Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

italienne

  • Béatification d’Elisabetta Sanna, veuve laïque italienne

    en la basilique de Saccargia à Codrongianos (Sardaigne)

    Béatification,Elisabetta Sanna,veuve,laïque,italienne,basilique,Saccargia,Codrongianos,Sardaigne

  • Le Pape François à l'Association nationale italienne des familles nombreuses

    En ce dimanche de la Sainte Famille, le Pape François a reçu au Vatican, en la Salle des audiences générales, des centaines de familles nombreuses italiennes, à l’occasion du dixième anniversaire de leur association, mais aussi des représentants d’associations similaires venues de l’étranger. D’emblée le Pape a déclaré qu’il n’y avait qu’à les regarder pour comprendre qu’ils aimaient la famille et la vie. « Vous êtes venus ici avec les fruits les plus beaux de votre amour. Maternité et paternité sont un don de Dieu, mais accueillir ce don, s’étonner de sa beauté et le faire resplendir dans la société, voilà votre mission. Chacun de vos enfants est une créature unique qui ne se répétera jamais plus dans l’histoire de l’humanité. Lorsque l’on comprend cela, c’est-à-dire que chacun d’entre nous a été voulu par Dieu, on reste ébahi de ce grand miracle que représente un enfant ! »

    Le Pape s’adressait alors directement aux enfants pour leur dire que chacun d’entre eux était le fruit unique de l’amour, qu’ils provenaient de l’amour et qu’ils grandissaient dans l’amour. « Vous êtes uniques, mais vous n’êtes pas seuls. Le fait d’avoir des frères et des sœurs vous fait du bien : les enfants d’une famille nombreuse sont en effet plus portés à la communion fraternelle depuis la plus tendre enfance. Dans un monde marqué par l’égoïsme, la famille nombreuse est une école de solidarité et de partage ; et ces aptitudes sont tout bénéfice pour la société toute entière. »

    Le Pape, comme il l’a souvent souligné, devait mettre en avant le rôle essentiel des grands-parents, surtout au niveau de l’éducation. « Les grands-parents portent en eux les valeurs d’un peuple, d’une famille, et aident les parents à les transmettre aux enfants. »

    S’adressant à ces familles nombreuses, le Pape François les félicitait pour l’exemple qu’elles donnent de l’amour de la vie, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle, malgré toutes les difficultés de la vie et le manque de soutien souvent des institutions publiques. Et de citer alors l’article 31 de la Constitution italienne, qui évoque l’aide due aux familles nombreuses, mais qui dans les faits a peu d’applications. Le Pape s’adressait alors directement aux responsables politiques et à l’administration publique pour, dans un contexte de faible natalité en Italie, soutenir davantage les familles nombreuses, comme le prévoit la Constitution. « Chaque famille est une cellule de la société, mais la famille nombreuse est une cellule plus riche, plus vitale, et l’État aurait tout intérêt à investir sur celle-ci ».

    Le Pape s’est félicité de l’existence des associations de familles nombreuses, pour leur capacité à être présentes et visibles dans la société et en politique. Il citait alors Saint Jean-Paul II qui écrivait : « Les familles doivent grandir dans la conscience d’être protagonistes de la politique familiale de la société et doivent assumer la responsabilité de transformer la société : sinon les familles seront les victimes de ces maux qu’elles se sont contenté d’observer avec indifférence » (Exhortation apostolique Familiaris consortio, 44). Les associations de familles se doivent de promouvoir dans la société et les lois de l’État, les valeurs et les besoins de la famille.

    Le Pape François se félicitait aussi de la présence active des familles nombreuses au sein de nombreux mouvements ecclésiaux. Et pour terminer, il priait pour toutes les familles frappées par la crise économique, celles où le père ou la mère ont perdu leur travail, où les jeunes ne réussissent pas à trouver un emploi ; les familles éprouvées dans leurs affects les plus chers, et celles tentées de céder à la solitude et à la division.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Message du Pape au monde universitaire catholique italien

    Le Saint-Père a adressé un message à la Fédération universitaire catholique italienne (F.U.C.I.), à la veille du Congrès national extraordinaire qu'elle organise pour la Béatification du Pape Paul VI qui en fut de 1925 à 1933 l'Assistant ecclésiastique.

