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famille

  • Prière pour la famille

    « Seigneur, Dieu de bonté et de miséricorde, qui, dans le monde du mal et du péché, avez offert la Sainte-Famille de Nazareth à la société des âmes rachetées, comme un très pur exemple de piété, de justice et d’amour, voyez combien la famille est aujourd’hui attaquée de toutes parts, et combien tout conspire à la profaner, en lui arrachant la foi, la religion et les bonnes mœurs.

    Secourez, Seigneur, l’œuvre de vos mains. Protégez dans nos foyers les vertus domestiques, elles sont l’unique garantie de concorde et de paix.

    Venez et suscitez les défenseurs de la famille. Suscitez les apôtres des temps nouveaux qui, en votre nom, grâce au message de Jésus-Christ et à la sainteté de leur vie, rappellent les époux à la fidélité, les parents à l’exercice de l’autorité, les enfants à l’obéissance, les jeunes filles à la modestie, les esprits et les cœurs de tous à l’estime et à l’amour de la maison bénie par vous.

    Que la famille chrétienne, restaurée en Jésus-Christ, suivant les exemples du divin Modèle de Nazareth, retrouve son visage ; que tout nid familial redevienne un sanctuaire ; que dans tout foyer se rallume la flamme de la foi qui aide à supporter les adversités avec patience et la prospérité avec modération, en même temps qu’elle dispose toutes choses dans l’ordre et dans la paix.

    Sous votre regard paternel, ô Seigneur, sous la garde de votre Providence et sous l’heureux patronage de Jésus, de Marie et de Joseph, la famille sera un asile de vertus, une école de sagesse. Elle sera un repos dans les rudes fatigues de la vie, un témoignage des promesses du Christ. A la face du monde, elle vous rendra gloire, à vous, Père, et à votre Fils Jésus, jusqu’au jour où, avec tous ses membres, elle chantera vos louanges dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Prière composée par Pie XII, et donnée le 31 octobre 1954 en la fête du Christ-Roi.

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  • Le Pape François convoque une année “Famille Amoris Laetitia”

    L’annonce a été faite ce dimanche 27 décembre 2020, où l’Église célèbre la Sainte Famille de Nazareth : le pape François décrète une année “Famille Amoris Laetitia”, qui sera inaugurée au cours de la prochaine solennité de saint Joseph, le 19 mars 2021. 

    Explications à lire sur Vatican News.

  • Méditation - La Sainte Famille

    « Le dimanche dans l'octave de l'Épiphanie l'Église célèbre la fête de la Sainte Famille. Le Pape Benoît XV l'a instituée en 1921. (*) Cette fête répond à un besoin, elle nous montre comment l’Église sait tenir compte, dans sa prière et sa liturgie, des nécessités de chaque époque.
    Quel aimable tableau ! Jésus, Marie, Joseph, la Sainte Famille durant les trente ans passés dans l'intimité de Nazareth.
    La Sainte Famille est l'image de la famille divine. Là-haut, c'est l'unité dans la pluralité au sein de la divine Trinité : une seule nature divine en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
    Dans la Sainte Famille règne l'unité dans la pluralité : trois personnes, Jésus, Marie, Joseph ; une seule pensée, une seule activité, un seul amour.
    L'amour est le lien de l'unité. De deux êtres il n'en fait qu'un, car le propre de l'amour est de donner, de se donner, de pénétrer dans le cœur de l'aimé. Et dans le mariage de deux êtres l'amour en a fait trois ; le troisième, c'est l'enfant, le fruit de l'amour. Et les trois, le père, la mère et l'enfant ne sont encore plus qu'un par l'amour qu'ils se donnent : l'amour du père pour la mère, de la mère pour l'enfant, de l'enfant pour ses parents. O bienheureuse trinité dans l'unité de l'amour !
    Cette unité dans la pluralité fait la solidité de la famille, elle lui donne sa vie et sa force.
    Dieu l'a réglé ainsi Lui-même dans la Sainte Famille. Le Fils dans sa nature humaine ne fait qu'un ici-bas avec Marie, sa Mère, et avec saint Joseph, le représentant du Père, comme au ciel Il ne fait qu'un avec le Père et le Saint-Esprit dans l'unité de la nature divine.
    Quel ineffable mystère entre dans la famille avec Jésus ! Lui, le Fils unique du Père, l'objet de ses complaisances, est devenu membre d'une famille humaine. Quelle force désormais pour la cellule de la société, pour la famille ! Et il devait en être ainsi, pour qu'elle pût donner naissance aux peuples chrétiens. Car c'est la famille qui fait les peuples. Les peuples meurent lorsqu'en elle les deux époux sont désunis, lorsqu'ils ne savent plus trouver leur unité dans l'enfant. Aucune politique, aucune organisation économique ne peut sauver les nations de la ruine, quand la famille se disloque et ne forme plus un tout. C'est parce que la famille a été ébranlée, parce qu'elle a perdu l'amour qui faisait sa cohésion, que tant de peuples se meurent aujourd'hui.
    Ils ne trouveront le salut que s'ils savent reprendre le chemin de Nazareth, et se renouveler dans la Sainte Famille. A l'heure actuelle l'école la plus nécessaire, la plus haute, la plus vraie, « l'Université populaire », c'est l'école de Nazareth, la Sainte Famille ! »

    (*) voir le rappel historique donné plus bas.

