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catholique

  • Livret bioéthique “Comprendre les enjeux de la révision des lois bioéthiques”

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    Afin d’appeler le plus grand nombre à se former et s’informer dans le cadre de ces États généraux, le diocèse de Paris a choisi de diffuser un livret de 56 pages regroupant un ensemble de fiches (synthétiques et complètes) sur les 11 thématiques bioéthiques. À télécharger ici.

    • 11 fiches synthétiques : la première page du début de chaque chapitre. Une première lecture qui se veut simple et rapide pour chaque thème, afin d’inviter ensuite le lecteur à accéder aux fiches complètes.

    • 11 fiches complètes : une série de 2 ou 3 pages « Pour aller plus loin », un contenu plus détaillé pour accompagner la réflexion et le discernement personnel.

    Dans son édito introduisant ce livret, Mgr Aupetit alerte : « Il semble qu’une partie de nos concitoyens, y compris des catholiques, ne prennent pas la mesure des changements de société qui peuvent nous impacter. C’est pourquoi l’Église souhaite apporter sa contribution à ce travail pour édifier un monde meilleur qui ne soit pas le « meilleur des mondes ».

     "Comprendre les enjeux de la bioéthique",
    livret à télécharger

    L’ensemble des fiches (synthétiques et complètes) sont accessibles dans un espace dédié.

    Source : L’Église Catholique à Paris - Bioéthique.

  • A propos du voyage en Suède : « Une unique Église du Christ »

    « Il existe donc une unique Église du Christ, qui subsiste dans l'Église catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui. Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières. Par conséquent, l'Église du Christ est présente et agissante dans ces Églises, malgré l'absence de la pleine communion avec l'Église catholique, provoquée par leur non-acceptation de la doctrine catholique du Primat, que l'Évêque de Rome, d'une façon objective, possède et exerce sur toute l'Église conformément à la volonté divine.

    En revanche, les Communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises au sens propre ; toutefois, les baptisés de ces Communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion bien qu'imparfaite avec l'Église. Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église.

    « Aussi n'est-il pas permis aux fidèles d'imaginer que l'Église du Christ soit simplement un ensemble — divisé certes, mais conservant encore quelque unité — d'Églises et de Communautés ecclésiales ; et ils n'ont pas le droit de tenir que cette Église du Christ ne subsiste plus nulle part aujourd'hui de sorte qu'il faille la tenir seulement pour une fin à rechercher par toutes les Églises en commun ». En effet, « les éléments de cette Église déjà donnée existent, unis dans toute leur plénitude, dans l'Église catholique et, sans cette plénitude, dans les autres Communautés ». « En conséquence, ces Églises et Communautés séparées, bien que nous les croyions souffrir de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L'Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d'elles comme de moyens de salut, dont la force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique ».

    Le manque d'unité entre les chrétiens est certes une blessure pour l'Église, non pas comme privation de son unité, mais « en tant qu'obstacle pour la réalisation pleine de son universalité dans l'histoire ». »

    Benoît XVI, Déclaration "Dominus Iesus" sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Église (IV, 17), 6 août 2000.

  • Un nouveau nom de domaine internet voulu par le Saint-Siège

    DotCatholic (.catholic en anglais) : c’est le nom du nouveau nom de domaine internet voulu par la Secrétairerie d’État du Saint-Siège. Seuls les organismes, institutions, communautés, dicastères romains, diocèses, ordres religieux, associations, universités, ONG, hôpitaux et autres entités liées à l’Église catholique pourront choisir ce domaine. Cela permettra de partager les enseignements, le message et les valeurs de l’Église catholique avec la plus vaste communauté globale du Cyberespace. D’autres situations similaires existent déjà sur la toile. Par exemple l’extension .museum est dédiée aux sites de musée.

    Ce nom de domaine international, le Saint-Siège l’avait déjà déposé fin 2013 pour donner une meilleure visibilité à l’Église sur la toile et pour octroyer comme un sceau de fiabilité à ceux qui le déclineront. Une garantie offerte surtout à l’internaute qui pourra être sûr, ainsi, de tomber sur un site catholique, un genre de label, une présence cohérente et organisée. Le Vatican dispose déjà du .va, comme le .fr pour la France. Mais cette extension est liée à un territoire ou un État et son utilisation est donc très restreinte. Un bureau spécial a été institué pour administrer le nouveau domaine. Composé essentiellement d’anciens informaticiens de Radio Vatican, il sera placé sous l’autorité du Secrétariat pour la communication.

    Source : Radio Vatican (OB-RF).

  • Une pétition pour sauver KTO TV en Belgique

    petition,belgique,kto,kto tv,television,catholique,Proximus TV,Lancée en 2011 en Belgique, KTO, la chaîne de télévision catholique francophone de référence, ne sera plus diffusée dans ce royaume. Proximus TV a en effet décidé de la retirer de son offre de télédistribution. Et ce, à partir du 30 avril. Une pétition vient d’être lancée pour tenter de faire revenir la direction de Proximus sur sa décision.

    Coup dur pour le monde catholique en Belgique, mais pour aussi pour une certaine idée du pluralisme, la chaine KTO ne sera plus diffusée dans ce pays. Une décision prise par Proximus, « sans aucune concertation préalable et qui place KTO devant un fait accompli qui ne lui laisse quasi aucune marge de manœuvre » tempête Philippe le Hodey, Président de KTO Belgique, alors même que cette structure vient juste de se renforcer pour appuyer l’ancrage belge de cette chaine thématique.
    Problèmes de capacité technique, de places disponibles sur le câble et faible audience ont été mis en avant par Proximus, qui refuse pour autant de communiquer des chiffres précis. De son côté, KTO estime toucher 100.000 personnes par an et fait valoir qu’en France, la chaîne est regardé par deux fois plus de personnes que la chaine Histoire et qu’elle affiche la même audience que France 24 (chaine d’info continue). La chaîne catholique explique surtout que sur les 168 chaînes proposées par Proximus, une dizaine se partage 90% d’audience, laissant ainsi aux 150 autres « petites » chaînes des miettes d’audience. Bien difficile dans ce cas-là de faire émerger un réel désintérêt pour KTO. Et sachant qu’il existe 20 chaînes pour enfants ou 6 de musique classique, KTO plaide le respect du pluralisme et une offre « objectivement équilibrée et raisonnée », en particulier lorsqu’on est un opérateur dont l’Etat est actionnaire majoritaire.

