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  • Campagne de l'AED : « Il n’y a pas d’Europe sans le Christ »

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    Le cardinal Puljic, ici avec le cardinal Schönborn à Sarajevo en mars 2018.  (AFP or licensors)

    L’archevêque de Sarajevo invite l’Europe à redécouvrir ses racines chrétiennes

    Pour le cardinal Vinko Puljic, afin de lutter contre le radicalisme islamique, les chrétiens européens doivent d’abord redécouvrir leur propre identité.

    «L’Europe doit redécouvrir ses propres racines, sa propre identité chrétienne. Seulement comme ça, elle ne devra pas craindre le radicalisme islamique.» Le cardinal Puljic s’est exprimé en ces termes en soutien à une campagne lancée par l’antenne italienne de l’AED, l’Aide à l’Église en Détresse, sur le thème «Il n’y a pas d’Europe sans le Christ», en soutien des étudiants du séminaire Redemptoris Mater de Vinnitsa, en Ukraine, et de l’agrandissement du centre pour les jeunes saint Jean-Paul II de Sarajevo.

    Près de 10 000 catholiques émigrent chaque année de la Bosnie et Herzégovine

    Le cardinal Puljic a expliqué à l’AED la situation difficile de ce pays balkanique, d’où émigrant chaque année près de 10 000 catholiques. «C’est depuis la fin de la guerre que notre petite communauté continue à diminuer d’année en année, à cause de l’absence d’égalité que soit au niveau politique ou au niveau juridique. Certains ne trouvent pas de travail, d’autres en revanche ont un emploi mais ne réussissent plus à vivre dans un pays dans lequel ils ne jouissent pas des mêmes droits que les autres citoyens».

    La discrimination des catholiques

    Les catholiques sont en effet discriminés dans chacune des entités instituées par les accords de Dayton en 1995 : au sein de la Fédération croato-musulmane, parce qu’ils ne sont pas musulmans, et dans la République serbe de Bosnie-Herzégovine, parce qu’ils sont majoritairement d’origine croate. Le cardinal dénonce les responsabilités de la communauté internationale, «qui ne nous a pas offert à nous, les catholiques, la même aide qu’aux autres groupes».

    L’engagement de l’Église locale pour la promotion de la tolérance

    L’Église locale cherche à favoriser un climat de tolérance à travers différentes initiatives, spécialement adressées aux jeunes dans le Centre Saint Jean-Paul II, qui accueille aussi des jeunes d’autres religions. «Mais ne nous pouvons pas tout faire seuls, car nous sommes une petite réalité», remarque l’archevêque de Sarajevo, qui s’inquiète aussi de la diffusion de l’islamisme radical.

    La menace de l’islamisme en Bosnie-Herzégovine

    «Il y a beaucoup d’investissements de la part des pays arabes qui construisent des mosquées et même des villages entiers pour y faire vivre ceux qui viennent ici depuis leurs nations. Avec les musulmans slaves nous avons de bons rapports, mais avec les islamistes radicalisés provenant du monde arabe, il est difficile de dialoguer. Surtout parce que, spécialement au niveau politique, ils ignorent notre présence.»

    Ce pays est une porte d’entrée vers l’Europe pour l’islam radical. «Malheureusement, l’Europe ne connaît pas bien l’islam et ne comprend pas ce que cela signifie de vivre côte-à-côte avec le radicalisme islamique». Pour contrer ce phénomène, le cardinal estime qu’il faut partir de la redécouverte des racines chrétiennes. «Aujourd’hui, l’attention n’est portée qu’au matérialisme et non pas à la dimension spirituelle de l’homme. L’Europe doit apprendre à cultiver ses racines chrétiennes, autrement elle continuera à craindre le radicalisme.»

    Source : Vatican News.

  • Mercredi 11 juillet 2018

    De la férie

    Mémoire de St Pie 1er, pape et martyr


    Au nouveau calendrier :
    St Benoît, co-patron de l’Europe (Fête en Europe)

  • Mercredi 9 août 2017

    Vigile de St Laurent, diacre martyr
     

     Au nouveau calendrier :

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  • Le nombre de catholiques augmente entre 2010 et 2015... essentiellement en Afrique

    L’Annuaire Pontifical 2017 et l’Annuaire Statistique de l’Église 2015, dont la rédaction est à la charge de l’Office central de statistique de l’Église, sont désormais distribués dans les librairies. Ces données fournissent un cadre de synthèse des principales évolutions de l’Église catholique dans le monde, sur un quinquennat, notamment sur le plan du nombre de baptisés et des vocations sacerdotales et religieuses. La période prend en compte les deux dernières années du pontificat de Benoît XVI et les trois premières années du pontificat du pape François.