    Toute l'année avec le Christ (La Sainte Famille), par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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  • Prière pour la famille

    « O Dieu, de qui vient toute paternité au ciel et sur la terre,
    Toi, Père, qui es Amour et Vie,
    fais que sur cette terre,
    par ton Fils, Jésus-Christ, « né d’une femme »,
    et par l’Esprit Saint, source de charité divine,
    chaque famille humaine devienne
    un vrai sanctuaire de la vie et de l’amour
    pour les générations qui se renouvellent sans cesse.

    Que ta grâce oriente les pensées et les actions des époux
    vers le plus grand bien de leurs familles,
    de toutes les familles du monde.

    Que les jeunes générations
    trouvent dans la famille un soutien inébranlable
    qui les rende toujours plus humaines
    et les fasse croître dans la vérité et dans l’amour.

    Que l’amour, affermi par la grâce du sacrement de mariage,
    soit plus fort que toutes les faiblesses et toutes les crises
    que connaissent parfois nos familles.

    Enfin, nous te le demandons
    par l’intercession de la sainte Famille de Nazareth,
    qu’en toutes les nations de la terre
    l’Église puisse accomplir avec fruit sa mission
    dans la famille et par la famille.

    Toi qui es le Chemin, la Vérité et la Vie
    dans l’unité du Fils et du Saint-Esprit. Amen. »

    St Jean-Paul II, Prière pour la famille, Jubilé des familles, 25 mars 1984.
    In B. Peyrous - C. Loyer, Prières pour cheminer dans la vie spirituelle, Ed. de l'Emmanuel, 2008.
    Prière reprise pour la préparation à la 4e Rencontre mondiale des familles (Manille, 25-26 janvier 2003).

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  • Audience générale du mercredi 29 août 2018

    Lors de l’audience générale de ce mercredi matin, le Pape François est revenu sur sa visite en Irlande effectuée le week-end dernier, à l’occasion de la Rencontre Mondiale des Familles. Le Pape est également revenu sur les scandales d’abus sexuels commis par le clergé dans ce pays et les efforts déployés par l’épiscopat local pour lutter contre ce fléau.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, en prenant part à la Rencontre Mondiale des Familles en Irlande, j’ai voulu confirmer les familles chrétiennes dans leur vocation à témoigner de la joie et de la fécondité de l’amour de Dieu. Ainsi toutes ces familles réunies à Dublin ont été un signe éloquent de la beauté du rêve de Dieu qui veut pour toute la famille humaine l’unité, l’harmonie et la paix, fruit de la fidélité, du pardon et de la réconciliation qu’il nous donne en Jésus-Christ. Car, selon le thème de la Rencontre, les familles sont appelées à faire resplendir la joie évangélique, en illuminant le monde de l’amour rédempteur du Christ. Et j’ai eu l’occasion de souligner que l’Église perçoit la nécessité de soutenir les familles dans leur rôle indispensable pour le développement d’une société juste et solidaire. A différentes occasions, des témoignages nous ont montré comment la foi est actualisée dans la vie quotidienne, "autour de la table familiale", et l’importance de la communication entre les générations. Car le monde a besoin d’une révolution d’amour et de tendresse qui commence dans le cœur de la famille. C’est pourquoi j’ai demandé pardon au Seigneur pour les péchés et le scandale des abus commis sur des mineurs par des membres de l’Église dans ce pays, encourageant les évêques à poursuivre leurs efforts pour remédier aux erreurs du passé. Ainsi, je rapporte de cette Rencontre l’expérience prophétique et réconfortante de tant de familles engagées sur la voie chrétienne du mariage et de la vie familiale, des familles disciples et missionnaires, ferment de bonté, de justice et de paix pour le monde ! »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France, du Bénin et de divers pays francophones, en particulier un groupe de fidèles de Toulouse et des membres des Missions étrangères des Capucins du Bénin. En préparation de la prochaine Rencontre Mondiale qui se tiendra à Rome en 2021, confions toutes les familles à la protection affectueuse de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Qu’elles puissent être vraiment, dans leurs maisons, leurs paroisses, leurs communautés, "joie pour le monde". Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - Pour un retour de Notre-Dame dans les foyers chrétiens

    « Serait-il téméraire d'établir un certain parallélisme entre l'oubli de Notre-Dame et « l'indiscipline des mœurs » ? La réponse gît dans les pierres démantelées du foyer français. La courbe de la natalité s'effondre vers la catastrophe ; le pourcentage des divorces monte en flèche. La moralité publique touche à l'étiage. Une crise d'autorité dévaste la famille et suscite, en certains milieux, un pseudo-féminisme qui n'est que masculinisme déguisé. L'égoïsme qui vide les berceaux conspire avec le laïcisme pour s'emparer des enfants des autres et troubler leur éducation. La gêne ou la misère, convoyés par la crise, guettent à chaque tournant « ces grands aventuriers des temps modernes » que sont les pères de famille nombreuse. Dans la classe ouvrière, l'industrialisme libéral a mobilisé l'épouse et fait de la demeure un taudis. Si Malthus revenait, il ne se préoccuperait plus d'ajuster à l'afflux des naissances le potentiel sous-évalué des ressources de la nature, il s'inquiéterait du déséquilibre profond d'un monde qui fait grève de la vie en s'outillant pour parer aux besoins hypothétiques d'une population toujours plus dense.
    « Cette belle nation se suicide », disait de nous le premier Roosevelt. Et Taine déjà, sondant, il y a trois quarts de siècle, nos tares démographiques, donnait cet effrayant diagnostic : « J'ausculte les cavernes d'un poitrinaire ». [...]