    Une chaîne de télé sans publicité

    Chaîne sans but lucratif, KTO vit sans publicité et elle est financée uniquement par les dons de ses dizaines de milliers de téléspectateurs. Elle a une vraie légitimité dans le paysage audiovisuel belge et son travail et son sérieux sont reconnus par les autres acteurs du secteur. Ses dirigeants font aussi valoir le fait qu’elle propose « une expression religieuse apaisée d’autant plus nécessaire en ces temps de montée du communautarisme et des violences commises prétendument au nom de Dieu ».
    Malheureusement, tous ces arguments n’ont pas porté. Les requêtes que KTO a introduites auprès de la direction générale et du Président du Conseil ont été rejetées.
    Dès lors, il ne reste plus à KTO qu’à inviter le plus grand nombre de personnes (l’objectif est de 10.000 noms) à signer une pétition (Touche pas à KTO TV) pour demander au gouvernement fédéral et aux pouvoirs publics de revenir sur leur décision et d’assurer la continuité de la distribution de cette chaîne sur le câble belge.

    P.G.

    Ecouter l’interview de Philippe le Hodey au micro de Cathobel.

    Source : CathoBel.

  • Le Pape François en Ouganda : Visite au sanctuaire catholique des martyrs de Namugongo

  • Audience à la Délégation de la “Conférence Internationale Catholique du Guidisme”

    A 12h15 ce matin en la salle Clémentine du Palais Apostolique, le Saint-Père a reçu en audience les délégués de la "Conférence Internationale Catholique du Guidisme" pour marquer le 50e anniversaire de la fondation.

    Ci-dessous le discours intégral en français que le Pape leur a adressé.

    Lire la suite

  • Rencontre du Pape avec les participants à l'Assemblée plénière de la Fédération biblique catholique (FEBIC)

    Le Pape a reçu la Fédération biblique catholique, dont le nouveau Président est le Cardinal Tagle, Archevêque de Manille, à l'occasion de sa dixième Assemblée plénière consacrée à l’Écriture comme source d'évangélisation en ce cinquantenaire de la Constitution conciliaire Dei Verbum :
    Pour annoncer la Vérité, écrit-il à ses hôtes dans le texte qu'il leur a remis, "nous devons avoir nous-mêmes fait l'expérience de la Parole, l'avoir écoutée et étudiée, pratiquement touchée de nos mains. Les chrétiens sont le peuple que Dieu s'est acquis afin qu'il proclame ses merveilles". Comme le suggère la Constitution Dei Verbum consacrée à la Révélation, les chrétiens doivent vénérer, écouter, lire et prêcher la Parole. La proclamant chaque jour, l’Église s'en nourrit et s'en inspire... C'est l'Esprit qui agit" en nous comme chez "ceux qui nous écoutent, en nous prédisposant à recevoir son message de vie.
    Revenant sur l'anniversaire de Dei Verbum, le Saint-Père a cité Jean-Paul II qui encourageait en 1986 à la relire attentivement pour en appliquer les principes et les recommandations : Aujourd'hui encore il convient de réfléchir sur l'application de ce document "et une meilleure mise en valeur de ce trésor conciliaire comme du magistère successif. Nous devons communiquer la joie de l’Évangile jusqu'aux confins de la terre en obéissance au mandat missionnaire. L’Église ne peut évangéliser si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser... Il existe des régions où la Parole n'a pas encore été diffusée, ou si elle l'a été, elle est aujourd'hui vidée de contenu. Le manque de soutien porte à l'affaiblissement des communautés chrétiennes de vieille tradition. Cela freine aussi la croissance spirituelle et la ferveur missionnaire des jeunes Églises. Or nous sommes tous responsables d'une fraîcheur et d'un parfum que l’Évangile ne doit pas perdre. Un engagement pastoral qui mette la Parole au centre doit s'affirmer en favorisant l'aspect biblique de la pastorale. Cela doit être une priorité pour toutes les communautés, les paroisses, associations et mouvements, de manière à ce qu'elles aient à cœur la rencontre du Christ". Tant il est vrai que l'ignorance de l’Écriture est l'ignorance du Christ. La mission de tous les serviteurs de la Parole...est de favoriser cette rencontre, qui suscite la foi et transforme la vie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François aux membres de la Commmission internationale anglicane-catholique

    Le Pape François a une nouvelle fois évoqué, jeudi, les souffrances des chrétiens persécutés dans le monde, lorsqu’il a reçu les membres de la Commission internationale pour le dialogue entre anglicans et catholiques. L’occasion pour lui de souligner que le monde, aujourd’hui, a grand besoin du témoignage commun et joyeux des chrétiens, dans la défense de la vie et de la dignité humaine et dans la promotion de la paix et de la justice.

    Cette instance de dialogue œcuménique a été instituée dans la foulée de la rencontre historique, en 1966, entre le Pape Paul VI et le 100° Archevêque de Cantorbéry, Arthur Michael Ramsey. Dans son discours, le Souverain Pontife a reconnu que l’objectif que s’étaient fixé Paul VI et le docteur Ramsey, il y a près d’un demi-siècle, à savoir la pleine communion dans la vérité, n’a toujours pas été atteint, et que le découragement gagne du terrain.

    Mais il s’est dit convaincu que le Saint-Esprit continue de pousser les deux Églises dans cette direction, malgré les difficultés et les nouveaux défis. La tradition de foi et l'histoire partagée entre anglicans et catholiques, a-t-il dit à ses hôtes, "doivent inspirer et soutenir nos efforts de dépassement des obstacles qui barrent encore notre pleine communion".

