Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

audience

  • Emmanuel Macron reçu en audience par le Pape François

    Le lieu reste inchangé : le Pape François a reçu le président français dans la bibliothèque du palais apostolique. Ce qui fut plus surprenant, c’est la durée très longue de leur entretien : près d'une heure en tête à tête en compagnie d'un interprète. Notre journaliste Hélène Destombes était sur place.

    Commentaire d'Hélène Destombes sur Vatican.News.

    Conférence de presse d'Emmanuel Macron au Vatican :

  • Audience jubilaire de ce samedi 12 novembre 2016

    En direct sur KTO

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et Sœurs, aujourd’hui je voudrais parler d’un aspect particulier de la miséricorde : Dieu n’exclut personne de son dessein d’amour : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau ». Nous sommes invités à agir aussi de cette manière qui nous fait ouvrir grand les bras sans exclure personne de notre vie. Que de personnes fatiguées et oppressées rencontrons-nous en chemin ! Notre cœur est-il miséricordieux envers elles, comme celui de Jésus ? Respectant la liberté de chacun, tous les hommes sont appelés à former une grande famille de frères et de sœurs : le Corps du Christ. Sur la Croix, Jésus ouvre grand ses bras, n’excluant personne de sa miséricorde et proposant à chacun le pardon. Mais nous avons tous besoin de rencontrer des frères qui nous aident à  trouver Jésus et accueillir le don qu’il nous fait. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de France et de Suisse.
    Jésus a ouvert les bras sur la croix pour accueillir tous ceux qui avaient besoin d’être soulagés. Nous aussi ayons le cœur miséricordieux. Ouvrons-le aux personnes que nous rencontrons et qui ont besoin de nous : soyons les instruments de la miséricorde du Père.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience jubilaire du Pape François pour les sans-abris, réunis à Rome du 11 au 13 novembre

    En direct sur KTO

    Texte intégral du discours du Pape traduit en français sur Zenit.org.

     

  • Audience jubilaire de ce samedi 22 octobre

    Plus de 100 000 personnes étaient présentes ce samedi 22 octobre au matin Place Saint-Pierre, sous un splendide soleil automnal pour une nouvelle audience jubilaire du Pape dans le cadre de l’année sainte. Partant de l’Évangile de la Samaritaine en Saint-Jean, il a développé sa catéchèse sur la miséricorde et le dialogue.

    Le compte rendu de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé en français :

    Frères et sœurs, le dialogue est un aspect important de la miséricorde puisqu’il permet aux personnes de se connaître et de se comprendre. Mais il est avant tout un signe de respect envers l’autre que nous percevons comme un don de Dieu qui se rend présent dans la personne du prochain. La charité s’exprime dans le dialogue qui contribue à la recherche du bien commun ; les rapports deviennent plus humains et les incompréhensions peuvent être dépassées. Que de difficultés seraient résolues au sein de nos familles si les personnes savaient se parler et s’écouter ; il en est de même à tous les niveaux de nos sociétés. L’Église, elle aussi, s’efforce, par le dialogue, de comprendre ce qui habite le cœur de toute personne ; il est une exigence de l’amour et de la bonté de Dieu qui va à la rencontre de chacun.

    Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les pèlerinages du diocèse aux Armées françaises, de Malines-Bruxelles, de  Sion, de Créteil et de Sées, accompagnés de leurs évêques, ainsi que l’Enseignement Catholique de Soissons et la Pastorale scolaire de Lyon.
    Frères et sœurs, ayons toujours le souci d’abattre les murs d’incompréhension qui existent entre nous afin de faire grandir dans le monde les signes de la miséricorde de Dieu.

    Que Dieu vous bénisse !

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience jubilaire de ce samedi 10 septembre 2016

    Une nouvelle audience jubilaire s'est tenue ce samedi 10 septembre 2016, place Saint-Pierre, dans le cadre de l’année Sainte, la première après la longue pause estivale. Le Pape François a proposé une nouvelle réflexion sur le thème de la miséricorde mettant l’accent sur le terme 'rédemption'. Le Saint-Père a clairement précisé quel était le sens de la liberté pour l’homme mettant en garde contre « de nouvelles formes d’esclavages » qui donnent à l’homme l’illusion d’être libre.

    Le mot « rédemption » est peu utilisé et pourtant, il est fondamental, car il désigne la libération la plus radicale que Dieu a accomplie pour nous. Le Pape François a ainsi rappelé que seul Dieu peut nous sauver, nous libérer : « Jésus, l’Agneau sans tache, a été sacrifié pour nous afin que nous puissions recevoir une nouvelle vie faite de pardon, d’amour et de joie. » Or, a déploré le Saint-Père « il semble que l’homme d’aujourd’hui n’aime plus penser être libéré et sauvé par l’intervention de Dieu. »

    « L’homme d’aujourd’hui s’illusionne sur sa propre liberté, imaginant qu’elle est une force pour tout obtenir. Il s’en vante, même », a-t-il ajouté, en sortant de son texte. « Combien d’illusions sont vendues sous prétexte de la liberté, et combien de nouvelles formes d’esclavages se créent de nos jours au nom d’une fausse liberté ! » Le Pape a alors pris en exemple les personnes qui se droguent affirmant que c’est leur choix, que cela leur plaît et qu’elles sont libres. « En réalité, ce sont des esclaves au nom de la liberté (…) qui à terme finissent par terre », a-t-il déclaré, rappelant que « nous avons tous besoin que Dieu nous libère de toute forme d’indifférence, d’égoïsme et d’autosuffisance ».

    Le Saint-Père reconnaît que « la vie nous met à l’épreuve », qu’elle est parfois synonyme de souffrance. Mais c’est précisément dans ces moments, a-t-il indiqué, que « nous devons fixer du regard Jésus crucifié qui souffre pour nous et avec nous, preuve certaine que Dieu ne nous abandonne pas ».
    N’oublions jamais, a insisté le Pape, qu’au milieu même des angoisses, des persécutions et des douleurs de la vie quotidienne, nous sommes toujours libérés par la main miséricordieuse de Dieu qui nous conduit à une vie nouvelle. Dieu dont l’amour est « immense » et qui éprouve une « grande tendresse pour les plus petits, les plus faibles, les personnes rejetées par la société ».

