(Fête avancée au 1er octobre au nouveau calendrier)
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(Fête avancée au 1er octobre au nouveau calendrier)
Ce chant a été composé à partir de deux textes de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus :
- une parole de Ste Thérèse à sa soeur Pauline (Mère Agnès de Jésus, Derniers entretiens), le 11 juillet 1897 (6) : « Dites bien, ma Mère, que si j'avais commis tous les crimes possibles, j'aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d'offenses serait comme une goutte d'eau jetée dans un brasier ardent. » - et 2 strophes extraites de la poésie "Au Sacré Cœur de Jésus" (PN 23) : 4. « J’ai besoin d’un cœur brûlant de tendresse, Restant mon appui sans aucun retour ; Aimant tout en moi, même ma faiblesse... Ne me quittant pas, la nuit et le jour. » Je n’ai pu trouver nulle créature Qui m’aimât toujours, sans jamais mourir Il me faut un Dieu prenant ma nature, Devenant mon frère et pouvant souffrir ! 7. Ah ! je le sais bien, toutes nos justices N’ont devant tes yeux aucune valeur Pour donner du prix à mes sacrifices Je veux les jeter en ton Divin Cœur Tu n’as pas trouvé tes Anges sans tache Au sein des éclairs tu donnas ta loi !... En ton Cœur Sacré, Jésus, je me cache Je ne tremble pas, ma vertu, c’est Toi !... --- "Moi si j'avais commis" --- 1. Moi si j'avais commis tous les crimes possibles, Je garderais toujours la même confiance, Car je sais bien que cette multitude d'offenses N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent. 2. Oui, j'ai besoin d'un Cœur, tout brûlant de tendresse Qui reste mon appui, et sans aucun retour, Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse, Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour. 3. Non, je n'ai pu trouver, nulle autre créature Qui m'aimât à ce point, et sans jamais mourir, Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature, Qui devienne mon frère, et qui puisse souffrir. 4. Je ne sais que trop bien que toutes nos justices N'ont devant ton regard, pas la moindre valeur, Et pour donner du prix à tous nos sacrifices Oui, je veux les jeter jusqu'en ton divin Coeur. 5. Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache, Au milieu des éclairs, Tu nous donnas ta loi, Et dans ton Cœur sacré, Ô Jésus je me cache Non, je ne tremble pas, car ma vertu c'est Toi. |
Hier 2 octobre, nous fêtions nos saints Anges gardiens. Cette fête ayant été éclipsée par la solennité du dimanche, pensons particulièrement à eux aujourd'hui avec Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, qui leur dédia l'une de ses poésies.
« Glorieux Gardien de mon âme,
Toi qui brilles dans le beau Ciel
Comme une douce et pure flamme
Près du trône de l’Éternel
Tu descends pour moi sur la terre
Et m'éclairant de ta splendeur
Bel Ange, tu deviens mon Frère,
Mon Ami, mon Consolateur !...
Connaissant ma grande faiblesse
Tu me diriges par la main
Et je te vois avec tendresse
Ôter la pierre du chemin
Toujours ta douce voix m'invite
A ne regarder que les Cieux
Plus tu me vois humble et petite
Et plus ton front est radieux.
Ô toi ! qui traverses l'espace
Plus promptement que les éclairs
Je t'en supplie, vole à ma place
Auprès de ceux qui me sont chers
De ton aile sèche leurs larmes
Chante combien Jésus est bon.
Chante que souffrir a des charmes
Et tout bas, murmure mon nom...
Je veux pendant ma courte vie
Sauver mes frères les pécheurs
Ô Bel Ange de la Patrie
Donne-moi tes saintes ardeurs
Je n'ai rien que mes sacrifices
Et mon austère pauvreté
Avec tes célestes délices
Offre-les à la Trinité.
A toi, le Royaume et la Gloire,
Les Richesses du Roi des rois.
A moi l'humble Hostie du ciboire,
A moi le trésor de la Croix.