    Dans l'attente de la publication des déclarations communes rédigées au cours de la seconde phase des travaux, le Pape a ensuite rappelé que "la cause de l'unité n'est pas une option, nos divergences ne devant pas être considérées comme inévitables... Malgré nos divisions, il existe déjà un lien fort entre nous, le témoignage de chrétiens de diverses confessions victimes de persécutions en raison de leur foi. Je pense notamment aux martyrs de l'Ouganda qui étaient pour moitiés catholiques et anglicans. Le sang de ces martyrs alimente une nouvelle phase de l'engagement œcuménique, un nouvel élan de notre effort pour accomplir la volonté du Seigneur, que tous ne fasse qu'un. Ce témoignage de nos frères et sœurs doit nous encourager à être cohérents avec l’Évangile pour réussir à faire ce que le Seigneur attend de son Église. Le monde a grand besoin de ce témoignage chrétien commun, qui va de la défense de la vie et de la dignité de la personne à la diffusion de la paix et de la justice. Demandons à l'Esprit la capacité de répondre aux signes des temps qui appellent l'ensemble des chrétiens à l'unité et au témoignage".

    La Commission doit publier prochainement cinq déclarations communes.
     
    Sources : Radio Vatican & Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.4.15).

    Texte intégral en italien et en anglais sur le site internet du Vatican.

  • ETHIOPIE/EGYPTE - Déclarations de l’Evêque copte catholique de Gizeh à propos des chrétiens éthiopiens massacrés, martyrs dans lesquels resplendit la victoire du Christ

    Le Caire (Agence Fides) - Les Patriarches et les Evêques catholiques d’Egypte, réunis au Caire pour leur assemblée périodique qui a lieu deux fois l’an, dédieront une partie de leur réflexion pastorale commune aux nouveaux massacres de chrétiens éthiopiens perpétrés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et documentés dans des vidéos réalisées avec un professionnalisme macabre pour être diffusées en ligne comme instruments de leur propagande délirante.

    Dans la nouvelle vidéo, reprise comme produite par al Furqan Media - se présentant comme réseau médiatique de référence du prétendu « Etat islamique » - on voit deux groupes différents de prisonniers présentés comme des chrétiens éthiopiens qui sont massacrés par décapitation et de balles à la nuque dans un lieu désertique ainsi que sur une plage libyenne. La vidéo, accompagnée des habituels slogans contre la « nation de la croix » et d’images de destruction d’églises, d’icônes et de tombes chrétiennes, répète, en s’adressant aux chrétiens qu’il n’y aura pas de salut pour eux s’ils ne se convertissent pas à l’islam ou n’acceptent pas de payer la « taxe de protection ».

    Dans la vidéo - particulièrement éloquente - les victimes sont présentées comme appartenant à « l’Eglise éthiopienne hostile ». Pour le moment, vérifications et confirmations indépendantes concernant l’identité des victimes font défaut. Selon des sources gouvernementales et de l’Eglise éthiopienne, il est probable qu’il s’agisse de pauvres émigrants éthiopiens faisant partie des multitudes d’hommes et de femmes qui tentent d’atteindre l’Europe en traversant la Libye avant de s’embarquer sur les embarcations gérées par le réseau criminel des passeurs.

    « Le Patriarche de l’Eglise orthodoxe d’Ethiopie, Matthias Ier - indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh - avait programmé de venir en Egypte et de repartir avec le Patriarche copte Tawadros II pour participer à Erevan aux commémorations du Génocide arménien. Maintenant, il a dû, au dernier moment, annuler sa visite. Il s’en est excusé et a déclaré qu’il restera en Egypte. Les histoires de martyrs du passé croisent celles des martyrs d’aujourd’hui ».

    L’Eglise orthodoxe d’Ethiopie a été liée au plan juridictionnel au Patriarcat copte d’Alexandrie jusqu’en 1959, année où elle a été reconnue comme Eglise autocéphale par le Patriarche copte Cyrille VI. En avril dernier, Matthias I° avait accompli une visite historique en Egypte, qui avait marqué un pas important dans le dépassement de contrastes passés entre les deux Eglises. Le Patriarche éthiopien avait été reçu avec tous les honneurs également par le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi.

    « Il est frappant - fait remarquer S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina - que l’Eglise éthiopienne soit qualifiée d’Eglise hostile… Evidemment, ces étranges djihadistes suivent également les évolutions politiques des rencontres entre les Eglises. Mais, dans cette grande douleur, nous continuons à regarder ces événements avec le regard de la foi. La liste des martyrs n’est pas finie et elle accompagnera toute l’histoire, jusqu’à la fin. Les chrétiens ne recherchent pas le martyre, ils veulent vivre dans la paix et dans la joie. Mais si le martyr arrive, nous l’acceptons avec la même paix que celle avec laquelle l’ont accepté les coptes qui prononçaient le nom du Christ et se remettaient à Lui alors qu’ils étaient égorgés. L’Eglise ne s’est jamais plainte du martyr mais elle a toujours célébré les martyrs comme ceux en qui, lorsqu’ils sont tués, resplendit la grande et consolante victoire du Christ » (GV)

    Source : Agence Fides (20/04/2015).

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  • Grand Prix Catholique de Littérature 2015

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    Les Deux Couronnes - Isabelle Laurent

    Nous vous avons présenté dès sa parution ce très beau livre, profondément marqué par la dimension chrétienne du pardon. Le voici récompensé comme il le mérite, par l'obtention du Grand Prix Catholique de Littérature 2015. Si vous ne l'avez pas déjà proposé en lecture à vos enfants, c'est donc une belle occasion de rattraper cet oubli, et de les faire bénéficier de ce remarquable roman qui leur est destiné. Un petit chef-d’œuvre pour la jeunesse, à ne pas manquer !

  • Voyage du Pape en Turquie - Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit

    « L’unité entre croyants ne veut pas dire uniformité ou approbation. C’est ce qui arrive si nous voulons réaliser l’unité selon nos propres desseins humains. » Une idée développée par le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée en la cathédrale catholique d’Istanbul, la cathédrale du Saint Esprit, en présence du Patriarche œcuménique Bartholomée 1er et des représentants de toutes les autres Églises présentes en Turquie. « Seul l’Esprit Saint peut susciter la diversité, la multiplicité, et dans le même temps, réaliser l’unité ».