    Au terme de cette audience jubilaire, le Pape François s’est également adressé aux membres du Service national italien de la protection civile, qui ont été contraints d’annuler leur présence ce samedi matin place Saint-Pierre pour poursuivre « leur précieuse œuvre de secours et d’assistance aux populations victimes du séisme aux victimes du séisme, le 24 août dernier dans le centre de l’Italie ». Le Pape les a remerciés « pour leur dévouement et l’aide généreuse offerte ces derniers jours ».

    Source : Radio Vatican (HD-SB).

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le terme « rédemption » désigne la libération la plus radicale que Dieu, dans sa miséricorde, a accomplie pour nous par le sang de son Fils Jésus. L’homme d’aujourd’hui s’illusionne souvent sur sa propre liberté, et il s’imagine pouvoir se sauver seul, alors que nous avons besoin du secours de Dieu. Jésus, l’Agneau sans tache, a été sacrifié pour nous afin de nous libérer de la domination du péché et de la mort, et nous donner une vie nouvelle faite de pardon, d’amour et de joie. Certes, notre vie est souvent traversée par la souffrance et nous met à l’épreuve. Mais nous devons alors fixer du regard Jésus crucifié, preuve certaine que Dieu ne nous abandonne pas. Au milieu même des angoisses et des douleurs de la vie quotidienne, nous sommes libérés par la main de Dieu qui nous conduit. Plus nous sommes dans le besoin, plus il éprouve de compassion et plus son regard se remplit de miséricorde. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française venus, en particulier, de la République Démocratique du Congo et de France.
    En cette Année jubilaire de la Miséricorde, je vous invite à vous approcher sans crainte de Jésus. Accueillons sa grâce pour qu’il guérisse nos blessures, nous réconcilie avec nos frères et renouvelle nos vies dans la paix et dans la joie des enfants de Dieu. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Audience jubilaire de ce samedi 30 avril 2016

    Que les confesseurs ne mettent pas d’obstacles aux personnes qui veulent se réconcilier avec Dieu. C’est l’exhortation lancée par le Pape François lors de l’audience jubilaire consacrée à la miséricorde et à la réconciliation de ce samedi 30 avril 2016, place Saint-Pierre. En présence de nombreux militaires, principalement italiens, qui participent ce weekend au jubilé des militaires et des policiers, le Pape a consacré sa catéchèse à un « aspect important de miséricorde : la réconciliation ».

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la réconciliation est un aspect important de la miséricorde. Dieu ne se résigne pas à la possibilité qu’une personne demeure étrangère à son amour, à condition de trouver en elle quelque signe de repentir pour le mal accompli. Mais nous ne pouvons pas nous réconcilier avec Dieu par nos propres forces. Quand nous péchons, nous tournons le dos à Dieu. Mais Jésus vient nous chercher comme un pasteur insatisfait tant qu’il n’a pas retrouvé la brebis perdue. C’est lui qui reconstruit le pont qui nous relie à Dieu et nous permet de retrouver la dignité de fils. Cette Année Sainte est le temps favorable pour redécouvrir notre besoin de la tendresse et de la proximité de Dieu et revenir à lui de tout notre cœur. Faire l’expérience de la réconciliation avec Dieu permet de découvrir toutes les autres formes de réconciliation, dans les familles, dans l’Eglise, dans les relations interpersonnelles, sociales et internationales. »

    « Je souhaite la bienvenue aux représentants des forces armées et de police, venant de nombreux pays à l’occasion du Jubilé de la Miséricorde. Vous êtes appelés à construire un ordre fondé sur la justice, l’amour et la liberté. Consolider la paix n’est pas facile. Ne vous découragez pas. Face aux défis d’aujourd’hui, faites resplendir l’espérance chrétienne qui est certitude de la victoire de l’amour sur la haine et de la paix sur la guerre. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les militaires venus en pèlerinage jubilaire et l’école d’évangélisation de Paray-le-Monial. Je vous invite à vous laisser réconcilier avec Dieu et à être partout des artisans de réconciliation, des constructeurs de ponts et des semeurs de paix. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience à la Délégation de la “Conférence Internationale Catholique du Guidisme”

    A 12h15 ce matin en la salle Clémentine du Palais Apostolique, le Saint-Père a reçu en audience les délégués de la "Conférence Internationale Catholique du Guidisme" pour marquer le 50e anniversaire de la fondation.

    Ci-dessous le discours intégral en français que le Pape leur a adressé.

    Lire la suite

  • Audience du Pape François à Sa Sainteté Mor Ignatius Aphrem II, Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche et de tout l'Orient

    Le Saint-Père a accueilli ce matin SS Ignatius Aphremm III, Patriarche syro-orthodoxe d'Antioche, pour une rencontre traditionnelle inaugurée en 1971 par Ignatius Jacob III et Paul VI en vue d'un "saint pèlerinage" commun vers la pleine communion des deux Églises. Évoquant la déclaration conjointe sur la profession de foi et l'incarnation de 1971, le Pape François a affirmé qu'il a servi de base à Ignatius Zakka Iwas et Jean-Paul II pour poursuivre le processus d'unité, à Rome puis à Damas :
    "Combien les choses ont changé depuis les premières rencontres", s'est exclamé le Pape. Aujourd'hui, "votre Église est toujours une Église de martyrs. Comme à ses débuts, elle subit avec les autres minorités les terribles affres de la guerre et de la persécution. Devant tant de victimes innocentes, les puissants du monde semblent incapables de trouver des solutions. Prions ensemble pour tous ceux qui, à travers le monde, sont tués par la violence et la guerre. Pensons aux Métropolites Gregorios Ibrahin et Paul Ibrahim, enlevés il y a plus de deux ans, ainsi que tant de prêtes et groupes de fidèles retenus prisonniers. Demandons au Seigneur la grâce de savoir pardonner pour être toujours des opérateurs de paix et de réconciliation... Le sang des martyrs est une semence d'unité pour l’Église, un instrument pour l'édification du Royaume de Dieu, fait de paix et de justice. En ce moment d'épreuve et de peine renforçons notre amitié et notre fraternité, les liens entre l’Église syro-orthodoxe et l’Église catholique. Accélérons le pas vers le jour où nous pourrons célébrer ensemble notre appartenance à l'unique Église du Christ... Enrichissons-nous de nos dons spirituels, car ce qui nous est commun est bien supérieur à ce qui nous sépare".
    Après l'entretien et la présentation au Pape de la délégation accompagnant le Patriarche, les deux parties se sont rendues en la chapelle Redemptoris Mater pour prier.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience aux participants à l'Assemblée Plénière du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation

    Le Pape François a reçu ce matin le Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation qui vient de tenir son Assemblée plénière. Soulignant l'importance d'impliquer l'effort évangélisateur dans le prochain Jubilé extraordinaire, il a dit à ses hôtes que, "à l'évidence en cette période de mutations, le don de la miséricorde est l'annonce que l'Eglise est appelée à transmettre au travers de la mission évangélisatrice. Ces mutations sont un défi positif qui oblige à relever les signes des temps que le Seigneur offre à son Eglise afin qu'elle soit capable, aujourd'hui comme il y a deux millénaires, de porter le Christ aux hommes. Si la mission reste la même, le langage de l'annonce doit être renouvelé avec sagesse pastorale. Ceci est nécessaire pour être compris et pour que la tradition catholique puisse parler à la culture contemporaine de manière à l'ouvrir au message pérennement fécond du Christ. Nous ne devons pas craindre le monde, mais devons faire nôtres ces défis en y répondant de manière cohérente, à la lumière de l'Evangile...
    Nouvelle évangélisation signifie prendre conscience de l'amour miséricordieux du Père afin de devenir des instruments de salut pour nos frères... D'où l'importance de la catéchèse comme composante de la vie des chrétiens, qui doit grandir en eux pour faire l'expérience de la miséricorde divine. Mais il ne s'agit pas d'une miséricorde abstraite mais d'une expérience réelle grâce à laquelle nous prenons conscience de nos faiblesses comme de la force qui vient d'en haut... C'est l'Esprit qui est l'acteur de l'évangélisation". C'est lui qui ouvre la conscience des disciples du Christ et leur permet de mieux comprendre l'engagement demandé et les formes à donner pour rendre crédible le témoignage.
    Se demander comment nous éduquons à la foi n'est pas rhétorique. Il est essentiel de répondre avec courage, créativité et clarté, de s'engager parfois même dans des voies inexplorées. Dans le processus d'évangélisation la catéchèse doit sortir du simple cadre scolaire pour apprendre dès l'enfance aux croyants à rencontrer le Christ vivant et agissant dans son Eglise". C'est cette rencontre qui renforce la volonté de Le suivre et de devenir disciples. Relier la catéchèse à l'évangélisation est fondamental pour rencontrer le Christ, Le suivre et Le servir.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.5.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience aux participants du Chapitre Général de l'Ordre des Frères Mineurs

    Le Pape a reçu ce matin le chapitre général des Frères Mineurs, réuni pour réfléchir aux concepts de petitesse et de fraternité, tellement aimés par François d'Assise. Cette petitesse, ce concept de "minorité", a-t-il dit à ses hôtes, "réclame de se sentir tout petit devant Dieu, de s'en remettre totalement a à son infinie miséricorde. Cette perspective est inaccessible à qui ne se reconnaît pas petit et pécheur devant Dieu. Plus nous sommes conscients de cela plus nous touchons au salut. Plus nous sommes conscients d'être pécheurs plus nous sommes disposés à être sauvés... Petitesse signifie également sortir de soi et de ses propres schémas mentaux, dépasser les structures, mêmes si elles sont utiles lorsqu'on les utilise avec sagesse, dépasser nos sécurités habituelles pour pouvoir servir vraiment les pauvres et les marginaux... La fraternité est également essentielle au témoignage évangélique. Dans l’Église primitive, les chrétiens vivaient cette communion...et les gens étaient surpris de les voir unis et prêts à s'aider et se pardonner les uns les autres". Votre ordre, a alors déclaré le Saint-Père, "doit exprimer pleinement cette fraternité en ravivant la confiance réciproque. Ainsi le monde verra et croira que l'amour du Christ guérit et unit. Dans cette perspective il faut absolument raviver la conscience d'être des porteurs de miséricorde, de réconciliation et de paix", ce qui ne se matérialisera "qu'en étant toujours plus une congrégation en sortie". Lorsqu'on demandait aux premiers franciscains quel était leur cloître, ils désignaient le monde. "Allez donc vers le monde sous l'impulsion de l'amour du Christ !". Et comme l'enseignait François, "ne vous chamaillez pas, évitez les disputes et les jugements préfabriqués". Soyez humbles, accueillants et accessibles à tous, selon la petitesse et la fraternité prophétiques qui vaut aujourd'hui encore. Il est important "de vivre chrétiennement sans s'égarer en débats, litiges et bavardages... avec des moyens simples, annoncez la paix et vivez sobrement, heureux de ce qu'on vous offre. Investissez vous dans la transparence, l'usage solidaire et moral des biens, selon un style de vie dépouillé et sobre. Si au contraire vous placez votre sécurité dans les richesses de ce monde, c'est le Seigneur en personne qui vous dépouillera de la mondanité...afin de sauver la petitesse et la fraternité enseignées par saint François". Souvenez-vous que le Saint Esprit est l'animateur de la vie religieuse... Si les personnes consacrées se laissent éclairer et guider par Lui, elles trouvent le secret de la fraternité, l'inspiration du service envers les frères, la force d'être prophétiquement présents au monde. L'Esprit vous aidera aussi à réagir à la chute des effectifs et au vieillissement, à relancer les vocations. Le peuple de Dieu vous aime et ne craignez pas les critiques anti-cléricales : investis de l'autorité qu'offre la petitesse et la fraternité vous conserverez pleinement l'esprit de saint François.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.5.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience du Pape François à la Garde Suisse pontificale

