour ces « 75 millions de jeunes jusqu’à 25 ans qui sont des “ni ni” : ni travail ni études. Et cela se passe dans une Europe fatiguée ».

    Prière pour l'Irak, la Centrafrique, l'Ukraine et le Nigeria

    « Vous avez appris à voir les autres, en particulier les plus pauvres », a aussi affirmé le Pape, en s’adressant aux membres de la communauté Sant-Egidio. En reprenant les mots d’Andrea Riccardi, il espère que se « confondent celui qui aide et celui qui est aidé ».

    Jésus l’a dit de lui-même a conclu François : « La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire ». Il en va de même pour la société : elle doit s’appuyer sur les personnes âgées et les pauvres. En partant, le Pape a invité les fidèles à prier pour les pauvres et pour les peuples qui souffrent de la guerre. Car la prière est « l’arme que nous avons pour toucher le Cœur de Dieu ». Il n’a enfin pas oublié de les inviter à prier pour lui, pour son travail qui est « insalubre ». Le Pape a ainsi affirmé avoir besoin « d’heures supplémentaires de prière ».

    A l'issue de la cérémonie où l'on a prié pour l'Irak, la Centrafrique, l'Ukraine ou encore le Nigeria, le Pape s'est entretenu en privé avec les dirigeants de Sant'Egidio. Il s'est rendu à pied dans leur siège, à quelques dizaines de mètres de la basilique, place Sant'Egidio.

    Une délégation de la communauté hébraïque de Rome a profité de cette visite pour inviter François à visiter la synagogue de Rome, où se sont déjà rendus Jean-Paul II en 1986 et Benoît XVI en 2009.

    Source : Radio Vatican.

    (*) : Née le 7 février 1968 à Rome, la communauté de Sant'Egidio revendique aujourd'hui quelque 50 000 membres dans plus de 70 pays à travers le monde.

  • Visite du Pape François à la communauté Sant’Egidio

    Dans l’après-midi, vers 17h00, le Pape François se rendra d’abord à la basilique Santa Maria in Trastevere, et priera devant l’icône de la Madone de la clémence, la plus ancienne représentation sur bois de Marie existant à Rome ; puis il écoutera plusieurs témoignages avant de s’adresser aux fidèles.

    Le Saint-Père se rendra ensuite à pied au siège de Sant’Egidio, situé à côté de la basilique, où il rencontrera les responsables de la Communauté, des évêques, prêtres et séminaristes, des malades et d’autres groupes de personnes.

    La communauté Sant’Egidio se prépare dans la joie à cet évènement. Pour ce mouvement d’Église, qui a fait du service aux pauvres sa priorité, les paroles et les gestes du Pape sonnent comme un vrai encouragement.

    Source : Radio Vatican.

  • Ô Esprit de Feu (de la Communauté de l'Emmanuel)

    R. Ô Esprit de Feu,
    Toi notre Seigneur !
    Viens, sois le maître en nos cœurs,
    Viens Esprit de Dieu !

    1. Viens, Esprit de Sainteté,
    Viens, Esprit de vérité !
    Viens, Esprit de charité,
    Viens, nous recréer !

    2. Viens, Esprit consolateur,
    Viens, Toi qui connais nos peurs !
    Viens, apaise notre cœur,
    Toi, le Défenseur !

    3. Viens, et brille dans la nuit,
    Viens, réchauffe et purifie !
    Viens, feu qui nous es promis,
    Transforme nos vies !

    Titre original : Komm, Heiliger Geist, komm mit deiner Kraft
    © 1997, Gemeinschaft Emmanuel, Hörwarthstr. 3, D-80804 München.
    Paroles et musique : Chants de l´Emmanuel (P. Schneider) (N°15-39)
    Harmonisation : Chants de l´Emmanuel (M. Wittal)
    © 2003, Éditions de l´Emmanuel, 89, boulevard Blanqui - 75013 Paris.

