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  • Discours aux participants au chapitre général des Missionnaires comboniens du Cœur de Jésus

    Les Missionnaires comboniens du Cœur de Jésus, participant à leur chapitre général, ont été reçus ce matin par le Saint-Père, qui leur a parlé de leur identité. Missionnaires, ils sont des "serviteurs et messagers de l'Evangile, en particulier pour ceux qui ne connaissent pas ou l'ont perdu de vue...A la base, il faut avoir une relation personnelle avec le Christ, car...cela détermine notre être et notre mode d'agir. Et surtout il convient de vivre dans la prière, en restant proche du Seigneur ... C'est dans cet espace de prière que se trouve le véritable trésor qui consiste à se donner à nos frères par l'annonce. Le missionnaire doit se faire serviteur pour parler aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui, comme Jésus a parlé à son temps... La Parole est la sagesse qui vient d'en haut et permet de trouver les langages et les gestes capables de répondre aux défis". Les Comboniens contribuent à la mission de l'Eglise par "le témoignage et le charisme de saint Daniele Comboni, caractérisé par l'amour miséricordieux du Cœur du Christ pour les personnes sans défense... Par conséquent, comme consacrés pour la mission, vous êtes appelés à imiter Jésus humble et miséricordieux...en allant au devant des plus pauvres...y compris dans des environnements difficiles voire hostiles". Enfin le Pape a souhaité que ce chapitre général éclaire le chemin à venir des religieux, et qu'ils aient une perception de plus en plus complète de la spiritualité et de l'activité missionnaire. "Ainsi, pourrez-vous avancer en toute confiance et apporter votre précieuse collaboration à la mission de l'Eglise... l'exemple de tant de vos frères ayant donné leur vie pour la cause de l'Evangile sera pour vous tous un encouragement et un stimulant... Tout le monde sait que l'histoire de l'Institut Comboni est marquée par une chaîne ininterrompue de martyrs. Ils sont la semence fertile dans la diffusion du Royaume et de protection de votre engagement apostolique".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 1.10.15).

    Texte intégral original du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Liste des membres participants au prochain Synode des évêques sur la famille

    A consulter ci-dessous, la liste complète et définitive des participants à la XIVe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques (4-25 octobre)

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  • Rencontre du Pape avec les participants à l'Assemblée plénière de la Fédération biblique catholique (FEBIC)

    Le Pape a reçu la Fédération biblique catholique, dont le nouveau Président est le Cardinal Tagle, Archevêque de Manille, à l'occasion de sa dixième Assemblée plénière consacrée à l’Écriture comme source d'évangélisation en ce cinquantenaire de la Constitution conciliaire Dei Verbum :
    Pour annoncer la Vérité, écrit-il à ses hôtes dans le texte qu'il leur a remis, "nous devons avoir nous-mêmes fait l'expérience de la Parole, l'avoir écoutée et étudiée, pratiquement touchée de nos mains. Les chrétiens sont le peuple que Dieu s'est acquis afin qu'il proclame ses merveilles". Comme le suggère la Constitution Dei Verbum consacrée à la Révélation, les chrétiens doivent vénérer, écouter, lire et prêcher la Parole. La proclamant chaque jour, l’Église s'en nourrit et s'en inspire... C'est l'Esprit qui agit" en nous comme chez "ceux qui nous écoutent, en nous prédisposant à recevoir son message de vie.
    Revenant sur l'anniversaire de Dei Verbum, le Saint-Père a cité Jean-Paul II qui encourageait en 1986 à la relire attentivement pour en appliquer les principes et les recommandations : Aujourd'hui encore il convient de réfléchir sur l'application de ce document "et une meilleure mise en valeur de ce trésor conciliaire comme du magistère successif. Nous devons communiquer la joie de l’Évangile jusqu'aux confins de la terre en obéissance au mandat missionnaire. L’Église ne peut évangéliser si elle ne se laisse pas continuellement évangéliser... Il existe des régions où la Parole n'a pas encore été diffusée, ou si elle l'a été, elle est aujourd'hui vidée de contenu. Le manque de soutien porte à l'affaiblissement des communautés chrétiennes de vieille tradition. Cela freine aussi la croissance spirituelle et la ferveur missionnaire des jeunes Églises. Or nous sommes tous responsables d'une fraîcheur et d'un parfum que l’Évangile ne doit pas perdre. Un engagement pastoral qui mette la Parole au centre doit s'affirmer en favorisant l'aspect biblique de la pastorale. Cela doit être une priorité pour toutes les communautés, les paroisses, associations et mouvements, de manière à ce qu'elles aient à cœur la rencontre du Christ". Tant il est vrai que l'ignorance de l’Écriture est l'ignorance du Christ. La mission de tous les serviteurs de la Parole...est de favoriser cette rencontre, qui suscite la foi et transforme la vie".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience aux participants à l'Assemblée Plénière du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Evangélisation