    Comme chaque année à l'approche de leur assermentation (6 mai), le Pape s'est adressé aux nouvelles recrues de la Garde Suisse Pontificale, reçues avec leurs familles : "Il n'est d'amour plus grand que de donner sa vie pour ses amis. Répondre à cet appel signifie suivre le Christ... Au long de l'histoire de l’Église, combien d'hommes et de femmes l'ont fait au nom de cet amour suprême", tels les Gardes Suisses qui sont tombés pour défendre le Pape lors du Sac de Rome. "Dans ses exercices spirituels, saint Ignace, qui avait été soldat, parle de l'appel du Roi, c'est à dire du Christ qui pour bâtir son Royaume choisit ses collaborateurs... Il a besoin de personnes sûres et courageuses... comparant le monde à deux armées, l'une porte drapeau du Christ, l'autre de Satan, Ignace indique un choix clair pour le chrétien... Le Christ est le Roi véritable qui marche à la tête de ses amis. Un soldat du Christ doit participer à la vie de son Seigneur, un devoir qui vous touche également. Assumez les préoccupations du Christ et soyez ses compagnons en apprenant jour après jour à être à son unisson et à celui de l’Église. Tout Garde Suisse cherche à suivre le Seigneur. En aimant de manière forte l’Église, il est un chrétien à la foi solide... Vivez grâce aux sacrements de l’Église, en assistant assidûment à la messe et en vous confessant régulièrement... Dès que vous avez un instant libre, lisez un passage de l’Évangile, priez, récitez notamment le chapelet, pendant les piquets d'honneur". Recommandant aux Gardes l'attention envers les plus faibles, le Saint-Père a salué leur réputation de disponibilité envers les gens, envers les pèlerins, du fait qu'ils sont des ambassadeurs du Saint-Siège. "Je sais que votre service est très prenant, et que l'on peut toujours compter sur la Garde Suisse" en cas de besoin imprévu. "Merci pour tout ce que vous faîtes pour l’Église et pour le Successeur de Pierre que je suis".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.5.15).

    Texte intégral en allemand et en italien sur le site internet du Vatican.

    audience,pape,françois,garde suisse,pontificale

  • Audience du Pape François aux jeunes de l'Action Catholique italienne

    Le Saint-Père a reçu ce jeudi 18 décembre une délégation des jeunes de l'Action Catholique italienne, qu'il a félicité du thème de réflexion choisi cette année, “Tutto da scoprire”, "Tout à découvrir" :

    C'est un programme, a-t-il dit, qui "réclame le courage de la recherche et comprend la joie de percevoir le projet que Jésus a pour chacun de nous". Il a ainsi suggéré à ses hôtes de ne jamais se rendre car Jésus a pensé pour vous un cheminement à effectuer ensemble, avec vos parents, vos frères et sœurs et amis. Mais aussi d'être attentifs aux plus pauvres, aux malades et personnes isolées, parce que choisir d'aimer Jésus ne peut se faire sans le prochain. Enfin, les jeunes doivent aimer l’Église et ses prêtres, se mettre au service de cette communauté en donnant de leur temps et de leurs énergies, notamment en paroisse. L’Église, c'est nous tous, et pas seulement les prêtres et les évêques. Alors, tous au service de la communauté. Autre conseil du Pape : "Être des apôtres de paix, en famille d'abord, en rappelant à tous...qu'il est positif de se vouloir du bien les uns les autres. Unis à Jésus, tout est possible. Et puis il faut parler par la prière avec Jésus, un ami qui ne nous abandonne jamais. Se confier à Lui, joies et peines. Aller à Lui chaque fois que vous faîtes une erreur, quelque chose de mal, certains de recevoir son pardon. Il faut aussi parler à tous de Jésus, de son amour et de sa miséricorde. L'amitié avec Celui qui a donné la vie pour nous constitue un événement digne d'être raconté... Êtes-vous prêts à mettre en pratique ces conseils ?... Avec la grâce de Noël, Jésus entend vous aider à aller de l'avant pour devenir ses disciples. Il suffit de dire "Me voilà", comme nous l'a enseigné Marie qui a répondu à l'appel du Seigneur".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.12.14).

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Programme du Voyage Apostolique du Pape François en Turquie (28-30 novembre 2014)

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO

    Vendredi 28 novembre 2014

    09h00     Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome
    13h00     Arrivée à l’aéroport Esemboga d'Ankara
            Accueil officiel
            Visite au Mausolée d'Atatürk
            Palais présidentiel
            Cérémonie de bienvenue

           Visite de courtoise au Président de la République

           Rencontre avec les autorités
           [Discours]

           Audience avec le Premier ministre

           Visite au Président des Affaires religieuses au Diyanet

    Samedi 29 novembre 2014

    09h30     Départ en avion de l’aéroport Esemboga d'Ankara
    10h30     Arrivée à l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
            Visite au musée Sainte-Sophie
            Visite à la mosquée bleue (Sultanahmet)

           Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit
           [Homélie]

            Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges

            Rencontre privée avec S.S. Bartholomée I au Palais patriarcal

    Dimanche 30 novembre 2014

            Messe en privé à la délégation apostolique

            Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges
            [Homélie]
         
            Bénédiction œcuménique et signature de la déclaration conjointe

            Déjeuner avec S.S. Bartholomée I au patriarcat œcuménique

    16h45     Congé à l’aéroport Atatürk d'Istanbul
    17h00     Départ en avion de l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
    18h40     Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome

    Fuseau horaire :
    Rome : +1 UTC
    Ankara : +2 UTC
    Istanbul : +2 UTC

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.

