Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeanne d'arc

  • Samedi 30 mai 2015

    Samedi des Quatre-Temps de Pentecôte

     Ste Jeanne d'Arc, vierge, patronne secondaire de la France

  • Méditation : la journée du Bon Dieu

    « Frère Louis, demandait-on à Louis de Gonzague, si l'on vous annonçait que dans une demi-heure la mort va vous prendre, que feriez-vous ?
    - Mais, je continuerais à jouer aux boules ! »

    (Cf. au 19 janvier 2015, le même exemple rapporté au sujet de St Charles Borromée, par le R.P. Faber)

    Le bon Péguy fait ainsi parler la petite Hauviette, amie de Jeanne :
    « Si j'étais à la maison, occupée à filer mon peson de laine ou à jouer aux boquillons, parce que ce serait l'heure de jouer ; si on venait me dire : Hauviette, Hauviette, c'est l'heure du jugement dernier ; dans une demi-heure l'ange va commencer à jouer de la trompette... je continuerais à filer ma laine et je continuerais à jouer aux boquillons.
    L'amusement des petites filles, l'innocence des petites filles est agréable à Dieu. Tout ce que l'on fait dans la journée est agréable à Dieu, pourvu naturellement que ce soit comme il faut. Tout est à Dieu, tout regarde Dieu, tout se fait sous le regard de Dieu, toute la journée est à Dieu. La prière du matin et la prière du soir, l'Angelus du matin et l'Angelus du soir, les trois repas par jour et le goûter de quatre heures et l'appétit au repas, le travail entre les repas et le jeu quand il faut et l'amusement quand on peut ; prier en se levant parce que la journée commence, demander avant et remercier après, toujours de bonne humeur, c'est pour tout ça ensemble et pour tout ça, l'un après l'autre que nous avons été mis sur la terre : c'est tout ça ensemble et c'est ça l'un après l'autre qui fait la journée du Bon Dieu. »

    Charles Péguy, Mystère de la charité de Jeanne d'Arc, cité par le P. Monier, "Exercices Spirituels" (2e semaine, 20), Lyon, 1949.

    enfant-priere_23a.jpg

     (Source photo)

  • Chant à Sainte Jeanne d'Arc

    Texte original (*) : Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus - Musique : Vincent Lecornier

    Jeanne, Seigneur, est ton oeuvre splendide
    Un cœur de feu, une âme de guerrier
    Tu les donnas à la Vierge timide
    Que tu voulais couronner de laurier.

         Refrain :

         Sainte Jeanne de France
         Notre espérance repose en vous
         Sainte Jeanne de France
         Priez, priez pour nous.

    Jeanne entendit dans son humble prairie
    Des voix du Ciel l'appeler au combat
    Elle partit pour sauver la patrie
    La douce Enfant à l'armée commanda.

    Des fiers guerriers elle gagna les âmes
    L'éclat divin de l'Envoyée des Cieux
    Son pur regard, ses paroles de flammes
    Surent courber les fronts audacieux...

    Jeanne, c'est toi notre unique espérance
    Du haut des Cieux, daigne entendre nos voix
    Descends vers nous, viens convertir la France
    Viens la sauver une seconde fois.

    (*) : Adapté du "Cantique pour obtenir la glorification de Jeanne d'Arc" (PN 4) composé en 1894.

  • Ste Jeanne d'Arc : « Dieu premier servi » - « Le plaisir de Dieu soit faict »