    Le nombre de baptisés, qui s’élevait en 2014 à 1 milliard 272 millions, progresse en 2015 à 1 milliard 285 millions, soit 17,7% de la population mondiale. Le nombre de catholiques a augmenté de 7,4% entre 2010 et 2015, avec toutefois de fortes disparités selon les continents : +19% en Afrique (où le nombre de baptisés catholiques passe de 186 à 222 millions de personnes), +9% en Asie, +7% en Amérique (en corrélation avec l’évolution démographique), et une stagnation en Europe et en Océanie.

    En proportion de la population, la part des catholiques dans la population globale est très différente d’un continent à l’autre : 3,2% en Asie, 19,4% en Afrique, 26,4% en Océanie, 39,9% en Europe et 63,7% en Amérique (nord et sud confondus).

    Le Brésil demeure la première nation catholique du monde, avec 172 millions de baptisés, devant le Mexique (111 millions), les Philippines (84 millions), les États-Unis (72), l’Italie (58), la France (48), la Colombie (45), la République démocratique du Congo (43) et l’Argentine (41). Ces 10 nations concentrent à elles 718 millions de catholiques, soit 56% de la totalité des catholiques dans le monde.

    Sur le plan des ministres ordonnés, l’office de la statistique recensait en 2015 plus de 466 000 clercs, parmi lesquels 5304 évêques, 415 656 prêtres et 45 255 diacres permanents.

    Après une tendance à la croissance de 2000 à 2014, le nombre de prêtre diminue légèrement, de 136 unités, en 2015. Mais cette donnée masque là encore de très fortes disparités : l’Europe a perdu 2502 prêtres en un an, quand l’Amérique en gagné 47, l’Océanie 82, l’Asie 1104 et l’Afrique 1133.

    Le nombre de diacres permanents connait une forte progression globale de plus de 14% entre 2010 et 2015, passant de 39 564 à 45 255. Ils sont essentiellement présents en Amérique et en Europe.

    Sur cette même période, le nombre de religieux non prêtres est lui en stagnation, se se situant toujours autour de 54 000 frères.

    Les religieuses restent plus nombreuses que les clercs et les religieux mais connaissent une nette diminution, passant de près de 722 000 en 2010 à 670 000 en 2015. Elles diminuent fortement en Amérique du nord (-18%), en Europe et en Océanie (-14%) mais aussi en Amérique latine (-8%). En revanche, le nombre de religieuses progresse en Afrique (+8%) et en Asie (+4%).

    Enfin, le nombre de séminaristes connait un léger tassement, passant de 119 000 en 2010 à 117 000 en 2015, avec là encore, une nette progression en Afrique mais une diminution consistante (-9%) en Europe.

    Sur l’ensemble de ces données, le continent africain reste le plus dynamique en terme de progression de la foi catholique, aussi bien sur le plan des vocations sacerdotales et religieuses que sur le nombre global des baptisés.

    Source : Radio Vatican.

  • Intentions de prière pour le mois de décembre 2016

    Universelle : Enfants soldats
    Pour que soit éliminé partout dans le monde le scandale des enfants soldats.

    Pour l'évangélisation : Peuples d'Europe et Évangile
    Pour que les peuples d'Europe redécouvrent la beauté, la bonté et la vérité de l’Évangile qui donnent à la vie, joie et espérance.

    Source : Infocatho (VIS).

  • Samedi 8 octobre 2016

    Ste Brigitte de Suède, mère de famille et religieuse,
    patronne secondaire de l'Europe

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  • Mardi 9 août 2016

    Vigile de St Laurent, diacre martyr
     
    Mémoire de St Romain, prêtre, soldat martyr
     
    En certains endroits : Ste Thérèse Bénédicte de la Croix,
    religieuse martyre, patronne de l'Europe

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  • Lundi 11 juillet 2016

    de la férie
     
    Mémoire de St Pie Ier, pape martyr

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    Saint Pie Ier, avec les Saintes Pudentienne & Praxède, vierges
     
     
    En Europe : St Benoît, abbé, patron de l'Europe

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    Maître de Meßkirch, Saint Benoît en prière (1530)
    Staatsgalerie, Stuttgart (Allemagne)

    (Crédit photo)

    NB - Saint Benoît est fêté deux fois dans l'année : le 21 mars, jour de sa naissance au Ciel, et le 11 juillet, jour anniversaire de la translation de ses reliques du mont Cassin à l'abbaye de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire).

    Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Benoît (Audience générale du mercredi 9 avril 2008)

  • Jeudi 7 juillet 2016

    Sts Cyrille, moine, et Méthode, évêque
    patrons de l'Europe

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  • Remise du prix Charlemagne au Pape François - Discours (texte intégral)

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    Le Pape François rêve d’un « nouvel humanisme européen », d’une « Europe jeune », capable « d’être encore mère », où « être migrant ne soit pas un délit ». Il rêve d’une « Europe des familles, avec des politiques centrées sur les visages plus que sur les chiffres, une Europe dont on ne puisse pas dire que son engagement pour les droits humains a été sa dernière utopie. »

    Le Saint-Père l’a affirmé ce vendredi 6 mai matin devant les plus hauts responsables des principales institutions européennes venus lui remettre le Prix Charlemagne : Martin Schulz, président du Parlement européen, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne et Donald Tusk, président du Conseil, ainsi que bien d’autres hauts responsables européens comme la chancelière allemande Angela Merkel et le roi d’Espagne Felipe. Le prix Charlemagne a été créé en 1948 pour récompenser des personnes ayant œuvré pour l’unification européenne. Il est, d'ordinaire, remis dans la ville allemande d’Aix-la-Chapelle mais le Pape François a demandé à le recevoir au Vatican. La cérémonie ponctuées par les discours des trois présidents européens s’est déroulée dans la salle royale.

    Source et suite sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Samedi 30 avril 2016

    Ste Catherine de Sienne, vierge et docteur de l’Église
    patronne de l'Europe

    (fête avancée à la veille au nouveau calendrier)

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    Catéchèse de Benoît XVI sur Ste Catherine de Sienne
    (Audience générale du mercredi 24 novembre 2010)

  • Regina Caeli de ce dimanche 3 avril 2016

    Au terme de la prière du Regina Caeli, ce dimanche 3 avril 2016, le Pape François s'est dit proche « des populations qui ont soif de réconciliation et de paix », en particulier de celles qui souffrent de la violence en Ukraine et « surtout les enfants et les personnes âgées ». Le saint Père, qui dit prier pour eux, a annoncé une quête spéciale dans toutes les paroisses d’Europe dimanche 24 avril, en faveur du peuple Ukrainien.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français :

    En ce jour, qui est comme le cœur de l’Année Sainte de la Miséricorde, mes pensées vont à toutes les populations qui ont le plus soif de réconciliation et de paix. Je pense, en particulier en Europe, au drame de ceux qui souffrent des conséquences de la violence en Ukraine : de tous ceux qui restent sur les terres bouleversées par les hostilités qui ont déjà causé plusieurs milliers de morts, et de ceux qui – plus d’un million – ont été poussés à les quitter à cause de la grave situation qui perdure. Ce sont surtout les personnes âgées et les enfants qui sont touchés. En plus de les accompagner constamment par ma pensée et ma prière, j’ai décidé de promouvoir un soutien humanitaire en leur faveur. Dans ce but, une quête spéciale aura lieu dans toutes les églises catholiques d’Europe dimanche 24 avril prochain. J’invite les fidèles à s’unir à cette initiative du Pape par une contribution généreuse. Ce geste de charité, au-delà de soulager les souffrances matérielles, veut exprimer ma proximité et ma solidarité personnelle et celle de l’Église toute entière envers l’Ukraine. Je souhaite vivement que cela puisse aider à promouvoir sans délai la paix et le respect du droit sur cette terre si éprouvée.

    Le Saint-Père a par ailleurs rappelé que, ce lundi 4 avril 2016, se tiendra la Journée Mondiale de lutte contre les mines antipersonnel. « Trop de personnes continuent d’être tuées ou mutilées par ces terribles armes, a déploré le Pape, et des hommes et des femmes courageux risquent leur vie pour déminer les terrains piégés. Renouvelons l’engagement pour un monde sans mines ! »

    Source : Radio Vatican (SB).

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • [Attentats du 13/11/2015] « l’Europe doit ouvrir les yeux » déclare Mgr Darwish, archevêque libanais

    Après les attentats du 13 novembre en France, Mgr Darwish, archevêque melkite catholique de Zahlé (Liban), appelle l’Europe à changer son mode de pensée concernant le conflit en Syrie.