  • Audience au Conseil des Conférences épiscopales d'Europe

    Ce matin, le Pape François a reçu les membres du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe, réuni en séance plénière pour débattre du thème Famille et avenir. Préférant improviser, il a remis le discours préparé à ses hôtes : Reconnaissant d'emblée que ces soixante-dix pasteurs connaissent bien la complexité des enjeux auxquels l’Église doit faire face en Europe, il a redit qu'elle doit être une Église "en sortie", c'est à dire en mouvement vers toutes les périphéries, sans craintes ni réticences, avec courage apostolique. Revenant sur le thème de l'assemblée, qui permet de réfléchir sur les moyens de valoriser l'institution familiale, le Saint-Père insiste sur la nécessité de faire des paroisses des familles de familles. Certes, ajoute-t-il, "les expériences pastorales ne manquent pas, ni l'engagement socio-politique à soutenir les familles, celles qui fonctionnent bien comme celles qui souffrent ou risquent de se rompre. Il convient donc d'en tenir compte" pour aller au devant des hommes et des femmes pour "les mettre en réseau dans le cadre des communautés diocésaines. La collaboration des pasteurs et des familles s'étendant à l'éducation, les premiers doivent veiller à une correcte application de la mission" des parents auprès de leurs enfants. La famille doit être "une école d'humanité, de fraternité, d'amour et de communion qui prépare les nouvelles générations à être des citoyens responsables. Une étroite collaboration entre l’Église et la famille favorise aussi le développement de l'esprit de justice et de solidarité, de paix et d'expression des convictions". Si les parents ont la responsabilité première de l'éducation, ils ont également le droit de choisir le type d'éducation de leurs enfants, "en conformité avec leurs convictions morales et religieuses. C'est pourquoi il convient de tracer des directives communes qui soutiennent efficacement l'école catholique". En conclusion, le Pape encourage ses hôtes "à être une voix prophétique au sein de la société, avant tout là où la sécularisation du continent rend de plus en plus marginal le fait de parler de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.10.14).

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape invite les évêques congolais à consolider la famille, première route de la paix

    Cardinal_Monsengwo_Pasinya.jpg

    Le Pape a reçu ce matin les membres de la Conférence épiscopale de la République Démocratique du Congo, à la conclusion de leur visite Ad Limina, auxquels il a remis un discours, centré sur le respect de la personne : L’Église de votre pays, écrit-il, "dont certains diocèses ont récemment célébré le premier centenaire de leur évangélisation, est une jeune Église. Mais elle est aussi une Église de jeunes. Les enfants et les adolescents, en particulier, ont besoin de la force de Dieu pour résister aux multiples tentations issues de la précarité de leur vie, de l’impossibilité de poursuivre des études ou de trouver du travail. Je suis sensible à leur situation difficile, et je sais que vous partagez leurs peines, leurs joies et leurs espoirs. Je pense particulièrement avec effroi à ces enfants et à ces jeunes, enrôlés de force dans des milices et contraints de tuer leurs propres compatriotes ! Je vous encourage donc à approfondir la pastorale des jeunes. En leur offrant toute l’aide possible, surtout à travers la création d’espaces de formation humaine, spirituelle et professionnelle, vous pouvez leur révéler leur vocation profonde qui les prédispose à rencontrer le Seigneur. Le moyen le plus efficace pour vaincre la violence, l’inégalité ainsi que les divisions ethniques, consiste à doter les jeunes d’un esprit critique et à leur proposer un parcours de maturation dans les valeurs évangéliques. Il faudrait aussi renforcer la pastorale dans les universités ainsi que dans les écoles catholiques et publiques, en conjuguant la tâche éducative avec l’annonce explicite de l’Évangile". Soyez "dans vos diocèses des apôtres de la jeunesse".

    Dans le même esprit, lit-on ensuite, "face à la désagrégation familiale, provoquée, en particulier, par la guerre et la pauvreté, il est indispensable de valoriser et d’encourager toutes les initiatives destinées à consolider la famille, source de toute fraternité, fondement et première route de la paix. La fidélité à l’Evangile implique aussi que l’Eglise participe à la construction de la cité. L’une des contributions les plus précieuses que l’Église locale peut apporter à votre pays, consiste à aider les personnes à redécouvrir la pertinence de la foi dans la vie quotidienne et la nécessité de promouvoir le bien commun. De même, les responsables de la nation, en étant éclairés par les pasteurs, et dans le respect des compétences, peuvent aussi être soutenus pour intégrer l’enseignement chrétien dans leur vie personnelle et dans l’exercice de leur fonction au service de l’état et de la société. En ce sens, le magistère de l’Église, en particulier l’encyclique Caritas in Veritate, l’exhortation apostolique post-synodale Africae Munus ainsi que la récente exhortation Evangelii Gaudium, constituent une aide précieuse". Je vous invite donc, conclut le Saint-Père à l'attention de ses hôtes, "à œuvrer sans relâche à l’instauration d’une paix durable et juste, par une pastorale du dialogue et de la réconciliation entre les divers secteurs de la société, en soutenant le processus de désarmement, et en promouvant une efficace collaboration avec les autres confessions religieuses. Alors que votre pays va connaître des rendez-vous politiques importants pour son avenir, il est nécessaire que l’Église apporte sa contribution, tout en évitant de se substituer aux institutions politiques et aux réalités temporelles qui conservent leur autonomie. En particulier, les pasteurs doivent se garder de prendre la place qui revient de plein droit aux fidèles laïcs, qui ont justement pour mission de témoigner du Christ et de l’Évangile en politique et dans tous les autres domaines de leurs activités... Beaucoup attendent de vous vigilance et sollicitude dans la défense des valeurs spirituelles et sociales". C'est pourquoi "vous êtes appelés à proposer des orientations et des solutions pour la promotion d’une société fondée sur le respect de la dignité de la personne humaine. A ce sujet, l’attention aux pauvres et aux nécessiteux tels que les personnes âgées, les malades ou les personnes souffrant de handicap, devrait constituer l’objet d’une pastorale adéquate, sans cesse réexaminée. En effet, l’Église est appelée à se préoccuper du bien de ces personnes et à attirer l’attention de la société et des autorités publiques sur leur situation. Je salue et j’encourage l’œuvre de tous les missionnaires, des prêtres, des religieux et religieuses, et des autres agents pastoraux qui se dévouent au service des blessés de la vie, des victimes de la violence, surtout dans les régions les plus isolées et reculées du pays. En évoquant ce thème, j’ai une pensée spéciale pour les réfugiés internes et ceux, nombreux, qui proviennent des pays voisins... Soyez des hommes d’espérance pour votre peuple !".