    *
    *     *

    A la base, nous poserons la reconnaissance officielle de la royauté de Marie sur la famille. Celle que Bossuet définissait « Jésus-Christ commencé », ne peut se contenter d'un autel latéral au sanctuaire du foyer. C'est en plein chœur, au maître-autel, indissolublement unie à son Fils, qu'il faut dresser son image et organiser son culte. Tout pour Jésus par Marie : telle est la ligne d'ascension. [...]

    Me risquerai-je à définir le rituel, à esquisser le cérémonial du culte de Notre-Dame au Foyer ? Je veux, à la place d'honneur dans la maison, une image de Marie, moins une figuration flamboyante qui la révèle inaccessible, qu'une représentation familière l'associant aux humbles labeurs de notre existence terrestre. Les enfants veilleront jalousement à orner l'autel de la maman du Ciel ; chacun, à tour de rôle, tressera son bouquet, disposera ses lumières, sous l'actif regard de la maman de la terre qui soulignera dans un baiser la profonde piété du geste.
    C'est là, au pied de la statue ou devant la gravure, que les petits déposeront leur carnet de sacrifices, leurs résolutions, leurs bulletins et qu'ils éprouveront intérieurement les discrets encouragements ou les muets reproches de Celle qui voit tout et qui prend à cœur leurs moindres intérêts. C'est là que l'un d'entr'eux récitera chaque soir, au nom de la maisonnée, la prière « Ô ma Souveraine, ô ma Mère » (1) et l'Ave Maria, auxquels on joindra, pendant le mois de mai, une pieuse lecture ou les litanies de la Sainte Vierge.
    Quand se lèvera le jour de la Fête des Mères et qu'un peu partout, en terre de France, l'émouvant hommage montera vers les gardiennes des foyers, la pensée de tous cherchera, derrière la maman de la terre, celle qui, de Là-Haut, préside aux destinées de la famille. Ce sera sa fête à elle aussi et la céleste maternité conférera un caractère plus auguste, une sorte d'auréole sacrée à la maternité de sang.
    Les fêtes mariales trouveront écho au foyer. On les rappellera la veille. On s'ingéniera, le matin, à communier ensemble, le soir, à participer aux processions, aux Saluts du Saint-Sacrement. On les vivra dans la pensée de l’Église qui a voulu les inscrire au calendrier liturgique comme autant d'étapes de renouveau intérieur.
    Le chapelet, faut-il le dire, sera entre toutes les mains... S'il en est que rebute la fastidieuse monotonie de l'Ave Maria, les parents apprécient, avec le Durtal de Huysmans, cette touchante répétition, comparable au gracieux babil de l'enfant, toujours le même et toujours nouveau. [...]

    Ernest Psichari disait au retour de Chartres : « Je sens que je donnerai à Dieu tout ce qu'Il me demandera. » Que la famille française entende l'appel du Christ expirant : « Enfant, voilà votre Mère », qu'elle imite le geste de saint Jean, lequel, dit l’Évangile, à partir de ce jour, la prit pour sienne au foyer ; et la « peur de vivre » reculera devant le message de vie. Marie restituera à la France le foyer chrétien qui fit jadis sa sécurité et sa gloire. »

    1. « Ô ma Souveraine ! O ma Mère, je m’offre à vous tout entier ; et, pour vous donner une preuve de mon dévouement, je vous consacre aujourd’hui mes yeux, mes oreilles, ma bouche, mon cœur, tout moi-même ; puisque je vous appartiens, ô ma bonne Mère, gardez-moi, défendez-moi comme votre bien et votre propriété. »
    R.P. Niccolo Zucchi (1586-1670)

    R.P. Stéphane Piat O.F.M., Extraits du Rapport présenté au Congrès Marial National de Boulogne-sur-Mer en 1938, in "Souveraineté de Marie", Paris, Desclée de Brouwer, 1938.

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  • Institution du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie

    L’annonce était attendue depuis plusieurs mois : le Pape François institue un dicastère pour les laïcs, la famille et la Vie. Il fusionne les compétences du Conseil pontifical pour les Laïcs et du Conseil pontifical pour la Famille, qui seront officiellement dissous le 1er septembre prochain.

    Dans le Motu Proprio « Sedula Mater » (« Mère attentionnée ») publié ce matin et daté du 15 août, fête de l’Assomption, le Pape François explique que les dicastères de la Curie romaine doivent s’adapter aux « situations de notre temps » et aux « besoins de l’Église universelle ».

    Les précisions de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Intentions de prière pour le mois de mai 2016

    Les femmes dans la société
    Pour que dans tous les pays du monde les femmes soient honorées et respectées, et que soit valorisée leur contribution sociale irremplaçable.

    Prière du Rosaire
    Pour que la pratique de la prière du Rosaire se diffuse dans les familles, les communautés et les groupes, pour l’évangélisation et pour la paix.

    Sources : Vatican Information Service - Apostolat de la Prière.