  • "Aimer c'est tout donner"

    R. Aimer, c'est tout donner
    Aimer, c'est tout donner
    Aimer, c'est tout donner
    et se donner soi-même.

    1. Quand je parlerais les langues des hommes et des anges,
    Si je n'ai pas l'Amour, je suis comme l'airain qui sonne
    ou la cymbale qui retentit.

    2. Si je prophétisais et connaissais tous les mystères,
    Si j'avais la foi à transporter les montagnes,
    sans l'Amour je ne suis rien.

    3. Quand je distribuerais ce que je possède en aumônes,
    Et si je livrais mon corps à brûler dans les flammes,
    cela ne me sert de rien.

    Poème de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, interprété par Sylvie Buisset et la Communauté des Béatitudes. Chanson extraite de l'album "Aimer, c'est tout donner", disponible chez Béatitudes Musique.

  • Audience générale de ce mercredi 26 février 2014

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l'Audience générale tenue Place St Pierre au Sacrement des malades, autrefois appelée extrême-onction, car il était administré aux mourants. Sa nouvelle appellation permet, a dit le Saint-Père, d'élargir le Sacrement aux diverses catégories de personnes souffrantes dans la perspective de la miséricorde divine. La parabole du Bon Samaritain illustre parfaitement le mystère qui est célébré dans ce Sacrement. Le Bon Samaritain réconforte et soigne ceux qui sont tombés le long des routes. L'huile qu'il utilise sur les blessures fait penser au chrême du Jeudi Saint, tandis que "le vin exprime l'amour et la grâce du Christ découlant de l'offrande de sa vie pour nous... C'est à nous, qui sommes l’Église, que le Seigneur confie les affligés de corps et d'esprit, afin que nous continuions à leur apporter sa miséricorde et le salut. L'épître de Jacques propose ce mandat lorsqu'il recommande aux malades de faire venir à leur chevet les anciens de l’Église pour qu'ils prient et leur administrent l'onction au nom du Seigneur... cette pratique remonte donc aux temps apostoliques car Jésus a enseigné à ses disciples d'avoir soin comme lui des personnes souffrantes, et de leur apporter en son nom réconfort et paix au moyen du Sacrement. Ceci ne doit cependant pas nous faire tomber dans l'attente obsessionnelle de miracle, ni dans la présomption d'une guérison automatique. Par contre nous avons l'assurance de ce que Jésus est au côté de celui qui souffre... C'est en fait Jésus en personne qui vient réconforter, consoler et pardonner les péchés". Aujourd'hui, de moins en moins de personnes ont recourt à ce Sacrement. "Ou on hésite à appeler le prêtre sous le prétexte que sa visite serait un mauvais présage, annonçant l'arrivée des pompes funèbres ! Comme si c'était tabou. Il faut le savoir, dans ces moments critiques, nous sommes seuls et la venue du prêtre pour l'onction des malades y fait participer la communauté chrétienne toute entière. Avec la famille, c'est l’Église qui, par sa chaleur et sa prière, soutient le malade tandis que Jésus se manifeste dans le Sacrement proprement dit. Comme il le faisait avec les malades qu'il rencontrait, le Seigneur offre sa caresse en rappelant qu'aucun mal ni la mort ne peuvent nous séparer de lui... Prenons donc l'habitude d'appeler le prêtre lorsqu'il s'agit de quelque chose de sérieux, pas d'un rhume ou de trois jours de lit !", a conclu le Pape François.

    Après sa catéchèse, le Saint-Père a lancé un appel à la cessation des violences au Venezuela : "A partir des responsables politiques, puissent tous les vénézuéliens œuvrer à la réconciliation nationale par le pardon et le dialogue, dans le respect de la justice et le désir du bien public. Assurés de ma fervente prière en faveur des victimes et de leurs familles, j'invite tous les croyants à en appeler au Seigneur, par l'intercession de Notre Dame de Coromoto, pour que la paix et la concorde reviennent au plus tôt".