    « Si nous voulons nous la diversité, et que nous nous enfermons dans nos particularismes, alors nous portons la division, et si nous voulons seuls réaliser l’unité, nous n’arrivons qu’à l’uniformité ». « Si par contre nous nous laissons guider par l’Esprit, la richesse, la variété, la diversité ne se transforment pas en conflit, parce qu’Il nous pousse à vivre la variété dans la communion de l’Église ». « C’est l’Esprit Saint qui fait l’unité de l’Église, dans la Foi, dans la Charité », a encore ajouté le Pape François qui exhortait l’Église et les Églises à se laisser guider par l’Esprit Saint, dans une attitude de docilité et d’obéissance. »

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  • Message du Pape au monde universitaire catholique italien

    Le Saint-Père a adressé un message à la Fédération universitaire catholique italienne (F.U.C.I.), à la veille du Congrès national extraordinaire qu'elle organise pour la Béatification du Pape Paul VI qui en fut de 1925 à 1933 l'Assistant ecclésiastique.

    Après avoir constaté que l'étude est le mot d'ordre du monde universitaire, laquelle "tend l'homme vers la vérité", il affirme qu'on ne saurait "se contenter de vérités partielles ou d'illusions rassurantes. L'étude doit impliquer une perception croissante de la réalité. Ceci n'est possible que dans l'humilité d'écoute et la largeur de vue". Puis il a évoqué l'importance de la recherche. "L'étude, écrit le Pape, doit être recherche, dialogue et échange. Puisse la FUCI rester fidèle à l'humilité dans la recherche, dans l'acceptation de l'inconnu, dans l'ouverture à l'autre et la disponibilité à aller de l'avant avec quiconque cherche la vérité, qu'il s'agisse d'un croyant ou d'un non croyant, d'un étranger ou d'un exclu. La recherche doit sans cesse s'interroger et être ouverte au mystère de la foi. Elle permet cette rencontre entre foi, raison et science et les fait harmonieusement dialoguer... Cette méthode permet de tendre vers l'objectif ambitieux de résoudre la fracture entre Évangile et culture contemporaine, sans nier les différences mais en les valorisant". Le troisième concept avancé par le Saint-Père est celui de frontière. "L'université est une frontière, un espace où l'on peut recevoir et soigner les pauvretés existentielles, comme la pauvreté de relation ou la pauvreté de formation, qui consistent à accumuler les connaissances sans créer de projet à usage social, utile à une fraternité réelle. Ayez soin de rencontrer l'homme d'aujourd'hui, d'en comprendre les joies et les attentes, les difficultés et les problèmes. Ne dressez pas de barrières sous prétexte de défendre votre frontière, car elles empêchent toute rencontre avec le Seigneur... On a besoin dans la culture de se retrouver tous ensemble, ce qui permet de dépasser les incompréhensions entre peuples. Vous y parviendrez en alimentant une culture du débat et de la fraternité".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.10.14).

    Texte intégral du Message en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 17 septembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a abordé le caractère catholique et apostolique de l’Église : Lorsque nous professons notre foi, a-t-il dit, "nous affirmons que l’Église est catholique et apostolique”, a dit le Saint-Père. “Catholique signifie universelle... un signe évident de cette catholicité est que celle-ci parle toutes les langues. Cela n'est rien d'autre que l'effet de la Pentecôte puisque c'est l'Esprit Saint qui a permis aux Apôtres et à l’Église entière de faire connaître à tous, jusqu'aux confins de la terre, la Bonne Nouvelle du salut et de l'amour de Dieu. L’Église est née catholique, c'est-à-dire symphonique depuis les origines, et elle ne peut être que catholique, projetée pour l'évangélisation et la rencontre avec tous". Rappelant que chacun peut lire la Parole dans sa langue, il a renouvelé son invitation à emporter toujours avec soi un évangile pour en lire un ou deux passages dans la journée. "Si l’Église est née catholique cela veut dire qu'elle est née missionnaire. Si les Apôtres étaient restés dans le cénacle, sans sortir pour annoncer l’Évangile, l’Église serait seulement l’Église de ce peuple, de cette ville, de ce cénacle. Mais tous sont sortis dans le monde, dès le moment de la naissance de l’Église, dès l'instant où l'Esprit est descendu sur eux. C'est ce que nous exprimons quand nous la qualifions d'apostolique, parce que l'Apôtre est celui qui porte la Bonne Nouvelle de la Résurrection de Jésus. Ce mot nous rappelle que l’Église a pour fondement les Apôtres et qu'elle est en continuité avec eux. Ce sont les Apôtres qui furent envoyés et qui ont fondé de nouvelles églises, qui ont fait de nouveaux évêques, et ainsi dans le monde entier, en continuité. Aujourd'hui nous sommes tous dans la continuité de ce groupe qui a reçu l'Esprit et qui est sorti pour porter à tous les hommes le message de l’Évangile. Nous devons les imiter et le transmette au monde en l'accompagnant des signes de la tendresse et de la puissance de Dieu".