  • Pape François : Signature de l'exhortation post-synodale sur la famille ce 19 mars

    Le P. Federico Lombardi a confirmé que le Pape François doit signer son exhortation post-synodale sur la famille ce samedi 19 mars, en la solennité de saint Joseph. Ce document fait suite aux deux Synodes des évêques tenus à Rome en octobre 2014 et octobre 2015.

    Sur le contenu de ce texte très attendu, rien n’a filtré sinon qu’il devrait dépasser la longueur de la précédente exhortation, Evangelii gaudium (La joie de l’Évangile), et approcher les 200 pages. Sa publication, en raison des nécessités de traductions, est attendue « dans la 2e ou 3e semaine de Pâques », soit entre les 4 et 15 avril prochains. Il devrait s’agir d’un texte personnel du Saint-Père.

  • Angelus de ce dimanche 27 décembre 2015

    « La famille qui vit la joie de la foi la communique spontanément, elle est le sel de la terre et la lumière du monde, elle est le levain pour toute la société ». Ce dimanche 27 décembre 2015, le Pape François, depuis la fenêtre des appartements apostoliques, place Saint-Pierre, est revenu lors de l’Angélus sur l’Évangile de ce jour consacré à la Sainte Famille. Rappelant la Rencontre mondiale des Familles de Philadelphie à laquelle il a participé en septembre dernier lors de son voyage aux États-Unis, il a souligné, en ce temps de Noël, et alors qu’il venait de célébrer la Messe du Jubilé des Familles, que « l’Évangile d’aujourd’hui invite les familles à cueillir la lumière d’espoir venant de la maison de Nazareth ».

    « Le noyau familial de Jésus, Marie et Joseph est pour chaque croyant, et spécialement pour les familles, une école authentique de l’Évangile. Ici nous admirons l’accomplissement du dessein divin de faire de la famille une communauté spéciale de vie et d’amour. Ici nous apprenons que chaque noyau familial chrétien est appelé à être “église domestique” pour faire resplendir les vertus évangéliques et devenir le ferment du bien dans la société ».

    Le Pape François a ainsi dressé une liste de conseils que la Sainte Famille peut apporter aux familles contemporaines. Marie et Joseph montrent ainsi comment « accueillir les enfants comme don de Dieu, à les générer et à les éduquer en coopérant merveilleusement à l’œuvre du Créateur et donnant au monde, en chaque enfant, un nouveau sourire ». C’est dans la famille, enfin, que chaque parent fait l’expérience « significative et efficace de l’amour gratuit, de la tendresse, du respect réciproque, de la compréhension mutuelle, du pardon et de la joie. »

    Appel pour les migrants cubains

    Après un lancer de ballons multicolores au-dessus de la place Saint-Pierre et dans le ciel bleu de Rome, et la récitation de la prière de l’Angélus, le Pape a lancé un appel aux pays centro-américains pour qu’ils renouvellent « tous les efforts nécessaires pour trouver une solution rapide au drame humanitaire » que vivent de nombreux migrants cubains. « Ils se trouvent en difficulté en Amérique centrale » a expliqué le Pape, précisant que « ils sont nombreux à être victimes du trafic d’êtres humains ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Intentions de prière pour le mois de décembre

    Expérimenter la miséricorde de Dieu
    Pour que nous puissions tous faire l’expérience de la miséricorde de Dieu, qui ne se lasse jamais de pardonner.

    La famille
    Pour que les familles, en particulier celles qui souffrent, trouvent dans la naissance de Jésus un signe de profonde espérance.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Audience générale de ce mercredi 11 novembre 2015

    La famille possède « une vertu précieuse » : la convivialité. C’est à partir de ce constat que le Saint-Père a développé ce mercredi, lors de l’audience générale, sa réflexion. Devant des dizaines de milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la famille en mettant en exergue l’esprit de convivialité familiale, levain dans des sociétés qui aujourd’hui ne favorisent pas l’accueil, l’inclusion.

    Compte rendu de Cyprien Viet sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la vie familiale est caractérisée par la convivialité qui consiste à partager les biens de la vie et à être heureux de le faire. Elle se concrétise par le repas en famille. Jésus a présenté le Royaume comme un repas festif. Il a souvent enseigné à table et il y a institué l’Eucharistie, mémorial de son Sacrifice. Nourrie du Corps et du Sang du Christ, la famille est fortifiée dans l’amour et la fidélité. Elle s’élargit à une convivialité universelle la rendant ouverte aux petits qui ont besoin d’être protégés et accueillis ; elle devient ainsi pour la communauté chrétienne un levain d’accueil et d’hospitalité. Nous devons chercher à retrouver cet esprit de convivialité familiale alors que le contexte social n’y est pas favorable. L’horizon de la famille chrétienne c’est l’horizon de l’Église, Mère de tous les hommes et de tous les exclus dans tous les peuples. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. C’est aujourd’hui la fête liturgique de Saint Martin qui a évangélisé les campagnes de France. Je salue aussi les Hongrois, car il est né en Hongrie. Je confie à sa protection vos communautés et vos familles, afin que, nourries régulièrement de l’Eucharistie, elles puissent toujours devenir pour le monde des écoles de cordialité, d’accueil et de charité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Synode : la version française du rapport final est disponible

    Le journal La Croix s’est associé à La Documentation catholique afin de publier l’intégralité du texte du rapport final du Synode sur la famille. Ce dernier est désormais disponible en français. Il est téléchargeable gratuitement.