Avec la Croix, avec l'Hostie
Avec ton céleste secours
J'attends en paix de l'autre vie
Les joies qui dureront toujours. »
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, Poésie PN 46,
in "Œuvres complètes", Éditions du Cerf et Desclée de Brouwer, 1996.
Les poésies de Ste Thérèse peuvent être téléchargées sur le site internet du Carmel de Lisieux (format .doc).
Résumé :
« Frères et sœurs, en ce temps de Noël, nous nous retrouvons devant la crèche. La dévotion à l’Enfant-Jésus est très répandue. Je pense en particulier à sainte Thérèse de Lisieux qui a voulu porter le nom de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle a su vivre et témoigner de l’enfance spirituelle qui s’assimile en méditant, à l’école de la Vierge Marie, l’humilité de Dieu qui, pour nous, s’est fait petit. Que Dieu se soit fait petit enfant doit avoir un sens particulier pour notre foi. Il est vrai que nous connaissons peu de choses sur l’enfance de Jésus. Mais nous pouvons apprendre beaucoup de Jésus enfant si nous regardons la vie des enfants. Nous découvrons d’abord que les enfants veulent notre attention. Ils doivent être au centre parce qu’ils ont besoin de se sentir protégés. Il est donc nécessaire de mettre Jésus au centre de notre vie et de savoir, même si cela peut sembler paradoxal, que nous avons la responsabilité de le protéger. Il veut être entre nos bras et pouvoir fixer son regard sur le nôtre. Prenons l’Enfant-Jésus entre nos bras et mettons-nous à son service, pour lui montrer notre amour et notre joie. Il est venu parmi nous pour nous montrer le visage du Père riche d’amour et de miséricorde. »
« Je suis heureux d’accueillir les personnes de langue française, en particulier les enfants malades et les personnes qui leur sont proches ainsi que les autres pèlerins venus de France. Je souhaite qu’en ce temps de Noël, chacun de vous puisse se mettre au service des plus petits et découvrir en eux le visage de Jésus, source d’amour et de sérénité. Que Dieu vous bénisse ! »
Source : site internet du Vatican.
Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur
« Ne croyez pas que je nage dans les consolations, oh non ! ma consolation c'est de n'en pas avoir sur la terre. Sans se montrer, sans faire entendre sa voix, Jésus m'instruit dans le secret, ce n'est pas par le moyen des livres, car je ne comprends pas ce que je lis, mais parfois une parole comme celle-ci que j'ai tirée à la fin de l'oraison (après être restée dans le silence et la sécheresse) vient me consoler : « Voici le Maître que je te donne, il t'apprendra tout ce que tu dois faire. Je veux te faire lire dans le livre de vie, où est contenue la science d'Amour. » La science d'Amour, ah oui ! cette parole résonne doucement à l'oreille de mon âme, je ne désire que cette science-là, pour elle, ayant donné toutes mes richesses, j'estime comme l'épouse des sacrés cantiques n'avoir rien donné... Je comprends si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au Bon Dieu que cet amour est le seul bien que j'ambitionne. Jésus se plaît à me montrer l'unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine, ce chemin c'est l'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de son Père... « Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi » a dit l'Esprit Saint par la bouche de Salomon, et ce même Esprit d'Amour a dit encore que « La miséricorde est accordée aux petits ». En son nom le prophète Isaïe nous révèle qu'au dernier jour « Le Seigneur conduira son troupeau dans les pâturages, qu'il rassemblera les petits agneaux et les pressera sur son sein », et comme si toutes ces promesses ne suffisaient pas, le même prophète dont le regard inspiré plongeait déjà dans les profondeurs éternelles s'écrie au nom du Seigneur : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux. » O Marraine chérie ! après un pareil langage, il n'y a plus qu'à se taire, à pleurer de reconnaissance et d'amour... Ah ! si toutes les âmes faibles et imparfaites sentaient ce que sent la plus petite de toutes les âmes, l'âme de votre petite Thérèse, pas une seule ne désespérerait d'arriver au sommet de la montagne de l'amour, puisque Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l'abandon et la reconnaissance... »
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur, sept. 1896 (LT 196), in "Œuvres complètes", cerf/DDB, Paris, 1996.