    Cela découle aussi de la Pentecôte, a poursuivi le Saint-Père : "C'est en effet l'Esprit qui fait céder toute résistance, qui vainc la tentation de se fermer sur soi-même, entre élus, et de se considérer comme les seuls destinataires de la bénédiction de Dieu. Si, par exemple, quelques chrétiens font cela et disent : Nous sommes les élus, nous seuls, et à la fin, ils meurent. Ils meurent d'abord dans leur âme, puis ils meurent dans leur corps, parce qu'ils n'ont pas de vie, ils ne sont pas capables de donner la vie, à d'autres personnes, d'autres peuples : ils ne sont pas apostoliques. C'est justement l'Esprit qui nous conduit vers nos frères, même les plus éloignés dans tous les sens du terme, pour qu'ils puissent partager avec nous l'amour, la paix, la joie, que le Seigneur ressuscité nous a laissé en don... Qu'est-ce que cela implique, pour nos communautés et pour chacun de nous, de faire partie d'une Église qui est catholique et apostolique ? Cela signifie, avant tout, prendre à cœur le salut de toute l'humanité, ne pas se sentir indifférents ou étrangers face au sort de tant de nos frères, mais ouverts et solidaires envers eux. Cela signifie aussi avoir le sens de la plénitude, de la complétude, de l'harmonie de la vie chrétienne, repoussant toujours les positions partiales, unilatérales, qui nous enferment sur nous-mêmes". Faire partie de l’Église apostolique cela signifie "être conscients que notre foi est ancrée dans l'annonce et le témoignage des Apôtres de Jésus. Elle est ancrée là, c'est une longue chaîne qui vient de là. Et ainsi se sentir toujours envoyé, en communion avec les successeurs des Apôtres pour annoncer, le cœur plein de joie, le Christ et son amour à toute l'humanité." Le Pape a alors évoqué la vie héroïque de tant de missionnaires qui ont quitté leur pays pour apporter l’Évangile à tous, et a invité à rendre grâce à Dieu pour les missionnaires que l’Église a eu et a, ajoutant qu'elle en a besoin de plus encore, invitant les jeunes présents sur la Place : "Demandons au Seigneur de renouveler en nous le don de son Esprit, pour que chaque communauté chrétienne et chaque baptisé soit l'expression de la sainte Mère Église, catholique et apostolique".

    Après la catéchèse, le Pape a notamment salué les pèlerins de langue arabe venus de Terre Sainte, "d'où partit l'annonce qui allait se répandre jusqu'aux extrémités de la terre. Malgré les difficultés, demeurez les porteurs courageux et joyeux du message de salut, de vérité et de bénédiction". Puis il a évoqué son prochain voyage en Albanie, invitant les fidèles à l'accompagner dans la prière, et expliquant son choix : "C'est un pays qui après avoir beaucoup souffert d'un terrible régime athée développe une harmonieuse vie en commun de ses religions".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.9.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, nous confessons que l’Église est catholique et apostolique. L’Église est « Catholique », ce qui veut dire « universelle », parce que, répandue jusqu’aux extrémités du monde, elle enseigne sans erreur la totalité de la foi destinée à tous les hommes. Dès l’origine, en raison de son caractère universel, l’Église est portée à l’évangélisation. L’Église est « en sortie », nécessairement missionnaire par nature. Voilà pourquoi elle est aussi « apostolique ». Elle annonce l’Évangile à tous les hommes, sur le fondement des Apôtres, et en continuité avec eux. Pour chacun de nous, faire partie d’une Église qui est catholique et apostolique signifie avoir le souci du salut de toute l’humanité ; c’est aussi nous sentir envoyés, en communion avec les successeurs des Apôtres, pour annoncer le Christ et son amour à tous les hommes. »

    « Je salue les pèlerins de langue française, en particulier la paroisse francophone de Berlin et les personnes venant de France et du Canada.
    Demandons au Seigneur de renouveler en nous le don de son Esprit, pour que chacune de nos communautés, et chaque baptisé, soient une authentique expression de notre Mère l’Église, qui est catholique et apostolique. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

  • Toute ma gratitude à chacune et chacun d'entre vous

    Grâce à vos dons reçus depuis la fin du mois de juin, il m'a été possible d'acquérir un nouvel ordinateur (par correspondance chez Boulanger), beaucoup plus robuste que le précédent, et bénéficiant de performances aujourd'hui disponibles sur le marché à un moindre coût. L'installation des logiciels, puis le transfert de l'ensemble des données, a pris un certain temps, mais me voici désormais à l’œuvre, grâce à vous, sans le souci de ces pannes à répétition, et avec un confort de travail que je ne connaissais pas... les progrès informatiques bénéficient aussi à l'évangélisation sur internet ! Je vous redis toute ma gratitude, et me confie une fois encore à vos prières. Que Notre Seigneur vous bénisse, et que notre douce Mère la Bse Vierge Marie vous comble de ses grâces.

    Jean-Claude

  • Méditation : tradition de la dévotion mariale

    « Quels que soient nos états de vie et nos responsabilités, nous sommes tous enveloppés dans la douce maternité de la Vierge Marie, qui accomplit pour nous les actes mêmes que toute mère prodigue à ses enfants : elle aime, elle veille, elle protège, elle intercède. En retour, montrez-vous toujours catholiques dans votre amour de la Vierge Marie, « la très sainte Mère de tous les membres du Christ ». Tous les catholiques sont par conséquent les fils de Notre-Dame et leur piété pour Marie se doit de refléter cette commune appartenance à la famille des enfants de Dieu, en s'exprimant toujours par les manifestations habituelles du culte séculaire voué par l’Église de Jésus-Christ à la Mère du Sauveur. Aussi, chers fils, fuyez tout ce qui singularise, recherchez au contraire la dévotion mariale la plus assurée par la tradition, telle qu'elle nous est transmise depuis les origines [...]. Une telle piété envers la très Sainte Vierge est la marque d'un cœur vraiment catholique. »

    St Jean XXIII, Radio-message du 9 juillet 1961, in "Au fil des jours avec Jean XXIII", Textes recueillis par Henri Bacht, s.j., Trad. par M. Grandclaudon, Éditions Salvator, Mulhouse, 1967.

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    Bartolomé Esteban Murillo (v.1618-1682) : L'Immaculée Conception (détail)
    (Musée des Beaux-Arts, Séville)

  • Méditation : "Je vous donne un commandement nouveau"

    « Il faut nous aimer, du moins essayer constamment de nous aimer comme Jésus nous a aimés lui-même, avec le même désintéressement, la même spontanéité toute gratuite, avec la même profondeur et sincérité de sentiments, avec une véritable affection, avec le même dévouement sans limites, usque ad mortem (1), avec la même condescendance à l'égard de chacun, avec la même délicatesse, sicut dilexi vos (2) ! Les perspectives sont infinies, les progrès sont toujours possibles. Ne nous contentons pas d'une bonne petite vie familiale où l'on se supporte à peu près les uns les autres. Cherchons à nous aimer avec toujours plus de vérité, de profondeur. Soyons bons, très bons et bienveillants les uns à l'égard des autres. Ne supportons pas la moindre parole ni la moindre pensée contraire à la charité. La personne de notre prochain, quel qu'il soit, est sacrée ; il n'y faut toucher qu'avec un souverain respect. Et puis aimons-nous tous les uns les autres ; pas d'excommunication, pas d'exclusion sous aucun prétexte. Ayons une charité vraiment catholique... »

    (1) : par ex. Mt XXVI, 38 : "jusqu'à la mort"
    (2) : Jn XIII, 34 : "Mandatum novum do vobis: ut diligatis invicem sicut dilexi vos..." - "Je vous donne un commandement nouveau : c’est de vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés..."