    Ce rapport est composé de trois grandes parties : L’Église à l’écoute de la famille, La famille dans le plan de Dieu et La mission de la famille. Il contient l’ensemble des 94 articles adopté le 25 octobre avec la majorité qualifiée requise. 265 pères synodaux ont pris part au vote, qui s’est déroulé à bulletin secret. La majorité qualifiée requise était de 177 voix.
    A noter que trois paragraphes n’ont été adoptés que de justesse. Le paragraphe 85, consacré aux divorcés-remariés, n’a recueilli « que » 178 pour et 80 votes contre. Il concernait la notion de « discernement » dans l’accompagnement des divorcés-remariés et la nécessité de distinguer les cas. Le paragraphe 84, également consacré à l’accompagnement pastoral des couples divorcés-remariés et le paragraphe 86, qui évoque la question du « for interne » ont donné également lieu à des votes « serrés ».

    N.B. : on trouvera à la fin de chaque paragraphe du document les résultats du vote des Pères synodaux.

    Source : CathoBel.

  • Audience générale du mercredi 4 novembre 2015

    Le Saint-Père a tenu ce matin l'audience générale Place Saint-Pierre, évoquant la question du pardon en famille, "la famille étant un véritable camp d'entraînement au don du pardon réciproque, sans lequel aucun amour ne peut durer". Puis il est revenu sur le récent Synode consacré à la famille, qu'il a qualifié "d'événement de grâce". Après avoir souligné qu'il avait voulu que le document final soit rendu public afin que tous puissent apprécier le travail accompli en deux ans, le Pape a dit que ce n'était pas le moment d'en tirer les conclusions, lui-même devant le méditer. "Mais en attendant la vie des familles se poursuit. Elles vont de l'avant et continuent d'écrire de belles pages de l’Évangile des familles. Dans un monde souvent aride de vie et d'amour, vous ne cessez de parler du grand don que sont le mariage et la famille".

    On ne peut vivre ensemble sans se pardonner, a affirmé le Saint-Père en revenant sur sa première idée. "Sans se pardonner en famille on ne peut que mal vivre... Nous devons absolument tenir compte de nos erreurs et de nos offenses, dues à notre faiblesse comme à notre égoïsme. Il faut soigner au plus tôt ces blessures...car plus on attend plus cela devient difficile... N'attendons pas la fin de la journée pour demander pardon...car, en famille, c'est un moyen de renforcer le couple, de lui permettre de résister aux chocs de nos petites et grandes méchancetés. Mais il faut appliquer ce mode de vie à nos rapports sociaux, partout où nous nous trouvons. Nombreux son ceux, y compris des chrétiens, qui estiment que c'est exagéré... Or c'est en recevant le pardon de Dieu que nous devenons capables de pardonner à notre tour... Le Synode a ravivé notre espérance sur ce point. La capacité de pardonner est indispensable dans une société souvent dure et il est bon que la famille soit un espace d'apprentissage du pardon... Quant à l’Église, elle sera toujours au côté des familles afin de les aider à bâtir sur la roche dont a parlé le Christ... Les familles chrétiennes avanceront d'autant plus vie sur le chemin des Béatitudes qu'elles apprendront et enseigneront le pardon au sein de la grande famille de l’Église. C'est seulement ainsi qu'elle pourra témoigner de la force rénovatrice du pardon divin... C'est que nos familles peuvent faire beaucoup pour la société comme pour l’Église... Prions afin que les familles bâtissent de plus en plus de formules de réconciliation, afin que personne ne se sente abandonné à ses fautes".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.11.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans un monde qui est souvent aride et qui manque d’amour, les familles nous parlent du don et du pardon réciproques et elles nous y entraînent. On ne peut pas vivre sans se pardonner, surtout en famille, car des torts partagés provoquent des blessures réciproques tous les jours. Il est très important de les guérir au plus vite, car, si l’on attend trop, tout devient plus difficile. Par le pardon mutuel, la famille se fortifie et devient de plus en plus solide. Mais pardonner est une grâce ; et c’est en recevant le pardon de Dieu que l’on peut à son tour pardonner aux autres. Le pardon vécu en famille – et c’est l’une de ses vocations - rend capable d’aider la société à être moins cruelle et moins mauvaise. Les familles aident aussi l’Église elle-même à rendre témoignage de la force rénovatrice du pardon de Dieu, et à progresser sur la voie des Béatitudes. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le collège Fénelon-Sainte Marie, de Paris, et les autres personnes venues de Suisse et de France.
    Chères familles, je souhaite que vous puissiez redécouvrir, à l’occasion de l’Année de la Miséricorde, le trésor du pardon réciproque, et je prie pour que vous en soyez toujours les joyeux témoins.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Discours du Saint-Père au cours de la conclusion de la XIVe Assemblée générale ordinaire du Synode des Évêques

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Irak : L'appel à l'aide de Mgr Petros Mouché, archevêque syriaque catholique de Mossoul

    Mgr_Mouche.jpgAlors que le Synode dédié à la famille est en cours au Vatican, l’archevêque syriaque catholique de Mossoul espère que ce dernier servira à attirer l’attention aussi sur les déplacés irakien, « à redonner à nos familles leur dignité ».