« Qu'elle est donc grande la puissance de la Prière ! on dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu'elle demande. Il n'est point nécessaire pour être exaucée de lire dans un livre une belle formule composée pour la circonstance ; s'il en était ainsi... hélas ! que je serais à plaindre !... En dehors de l'Office Divin que [je] suis bien indigne de réciter, je n'ai pas le courage de m'astreindre à chercher dans les livres de belles (italiques) prières, cela me fait mal à la tête, il y en a tant !... et puis elles sont toutes plus belles les unes que les autres... Je ne saurais les réciter toutes et ne sachant laquelle choisir, je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours Il me comprend... Pour moi la prière, c'est un élan du cœur, c'est un simple regard jeté vers le Ciel, c'est un cri de reconnaissance et d'amour au sein de l'épreuve comme au sein de la joie ; enfin c'est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l'âme et m'unit à Jésus.
Je ne voudrais pas cependant, ma Mère bien-aimée, que vous croyiez que les prières faites en commun au chœur, ou dans les ermitages, je les récite sans dévotion. Au contraire j'aime beaucoup les prières communes car Jésus a promis de se trouver au milieu de ceux qui s'assemblent en son nom, je sens alors que la ferveur de mes sœurs supplée à la mienne, mais toute seule (j'ai honte de l'avouer) la récitation du chapelet me coûte plus que de mettre un instrument de pénitence... Je sens que je le dis mal, j'ai beau m'efforcer de méditer les mystères du rosaire, je n'arrive pas à fixer mon esprit... Longtemps je me suis désolée de ce manque de dévotion qui m'étonnait, car j'aime tant la Sainte Vierge qu'il devrait m'être facile de faire en son honneur des prières qui lui soient agréables. Maintenant je me désole moins, je pense que la Reine des Cieux étant ma Mère, elle doit voir ma bonne volonté et qu'elle s'en contente. »
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Manuscrit C (25 r°/v°), in "Œuvres complètes", cerf/DDB, Paris, 1996.
Vierge au sourire
« Entre les diverses formules et manières d’honorer la divine Marie, il en est qu’il faut préférer, puisque nous savons qu’elles sont plus puissantes et plus agréables à notre Mère ; et c’est pourquoi Nous Nous plaisons à désigner en particulier et à recommander tout spécialement le Rosaire. Le langage vulgaire a donné le nom de couronne à cette manière de prier, parce qu’elle rappelle, en les réunissant par les plus heureux liens, les grands mystères de Jésus et de Marie, leurs joies, leurs douleurs et leurs triomphes. Le souvenir de la pieuse contemplation de ces augustes mystères, médités dans leur ordre, peut procurer aux fidèles un admirable secours, aussi bien pour alimenter leur foi et la protéger contre la contagion des erreurs que pour relever et entretenir la vigueur de leur âme. En effet, la pensée et la mémoire de celui qui prie de la sorte, éclairées par la foi, sont entraînées vers ces mystères avec l’ardeur la plus suave ; elles s’y absorbent et les pénètrent, et ne peuvent assez admirer l’oeuvre inénarrable de la Rédemption des hommes, accomplie à un prix si élevé et par une succession de si grands événements. »
Léon XIII, Encyclique Octobrimense (22 septembre 1891).
Paroles d'après le Bx Charles de Foucauld et Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus
Musique : Chants de l'Emmanuel (J.-F. Léost)
Il est vivant vol. 39
Chorale Music & Mission, et participation de l'Orchestre Philharmonique de Prague
La prière du Bx Charles de Foucauld :
Mon Père
je me remets entre Vos mains ;
je m'abandonne à Vous, je me confie à Vous.
Faites de moi tout ce qu'il Vous plaira ;
quoi que Vous fassiez de moi,
Je Vous remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que Votre volonté se fasse en moi,
pourvu que Votre volonté se fasse en toutes vos créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre Vos mains ;
je Vous la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon coeur,
parce que je Vous aime,
et que ce m'est un besoin d'amour de me donner.