    Mgr_Darwish_1.jpgSelon l’archevêque libanais de Zahlé, Mgr Issam John Darwish, les attentats de Paris devraient avoir pour conséquence un changement du mode de pensée : « L’Europe doit modifier sa politique concernant le conflit en Syrie et enfin ouvrir les yeux », explique-t-il au cours d’une interview accordée cette semaine à l’AED, en rajoutant : « Il est temps de lutter contre Daech conjointement avec le gouvernement syrien. Ce n’est qu’après que nous pourrons voir comment les choses vont évoluer en Syrie. Maintenant, il faut que toutes les forces s’unissent pour affronter l’ennemi commun. »

    Selon l’archevêque, originaire de Syrie, les attentats survenus à Paris n’étaient qu’une question de temps : « nous avons toujours su que Daech est un danger pour le monde entier. Mais l’Europe ne l’a pas pris au sérieux », a déploré l’archevêque, quelques jours après que le Liban ait également été victime d’un attentat à Beyrouth faisant 40 morts et des centaines d’autres blessées.

    Pour Mgr Darwish, l’une des raisons des attentats de Paris est fondée dans l’idéologie des djihadistes de Daech : « les fondamentalistes ne peuvent pas supporter que des musulmans soient gouvernés par une majorité chrétienne, comme en France. Ils croient que ce devrait être le contraire, que les musulmans doivent dominer le monde entier. » Étant donné que de nombreux musulmans français combattent actuellement en Syrie aux côtés des djihadistes, l’archevêque estime que la menace sur la France persiste. « Les jeunes hommes combattent en Syrie. Là, ils sont soumis à un lavage de cerveau. Ils retournent en Europe et sont incapables de vivre sans combattre. C’est extrêmement dangereux. »

    Inquiétude face au flux massif de réfugiés en Europe

    AED-famille-refugies_1.jpgL’archevêque s’inquiète également de l’énorme afflux de réfugiés qui ont quitté le Proche-Orient pour partir en Europe. « L’Europe doit examiner au plus près ceux qu’elle laisse entrer. C’est facile pour Daech de mêler ses combattants aux réfugiés. Il peut en résulter un problème de sécurité pour l’Europe. » Mais l’archevêque déplore aussi fondamentalement les conséquences de ces mouvements migratoires. « Je pense que les gouvernements européens ont pris une mauvaise décision en accueillant autant de réfugiés. C’est la raison pour laquelle beaucoup de gens veulent quitter la région, également des chrétiens. Mais il vaudrait mieux aider la population ici même, dans la région. Nous en avons besoin ici. D’ailleurs, la traversée de la mer est également très dangereuse. » Selon Mgr Darwish, il existe actuellement des zones dans les pays limitrophes ainsi qu’en Syrie même. « À Homs ou Latakieh, mais aussi à proximité de la frontière libanaise, il y a des zones sûres. Beaucoup de familles syriennes qui ont trouvé refuge chez nous sont déjà retournées chez elles. »

    Épaulé par l’AED, l’archevêché melkite de Zahlé, ville située près de la frontière syrienne, soutient actuellement 800 familles de réfugiés chrétiens originaires de Syrie. « J’essaye de convaincre les réfugiés venus chez nous de ne pas partir en Europe. Si nous recevons encore plus d’aide, nous y parviendront mieux », argumente l’archevêque. Il a expressément remercié l’AED de tout le soutien accordé par l’œuvre. « Sans la générosité des donateurs, nous ne parviendrions pas à faire ce que nous faisons. »

    Cela fait des décennies que l’AED soutient le travail de l’Église catholique au Liban. Le montant de l’aide financière y a augmenté en raison du nombre croissant de réfugiés. En 2014, celle-ci a pour la première fois dépassé le million d’euros (à titre de comparaison : en 2013 c’était encore 610 000 et en 2012 environ 382 000 euros). L’argent fut attribué à 45 projets, dont plus de la moitié pour l’assistance aux réfugiés.

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

  • Mardi 7 juillet 2015

    Sts Cyrille et Méthode, confesseurs, patrons de l'Europe
  • Saint Benoît veille sur la destinée de l'Europe depuis 50 ans

    L’identité européenne et les racines chrétiennes de l’Europe : c’est le thème d’un Congrès qui se déroule ce samedi 25 octobre à l’Abbaye du Mont Cassin à l’occasion du 50° anniversaire de la proclamation de Saint Benoît de Nursie, fondateur de l’Ordre bénédictin, comme Patron principal de l’Europe.