    Le Pape François a reçu ce matin le Conseil Pontifical pour la Nouvelle Evangélisation qui vient de tenir son Assemblée plénière. Soulignant l'importance d'impliquer l'effort évangélisateur dans le prochain Jubilé extraordinaire, il a dit à ses hôtes que, "à l'évidence en cette période de mutations, le don de la miséricorde est l'annonce que l'Eglise est appelée à transmettre au travers de la mission évangélisatrice. Ces mutations sont un défi positif qui oblige à relever les signes des temps que le Seigneur offre à son Eglise afin qu'elle soit capable, aujourd'hui comme il y a deux millénaires, de porter le Christ aux hommes. Si la mission reste la même, le langage de l'annonce doit être renouvelé avec sagesse pastorale. Ceci est nécessaire pour être compris et pour que la tradition catholique puisse parler à la culture contemporaine de manière à l'ouvrir au message pérennement fécond du Christ. Nous ne devons pas craindre le monde, mais devons faire nôtres ces défis en y répondant de manière cohérente, à la lumière de l'Evangile...
    Nouvelle évangélisation signifie prendre conscience de l'amour miséricordieux du Père afin de devenir des instruments de salut pour nos frères... D'où l'importance de la catéchèse comme composante de la vie des chrétiens, qui doit grandir en eux pour faire l'expérience de la miséricorde divine. Mais il ne s'agit pas d'une miséricorde abstraite mais d'une expérience réelle grâce à laquelle nous prenons conscience de nos faiblesses comme de la force qui vient d'en haut... C'est l'Esprit qui est l'acteur de l'évangélisation". C'est lui qui ouvre la conscience des disciples du Christ et leur permet de mieux comprendre l'engagement demandé et les formes à donner pour rendre crédible le témoignage.
    Se demander comment nous éduquons à la foi n'est pas rhétorique. Il est essentiel de répondre avec courage, créativité et clarté, de s'engager parfois même dans des voies inexplorées. Dans le processus d'évangélisation la catéchèse doit sortir du simple cadre scolaire pour apprendre dès l'enfance aux croyants à rencontrer le Christ vivant et agissant dans son Eglise". C'est cette rencontre qui renforce la volonté de Le suivre et de devenir disciples. Relier la catéchèse à l'évangélisation est fondamental pour rencontrer le Christ, Le suivre et Le servir.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.5.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience aux participants du Chapitre Général de l'Ordre des Frères Mineurs