Je me remets entre Vos mains avec une infinie confiance, car Vous êtes mon Père.
Texte original (*) : Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus - Musique : Vincent Lecornier
Jeanne, Seigneur, est ton oeuvre splendide
Un cœur de feu, une âme de guerrier
Tu les donnas à la Vierge timide
Que tu voulais couronner de laurier.
Refrain :
Sainte Jeanne de France
Notre espérance repose en vous
Sainte Jeanne de France
Priez, priez pour nous.
Jeanne entendit dans son humble prairie
Des voix du Ciel l'appeler au combat
Elle partit pour sauver la patrie
La douce Enfant à l'armée commanda.
Des fiers guerriers elle gagna les âmes
L'éclat divin de l'Envoyée des Cieux
Son pur regard, ses paroles de flammes
Surent courber les fronts audacieux...
Jeanne, c'est toi notre unique espérance
Du haut des Cieux, daigne entendre nos voix
Descends vers nous, viens convertir la France
Viens la sauver une seconde fois.
(*) : Adapté du "Cantique pour obtenir la glorification de Jeanne d'Arc" (PN 4) composé en 1894.
Programme complet sur le site internet de la basilique
R. Aimer, c'est tout donner
Aimer, c'est tout donner
Aimer, c'est tout donner
et se donner soi-même.
1. Quand je parlerais les langues des hommes et des anges,
Si je n'ai pas l'Amour, je suis comme l'airain qui sonne
ou la cymbale qui retentit.
2. Si je prophétisais et connaissais tous les mystères,
Si j'avais la foi à transporter les montagnes,
sans l'Amour je ne suis rien.
3. Quand je distribuerais ce que je possède en aumônes,
Et si je livrais mon corps à brûler dans les flammes,
cela ne me sert de rien.
Poème de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, interprété par Sylvie Buisset et la Communauté des Béatitudes. Chanson extraite de l'album "Aimer, c'est tout donner", disponible chez Béatitudes Musique.
Chorale de Grenoble
Moi si j'avais commis tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d'offenses
N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent.
Oui, j'ai besoin d'un cœur, tout brûlant de tendresse
Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse,
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.
Non, je n'ai pu trouver, nulle autre créature
Qui m'aimât à ce point, et sans jamais mourir,
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature,
Qui devienne mon frère, et qui puisse souffrir.
Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N'ont devant ton regard, pas la moindre valeur,
Et pour donner du prix à tous nos sacrifices
Oui, je veux les jeter jusqu'en ton divin Cœur.
Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache,
Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta loi,
Et dans ton Cœur sacré, Ô Jésus je me cache
Non, je ne tremble pas, car ma vertu c'est Toi.
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
Moi si j'avais commis tous les crimes possibles
Je garderais toujours la même confiance
Car je sais bien que cette multitude d'offenses
N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent.
Oui, j'ai besoin d'un coeur, tout brûlant de tendresse
Qui reste mon appui et sans aucun retour
Qui aime tout en moi et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.
Non, je n'ai pu trouver nulle autre créature
Qui m'aimât à ce point et sans jamais mourir,
Car il me faut un Dieu qui prenne ma nature
Qui devienne mon frère et qui puisse souffrir.
Je ne sais que trop bien que toutes nos justices
N'ont devant ton regard pas la moindre valeur
Et pour donner du prix à tous mes sacrifices
Oui je veux les jeter jusqu'en ton divin Coeur.
Non, tu n'as pas trouvé créature sans tache
Au milieu des éclairs, tu nous donnas ta Loi
Et dans ton Coeur sacré, Ô Jésus, je me cache
Non je ne tremble pas car ma vertu c'est Toi.
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face
Qui a Jésus a tout - Prières et poésies (Cerf, 2009)
Texte : Sainte Thérèse de Lisieux - Musique : Vincent Lecornier