    Puis, s'adressant à divers groupes, le Saint-Père a rappelé que la Journée mondiale des maladies rares tombe après-demain : Il a salué les participants au Congrès qui traitera de ce thème important en espérant que les patients et leurs familles reçoivent une aide adéquate dans leur épreuve, médicale comme législative. Puis il s'est adressé aux directeurs des radios polonaises réunis à Rome pour des exercices spirituels, à des pèlerins irakiens et libanais, ainsi qu'au légionnaires du Christ ayant conclu leur chapitre général. Rappelant que c'est demain la fête de saint Gabriel de l'Addolorata, il a dit son espoir de voir son exemple continuer d'éclairer la jeunesse et de susciter des disciples enthousiastes de Jésus. Enfin il a encouragé les malades présents à offrir leur souffrance en union à celles du Christ, et les jeunes mariés à faire de l’Évangile la règle première de leur vie conjugale.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.2.14)


    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, le Sacrement des malades nous permet de toucher du doigt la compassion de Dieu pour l’homme. Jésus a demandé a ses disciples de manifester sa préférence pour les malades et les souffrants, et il leur a transmis la capacité, par la grâce du sacrement, de leur donner la paix et le soulagement, en son nom et selon son cœur. Aujourd’hui encore, chaque fois que l’on célèbre ce Sacrement, Jésus, en la personne du prêtre, se fait proche de celui qui souffre, de celui qui est âgé ou gravement malade. Ainsi, au moment de l’épreuve ou de la maladie, nous ne sommes pas seuls. Toute la communauté est présente par la prière fraternelle, Jésus lui-même nous prend par la main et nous rappelle que rien ne peut nous séparer de lui.

    Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française, en particulier les séminaristes des Carmes, de Paris, les diocésains de Bourges et leur Évêque, les lycéens d’Athènes, ainsi que les paroisses et les jeunes venant de France.

    Je vous invite à ne pas oublier l’importance du Sacrement des malades. La mort et la maladie ne sont pas des tabous. N’hésitez pas à proposer ce sacrement aux personnes qui souffrent pour que Jésus leur donne sa consolation et sa paix.

    Bon pèlerinage. »

  • Méditation : la Sainte Famille

    « Une famille pas comme les autres :
    un enfant sans père, un époux qui ne possède pas sa femme. Et pourtant la densité humaine de la vie en famille peut y être reconnue avec, en plus, un éclairage sur ce qui s'y cache en profondeur. Marie est fécondée par une parole reçue dans la foi, sans semence d'homme. Et Joseph apprend en rêve qu'il peut devenir époux et père en acceptant de n'y être pour rien. Ces récits heurtent notre logique. Il est bon qu'ils continuent de faire problème. Comment dire l'Esprit dans le langage des hommes charnels ? Nos relations avec l'Esprit de Dieu sont de l'ordre de la parole, non de la chair.
    Le Fils de Dieu ne peut pas naître parmi nous si l'homme prétend pouvoir l'engendrer. Ce n'est pas la rencontre charnelle d'un homme et d'une femme qui peut faire que leur enfant, Jésus, incarne et révèle Dieu parmi les hommes. Les Évangiles effacent donc le rôle de la chair pour souligner celui de la parole dans la génération humaine du Fils de Dieu. L'homme croit en sa puissance. Il est fier de son sexe. Voici un homme, Joseph, qui accepte d'être passif et de recevoir pour fils un enfant qui vient de l'Esprit. On dit que la femme est passive. En voici une, Marie, impuissante à concevoir seule un enfant, mais intensément active pour croire à la parole qui fait fructifier en elle le fruit de l'Esprit.
    Histoire unique, comme est unique celle de Jésus Fils de Dieu. Histoire éclairante pourtant, révélatrice de toute histoire d'hommes et de femmes qui deviennent pères et mères. Il ne suffit pas de faire un enfant pour qu'il soit enfant de l'amour. Le fruit de l'amour naît de la parole donnée et reçue qu'échangent les parents. Et les géniteurs ne deviennent père et mère qu'au terme d'un long détachement où chacun renonce à posséder l'autre. La famille est le lieu charnel où se mûrit l'expérience de relations qui dépassent les liens de la chair et du sang. Cela ne va pas sans conflits. Il est nécessaire qu'ils se disent, qu'ils s'éclatent, comme on dit, en éclats de langage, pour qu'ils soient dépassés, et que naissent, entre époux comme entre parents et enfants, des rapports fondés sur la confiance et la liberté de la parole donnée et tenue. »