    Mgr Petros Mouché vient d’effectuer une tournée en Italie et en France pour sensibiliser les Européens à la situation des familles chrétiennes d’Irak, déplacées au Kurdistan irakien et qui s'apprêtent à passer leur deuxième hiver loin de leur domicile. « Une vie dans des préfabriqués ou dans une caravane, cela n’aide pas les familles et crée des problèmes. La cohabitation dans des espaces aussi petits est difficile. La famille qui n’a pas de maison n’est pas tranquille, tout comme ces parents qui ont les poches vides et rien pour acheter des médicaments à un enfant malade.»

    Un accueil massif pour éviter la dissolution d'une communauté

    Mgr Mouché est un réfugié parmi d’autres. Il a quitté la deuxième ville d’Irak lors qu’elle est tombée aux mains de Daech en juin 2014. Aujourd’hui, il appelle l'Occident à accueillir plusieurs centaines de familles chrétiennes ensemble au lieu de délivrer des visas au compte-goutte. Avec les départs successifs, il redoute une dissolution de sa communauté. « Mon diocèse compte aujourd'hui 12.000 familles, soit environ 50.000 personnes. C'est quasiment un tiers de tous les syriaques catholiques. Donc si on continue à se disperser, c'est notre peuple qui va disparaître, » explique l’archevêque lors de son passage en France.

    Il aimerait que les pays européens ou nord-américains accueillent dans leurs villages vides 400 ou 500 familles en même temps. « Regroupés, ils seront plus forts, leurs enfants seront scolarisés ensemble, ils pourront continuer à parler leur langue et vivre leur foi ». Le Figaro qui se fait écho de cette tournée de Mgr Petros Mouché, explique que « cette solution sonne comme un revirement », alors que l'évêque de Mossoul et de Qaraqosh plaidait jusqu'ici uniquement pour le maintien de ses fidèles en Irak, en y créant les conditions favorables. Mais l'objectif reste le même, estime le quotidien français : permettre, à terme, le retour des familles dans leurs villages, actuellement sous le contrôle de Daech. « Une fois leurs villages libérés, ils voudront rentrer chez eux », assure Mgr Mouché.

    En France, le président de l'Oeuvre d'Orient se montre réservé sur l'opportunité d'une telle initiative. Mais Mgr Pascal Gollnish reconnaît qu'il est « essentiel que les réfugiés syriaques accueillis à l'étranger restent en lien avec leurs coreligionnaires ». La prise de Palmyre en Syrie, suivie par la chute de Ramadi a instillé un vrai « sentiment de désespérance chez les déplacés », rappelle Mgr Gollnish. « Mais il est toujours envisageable de reprendre la plaine de Ninive et sécuriser Qaraqosh, ainsi que tous les villages chrétiens aux alentours. C'est la seule et unique solution, si on veut éviter que les derniers chrétiens fuient l'Irak. »

    Sources : Radio Vatican - Le Figaro.

  • Synode : Témoignages des couples les 5 et 6 octobre

    Dans le cadre du présent Synode, plusieurs couples ont été invités comme Auditeurs, et à ce titre appelés à donner un témoignage de leur expérience matrimoniale : Le 5 octobre Gertrudiz Clara et Andrés Salvador Galindo López, Secrétaires de la Commission épiscopale pour la famille (Mexique), et le 6 octobre Buysile Patronella et Meshack Jabuloni Nkosi, membres du Conseil épiscopal de la famille (Afrique du Sud).

    Mariés depuis 45 ans, avec deux enfants et quatre petits-enfants, les premiers ont raconté leurs premières années difficiles, notamment en raison des problèmes économiques. Certains parents leur conseillèrent même de se séparer. "Malgré leur insistance nous avons franchi cette étape et décidé de lutter...pour construire notre famille...mais sans avoir une idée claire de ce que cela signifiait pour le sacrement du mariage... Dieu merci, nous avons eu la chance de vivre une expérience lors d'une rencontre de couples catholiques, où nous avons appris à communiquer, à savoir pardonner, mais surtout à savoir quel était le plan de Dieu pour nous comme couple marié et famille. Désormais nous avançons avec la conscience du plan de Dieu... Lors d'une nouvelle période de difficultés économiques, après avoir visité la basilique de Guadalupe, nous avons décidé de prendre part à la pastorale de la famille du diocèse. Cette démarche nous a amené à offrir une contribution dans divers pays de l'Amérique centrale, où tant de graves problèmes...sont causés aux familles par des facteurs sociaux, culturels, politiques, éducatifs, économiques. Le mariage religieux et la famille y sont affaiblis et fragilisés... Ils ne seront sauvés que grâce à la formation et à l'éducation, à la redécouverte de son identité et de sa mission... Comme des bergers attachés au projet de Dieu...nous devons accompagner et former les familles, leur faire découvrir leur identité et vivre leur mission."