    « Pour Jeanne, qui ne fait d'ailleurs qu'utiliser une expression de l'époque, Dieu est Nostre Sire, le Roy (1) ; mais ces expressions, passées dans l'usage et qui ont alors déjà perdu de leur force, retrouvent chez elle toute leur puissance. Elle croit d'une foi absolue à la souveraineté de Dieu ; c'est pour elle une référence constante et la seule motivation de ses actes : « Je m'en actend à mon juge » ; « et à Dieu premier je me rapporte » (2). Elle se demande sans cesse : où est la volonté de Dieu ?
    Son évidence depuis toujours est que Dieu veut pour elle l'état de grâce et la fuite du péché. Elle vit en présence de Dieu : « Toujours a Dieu devant la face » (3).
    Cette dévotion à l'état de grâce n'était pas fréquente à l'époque et la sainteté se définissait plutôt par les bonnes œuvres, les pénitences ou les prières de style monastique indulgenciées (4). On connaît, au contraire, les mots de Jeanne : « Se elle sçavait qu'elle ne fust en la grâce de Dieu qu'elle seroit la plus dolente du monde » (5).
    Le péché n'est d'ailleurs pas d'abord concession à Satan : il n'y a chez elle aucune démonologie ; elle a, en ce domaine notamment, une foi beaucoup plus saine et plus théologale que ses juges. Il est privation de Dieu.
    Ce sentiment de la présence de Dieu a été pour Jeanne, en un siècle d'exaspération de la sensibilité religieuse et d'aberrations de la foi chrétienne, un élément d'équilibre et d'épanouissement : la devotio moderna, en organisant les « exercices » de la piété chrétienne, suscitait chez certains scrupule - le mal du siècle - ou tension. Gerson lui-même n'en finit pas de rappeler à ses sœurs leurs divers devoirs moraux ou spirituels (6).
    Elle se maintient donc dans un état de parfaite disponibilité : « prendre tout en gré ». Tandis que bientôt l'Imitation, dans son livre I, révélera l'inquiétude de l'âme tourmentée entre Dieu et le monde, Jeanne ressemble déjà au « bon homme paisible », que définira par la suite l'Internelle Consolation, traduction de l'Imitation sans doute, mais à laquelle une nouvelle distribution des livres donne aussi un ton nouveau, celui d'une confiance tranquille (7). Pour cette fille de la campagne, ignorante des effusions mystiques et des ravissements de moniales nourries du Cantique ou de tertiaires familières avec les maîtres de l'oraison, il ne s'agit pas de s'attarder en une contemplation consolée, mais d'« aimer de tout son coeur » (7 bis) le Sire qui lui fait connaître sa volonté. »

    Notes

    (Q. pour Quicherat, Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc dite la Pucelle, 5 vol., Paris, 1841-1849 - Téléchargeables au lien ci-dessous indiqué).

    1. L'étendard de Jeanne portait l'inscription « De par le Roy du ciel » (Père Hilaire de Barenton, Jeanne d'Arc, son tertiairat, son étendard et l'ouvrage de M. Adrien Harmand, dans Etudes franciscaines, t. 43, 1931, p.675 et suiv.).

    2. Q., I., p.376 Ibid., p.444.

    3. Christine de Pisan citée par Marius Sepet, Jeanne d'Arc, 3e édit., Tours, 1891, p.540.

    4. On s'en rend très bien compte à voir de quelle façon les témoins au procès de réhabilitation parlent de Jeanne : par exemple Béatrice la dit la meilleure des filles de Domrémy et de Greux, car elle était chaste, réservée, fréquentant les églises, allant souvent à la messe, se confessant fréquemment (Q., II, p.395). On pourrait faire des remarques analogues au sujet des parents de Jeanne : l'enquête à Domrémy (ibid, p.378) demandait : si parentes erant boni catholici ; les réponses montrent que cette notion de bonus catholicus est entendue dans un sens plus canonique que spirituel.

    5. P. Doncoeur, La minute, p.105. Texte d'autant plus impressionnant qu'on se rappellera que Jeanne ne distinguait pas péché mortel et péché véniel (Q., II, p.37).

    6. On se rappelle que Gerson a envoyé successivement à ses sœurs Sept enseignements, Neuf considérations, Onze ordonnances (Revue des sciences religieuses, t. XIV, 1934, p.191-218). Quand il leur apprend à méditer, il leur explique que le don de crainte est associé à la béatitude de l'humilité, défend l'âme contre les attaques de l'orgueil et appelle la prière Libera nos a malo (Opera Omnia, III, c. 602 et suiv.).