    L’abbaye du Mont-Cassin a été construite par Saint Benoît, avec l’idée d’en faire un phare d’inspiration pour les autres monastères dans le monde. C’est là qu’il définit la Règle bénédictine et qu’il mourut en 547. L’abbaye fut réduite en cendres lors de la Seconde guerre mondiale puis reconstruite.

    Messager de paix, artisan d’unité, maître de civilisation, héraut de la religion du Christ et surtout fondateur du monachisme occidental, tel fut Saint Benoît dont le charisme à l’échelle européenne fut solennellement reconnu par Paul VI le 26 octobre 1964. Après avoir consacré la basilique de l’Abbaye du Mont-Cassin qui avait été détruite en 1944 par les bombardements alliés, Paul VI prononça ces mots : « Aujourd’hui l’Europe a tellement besoin de puiser dans ses racines une vigueur et une splendeur nouvelles, dans ses racines chrétiennes dont elle est redevable en si grande partie à saint Benoit qui les a alimentées de son esprit. C’est pourquoi, après avoir mûrement réfléchi, en vertu de la plénitude de Notre pouvoir apostolique, par le présent Bref et pour toujours, Nous constituons et proclamons Saint Benoît, Abbé, patron principal de toute l’Europe ».

    Ce samedi, le Secrétaire d’Etat du Saint-Siège fera le déplacement jusqu’au Mont Cassin. Le cardinal Pietro Parolin participera au Congrès sur les racines chrétiennes de l’Europe et présidera la célébration des Vêpres en présence des abbés bénédictins d’Europe et des ambassadeurs européens en Italie et au Vatican.

    Source : Radio Vatican.

  • Audience au Conseil des Conférences épiscopales d'Europe

    Ce matin, le Pape François a reçu les membres du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe, réuni en séance plénière pour débattre du thème Famille et avenir. Préférant improviser, il a remis le discours préparé à ses hôtes : Reconnaissant d'emblée que ces soixante-dix pasteurs connaissent bien la complexité des enjeux auxquels l’Église doit faire face en Europe, il a redit qu'elle doit être une Église "en sortie", c'est à dire en mouvement vers toutes les périphéries, sans craintes ni réticences, avec courage apostolique. Revenant sur le thème de l'assemblée, qui permet de réfléchir sur les moyens de valoriser l'institution familiale, le Saint-Père insiste sur la nécessité de faire des paroisses des familles de familles. Certes, ajoute-t-il, "les expériences pastorales ne manquent pas, ni l'engagement socio-politique à soutenir les familles, celles qui fonctionnent bien comme celles qui souffrent ou risquent de se rompre. Il convient donc d'en tenir compte" pour aller au devant des hommes et des femmes pour "les mettre en réseau dans le cadre des communautés diocésaines. La collaboration des pasteurs et des familles s'étendant à l'éducation, les premiers doivent veiller à une correcte application de la mission" des parents auprès de leurs enfants. La famille doit être "une école d'humanité, de fraternité, d'amour et de communion qui prépare les nouvelles générations à être des citoyens responsables. Une étroite collaboration entre l’Église et la famille favorise aussi le développement de l'esprit de justice et de solidarité, de paix et d'expression des convictions". Si les parents ont la responsabilité première de l'éducation, ils ont également le droit de choisir le type d'éducation de leurs enfants, "en conformité avec leurs convictions morales et religieuses. C'est pourquoi il convient de tracer des directives communes qui soutiennent efficacement l'école catholique". En conclusion, le Pape encourage ses hôtes "à être une voix prophétique au sein de la société, avant tout là où la sécularisation du continent rend de plus en plus marginal le fait de parler de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.10.14).

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Devant la communauté Sant'Egidio, le Pape appelle l'Europe à retrouver ses racines

    Les orages qui se sont abattus sur Rome ne les ont pas découragés, au contraire : ils sont venus par milliers accueillir et saluer le Pape dimanche après-midi dans le Trastevere, ce quartier romain populaire où est née il y a un peu plus de 45 ans la communauté Sant’Egidio (*), que François est allé rencontrer.

    Le Souverain Pontife a été accueilli vers 16h30 sur la place Saint-Calixte qui jouxte la basilique Sainte Marie in Trastevere par Andrea Riccardi, le fondateur de la communauté, et a cheminé jusqu’à la basilique en prenant le temps de saluer les très nombreuses personnes massées aux abords, parmi lesquelles de nombreux jeunes.