    Le Message du Pape se conclut sur l’invitation à la persévérance à la suite de la « bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite Nengapeta et du bienheureux Isidore Bakanuja ! »

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.9.14).


    Discours du Pape François aux évêques de la Conférence épiscopale de la République Démocratique du Congo en visite ad Limina apostolorum.

    Texte intégral sur le site internet du Vatican.

  • Audience du Pape François au mouvement italien "Pro Vita"

    Le Saint-Père a reçu 470 membres du mouvement italien Pro Vita, qu'il a notamment félicité de son projet d'adoption prénatale à distance au service de femmes en difficulté. Ces vingt dernières années, a-t-il souligné, le "Progetto Gemma" a permis de sauver la vie de nombre d'enfants qui sans cette solidarité n'auraient pas vu le jour :

    "La vie humaine est sacrée et inviolable, et tout droit repose sur le droit fondamental à la vie. Ce droit n'est subordonné à aucune condition, pas plus économique qu'idéologique. Le commandement de ne point tuer détermine clairement la valeur de la vie humaine, et nous devons dire non à une économie de l'exclusion et de l'injustice qui tue en considérant la personne comme un bien de consommation, que l'on peut jeter après usage. On se trouve en présence d'une culture du rebut qui est même érigée en règle. C'est pourquoi - a-t-il dit en citant l'encyclique Evangelii Gaudium - on en vient à jeter aussi la vie.

    Notre époque est de plus en plus menacée par un divorce entre économie et morale dans un marché où la nouveauté technologique prévaut toujours plus sur les normes éthiques... Il faut donc s'opposer fermement à tout attentat à la vie, surtout lorsqu'elle est innocente et sans défense comme l'enfant dans le sein de sa mère. Le concile Vatican II a déclaré que « dès sa conception la vie doit être protégée. L'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables » (Const. Gaudium et spes, 51)".

    Puis il a évoqué une conférence médicale à laquelle il avait pris part : Un médecin lui avait remis un paquet contenant des instruments servant aux avortements, en disant avoir trouvé la foi et lutter désormais en faveur de la vie. Il devint ainsi un juste.

    De manière évangélique, a-t-il poursuivi, "le chrétien doit protéger la vie avec courage et amour à chacun de ses stades. Agissez toujours auprès des femmes de manière à ce qu'elles se sentent perçues comme personnes accueillis, accompagnées et écoutées..."

    "Ici nous venons de parler de mineurs, mais on pourrait dire les mêmes choses des personnes âgées. Elles sont avec les jeunes l'espérance d'un pays, car détentrices de la sagesse et de la mémoire collective. Aujourd'hui, ces deux catégories de personnes sont l'objet de la culture du rebut, puisqu'on les envisage comme du matériel de décharge. Il faut le répéter, les enfants et les aînés constituent l'espérance de la société !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 11.4.14)

  • Audience du Pape François aux couples de fiancés

    Le Pape François reçoit en audience à 11h45 les couples de fiancés, en ce jour de la fête de Saint Valentin, devenu le patron des amoureux. C'est le Conseil pontifical pour la famille qui est à l'origine de cette initiative.

    Le Pape François a rencontré ce midi les vingt mille fiancés catholiques rassemblés Place St Pierre à l'invitation du Conseil pontifical pour la famille. Engagés dans la voie du mariage, ils entendaient approfondir leur vocation matrimoniale autour d'une formule : On ne se marie pas après que tous les problèmes aient été résolus mais pour les résoudre ensemble. Et le courageux 'Pour Toujours' doit être une perspective de joie, un avenir d'espérance.

    A la conclusion de la manifestation, faite de lectures, de chants et de témoignages, le Saint-Père s'est adressé à l'assemblée rappelant d'emblée qu'il faut se poser la question de savoir s'il est possible de s'aimer pour toujours. Car, de nos jours, "tant de personnes craignent de faire des choix définitifs. Il leur semble impossible de s'engager pour la vie... C'est une mentalité qui conduit beaucoup à dire 'Ensemble tant que dure l'amour'. Mais alors qu'est ce que l'amour ? Ne s'agit-il que d'un sentiment, un état psycho-physique ? Comme ça on ne peut rien bâtir de solide. L'amour est une relation et une réalité qui grandit comme un bâtiment qu'on construit à deux, et non seul... Ne fondez rien sur le sable de sentiments qui vont et viennent. Construisez sur le rocher de l'amour, de l'amour qui vient de Dieu. La famille naît d'un projet d'amour qui grandit à l'instar d'un bâtiment afin d'être un espace d'affection, d'espérance et de partage. L'amour de Dieu est pour toujours, et l'amour fondant la famille doit l'être également. Il ne faut pas se laisser dominer par la culture du provisoire... La crainte du 'Pour Toujours' doit être vaincue jour après jour dans la confiance au Seigneur, par une vie qui devient un cheminement spirituel commun... Ce 'Pour Toujours' n'est pas une question de durée et le mariage ne réussit pas par la seule durée mais par sa qualité. Vivre ensemble et s'aimer pour toujours est le défi des époux chrétiens... Dans le Pater nous demandons à recevoir le pain quotidien. Nous demandons au Seigneur de nous apprendre à aimer et de nous aimer les uns les autres. Seigneur donne-nous aujourd'hui notre amour quotidien !... Vivre ensemble est un patient cheminement, beau et fascinant" qui a des règles. Elles peuvent se résumer en 'S'il te plaît', 'Merci' et 'Pardon'... Le véritable amour ne peut s'imposer par la dureté et l'agressivité...mais par la gentillesse, qui est la soeur de la charité... Dans ce monde souvent violent et arrogant, nos familles ont besoin de beaucoup de gentillesse". Et puis la gratitude est importante. Savons nous remercier ? Dans vos rapports actuels et demain dans le mariage, a dit le Pape à l'assemblée, "ayez toujours conscience de ce que l'autre est don de Dieu, pour lequel il faut rendre grâce. On dit toujours merci pour les dons de Dieu... Vraiment il faut savoir dire merci afin d'aller de l'avant ensemble. On fait tant d'erreurs dans la vie, mais il faut savoir s'excuser... Ainsi peut grandir la famille chrétienne, même s'il n'existe pas de famille parfaite, de mari parfait, d'épouse parfaite". Jésus, qui sait bien que nous sommes tous pécheurs, nous enseigne qu'il ne faut pas finir la journée sans se demander pardon les uns aux autres, car la famille doit retrouver la paix du foyer. Et puis que le mariage ne soit pas une chose mondaine mais une véritable fête chrétienne. Les Noces de Cana sont le modèle de cette "fête nuptiale qui rendra authentique votre mariage par la présence du Seigneur comme don de sa grâce... Votre mariage doit aussi être sobre et révéler l'essentiel". "Si le décor est important dans une fête il ne saurait indiquer le motif profond de votre joie, la bénédiction du Seigneur sur votre amour".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.2.14)