    Le Pape a reçu ce matin le chapitre général des Frères Mineurs, réuni pour réfléchir aux concepts de petitesse et de fraternité, tellement aimés par François d'Assise. Cette petitesse, ce concept de "minorité", a-t-il dit à ses hôtes, "réclame de se sentir tout petit devant Dieu, de s'en remettre totalement a à son infinie miséricorde. Cette perspective est inaccessible à qui ne se reconnaît pas petit et pécheur devant Dieu. Plus nous sommes conscients de cela plus nous touchons au salut. Plus nous sommes conscients d'être pécheurs plus nous sommes disposés à être sauvés... Petitesse signifie également sortir de soi et de ses propres schémas mentaux, dépasser les structures, mêmes si elles sont utiles lorsqu'on les utilise avec sagesse, dépasser nos sécurités habituelles pour pouvoir servir vraiment les pauvres et les marginaux... La fraternité est également essentielle au témoignage évangélique. Dans l’Église primitive, les chrétiens vivaient cette communion...et les gens étaient surpris de les voir unis et prêts à s'aider et se pardonner les uns les autres". Votre ordre, a alors déclaré le Saint-Père, "doit exprimer pleinement cette fraternité en ravivant la confiance réciproque. Ainsi le monde verra et croira que l'amour du Christ guérit et unit. Dans cette perspective il faut absolument raviver la conscience d'être des porteurs de miséricorde, de réconciliation et de paix", ce qui ne se matérialisera "qu'en étant toujours plus une congrégation en sortie". Lorsqu'on demandait aux premiers franciscains quel était leur cloître, ils désignaient le monde. "Allez donc vers le monde sous l'impulsion de l'amour du Christ !". Et comme l'enseignait François, "ne vous chamaillez pas, évitez les disputes et les jugements préfabriqués". Soyez humbles, accueillants et accessibles à tous, selon la petitesse et la fraternité prophétiques qui vaut aujourd'hui encore. Il est important "de vivre chrétiennement sans s'égarer en débats, litiges et bavardages... avec des moyens simples, annoncez la paix et vivez sobrement, heureux de ce qu'on vous offre. Investissez vous dans la transparence, l'usage solidaire et moral des biens, selon un style de vie dépouillé et sobre. Si au contraire vous placez votre sécurité dans les richesses de ce monde, c'est le Seigneur en personne qui vous dépouillera de la mondanité...afin de sauver la petitesse et la fraternité enseignées par saint François". Souvenez-vous que le Saint Esprit est l'animateur de la vie religieuse... Si les personnes consacrées se laissent éclairer et guider par Lui, elles trouvent le secret de la fraternité, l'inspiration du service envers les frères, la force d'être prophétiquement présents au monde. L'Esprit vous aidera aussi à réagir à la chute des effectifs et au vieillissement, à relancer les vocations. Le peuple de Dieu vous aime et ne craignez pas les critiques anti-cléricales : investis de l'autorité qu'offre la petitesse et la fraternité vous conserverez pleinement l'esprit de saint François.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.5.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Discours du Pape François aux participants de la XXIe Assemblée générale de l'Académie Pontificale pour la Vie

    "Assistance aux personnes âgées et soins palliatifs"
    (5-7 mars 2015)

    Le Pape François a reçu ce midi l'Académie pontificale pour la vie, dont l'Assemblée générale annuelle a portée sur l'assistance aux personnes âgées et les soins palliatifs : Ces soins, leur a-t-il dit, "sont la manifestation matérielle de l'assistance que nous nous devons les uns aux autres, à ceux qui souffrent en premier lieu. Leur recours montre que la personne demeure précieuse lorsqu'elle est marquée par la vieillesse et la maladie... Lorsque la vie devient fragile et tend à sa conclusion, nous avons la responsabilité d'accompagner au mieux la personne. Le commandement biblique d'honorer les parents implique l'assistance aux personnes âgées. Dieu y a associé la double promesse d'une vie heureuse et plus longue. Cette fidélité au quatrième commandement garantit à l'homme le don de la terre et la possibilité d'en profiter... Ceci nous révèle le rapport pédagogique fondamental entre enfants et parents, entre jeunes et anciens, y compris dans la transmission du savoir et de la foi aux générations à venir. Respecter ce commandement est source de vie et de bénédiction. Par contre, la Bible promet une punition sévère à qui maltraite ou abandonne ses parents... La Parole est toujours vivante et ce commandement est de grande actualité, dans une société où la logique de l'utilité l'emporte sur la solidarité et la gratuité, y compris au sein de la famille... Honorer l'autre signifie en avoir un total respect et en prendre soin, surtout lorsqu'il s'agit de quelqu'un qu'à cause de son état physique, moral ou social, on pourrait laisser mourir ou faire mourir. L'assistance médicale joue un grand rôle dans la société...au service de la personne âgée. Mais l'efficacité ne peut être le seul critère des médecins, qui ne doivent pas non plus être soumis à des politiques ou à la convenance économique. L'Etat ne saurait envisager de faire des économies sur cet aspect de la médecine".

    Les personnes âgées, a poursuivi le Saint-Père, "ont avant tout besoin de l'attention de leurs familles, d'une affection que ne sauraient remplacer les meilleurs structures de prise en charge ou le meilleur personnel soignant". L'objectif de réduire les souffrances dans la phase finale d'une maladie s'applique "de manière toute particulière aux personnes âgées qui risquent de moins bénéficier de l'attention du corps médical. L'abandon est même le pire des maux qu'elles peuvent subir, la plus grande injustice. Ceux qui nous ont aidé à grandir ne doivent pas être abandonnés au moment où ils ont le plus grand besoin d'aide... Ils ont besoin de notre aide, de notre amour, de notre tendresse". Disant alors combien il apprécie les efforts de l'Académie pour que les soins palliatifs soient appliqués à tous ceux qui en ont besoin, le Pape a alors encouragé les chercheurs, le personnel médical et les étudiants à renforcer leur spécialisation dans un domaine "qui n'est pas de moindre valeur parce qu'il ne sauve pas la vie". Ils doivent "pratiquer sans perdre de vue que l'esprit de service et la conscience médicale sont science au sens le plus noble. C'est pourquoi, "aider l'homme ne peut s'accomplir en agissant contre lui, sa vie et sa dignité".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.3.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Plaidoyer en faveur de la vie du Pape François