    7. Michelet a peut-être été le premier dans sa Jeanne d'Arc, au chapitre I du livre II, à rapprocher Jeanne et l'Imitation et à comparer pour celle-ci la version latine et la traduction ; si son ignorance de la théologie et de la vie spirituelle vouèrent son interprétation à des contre-sens, on ne saurait méconnaître la pénétration de certaines intuitions. Toujours est-il qu'une étude comparative de l'Imitation et de l'Internelle Consolacion révèle une évolution du sentiment religieux : « Comment ce livre de solitude devient-il un livre populaire ? Comment en parlant recueillement monastique, a-t-il pu contribuer à rendre au genre humain le mouvement et l'action ? C'est qu'au moment suprême le grand livre sortit de sa solitude, de sa langue de prêtre et il évoqua le peuple dans la langue du peuple même... La Consolacion est un livre pratique et pour le peuple... L'Imitation, dans la disposition générale de ses quatre livres suit une sorte d'échelle ascendante... La Consolacion part du second degré... (et) finit par où l'Imitation a commencé ».
    Que l'on compare en tout cas les premiers chapitres de l'Imitation par exemple I, 3 : Vanitas vanitatum et omnia vanitas ; 5 : stude ergo cor tuum ab amore visibilium abstrahere - aux premières pages de la Consolacion : « Frequente visitacion avec l'omme internel, doulce sermocinacion, agréable consolacion, moult de paix et familiarité trop esmervueillable » (chap. I) ; « Ne te chaille gueres qui soit pour toy ou contre toy, mais fay et cure qu'en toutes choses que tu fais que Dieu soit avec toy. Ayez bonne conscience et Dieu te deffendra bien ; ... Dieu deffend l'umble personne » (chap. II) ; « Le bon homme paisible convertist en bien toutes choses » : voilà Jeanne d'Arc.

    7 bis. Q., I, p.385.


    Etienne Delaruelle, La spiritualité de Jeanne d'Arc (III, p.375-377), in "Bulletin de Littérature Ecclésiastique", publié par l'Institut Catholique de Toulouse, LXV - 1964.

    Source, intégralité des textes des Procès de condamnation et de réhabilitation (latin et français), et très nombreux documents d'études johanniques ICI.

    Sainte,Jeanne d'Arc,Dieu premier servi,Le plaisir de Dieu soit faict,procès,Rouen

  • Vendredi 30 mai 2014

    Ste Jeanne d'Arc (en France)

    Calendrier liturgique

  • Jeudi 30 mai 2013

    En France : Ste Jeanne d'Arc

    Ailleurs : Solennité du Corpus Domini
    (au calendrier traditionnel : Fête du Très Saint Sacrement - Fête Dieu)


    A Rome, Solennité du Corpus Domini : Messe Place du Latran célébrée par le Pape François, suivie de la procession et de la bénédiction eucharistique à Ste Marie Majeure.

    Ici je suis avec vous
    Toujours avec nous grâce à la Sainte Eucharistie,
    toujours avec nous par ta grâce,
    toujours avec nous par ta providence
    qui nous protège sans interruption,
    toujours avec nous grâce à ton Amour...
    Ô mon Dieu, quel bonheur ! Quel bonheur !
    Dieu avec nous. Dieu en nous.
    Dieu en qui nous avançons et nous existons...
    Ô mon Dieu, qu'est-ce qui nous manque encore ?
    Que nous sommes heureux !
    "Emmanuel, Dieu-avec-nous",
    voici pour ainsi dire le premier mot de l'Evangile...
    "Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde",
    voici le dernier.
    Que nous sommes heureux ! Que Tu es bon...
    La Sainte Eucharistie est Jésus, c'est tout Jésus !
    Dans la Sainte Eucharistie Tu es tout entier,
    complètement vivant, ô mon Bien-aimé Jésus,
    comme Tu l'étais pleinement
    dans la Sainte Famille de Nazareth,
    Dans la maison de Madeleine à Béthanie,
    comme Tu l'étais au milieu de tes apôtres...
    De la même façon Tu es ici,
    ô mon Bien-aimé et mon Tout...
    Fais-nous cette grâce, ô mon Dieu,
    pas seulement à moi mais à tous tes enfants,
    en Toi, par Toi et pour Toi :
    "Donne-nous notre pain quotidien",
    donne-le à tous les hommes,
    ce véritable pain qui est l'Hostie sainte,
    fais que tous les hommes l'aiment,
    le vénèrent, l'adorent,
    et que leur culte universel
    Te glorifie et console ton Coeur.
    Amen.