    Le second couple, uni depuis 35 ans, a eu cinq enfants dont trois mariés avec des non catholiques et vivant avec deux credos et un amour. Deux des conjoints veulent se convertir au catholicisme à Pâques, en 2016 prochain. Jabu et Buyi ont accompagné beaucoup de jeunes, avec qui ils ont partagé leur expérience de vie, la parole de Dieu et les enseignements de l’Église. "Nous avons transmis la Bonne Nouvelle et l'amour de Dieu pour nous tous exprimée en son Fils Jésus-Christ. Et chaque jour, nous essayons, par la grâce de Dieu, d'êtres de bonnes nouvelles pour autrui, et notamment pour les jeunes couples. Ceci est possible à l'aide de la Parole de Dieu, le Christ étant lui-même notre boussole... Nous avons fait face à de nombreux problèmes" mais avons toujours essayé d'être assez humble pour dire merci, pardon, s'il vous plaît... "Il est indispensable si nous voulons vivre en famille dans la paix et l'harmonie...de ne pas oublier de dire à l'autre Je t'aime et de le dire aussi aux enfants. Benoît XVI dans l'encyclique Caritas in Veritate a souligné l'importance de l'amour comme principe vital de la société, et de la famille comme lieu où une personne apprend le bien..., apprend à aimer, à pardonner, vivre le pardon, apprend à partager. Notre choix d'il y a 35 ans est de prendre tous les jours soin de l'autre dans la famille et d'être fidèle à l'autre, car nous avons promis d'aimer pour toujours. Dans la société moderne, qui a malheureusement développé une culture du jetable, ce genre d'engagement semble ridicule et est ridiculisé et découragé. Les jeunes ont alors tendance à avoir peur de se marier, à considérer cet engagement comme un fardeau. Nous sommes appelés à les encourager à entreprendre de chercher le Christ comme leur nouvel espoir... Nous avons l'expérience de la vie nouvelle qui naît, et nous avons vu nos parents nous aider à élever nos enfants. Nous les avons également vu vieillir... Nous avons vu nos enfants devenir parents et être à leur tour un soutien pour la famille. Nous continuons à transmettre notre foi, les valeurs chrétiennes et la culture humaniste. Ceci nous donne joie et satisfaction, rend nos vies plus riches et complètes."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.10.15).

    Texte original en italien et anglais en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Audience générale de ce mercredi 7 octobre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place St-Pierre le Saint-Père est retourné sur la thématique du Synode des évêques, pour évoquer les liens entre Église et famille. Après avoir demandé aux fidèles de prier pour le bon déroulement de l'Assemblée, pour que les Pères synodaux sachent interpréter les attentes de la famille et exprimer la sollicitude de l’Église à son égard, le Pape a déclaré que les hommes et les femmes d'aujourd'hui ont besoin d'un robuste esprit de famille.
    "Si les rapports professionnels, économiques, juridiques et sociaux semblent rationnels et organisés, ils sont parfois aussi arides et anonymes, voire insupportables... Ainsi de plus en plus de personnes sont-elles abandonnées à la solitude". Au contraire "la famille propose à la société une perspective beaucoup plus humaine. Elle ouvre les yeux des enfants sur la vie..., elle introduit à la nécessité de la loyauté, de l'honnêteté, de la confiance, de la coopération et du respect dans les rapports humains". La famille encourage à envisager un monde vivable "même dans des conditions difficiles... Tous nous sommes conscients du caractère indispensable de l'attention de la famille envers les plus petits et les plus vulnérables de ses membres, des personnes blessées par la vie... Sachant tout cela, on constate qu'on ne reconnaît pas à la famille la place et la reconnaissance auxquelles elle aurait droit dans l'organisation politique et économique de la société contemporaine... Non seulement la famille ne jouit pas d'une reconnaissance adéquate, mais elle ne créé plus de formation humaine. Malgré toute sa science et sa technologie, la société n'est plus en mesure de mettre ces connaissances au service de la coexistence civile... Dans cette situation, les extrémités abrutissent les rapports familiaux... L’Église voit aujourd'hui sur ce point précis le sens historique de sa mission auprès de la famille : Lui rendre un véritable esprit de famille, à commencer par une révision minutieuse de son mode de vie. On pourrait dire que l 'esprit de famille est la charte constitutionnelle de l’Église, le christianisme devant être tel... Ainsi l’Église doit-elle être la famille de Dieu".

    Puis évoquant Jésus appelant Pierre à sa suite pour en faire un pêcheur d'hommes, le Saint-Père a dit que l’Église famille avait besoin d'un nouveau type de filets. "Nous pourrions dire que les familles sont aujourd'hui l'un des plus grands filets de la mission de Pierre et de l’Église. Non un filet qui emprisonne, mais qui libère les hommes de la solitude et de l'indifférence, dans lesquelles de nombreux êtres humains se noient. Les familles savent ce qu'est la dignité et la fierté de se sentir enfants de Dieu, et non des esclaves ou des étrangers. C'est à partir de là, de la famille que Jésus repasse auprès des humains pour les persuader que Dieu ne les a pas oubliés. C'est de là que Pierre puisait la force pour son ministère. Ainsi, dans l'obéissance à la parole du Maître, l’Église va pêcher en haute-mer, convaincue d'une pêche qui sera miraculeuse... Que l'enthousiasme des Pères synodaux, animés par l'Esprit-Saint, donne à l’Église le courage de laisser de côté ses vieux filets pour se mettre à pêcher en comptant sur la Parole de l'Eternel ! Prions intensément pour elle. D'ailleurs, le Christ ne nous a-t-il pas dit que même les mauvais parents ne refusent pas le pain à ses enfants affamés. A plus fort titre, si imparfaits qu'ils soient, Dieu ne se refuse pas à communiquer l'Esprit à ceux qui le demandent avec une insistance passionnée".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.10.15).