    Le Saint-Père a reçu ce samedi matin quelque 5.000 médecins catholiques italiens. C’est un plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs.

    Il a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il rappelé, d’un péché contre Dieu Créateur. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, leur a-t-il commandé, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

    De l'avortement et l'euthanasie, à la fécondation in vitro, le Pape François l'a rappelé : la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

    Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas un problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe, a-t-il assuré, ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

    Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas un droit, a-t-il insisté, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

    La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Évangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent cette attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

    Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français :

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  • Discours du Pape François aux participants du Congrès œcuménique des évêques amis du Mouvement des Focolari

    Le Pape a reçu une quarantaine d'évêques amis du Mouvement des Focolari, réunis pour le Congrès annuel œcuménique consacré à l'Eucharistie comme mystère de communion. Saluant un événement "produit par l'amour de la Parole et la volonté de se conformer à l’Évangile", il s'est félicité de tant d'initiatives qui suscitent amitiés nouvelles, fraternité et partage". Reprenant un point abordé par ses hôtes, il a ensuite souligné combien un clair témoignage d'unité des chrétiens et d'estime réciproque constitue un signe lumineux de notre foi dans le Ressuscité. Si nous entendons répondre en chrétiens aux drames et questions de notre temps, nous devons parler et agir en frères... Ainsi répondrons nous à la globalisation de l'indifférence par celle de la solidarité... Dans nombre de pays manque la liberté de professer sa religion et de vivre les exigences de l'éthique chrétienne. Il y a aussi les persécutions contre les chrétiens ou d'autres minorités, le terrorisme et le phénomène migratoire qu'il engendre avec la guerre et le fondamentalisme. A cela s'ajoute dans d'autres pays une sécularisation exaspérée... Ceci constitue un appel à trouver de nouvelles voies pour l'unité des chrétiens, nécessaire pour que le monde croît. Nous devons être les premiers à avancer avec confiance et courage. La maîtresse des voies qui s'ouvrent est l'Eucharistie, comme mystère de communion... Comme moment de vérité de la vie communautaire, l'Eucharistie...est la rencontre de la grâce du Christ avec notre responsabilité. En elle nous ressentons clairement que l'unité est un don mais aussi une responsabilité" (cf. 1 Co 11, 17-33).

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.11.14).

    Vidéo et texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Pérou: la Marche pour la vie a réuni 150.000 à 300.000 participants

    Lima, la capitale du Pérou, a accueilli ce 22 mars 2014 la plus grande manifestation pro-vie de l’histoire de l’Amérique latine. Des chanteurs catholiques et d’anciens participants à la formule péruvienne de « The Voice » se sont joint à la cause et ont créé l’événement avec leur chanson « Unete ».

    Pour sa troisième édition, la grande a rencontré une mobilisation sans précédent. 150.000 à 300.000 personnes on défilé dans les rues de Lima pour défendre la vie depuis sa conception jusqu’à la mort naturelle. L’archevêque de Lima, le Cardinal Juan Luis Cipriani, s’est adressé à la foule pour encourager à respecter la vie : « Le Pérou dit oui à la vie et non à l’avortement  » a-t-il déclaré.

    L’avortement est illégal au Pérou, mais le ministre péruvien de la santé a annoncé que le gouvernement approuverait d’ici juin un guide technique qui régulera l’avortement thérapeutique, ce que les « pro-vie » considèrent comme une porte ouverte à la pratique de l’avortement. Les lobbies pro-avortement prétendent qu’il y aurait au Pérou 370.000 avortements illégaux par an, rapporte le site medias-presse.info qui estime que ces chiffres sont tronqués et qu’on ne devrait certainement pas excéder les 20.000 avortements dans le pays.