  • Le Pape envoie en mission plus de 400 familles du Chemin Néocatéchuménal

    Le Pape a reçu samedi matin les membres du Chemin Néocatéchuménal dans la salle Paul VI du Vatican. A cette occasion, il a envoyé 414 familles en mission dans plusieurs villes du monde, selon le modèle de la communauté, petites cellules évangélisatrices. Devant près de 10.000 personnes venues de toute l'Europe, familles, laïcs, prêtres et religieux, François a rappelé le charisme de ce mouvement d'Église dont les statuts ont été reconnus par Benoît XVI en 2008.

    Discours du Saint-Père aux représentants du Chemin Néocatéchuménal

    « Chers frères et sœurs,

    Je remercie le Seigneur pour la joie de votre foi et l'ardeur de votre témoignage chrétien, je rends grâce à Dieu ! Je vous salue tous cordialement, à commencer par l'équipe internationale responsable du Chemin Néocatéchuménal, avec les prêtres, les séminaristes et les catéchistes. Un salut plein d'affection aux enfants, qui sont présents ici en grand nombre. Mes pensées vont d'une manière spéciale aux familles, qui se rendent dans différentes parties du monde pour annoncer et témoigner de l’Évangile. L'Église vous est reconnaissante pour votre générosité ! Merci pour tout ce que vous faites dans l'Église et dans le monde.

    Et au nom de l'Église, notre Mère - notre Sainte Mère l'Église, hiérarchique comme aimait le dire saint Ignace de Loyola - au nom de l'Église, je voudrais vous proposer quelques simples recommandations. La première consiste à prendre le plus grand soin pour construire et maintenir la communion dans les Églises particulières dans lesquelles vous allez travailler. Le Chemin a son propre charisme, sa propre dynamique, un don qui comme tous les dons de l'Esprit a une profonde dimension ecclésiale ; ce qui signifie vous mettre à l'écoute de la vie des Églises dans lesquelles vous envoient vos responsables, afin d'en valoriser les richesses, de souffrir à cause de nos faiblesses si nécessaire, et de cheminer ensemble, comme un seul troupeau, sous la conduite des pasteurs des Églises locales. La communion est essentielle : il peut parfois être préférable de renoncer à vivre tous les détails de ce que votre itinéraire exigerait, pour assurer l'unité entre les frères qui forment l'unique communauté ecclésiale, dont vous devez toujours vous sentir faire partie.

    Une autre indication : partout où vous allez, pensez bien que l'Esprit de Dieu arrive toujours avant nous. Ceci est important : le Seigneur nous précède toujours ! Pensez à Philippe, quand le Seigneur l'envoie sur un chemin où il doit rencontrer un administrateur assis sur son char (cf. Ac 8,27 à 28). L'Esprit est venu en premier : lui lisait le prophète Isaïe et ne comprenait pas, mais son cœur était brûlant. Alors, quand Philippe est arrivé, il était prêt pour la catéchèse et le Baptême. L'Esprit nous précède toujours ; Dieu vient toujours en premier devant nous ! Même dans les endroits les plus reculés, même dans les cultures les plus diverses, Dieu sème partout les graines de sa Parole. De là découle la nécessité d'une particulière attention au contexte culturel dans lequel votre famille va entrer pour travailler : il s'agit d'un environnement qui est souvent très différente de celui d'où vous venez. Beaucoup d'entre vous vont faire l'effort d'apprendre la langue locale, parfois difficile, et cet effort est très louable. Beaucoup plus important sera votre engagement à vous imprégner des cultures que vous rencontrerez, en sachant reconnaitre que le besoin de l’Évangile est présent partout, mais aussi quelle action l'Esprit Saint a réalisé dans la vie et l'histoire de tous ces peuples.

    Et enfin, je vous invite à prendre soin avec amour les uns des autres, en particulier les plus vulnérables. Le Chemin Néocatéchuménal, comme un itinéraire de découverte du Baptême, est un chemin exigeant, au long duquel un frère ou une sœur peuvent trouver des difficultés imprévues. Dans ces cas, l'exercice de la patience et de la miséricorde de la part de la communauté est un signe de maturité dans la foi. La liberté de chaque individu ne doit pas être forcée, et vous devez également respecter le choix éventuel de ceux qui décident de chercher, en dehors du Chemin, d'autres formes de vie chrétienne qui les aidera à grandir en réponse à l'appel du Seigneur.

    Chères familles, mes chers frères et sœurs, je vous encourage à apporter partout, même dans les environnements les plus déchristianisés, spécialement dans les périphéries existentielles, l’Évangile de Jésus-Christ. Évangélisez avec amour, portez à tous l'amour de Dieu. Dites à ceux que vous rencontrerez sur les chemins de votre mission que Dieu aime l'homme tel qu'il est, même avec ses limites, avec ses erreurs, même avec ses péchés. C'est pour cela qu'Il a envoyé Son Fils, pour qu'Il prenne sur Lui nos péchés. Soyez les messagers et les témoins de l'infinie bonté et de la miséricorde inépuisable du Père.

    Je vous confie à notre Mère, Marie, afin qu'elle inspire et soutienne toujours votre apostolat. A l'école de cette tendre Mère soyez des missionnaires zélés et joyeux. Ne perdez pas la joie, allez, en avant ! »

    (Texte original italien sur le site internet du Vatican.)