    Dom Placide de Roton, Jésus c'est tout (Aimer Jésus dans nos frères, Août 1952), Éditions Sainte-Madeleine, 2004.

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    Jésus-Christ bénissant les enfants, par Jean-Joseph Ansiaux (1764-1840)
    Musée du château de Versailles - (Source et crédit photo)

  • Méditation : de la paix du coeur à la paix dans le monde

    « Le cœur de chaque chrétien devrait représenter en miniature l’Église catholique, puisque le même Esprit fait de l’Église tout entière aussi bien que de chacun de ses membres le Temple de Dieu (1o 3,16). Comme il fait l'unité de l’Église qui, laissée à elle-même, se diviserait en de nombreux partis, ainsi il rend l'âme une, en dépit de ses divers goûtes et facultés, de ses tendances contradictoires. De même qu'il donne la paix à la multitude des nations qui sont de par leur nature en discorde les unes avec les autres, de même il soumet l'âme à une gérance ordonnée et il établit la raison et la conscience comme souverains sur les aspects inférieurs de notre nature... Et soyons bien assurés que ces deux opérations de notre divin Consolateur dépendent l'une de l'autre. Tant que les chrétiens ne rechercheront pas l'unité et la paix intérieures en leur propre cœur, jamais l’Église elle-même ne sera dans la paix et l'unité au sein de ce monde qui les entoure. Et de façon à peu près semblable, tandis que l’Église à travers le monde est dans cet état de désordre lamentable que nous constatons, il n'est aucun pays en particulier, simple portion de cette Église, qui ne soit nécessairement lui-même dans un état de grande confusion religieuse. »

    Bx John Henry Newman (1801-1890), Sermons on Subjects of the Day, n°10 (trad. AELF).

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  • Angélus de ce dimanche 26 janvier 2014

    « L’Évangile de ce dimanche raconte les débuts de la vie publique de Jésus dans les villes et dans les villages de Galilée. Sa mission ne démarre pas à Jérusalem, c'est-à-dire du centre religieux, centre aussi bien social que politique, mais d'une région de banlieue, de la périphérie, qui était méprisée par les Juifs les plus radicaux en raison de la présence dans cette région de différentes populations étrangères. Et à ce propos le prophète Isaïe parle de la Galilée comme 'Galilée des nations' : c'est une terre de frontières, une zone de transit, où l'on rencontre des personnes différentes par leur race, culture et religion. La Galilée devient ainsi le lieu symbolique pour l'ouverture de l’Évangile envers toutes les nations, tous les peuples. De ce point de vue, la Galilée ressemble au monde d'aujourd'hui : présence de cultures multiples, nécessité de confrontations et nécessité aussi de rencontres. Nous aussi nous sommes immergés chaque jour dans une Galilée des nations. Et dans ce contexte, nous pouvons avoir peur et céder à la tentation de construire des barrières pour être plus rassurés, plus protégés. Mais Jésus nous apprend que la Bonne Nouvelle qu'il apporte n'est pas réservée à une partie de l'humanité, mais qu'il faut la donner à tous. C'est une Bonne Nouvelle destinée à tous ceux qui l'attendent, mais aussi à tous ceux qui n'attendent peut-être plus rien et qui n'ont même plus la force de chercher et de demander.

    En partant de la Galilée, Jésus nous apprend que personne n'est exclu du salut de Dieu. Bien au contraire, que Dieu préfère partir des périphéries, des derniers, pour atteindre tous les autres. Il nous apprend une méthode, sa méthode, qui exprime le contenu, c'est-à-dire la miséricorde du Père. Chaque chrétien et chaque communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur demande. Cependant nous tous nous sommes invités à accepter cet appel (*). Quel est cet appel ? Sortir de ses propres commodités, ses propres conforts, pour atteindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile. Jésus commence sa mission, non seulement d'un lieu décentralisé, mais aussi par des hommes que l'on appellerait des hommes de 'profil bas' ; pour choisir ses premiers disciples et ses apôtres, il ne s'adresse pas aux écoles des scribes, aux docteurs de la loi, mais il s'adresse à des personnes humbles, aux personnes simples qui se préparent avec engouement à la venue du Royaume de Dieu. Jésus va les chercher là où ils travaillent, sur les rives du lac : ce sont des pécheurs. Il les appelle et eux ils le suivent, tout de suite ! Ils quittent leurs filets et ils partent avec lui. Leur vie deviendra une aventure extraordinaire, une aventure fascinante.

    Chers amis, le Seigneur appelle aujourd'hui aussi. Le Seigneur passe dans les rues de notre vie quotidienne. Aujourd'hui aussi, en ce moment, là, le Seigneur passe en ce moment sur cette place. Il nous appelle pour partir avec lui, travailler avec lui pour le Royaume de Dieu dans les "Galilée" de notre temps. Chacun d'entre vous doit penser : 'Le Seigneur passe aujourd'hui, le Seigneur me regarde, il me regarde là, maintenant. Et il me dit quoi le Seigneur ? Si quelqu'un d'entre vous sent que le Seigneur lui dit 'Suis-moi', alors courage ! Pars avec le Seigneur ! Le Seigneur ne déçoit jamais. Si vous sentez dans votre cœur que le Seigneur vous appelle pour le suivre, laissons-nous donc rejoindre par son regard, par sa voix, et suivons-le, afin que la joie de l’Évangile arrive jusqu'aux frontières de la terre, et qu'aucune périphérie ne soit privée de sa Lumière. »

    (*) : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. » (Mc 16,15-16)

     

    « Maintenant, vous voyez que je ne suis pas seul, je suis en bonne compagnie, deux d'entre vous, ce sont des enfants des Actions Catholiques de Rome [très nombreux sur la place Saint-Pierre]. On célèbre aujourd'hui la journée mondiale des malades de la lèpre (Giornata mondiale dei malati di lebbra). Cette maladie, même si elle régresse, frappe encore beaucoup de personnes qui sont en dans des conditions de très grande misère. Il est important de garder vive la solidarité avec nos frères et sœurs, assurons-les de nos prières, et prions aussi pour tous ceux qui les assistent et de différentes façons s'engagent pour vaincre cette maladie.