    Un soutien du monde artistique
    Quelques semaines avant le rassemblement, des chanteurs catholiques péruviens et d’anciens participants à la version péruvienne de l’émission « The Voice » ont créé l’événement en produisant le titre ‘Unete’ , un hymne au respect de la vie (voir vidéo ci-dessous). Des  chanteurs comme Daniel Armas, Luis Enrique Ascoy, Pepe Enciso, Mallcom Roberts ainsi que des musiciens comme César Mancilla et Jeremy Gómez se sont engagés publiquement en collaborant à ce titre. Ils ont expliqué qu’en tant que catholiques ils se sentent liés par « un amour désintéressé pour tous ces millions d’enfants qui n’ont pu naître et pour ceux que l’on vendra ou qui sont en danger ».

    Le 25 mars, fête de l’Annonciation, des marches ont également été organisées dans à Piura, Trujillo, Iquitos, Huancayo et Arequipa.

    MVL, d’après medias-presse.info.

    Únete – marcha por la vida 2014

    Source : InfoCatho.be

  • 19 novembre : Réception par Benoît VI des participants à la conférence du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé

    la science chrétienne de la souffrance dans les hôpitaux

    Ce matin, Benoît XVI a reçu les participants à la conférence du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, qui réfléchissaient sur "l'hôpital, lieu d'évangélisation, mission humaine et spirituelle". Il leur a rappelé que « l'Eglise s'adresse toujours avec le même esprit de partage fraternel à ceux qui vivent l'expérience de la douleur, animée par l'Esprit de Celui qui, avec la puissance de l'amour, a redonné son sens et sa dignité au mystère de la souffrance. Avec les mêmes accents d'espérance, l' Eglise interpelle aussi les professionnels et volontaires des services de santé. Vous avez une vocation particulière qui nécessite des études, de la sensibilité et de l'expérience. Cependant, celui qui choisit de travailler dans le monde de la souffrance en vivant son activité comme une mission humaine et spirituelle, a besoin d'une autre compétence qui va au-delà des diplômes. Il s'agit de la science chrétienne de la souffrance indiquée explicitement par le Concile comme la seule vérité capable de répondre au mystère de la souffrance... Le Christ n'a pas supprimé la souffrance et n'a pas voulu non plus en dévoiler entièrement le mystère, mais il l'a prise sur lui et cela suffit à ce que nous en comprenions toute la valeur. »

    « Soyez des experts qualifiés de cette science chrétienne de la souffrance! Le fait d'être catholique, sans crainte, vous donne une plus grande responsabilité dans la société et dans l'Eglise... Voilà un engagement de nouvelle évangélisation aussi en ces temps de crise économique qui voit diminuer les ressources consacrées à la protection de la santé. C'est justement dans un tel contexte que les hôpitaux et les structures d'assistance doivent repenser leur rôle afin que la santé, bien universel à assurer et défendre, ne devienne pas une simple marchandise soumise aux lois du marché et donc un bien réservé à quelques-uns. La dignité de la personne souffrante doit faire l'objet d'une attention particulière et ne doit jamais être oubliée, en appliquant aussi en matière de politique de la santé le principe de subsidiarité et le principe de solidarité... Il est souhaitable que le langage de la science chrétienne de la souffrance auquel appartiennent la compassion, la solidarité, le partage, l'abnégation, la gratuité, le don de soi, devienne le lexique universel de ceux qui œuvrent dans le domaine de la santé... Dans cette perspective, les hôpitaux sont considérés comme un lieu privilégié d'évangélisation afin que là où l'Eglise se fait véhicule de la présence de Dieu, elle devienne en même temps l'instrument d'une véritable humanisation de l'homme et du monde... En gardant à l'esprit qu'au centre de l'activité médicale et de soins, se trouve le bien-être de l'homme dans sa condition la plus fragile et vulnérable, de l'homme en quête de sens face au mystère insondable de la douleur, on peut concevoir l'hôpital comme un lieu où la relation de soin n'est pas un métier mais une mission. »

    Le Saint-Père a conclu son discours en s'adressant aux malades : « Votre témoignage silencieux est un signe efficace et un instrument d'évangélisation pour les personnes qui vous soignent et pour vos familles, dans la certitude qu'aucune larme de celui qui souffre ou de qui lui est proche, ne sera perdue devant Dieu. »

    Publié par VIS Archive 01 - 19.11.12