    Jean Delorme, exégète, cité in Mgr Raymond Bouchex, Il a habité parmi nous - Entrer dans le mystère de l'Incarnation, Parole et Silence, 2006.

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    « La famille de Jésus nous révèle que, pour être vrai et durable, l'amour entre les époux, et entre les parents et les enfants, doit être bâti sur la parole donnée, échangée, partagée, gardée. Le foyer de Marie et de Joseph nous dit que l'amour ne s'épuise pas dans le sexe, mais qu'il réside tout autant dans la parole donnée, reçue, gardée, et sans cesse approfondie en fidélité. Marie et Joseph se sont mariés en réponse à la Parole de Dieu. Il est dit à Joseph : "Ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse... Il fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse" (Mt 1, 20 ; 24). Le foyer de Marie et de Joseph est bâti sur la Parole de Dieu. Jamais nous ne pourrons connaître et dire la tendresse qui a uni Marie et Joseph. Ce qui les a unis, c'est la Parole de Dieu reçue, gardée, partagée et devenue leur propre parole.
    [...]
    Les familles sont un des premiers champs de l'apostolat et parmi les premiers acteurs de la mission. La famille est la communauté où la Parole de Dieu commence à être transmise, accueillie et priée. Par là elle est une "petite Église", une Église domestique, ouverte sur la "grande Église". Telle est la raison pour laquelle nous devons promouvoir et soutenir les mouvements dont l'objectif est la promotion et le soutien de la qualité chrétienne des familles. L'attitude de l’Église catholique au sujet de l'unité, de la fidélité et de l'indissolubilité dans le mariage n'est pas d'abord disciplinaire. Elle a pour fondement la conviction que l'amour véritable réside dans la parole donnée, reçue et gardée. »

    Mgr Raymond Bouchex, Il a habité parmi nous - Entrer dans le mystère de l'Incarnation, Parole et Silence, 2006.

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  • Message du Pape François aux jeunes de Taizé réunis à Strasbourg et à Ortenau

    Des dizaines de milliers de jeunes sont rassemblés pour la 36e rencontre européenne organisée par la Communauté de Taizé à Strasbourg (France) et à Ortenau en Bade (Allemagne), ce samedi 28 décembre 2013, et jusqu'à mercredi prochain, le 1er janvier 2014.

    Le Pape François leur a fait parvenir le message suivant :

    « Chers jeunes,

    Rome se souvient avec joie de votre rencontre européenne de l’an dernier et surtout de la très belle prière qui a rassemblé avec le Pape Benoît XVI des milliers de jeunes sur la Place Saint-Pierre. Le Pape François se sent proche de vous qui êtes maintenant réunis à Strasbourg et dans les villes et villages de l’Alsace et de l’Ortenau : une terre lacérée par des guerres qui ont fait d’innombrables victimes, mais une terre qui porte aussi une grande espérance, celle de la construction de la famille européenne. En ayant lieu simultanément dans deux pays, votre rencontre est un signe. L’Europe qui a traversé et traverse encore des moments difficiles, a besoin de votre engagement, de votre foi de votre courage.