    Après avoir constaté que l'étude est le mot d'ordre du monde universitaire, laquelle "tend l'homme vers la vérité", il affirme qu'on ne saurait "se contenter de vérités partielles ou d'illusions rassurantes. L'étude doit impliquer une perception croissante de la réalité. Ceci n'est possible que dans l'humilité d'écoute et la largeur de vue". Puis il a évoqué l'importance de la recherche. "L'étude, écrit le Pape, doit être recherche, dialogue et échange. Puisse la FUCI rester fidèle à l'humilité dans la recherche, dans l'acceptation de l'inconnu, dans l'ouverture à l'autre et la disponibilité à aller de l'avant avec quiconque cherche la vérité, qu'il s'agisse d'un croyant ou d'un non croyant, d'un étranger ou d'un exclu. La recherche doit sans cesse s'interroger et être ouverte au mystère de la foi. Elle permet cette rencontre entre foi, raison et science et les fait harmonieusement dialoguer... Cette méthode permet de tendre vers l'objectif ambitieux de résoudre la fracture entre Évangile et culture contemporaine, sans nier les différences mais en les valorisant". Le troisième concept avancé par le Saint-Père est celui de frontière. "L'université est une frontière, un espace où l'on peut recevoir et soigner les pauvretés existentielles, comme la pauvreté de relation ou la pauvreté de formation, qui consistent à accumuler les connaissances sans créer de projet à usage social, utile à une fraternité réelle. Ayez soin de rencontrer l'homme d'aujourd'hui, d'en comprendre les joies et les attentes, les difficultés et les problèmes. Ne dressez pas de barrières sous prétexte de défendre votre frontière, car elles empêchent toute rencontre avec le Seigneur... On a besoin dans la culture de se retrouver tous ensemble, ce qui permet de dépasser les incompréhensions entre peuples. Vous y parviendrez en alimentant une culture du débat et de la fraternité".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.10.14).

    Texte intégral du Message en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape s'adresse aux évêques italiens