    Puis il est entré dans la basilique Sainte Marie pour présider une rencontre de prière. Un millier de personnes y avaient pris place. Des visages qui sont à l’image de ceux à qui vient en aide Sant’Egidio : des pauvres, des handicapés, des immigrés, des chômeurs mais aussi des enfants. Quelques réfugiés du drame de Lampedusa du 3 octobre dernier avaient également pris place dans l'église.

    Sant’Egidio est très active aussi dans la médiation de paix et le dialogue interreligieux et cette dimension était présente avec la présence de membres de la communauté juive, mais aussi celle de l’archevêque syro-orthodoxe de Damas qui a demandé à ce que l’on prie pour le peuple syrien, « otage de la guerre » qui ravage son pays.

    Aider l’Europe à retrouver ses racines

    En accueillant le Pape, Andrea Riccardi a souligné que « la périphérie » qui lui est chère est l’orientation de la communauté. Des témoignages émouvants se sont ensuite succédé : une personne âgée, un réfugié afghan, un rom ou encore une petite fille, tous ont rappelé combien la communauté Sant’Egidio avait changé leur vie en étant un lieu d’accueil, d’écoute et d’amitié.

    Le Pape François les a écouté très concentré, avant de prendre la parole. Le Saint-Père a ainsi rendu hommage au travail de la communauté et à ces personnes vulnérables. « Un peuple qui ne prend pas soin des personnes âgées, des enfants, est un peuple sans avenir, sans espérance », a-t-il dénoncé en pointant les maux de l’Europe, qui marginalise les personnes âgées et où le marché du travail met tant de jeunes au chômage. Le Pape a eu des mots durs envers cette Europe qui est repliée sur elle-même et où, a-t-il ajouté, nombreux sont ceux qui veulent enlever du dictionnaire le mot « solidarité ». « L’Europe est fatiguée, nous devons l’aider à se renouveler, à retrouver ses racines », a plaidé le Souverain Pontife.

    Au centre de l’économie mondiale, il n’y pas l’homme et la femme, détaille François, mais « l’argent idole ». Et à cause de cela, les enfants et les personnes âgées sont « écartés ». Derrière ce comportement se trouve une « euthanasie cachée », lâche le Pape : « ce qui ne sert à rien est écarté. Ce qui ne produit rien est écarté. La crise aujourd’hui est si grande que même les jeunes sont écartés ». Le pape a donc eu une pensée pour ces « 75 millions de jeunes jusqu’à 25 ans qui sont des “ni ni” : ni travail ni études. Et cela se passe dans une Europe fatiguée ».

    Prière pour l'Irak, la Centrafrique, l'Ukraine et le Nigeria

    « Vous avez appris à voir les autres, en particulier les plus pauvres », a aussi affirmé le Pape, en s’adressant aux membres de la communauté Sant-Egidio. En reprenant les mots d’Andrea Riccardi, il espère que se « confondent celui qui aide et celui qui est aidé ».

    Jésus l’a dit de lui-même a conclu François : « La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire ». Il en va de même pour la société : elle doit s’appuyer sur les personnes âgées et les pauvres. En partant, le Pape a invité les fidèles à prier pour les pauvres et pour les peuples qui souffrent de la guerre. Car la prière est « l’arme que nous avons pour toucher le Cœur de Dieu ». Il n’a enfin pas oublié de les inviter à prier pour lui, pour son travail qui est « insalubre ». Le Pape a ainsi affirmé avoir besoin « d’heures supplémentaires de prière ».

    A l'issue de la cérémonie où l'on a prié pour l'Irak, la Centrafrique, l'Ukraine ou encore le Nigeria, le Pape s'est entretenu en privé avec les dirigeants de Sant'Egidio. Il s'est rendu à pied dans leur siège, à quelques dizaines de mètres de la basilique, place Sant'Egidio.

    Une délégation de la communauté hébraïque de Rome a profité de cette visite pour inviter François à visiter la synagogue de Rome, où se sont déjà rendus Jean-Paul II en 1986 et Benoît XVI en 2009.

    Source : Radio Vatican.

    (*) : Née le 7 février 1968 à Rome, la communauté de Sant'Egidio revendique aujourd'hui quelque 50 000 membres dans plus de 70 pays à travers le monde.