    Bx Charles de Foucauld

    Livret complet de la cérémonie (textes et chants) sur le site internet du Vatican.

  • Chant à Sainte Jeanne d'Arc

    Texte : Sainte Thérèse de Lisieux - Musique : Vincent Lecornier

  • Prier Sainte Jeanne d'Arc pour la France

    Sainte_Jeanne-d-Arc3.jpg

    Ô Bienheureuse Pucelle, Fille de Dieu, soyez encore une fois notre Libératrice. La pitié est grande au pays de France, plus que lorsque vous le délivriez de la domination étrangère. L’on veut par tout moyen lui arracher celui que de tant de manières vous avez proclamé devoir en être le Roi, et le suprême Législateur. Notre-Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme.

    Venez avec saint Michel qui vous suscita et avec ses saintes milices qui combattirent pour vous : venez avec tous les saints et avec toutes les saintes du Paradis par le commandement desquels vous affirmiez avoir été envoyée.

    Venez avec Marie, avec Jésus rayonnant sur votre bannière quarante fois plus chère à votre cœur que votre épée, pourtant miraculeusement révélée.

    Venez avec votre Seigneur que nous voulons être aussi le Nôtre. Que les miséricordes de son Cœur triomphent encore une fois du déluge de nos iniquités, et ramènent sur toutes les lèvres françaises le cri antique :

    Vive Jésus-Christ qui aime les Francs.

    (Approuvée et enrichie de cent jours d’indulgence par Son Éminence le Cardinal Andrieu, Archevêque de Bordeaux.)

  • 13 mai : Prière

    Prière

    « Ô Marie, très Sainte Mère de Dieu et Mère des hommes, en ce mois où par toute la terre, jusque dans les endroits les plus petits et les plus reculés, vous allez être encore plus louée et priée par toutes les âmes ferventes et chrétiennes, en ce mois où vous allez obtenir de Dieu des bienfaits plus grands et plus nombreux pour tous, nous voulons, nous aussi, vous témoigner davantage notre dévotion et notre amour.

    Priez pour nous, Sainte Vierge Marie, obtenez-nous tout ce qui peut faire notre bonheur en ce monde et en l’autre ; inspirez-nous de vous prier, de vous honorer, de vous aimer, pour que toujours, par votre protection, nous soyons bénis et aimés de Dieu, à la vie et à la mort.

    Et vous, ô Bienheureuse Jeanne d’Arc, priez aussi pour nous, afin qu’à votre exemple nous ayons de plus en plus de la dévotion pour la Très Sainte Vierge, et qu’ainsi nous méritions plus de grâces pour nous et pour l’Eglise et la France que vous avez tant aimées. »

    (Source)

    Sainte,vierge,Marie,Mère,Dieu,hommes,mois de Marie,jeanne d'arc

    Armoiries de Sainte Jeanne d'Arc

  • 13 mai : 6ème Dimanche de Pâques

    Au calendrier traditionnel :

    En France : Solennité de Sainte Jeanne d’Arc, vierge


    Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Jeanne d'Arc, donnée le 26 janvier 2011


    Discours d'André Malraux, le 31 mai 1964 à Rouen (à lire et/ou écouter)


    Ailleurs qu'en France : 5ème Dimanche après Pâques