    Vous êtes ensemble pour « chercher la communion visible de tous ceux qui aiment le Christ ». C’est le projet que vous vous êtes fixé pour les rencontres à Taizé au long de l’année 2014. Vous êtes conscients que la division entre chrétiens constitue un obstacle de taille pour la réalisation de la mission qui a été confiée à l’Église et que « la crédibilité de l’annonce chrétienne serait beaucoup plus grande si les chrétiens dépassaient leurs divisions » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n. 244). Le Pape partage avec vous cette conviction que nous pouvons apprendre tant de choses les uns des autres, car les réalités qui nous unissent sont nombreuses.

    Le Pape compte sur vous pour qu’à travers votre foi et votre témoignage, l’esprit de paix et de réconciliation de l’Évangile rayonne parmi vos contemporains. Du fond du cœur, il vous donne sa bénédiction, à vous jeunes participants à la rencontre, aux frères de Taizé, ainsi qu’aux pasteurs et à toutes les personnes qui vous accueillent en Alsace et en Ortenau. »

    Source : Radio Vatican.

  • Visite du Pape au monastère des Camaldules de l'Aventin

    Visite du Pape, ce 21 novembre, au monastère des Camaldules de l'Aventin où il rencontre la communauté. Cette journée, qui coïncide avec l'anniversaire de l'entrée au monastère de Sœur Nazarena de Jésus (Julia Crotta, 1907-1990), dernière recluse qui vécut dans ces murs, est consacrée à celles et ceux qui ont choisi la vie de clôture comme dévouement privilégié à une vie de prière et de contemplation.

    Le Saint-Père a été accueilli à son arrivée par l’abbesse, sœur Michela Porcellato, et par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, puis il a rejoint la chapelle du monastère où l’attendaient les moniales de la communauté pour l’office des Vêpres. Face aux 21 sœurs, qui représentent de nombreux pays, le Saint-Père s’est attardé sur l’amour de Marie pour son Fils et sur son message d’espérance, soulignant l’importance de maintenir toujours allumée la lumière de l’espérance.

    Marie, Mère de l'espérance, nous soutient dans les moments difficiles

    « Nous contemplons celle qui a connu et aimé Jésus comme aucune autre créature ». Marie est « la Mère de l'espérance », a souligné le Pape, « l'icône la plus expressive de l'espérance chrétienne ». Sa vie entière est un ensemble d'attitudes d'espérance, à commencer par le « oui » de l'Annonciation. Et face à toutes les difficultés, « l’espérance de la Vierge ne faiblit jamais ». Le Saint-Père la qualifie ainsi de « Femme d’espérance et il précise que l’espérance se nourrit d'écoute, de contemplation, et de patience.

    « L'unique lampe allumée sur le tombeau de Jésus est l'espérance de sa Mère, qui à ce moment est l’espérance de toute l'humanité ». « Dans les monastères la lampe de l’espérance est-elle encore allumée ? Est-ce qu’on y attend le lendemain de Dieu ? » interpelle le Pape, qui rappelle que « nous devons beaucoup à cette Mère. A travers elle, présente à chaque moment de l'histoire du salut, nous voyons un témoignage fort d’espérance ». C’est elle qui « nous soutient dans les moments d'obscurité, de difficulté, d’abattement et dans les véritables défaites humaines ».

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : la liturgie

    « Je suis convaincu que la crise de l'Eglise que nous vivons aujourd'hui repose largement sur la désintégration de la liturgie qui est parfois même conçue de telle manière - etsi Deus non daretur (*) - que son propos n'est plus du tout de signifier que Dieu existe, qu'Il s'adresse à nous et nous écoute. Mais si la liturgie ne laisse plus apparaître une communauté de foi, l'unité universelle de l'Eglise et de son histoire, le mystère du Christ vivant, où l'Eglise manifeste-t-elle donc encore sa nature spirituelle ? »

    (*) : devise attribuée au juriste hollandais Hugo Grotius (1583-1645), "comme si Dieu n'existait pas".

    Joseph Ratzinger [Pape émérite Benoît XVI], Ma vie mes souvenirs, Fayard, 1998.

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    "Nous devons apprendre à célébrer l'Eucharistie" par Benoît XVI (26 février 2009)