  • Message final du IVe Forum orthodoxe-catholique européen

    En clôture du IVe Forum orthodoxe-catholique européen qui s’est tenu à Minsk, en Biélorussie, du 2 au 6 juin 2014, les évêques ont publié un message final :

    Le IVe Forum catholique-orthodoxe Religion et diversité culturelle : défis pour les Églises chrétiennes en Europe s’est tenu à Minsk, Biélorussie, du 2 au 6 juin 2014. Le Forum a été organisé avec le soutien de l'Exarchat de Biélorussie de l’Église russe-orthodoxe, sous la coprésidence du Métropolite Gennadios de Sassime du Patriarcat Œcuménique et du Cardinal Peter Erdő, Archevêque de Esztergom-Budapest, Président du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe. Suite aux expériences positives des trois premières rencontres du Forum catholique-orthodoxe européen (Trente, 11-14 décembre 2008; Rhodes, Grèce, 18-22 Octobre 2010; Lisbonne, Portugal, 5-8 juin 2012), les participants de l’Église Catholique et des Églises Orthodoxes en Europe ont parlé des défis que le christianisme européen doit aborder dans un milieu culturel de plus en plus polarisé.
    Les participants au Forum désirent exprimer leur gratitude à l'égard de l'Exarchat de Biélorussie de l’Église russe-orthodoxe et de l'Archidiocèse catholique de Minsk-Mohilev, ainsi que de l'État biélorusse et des autorités locales pour l'accueil et le niveau excellent de l'organisation.
    Après la présentation, la discussion et la réélaboration conséquente, le Forum a adopté le message suivant.

    1 Le thème "Religion et diversité culturelle : défis pour les Églises chrétiennes en Europe" a été choisi en réponse à une demande provenant de nos communautés qui se sentent fortement remises en cause par les changements culturels et moraux qui caractérisent l'Europe d’aujourd'hui. Durant les vingt dernières années, la globalisation au niveau mondial ainsi que la sécularisation dans la législation européenne sur les questions morales ont soulevé un certain nombre de questions qui requièrent des réponses communes. Notre préoccupation est de plus en plus grande car nous voyons, entre autres, que le processus d'éloignement de l'Europe de ses racines chrétiennes semble vivre une phase d'accélération.

    2. Notre message vise à donner, avant tout, un signe de joie et d'espérance à tous ceux qui sont engagés dans la mission de l’Église. Nous partageons les conditions de vie de tous les Européens frappés par cette crise économique et culturelle et nous savons que nombreux sont ceux qui souffrent et qui sont à la recherche d'une parole qui donne un sens à leur vie. En effet, là où la foi et la morale chrétienne ont été bannies, un sentiment de vide conduit souvent au désespoir et au nihilisme. L’Église offre des valeurs cohérentes en incorporant l'humanité en Jésus-Christ, source de toutes les véritables valeurs. Ainsi, l’Église invite le monde à se laisser transformer par la prière, par le culte et par le témoignage chrétien.

    3. Nous partageons avec les Européens aujourd'hui notre conviction selon laquelle la foi chrétienne constitue la source primaire de la culture et de la moralité européennes. Des siècles d'histoire témoignent, aussi bien en Orient qu’en Occident, la richesse extraordinaire des conquêtes culturelles de notre continent par le biais de l'apport de la foi chrétienne. La foi a généré la culture, et la culture a été constamment remise en discussion par la foi. Nous désirons rendre hommage au patrimoine chrétien de l'Europe qui a forgé notre vision du monde et a attribué des principes moraux aux peuples d'Europe.

    4. Dans leur diversité, les cultures européennes ont toutes puisé des racines communes chrétiennes. Tout comme dans d'autres contextes culturels, nous devons reconnaître qu'une partie considérable des cultures humaines se base sur une inspiration religieuse. L'anthropologie chrétienne a exercé une profonde influence sur la culture européenne. Reconnaître Dieu comme Créateur n’annule pas la raison humaine mais, bien au contraire, cela la rapproche de la vérité. Le christianisme n'oppose jamais la raison à la foi. Dieu c'est la Raison éternelle qui crée tout ce qui existe. En se révélant Lui-même, Il n’a pas éliminé l'intelligence humaine, mais il l’a plutôt affirmée. La contribution la plus importante que le christianisme a offert à l'histoire humaine c'est justement l'alliance entre foi et raison, qui a produit la vision de la dignité de chaque personne humaine, le besoin de liberté et de solidarité, l'ouverture au mystère de notre existence.

    5. Nous désirons souligner que la foi chrétienne est une garantie de notre recherche de liberté et de bonheur : elle n'enlève rien à cela. La foi chrétienne veut dire acceptation totale de Jésus-Christ présent dans son Église moyennant le Saint Esprit. "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique" (Jn 3, 16). Ainsi, le Christ n'est pas un produit des cultures humaines. En tant que Dieu incarné, Il défie l'histoire humaine et les cultures humaines. Nos Églises chrétiennes témoignent la venue du Christ comme événement dans les cultures de nos peuples. La foi en Jésus-Christ n'élimine pas la diversité humaine ; bien au contraire, elle l'enrichit et promeut les éléments de vérité et de bonté déjà présents dans les cultures humaines.