  • Audience aux enfants de l'Action Catholique italienne

    Ce matin, le Pape François a reçu un groupe d'enfants de l'Action catholique italienne, qu'il a encouragés à être des pierres vivantes de l’Église : Noël, leur a-t-il dit, "est la célébration de la présence de Dieu venant parmi nous pour notre salut. La Nativité n'est pas un conte mais un fait historique advenu à Bethléem il y a deux mille ans. La foi nous permet de reconnaître dans ce nouveau né le Fils de Dieu qui, par amour, s'est fait homme en naissant de la Vierge Marie. Dans l'Enfant Jésus nous reconnaissons le visage d'un Dieu qui ne se révèle pas dans la force et la puissance mais dans la faiblesse et la fragilité. Ce nouveau-né prouve la fidélité et la tendresse de l'amour sans limite que Dieu porte à chacun de nous. Nous fêtons Noël en revivant l'expérience des bergers, vous avec nos parents qui font pour vous tant de sacrifices. Mais faisons aussi fête en compagnie des humbles, des malades et des pauvres. Noël est vraiment une fête de rencontre avec Dieu en Jésus". Puis il a demandé à ses jeunes hôtes s'ils étaient vraiment convaincus d'être des amis de Jésus, leur recommandant aussi de prier pour que ceux qui ne le connaissent pas rencontrent enfin le Seigneur. "Si c'est oui, vous saurez certainement transmettre partout la joie de cette amitié, dans vos familles et vos paroisses, à l'école et entre amis. Vous saurez en témoigner en vous comportant en authentiques chrétiens, prêts à aider qui a besoin, sans juger l'autre, sans dire de mal de l'autre. Dire du mal d'autrui n'est pas chrétien, et on doit s'en abstenir".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.12.13).

  • Audience du Pape François aux catéchistes à l'occasion de leur congrès international à Rome (26 au 29 septembre)

    Le Pape aux catéchistes : les chrétiens ne doivent pas avoir peur de changer

    Le Pape François s’est adressé à plus de 1 600 catéchistes d'une cinquantaine de pays, ce vendredi en début de soirée ; parmi eux de nombreux français. Ils participent à un congrès international dans le cadre de l’Année de la Foi. Le Pape les a rencontrés dans la salle Paul VI, où ils lui ont réservé un accueil particulièrement festif et enthousiaste. Dans le discours qu’il leur a adressé, il a repris quelques-unes des idées maitresse de son enseignement, des idées qu’il a déjà eu plusieurs fois l’occasion de proposer aux fidèles depuis son élection : le Pape est revenu, en particulier, sur la nécessité de sortir de soi-même pour aller vers les périphéries, mettant en garde contre l’excès d’intransigeance et de rigueur, contre le risque de rester enfermé dans des certitudes. « Pour être fidèle, il faut savoir changer - a-t-il martelé - Dieu n'est pas rigide. »

    Plusieurs fois interrompu par les applaudissements, citant tour à tour Benoît XVI, Saint François d'Assise et Saint Paul, le Pape François a ainsi affirmé qu’il ne fallait pas seulement « faire » le catéchisme, travailler en tant que catéchistes, cela ne sert à rien ; il faut « être » des catéchistes, par la parole, mais surtout par les actes et le témoignage. Or pour « être catéchiste », il faut repartir du Christ.

    Les catéchistes ne doivent pas être comme des statues dans un musée

    C'est en trois points qu'il a expliqué ce que voulait dire repartir du Christ ; en trois points comme le faisaient les vieux jésuites - a-t-il précisé en plaisantant. Sortant plusieurs fois de son texte, racontant des anecdotes personnelles, il a expliqué que recommencer par le Christ, cela voulait dire tout d’abord entretenir des rapports familiers avec Lui. Par exemple, en regardant le Tabernacle et en se laissant regarder par Dieu. Vous vous ennuyez, vous vous endormez - a-t-il lancé - Peu importe, Dieu, Lui, vous regarde. Il faut se laisser regarder par le Seigneur, lui permettre de nous réchauffer pour réchauffer les autres. Bien sûr, pour ceux qui sont mariés et qui ont des enfants, il peut être difficile de prendre du temps. Mais il y a dans l’Église différentes vocations et formes spirituelles. Pour le Souverain Pontife ce qui compte c’est que chacun trouve sa façon de rester avec le Seigneur.

    Repartir du Christ, cela veut dire aussi sortir de soi-même et aller à la rencontre de l’autre. Ceux qui placent le Christ au centre de leur vie – explique le Pape - se décentrent. Plus on s’unit à Jésus, plus Il nous ouvre aux autres. Dieu est le centre, mais il est toujours don de soi, relations, vie qui se communique. Et avec le sens de la formule qui le caractérise, le pape François a affirmé que le cœur du catéchiste vit toujours le mouvement de « systole et diastole » : union avec Jésus – rencontre avec l’autre. Si l’un de ces deux mouvements vient à manquer, son cœur ne bat plus.

    Savoir sortir des schémas établis

    Repartir du Christ, cela veut dire enfin ne pas avoir peur de partir avec Lui dans les « périphéries ». A ce propos, le Pape a invité les catéchistes à relire le Livre de Jonas, homme pieux mais rigide, qui juge tout selon des schémas bien établis. Ce Livre nous enseigne à ne pas avoir peur de sortir de nos systèmes pour suivre Dieu. Pour être fidèles et créatifs, il faut savoir changer. Pour rester avec Dieu, il faut savoir sortir. Si un catéchiste se laisse saisir par la crainte, c’est un lâche ; si un catéchiste reste tranquille dans son coin, il finit par être comme une statue dans un musée ; si un catéchiste est rigide, il devient stérile et raide comme un parchemin.

    La catéchèse est un pilier de l’éducation à la foi ; l’Église a besoin de bons catéchistes. Même si la tache des catéchistes peut être parfois difficile, c’est une des plus belles aventures, car c’est l’Église qu’ils construisent. Mais les chrétiens, selon le Pape François, doivent éviter à tout prix de s'enfermer dans leur groupe, leur paroisse, leur mouvement. Quand on reste enfermé, on finit par tomber malade.

    Source : Radio Vatican.