    Hier pour la première fois, le Saint-Père a inauguré l'assemblée annuelle de la Conférence épiscopale italienne, réunie pour débattre de ses modifications statutaires et des nouvelles orientations en matière catéchistique. Il a centré son intervention sur la fonction des pasteurs d'une Église qui est avant tout corps et communauté du Ressuscité, promesse et anticipation du Royaume :
    "Les gens nous observent car nous devons les aider à comprendre le caractère singulier de l'existence dans le plan providentiel de Dieu... La foi est la mémoire vivante d'une rencontre alimentée par la Parole... Sans une prière assidue le pasteur risque d'avoir honte de l’Évangile au point de noyer le scandale de la croix dans la mondanité. Dans la vie de tout pasteur, les tentations d'occulter le primat de Dieu et de son Christ sont légion. Cela va de la tiédeur à la médiocrité...qui écartent renoncements et sacrifices. Il s'agit de la tentation de la superficialité pastorale qui va de pair avec l'acidité et l'insatisfaction... C'est la tentation de s'accommoder de la grisaille qui éteint toute attente et toute créativité, qui nous laisse insatisfaits et incapables d'entrer dans le vécu des gens... Nous ne devons donc pas cesser de rechercher le Seigneur...qui est le principe et le fondement, celui qui enveloppe nos faiblesses de sa miséricorde, transfigure et renouvelle tout, la chose la plus précieuse que nous sommes appelés à offrir aux fidèles menacés de sombrer dans une société de l'indifférence sinon du désespoir". Telle est la voie à suivre en la compagnie du Christ.
    "Redécouvrons que nous sommes un peuple, redécouvrons la grâce et même la difficulté de vivre et ses contradictions qu'il convient d'aborder en s'ouvrant au Seigneur.
    L’Église est également une grâce dont nous sommes profondément débiteurs. "Elle est un don de responsabilité et d'unité. En être sacrement configure notre mission" de pasteurs. Or le défaut ou la faiblesse "de communion constitue un grand scandale... Les pasteurs doivent s'abstenir de toute tentation pouvant défigurer la mission", comme celle de jugements tranchants qui ne nous impliquent pas ou le laxisme qui évite de prendre en charge l'autre...l'ambition et les courants qu'elle génère, le sectarisme...ou le replis dans des formes du passé et des sécurités perdues, et encore la prétention de défendre l'unité en niant la diversité, toutes attitudes qui humilient les dons que le Seigneur ne cesse de rajeunir au sein de son Église. Face à ces risques, l'antidote la plus efficace est l'expérience ecclésiale, qui découle de l'Eucharistie. Sa force de cohésion génère la fraternité et la capacité d'accueil, de pardon et d'union".
    Le Pape a alors encouragé ses confrères italiens à aimer avec générosités les personnes et leurs communautés : "Ayez confiance dans le bon sens du peuple de Dieu à la recherche de la voie juste. Accompagnez donc largement le sens de la co-responsabilité des laïcs" qui vous aideront à ne pas en rester "à une pastorale de la conservation...générique et peu inefficace, et au contraire à élaborer une pastorale tournée vers l'essentiel... Servir le Royaume implique de vivre hors de soi tendus vers la rencontre d'autrui. La voie pour se retrouver soi-même, est d'être nous-mêmes en annonçant la vérité du Christ et de sa miséricorde... C'est avec cette clarté que vous devez conduire l'annonce, avec l'éloquence des gestes...
    Et la famille doit être l'espace principal de votre action. Lieu où votre action est majoritairement nécessaire, la communauté domestique est actuellement fortement pénalisée par une culture qui privilégie les droits individuels et transmet la logique du provisoire... Penchez-vous sur elle en 'Bons Samaritains', avec compassion sur qui est affectivement blessé, sur qui voit son projet de vie compromis".
    Ne négligez pas non plus les personnes sans emploi ou précaires qui veulent vous parler, "de toutes ces personnes qui vivent le drame de ne savoir comment nourrir leurs familles, ou celles ne savent plus comment faire tourner leur entreprise. La crise historique en appelle à la responsabilité sociale de tous.
    Quant à l’Église, qui ne doit céder ni au catastrophisme ni à la résignation, elle doit soutenir sous toutes les formes possibles de solidarité créative les personnes dont la dignité est offensée... Il faut aussi tendre les bras aux migrants qui fuient à cause de l'intolérance, de la persécution et de l'absence de perspectives. Personne ne peut détourner son regard".
    Nous devons plus généralement répondre à une variété de situations difficiles, et "être attentifs de manière à prendre part aux débats sur un nouveau modèle de développement qui ne détruise plus la nature et ne sacrifie plus personne au nom du profit, en marginalisant et excluant... Allez donc au devant de chacun, de qui en appelle à l'espérance dont vous êtes porteurs. Accueillez leurs cultures, manifestez-leur de la fraternité en leur présentant avec respect la foi de l’Église, avec les gestes de gratitude et de solidarité qui anticipent ici-bas le dimanche éternel".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.5.14)

  • Audience aux enfants de l'Action Catholique italienne

    Ce matin, le Pape François a reçu un groupe d'enfants de l'Action catholique italienne, qu'il a encouragés à être des pierres vivantes de l’Église : Noël, leur a-t-il dit, "est la célébration de la présence de Dieu venant parmi nous pour notre salut. La Nativité n'est pas un conte mais un fait historique advenu à Bethléem il y a deux mille ans. La foi nous permet de reconnaître dans ce nouveau né le Fils de Dieu qui, par amour, s'est fait homme en naissant de la Vierge Marie. Dans l'Enfant Jésus nous reconnaissons le visage d'un Dieu qui ne se révèle pas dans la force et la puissance mais dans la faiblesse et la fragilité. Ce nouveau-né prouve la fidélité et la tendresse de l'amour sans limite que Dieu porte à chacun de nous. Nous fêtons Noël en revivant l'expérience des bergers, vous avec nos parents qui font pour vous tant de sacrifices. Mais faisons aussi fête en compagnie des humbles, des malades et des pauvres. Noël est vraiment une fête de rencontre avec Dieu en Jésus". Puis il a demandé à ses jeunes hôtes s'ils étaient vraiment convaincus d'être des amis de Jésus, leur recommandant aussi de prier pour que ceux qui ne le connaissent pas rencontrent enfin le Seigneur. "Si c'est oui, vous saurez certainement transmettre partout la joie de cette amitié, dans vos familles et vos paroisses, à l'école et entre amis. Vous saurez en témoigner en vous comportant en authentiques chrétiens, prêts à aider qui a besoin, sans juger l'autre, sans dire de mal de l'autre. Dire du mal d'autrui n'est pas chrétien, et on doit s'en abstenir".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.12.13).