    Je suis proche par la prière de l'Ukraine, et tout particulièrement de tous ceux qui ont perdu leur vie ces jours-ci et de leurs familles. Je souhaite que l'on développe un dialogue constructif entre les institutions et la société civile et que, en évitant tout recours à la violence, je souhaite que dans le cœur de chacun prévale l'esprit de paix et la recherche du bien commun.

    Aujourd'hui, il y a beaucoup d'enfants sur cette place, beaucoup ! Et aussi, je voudrais, avec eux, adresser une pensée pour Coco Campolongo qui, à trois ans, a été brûlé dans une voiture à Cassano allo lonio en Calabre. Cet acharnement sur un enfant si petit semble ne pas avoir de précédent dans l'histoire de la criminalité. Prions pour Coco qui est bien évidemment avec Jésus dans les cieux, et prions pour ces criminels afin qu'ils se repentent et qu'ils se convertissent au Seigneur.
    »

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    « Hier, à Naples, a été proclamée bienheureuse Marie-Christine de Savoie, qui a vécu durant la première moitié du XIXe siècle, reine des Deux-Siciles. Femme d'une spiritualité profonde et d'une grande humilité, elle prit en charge les souffrances de son peuple, devenant une véritable "mère des pauvres". Son exemple de charité extraordinaire témoigne que la bonne vie de l’Évangile est possible dans tous les milieux et dans toutes les conditions sociales. »
    [fête le 21 janvier]

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    « Et maintenant je m'adresse aux adolescents et adolescentes de l'Action Catholique du diocèse de Rome. Chers enfants, cette année aussi, accompagnés par le cardinal vicaire, vous êtes venus nombreux à la fin de votre caravane de la paix. Je vous remercie, je vous remercie beaucoup ! Écoutons maintenant le message que vos amis, qui sont à côté de moi, nous liront.

    "Cher Pape, aujourd'hui, nous les adolescents de l'Action Catholique, nous sommes venus ici place Saint-Pierre avec nos familles et nos éducateurs pour porter notre message de paix à toi, Saint-Père, de façon  à ce qu’il puisse arriver au monde entier. Nous réfléchissons cette année dans nos groupes à l’importance de se remettre en question et d'apporter sa propre contribution, unique, originale, au cri : 'Il n'y a pas de remise en question sans toi !' Et nous savons qu'il y a de la place pour chacun d'entre nous, et plus nous serons nombreux, et plus nous aurons du succès. Dieu nous aime, avec nos défauts, nos qualités, et c'est justement pour cela qu'il nous invite à participer à sa joie. Et nous ne pouvons qu'accueillir son invitation, nous remettant en question, apportant son message d'amour dans les lieux que nous fréquentons tous les jours et aux personnes qui sont à côté de nous. Avec l'Action Catholique, nous avons vu que pour faire fonctionner n'importe quel jeu, il faut respecter les règles du jeu, les personnes, et les espaces. Chaque enfant a le droit de pouvoir jouer, de pouvoir s'amuser dans un contexte approprié, mais malheureusement dans le monde entier cela ne peut pas arriver, et pour cela nous avons recueilli des offrandes destinées à Haïti, pour permettre de construire des lieux où ils pourraient s'amuser, faire du sport. De cette façon, dans cette zone détruite par les catastrophes naturelles, par la joie et les sourires des enfants, l'espérance pourra renaître. Confions donc notre message de paix à cette colombe, avec l'idée qu'elle puisse porter partout notre message, puisque la paix comme le vent souffle fort et peut atteindre tout le monde, et plus particulièrement ceux qui en ont le plus besoin. Nous te demandons de prier pour nous tous, afin que nous puissions être nous-mêmes, dans la vie de tous les jours, des témoins de sa paix. Nous voulons te rendre cette affection qu'avec simplicité tu montres à tout le monde, avec l'enthousiasme et la joie qui caractérisent l'ACR. Merci Saint-Père, l'Action Catholique t'embrasse très fort."

    Maintenant, ces deux adolescents vont libérer les deux colombes, symboles de paix. Allez ! »

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  • Audience générale de ce mercredi 16 octobre 2013

    Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre, le Pape a traité devant 70.000 fidèles du caractère apostolique de l’Église catholique, affirmé dans le Credo : Professer cette apostolicité, a-t-il dit, "c'est affirmer son lien profond et constitutif avec les apôtres, le petit groupe d'hommes que Jésus appela à ses côtés. Il appela chacun par leur nom afin qu'ils demeurent auprès de lui et les envoyer prêcher. De fait, apôtre est un mot grec signifiant 'envoyé'" et les Douze furent effectivement envoyés pour parfaire son œuvre, "d'abord prier, première tâche d'un apôtre, et puis annoncer l’Évangile... Dans les premiers temps, on institua les diacres pour aider les apôtres dans l'évangélisation et leur laisser du temps consacré à la prière. Les successeurs des apôtres sont les évêques et parmi eux le Pape. Demandons-nous si cet évêque a du temps pour prier avant d'annoncer l’Évangile, car cet être apôtre fait que l’Église est apostolique".