    6. Nos Églises chrétiennes d'Orient et d'Occident ne craignent pas la diversité culturelle. Dès sa fondation, l’Église a été culturellement pluraliste. Il y a eu des approches culturelles différentes chez les disciples du Christ, par exemple entre ceux qui parlaient l’araméen et ceux qui parlaient le grec. "Il y a diversité de dons, mais le même Esprit" (1 Cor 12, 4). Le christianisme proclame l'Évangile du Christ dans la vérité des cultures humaines.

    7. La liberté religieuse est un élément essentiel de la foi chrétienne. À nos yeux, liberté religieuse veut dire liberté de chercher et adhérer à la vérité. Elle ne se base pas sur l'attitude subjective d'un individu ou d'un groupe, mais sur la dignité transcendante de toute personne faite pour l'Absolu, pour la Vérité et pour Dieu. La législation qui tend à promouvoir l'indifférence religieuse, le relativisme ou le syncrétisme, même en termes de tolérance, tend à réduire à la sphère privée un droit qui est fondamental pour la dignité de la personne. Promouvoir la liberté religieuse signifie, pour les Églises chrétiennes, établir un dialogue œcuménique sans prosélytisme, ni fondamentalisme, ni permissivité morale.

    8. L'écart moderne entre le christianisme et la mentalité dominante entraîne de graves conséquences pour l'avenir des institutions et de la vie en Europe. Aujourd'hui, pour beaucoup d'européens, il n'y a plus de points de repères stables qui puissent constituer un modèle pour leur conduite morale et qui leur permettent d'évaluer ce qui est juste et ce qui ne l'est pas, car ils vivent assujettis à la volonté du « Je autonome et souverain ». L'individualisme conduit au relativisme moral. La vérité objective et le bien commun ne méritent plus aucune considération. L'écart entre la vision des Églises en matière de moralité et les tendances principales postmodernes consiste justement en cela : nous sommes convaincus que les principes moraux sont inscrits par le Créateur dans le cœur de tous les êtres humains, alors que dans un contexte postmoderne, la moralité correspond à ce que chacun décide individuellement. Nous invitons donc les européens à reconnaître que la clé de la liberté consiste à accepter que nous-mêmes, nous nous recevons de Dieu et que nous ne pouvons pas disposer arbitrairement des choses comme si nous étions nos propres créateurs.

    Il n'y a aucune opposition entre les principes de l'Évangile et les valeurs humaines. Le christianisme signifie que tout ce qui est bon et vrai dans l'humanité est couvert par la grâce du Christ, notre Sauveur. Dieu s’est humilié pour notre humanité non pas pour annuler ses potentialités, mais pour guérir ce qui était malade et pour conduire notre humanité à sa perfection.

    9. Foi et morale vont ensemble, tout comme culture et morale. Nous ne pouvons pas oublier que les énormes progrès accomplis au fil de l'histoire européenne en matière de droits de l'homme et de protection des plus faibles viennent des principes que le christianisme a donné à l’Europe. Comme pasteurs, nous voulons continuer à offrir la meilleure partie de notre enseignement moral à nos peuples et, comme citoyens, nous voulons la présenter à nos gouvernements ainsi qu'aux institutions européennes. Nous sommes convaincus que les communautés chrétiennes sont en mesure d'agir comme témoins de ce qui est bon pour tous, car elles tirent leur inspiration de l'Évangile du Christ.
    En Jésus-Christ, nous trouvons notre foi inspiratrice qui nous renouvelle et nous permet d'avoir un plus grand sentiment de responsabilité en Europe et dans le monde actuel.

    Source : CCEE (Concilium Conferentiarum Episcoporum Europae)

    Texte intégral à télécharger ICI.

  • Intentions de prière du Pape François pour le mois de juin

    Générale (Universelle) :
    "Pour que les chômeurs obtiennent le soutien et le travail dont ils ont besoin pour vivre avec dignité."

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    "Pour que l'Europe retrouve ses racines chrétiennes à travers le témoignage de foi des croyants."

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Mercredi 30 avril 2014

    St Pie V, pape

    (au calendrier traditionnel : Ste Catherine de Sienne)

    Calendrier liturgique