    "L’Église est apostolique car elle est fondée sur la prédication des apôtres et sur leur autorité, qui était celle que le Christ leur avait donné... Les apôtres sont comme des colonnes de soutien" de l'édifice. Reposant, sur les apôtres et les prophètes, sur leur prière et leur prédication, l’Église est comme un monument composé de pierres vivantes. Le fondement sur lequel il repose tout entier est Jésus-Christ. "Sans Jésus, il ne peut y avoir d’Église car il en est l'origine et le fondement ! Ayant vécu avec Jésus, les apôtres ont entendu ses paroles et partagé son quotidien. Ils ont surtout été les témoins de sa mort et de sa résurrection. Notre foi, l’Église que le Christ a voulu, ne reposent pas sur une idée ou une philosophie, mais directement sur le Christ. Comme une plante...elle s'est développée au cours des siècles et a porté ses fruits parce qu'elle plonge ses racines en lui... Mais comment donc peut nous parvenir ce que les apôtres ont vécu, ce qu'il ont entendu de la bouche de Jésus ?... Le Catéchisme de l’Église indique qu'elle est catholique parce qu'elle conserve et transmet avec l'aide de l'Esprit...l'enseignement et le dépôt de la foi, les paroles mêmes entendues par les apôtres. A travers l’Écriture l’Église a conservé de siècle en siècle ce précieux trésor qu'expriment la doctrine, les sacrements et le ministère des pasteurs. Ainsi pouvons-nous demeurer fidèles au Christ et prendre part à sa vie. Comme un fleuve coulant à travers l'histoire...l'eau provient d'une source qui est le Christ en personne... Il est le Ressuscité et le Vivant dont les paroles ne passent jamais. Il est parmi nous". Mais nous devons nous demander comment l’Église a réussi malgré les difficultés, ses faiblesses et nos péchés à transmettre l'authentique message de Jésus ? Qui nous assure que ce que nous croyons est ce que le Christ a annoncé ?"

    L’Église est apostolique parce que, invitée à porter au monde ce message, elle "poursuit sa route dans le temps avec la mission que Jésus avait confiée à ses apôtres, celle d'aller et de faire de tous les peuples des disciples". L’Église avance avec l'assurance que le Seigneur est avec elle chaque jour et jusqu'à la fin du monde. J'insiste sur l'aspect missionnaire, a ajouté le Pape, "parce que le Christ nous invite tous à aller vers les autres. Il nous invite et nous demande d'aller porter la joie de l’Évangile... Si l’Église plonge donc ses racines dans l'enseignement des apôtres, des témoins du Christ, elle est tournée vers l'avenir, certaine d'être envoyée en mission par le Christ et de porter son message dans l'annonce, la prière et le témoignage. Une Église repliée sur elle-même et sur son passé trahirait son identité même !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.10.13).

  • « Le service de la charité » : Motu Proprio de Benoît XVI

    Normes juridiques pour les associations caritatives catholiques

    ROME, samedi 1er décembre 2012 (Zenit.org) – « Un organisme caritatif ne peut utiliser la dénomination "catholique" qu’avec le consentement écrit de l’autorité compétente », déclare Benoît XVI qui établit les normes juridiques pour les associations et fondations caritatives catholiques, dans sa lettre en forme de « motu proprio » intitulée : « Le service de la charité », publiée, ce samedi 1er décembre 2012.

    « Je désire donner un cadre juridique organique, par le présent Motu Proprio, qui soit plus apte à ordonner, dans leurs lignes générales, les différentes formes ecclésiales organisées du service de la charité, qui sont étroitement liées à la nature diaconale de l’Église et du ministère épiscopal », explique le pape, qui renforce l'autorité des évêques diocésains dans ce domaine.

    Extrait du Préambule :

    « La nature profonde de l’Église s’exprime dans une triple tâche: l’annonce de la Parole de Dieu (kerygma-martyria), la célébration des Sacrements (leitourgia), le service de la charité (diakonia). Ce sont trois tâches qui s’appellent l’une l’autre et qui ne peuvent être séparées l’une de l’autre » (Lett. enc. Deus caritas est, n. 25).

    Le service de la charité est, lui aussi, une dimension constitutive de la mission de l’Église et il constitue une expression de son essence-même, à laquelle elle ne peut renoncer (cf ibidem) ; tous les fidèles ont le droit et le devoir de s’engager personnellement pour vivre du commandement nouveau que le Christ nous a laissé (cf Jn 15,12), en n’offrant pas à l’homme d’aujourd’hui uniquement une aide matérielle, mais également réconfort et soin de l’âme (cf. Lett. enc. Deus caritas est, n. 28). L’Église est appelée, également dans sa dimension communautaire,  à l’exercice de la diakonia de la charité: depuis les communautés locales jusqu’aux Eglises particulières et à l’Église universelle; pour cela il faut également avoir une « organisation comme présupposé pour un service communautaire ordonné » (cf ibidem n. 20), une organisation qui soit articulée aussi par des expressions institutionnelles.

    Concernant cette diakonia de la charité, je faisais remarquer, dans la lettre encyclique Deus caritas est, qu’« il découle (...) de la structure épiscopale de l’Église que, dans les Églises particulières, les Évêques, en qualité de successeurs des Apôtres, portent la responsabilité première de la mise en œuvre » de la charité (n . 32) et j’observais que « le Code de Droit canonique,dans les canons concernant le ministère épiscopal, ne traite pas expressément de la charité comme d’un domaine spécifique de l’activité épiscopale » (ibidem).  Même si « le Directoire pour le ministère  pastoral des Evêques a approfondi de manière plus concrète le devoir de la charité comme tâche intrinsèque de l’Église entière et de l’Évêque dans son diocèse » (ibidem), il restait toutefois la nécessité de combler cette lacune juridique de façon à pouvoir exprimer de manière adéquate, dans l’ordonnancement canonique, ce qui appartient à l’essence du service de la charité dans l’Église et de son rapport constitutif avec le ministère épiscopal, en mettant en évidence les profils juridiques, qu’un tel service requiert dans l’Église, surtout s’il est exercé de manière organisée et avec le soutien explicite des Pasteurs.

    Dans cette optique, je désire donner un cadre juridique organique, par le présent Motu Proprio, qui soit plus apte à ordonner, dans leurs lignes générales, les différentes formes ecclésiales organisées du service de la charité, qui sont étroitement liées à la nature diaconale de l’Église et du ministère épiscopal.

    Source et texte intégral de ce Motu Proprio sur le site internet du Vatican.