    Résumé en français

    « Chers frères et sœurs, depuis quelques jours, le synode des Évêques a commencé ses travaux sur « La vocation et la mission de la famille dans l’Église et dans le monde d’aujourd’hui ». Un regard attentif sur la vie quotidienne des hommes et des femmes montre le besoin d’un véritable esprit familial. Et pourtant, dans l’organisation politique et économique de la société, on ne donne pas à la famille le poids, la reconnaissance et le soutien qui lui sont dus. Pour l’Église, « l’esprit de famille » est quelque chose de constitutif. Elle est et doit être la famille de Dieu. Quand Jésus a appelé Pierre il lui a dit qu’il le ferait « pêcheur d’hommes ». On pourrait dire qu’aujourd’hui les familles sont l’un des filets les plus importants pour la mission de Pierre et de l’Église. Non pas un filet qui rend prisonniers, mais qui libère des eaux mauvaises de l’abandon et de l’indifférence. Les familles savent bien ce qu’est la dignité de se sentir enfants et non esclaves.  Puisse l’enthousiasme des Pères synodaux, animés par l’Esprit-Saint, attiser l’élan d’une Église qui abandonne les vieux filets et se remette à pêcher en se confiant à la parole de son Seigneur ! Prions intensément pour cela. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française venant de France et de Suisse. Je salue chaleureusement toutes les familles, particulièrement les familles de réfugiés venant d’Irak, présentes à cette audience. Je vous invite à accompagner de votre prière et de votre attention les travaux du Synode ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Synode des Evêques : Premier jour

    Ce matin à 9 h, s'est ouverte au Vatican la XIVe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Evêques consacrée à "La vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain". En présence du Saint-Père, le Cardinal hondurien Oscar Andres Rodríguez Maradiaga a pris la parole, invitant les pères synodaux à une brève méditation résumant les intentions et l'esprit de l'Assemblée :
    "Frères, nous venons des quatre points cardinaux, convoqués par Pierre, mus par l'amour du Seigneur Jésus et de notre Mère l'Eglise - a-t-il dit -. Saint Paul nous a précisément invités à la joie. Cette joie de l'Evangile que le Pape François proclame inlassablement dans le monde entier. Mais comme lui-même nous a dit : Le grand risque du monde actuel, avec son offre écrasante et multiple de consommation, est de tomber dans une tristesse individualiste qui jaillit du cœur confortable et avare, de la recherche maladive de plaisirs superficiels, de la conscience isolée. Parfois cela nous attriste d'entendre comment le monde a envisagé ce Synode en pensant que nous venions comme deux bandes opposées pour défendre des positions irréductibles. C'est pourquoi avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours. Agissez, nous ne sommes pas une Eglise en voie d'extinction ni diminuée. La famille non plus, bien qu'elle soit menacée et combattue. Nous ne venons pas non plus pleurer ni nous lamenter sur nos difficultés. Le Psaume 26 nous dit : "Sois fort, et prends courage. Espère le Seigneur". Ayez le même sentiment : nous cherchons tous l'unanimité qui vient du dialogue, non des idées défendues à outrance. Saint Paul nous rappelle : "Ayez les mêmes sentiments que le Christ". Vivez en paix, et comme nous dit Evangelii Gaudium : "Le dialogue est la contribution à la paix, parce que l'Eglise proclame l'Evangile de la paix." Après avoir annoncé Jésus-Christ, qui est la paix en personne, la Mère Eglise nous encourage à être un instrument de pacification et un témoignage crédible d'une vie réconciliée. Il est temps de savoir comment dessiner dans une culture qui privilégie le dialogue comme forme de rencontre, la recherche de consentements et d'accords. Nous n'avons pas besoin d'un projet de quelques-uns pour quelques-uns, ou une minorité cultivée ou testimoniale qui s'approprie un sentiment collectif. C'est pourquoi, nous souhaitons commencer le Synode dans la paix - a-t-il conclu -. Ce n'est pas la paix du monde, faite d'accommodements et de compromis qui trop souvent ne s'accomplissent pas. C'est la paix du Christ, la paix avec nous-mêmes. Et la conclusion est évidente : Le Dieu de la charité et de la paix sera avec vous. C'est pourquoi nous pouvons lui dire : "Reste avec nous Seigneur". Non précisément parce que le jour finit, mais parce qu'il commence. Un nouveau jour pour les familles du monde, croyants ou non croyants, familles fatiguées des incertitudes et des doutes semés par diverses idéologies, comme celles de la déconstruction, des contradictions culturelles et sociales, fragilité et solitude entre autres. Reste avec nous Seigneur pour que ce Synode produise un chemin de joie et d'espérance pour toutes les familles".

    Le Saint-Père a ensuite pris la parole pour introduire les travaux de la première journée, expliquant que "le Synode n'est pas un congrès ou un parloir, il n'est pas un parlement ou un sénat, où l'on se met d'accord. Le Synode, au contraire, est une expression ecclésiale, c'est-à-dire que c'est l'Eglise qui chemine ensemble pour lire la réalité avec les yeux de la foi et avec le cœur de Dieu ; c'est l'Eglise qui s'interroge sur sa fidélité au dépôt de la foi, qui pour celle-ci n'est pas un musée à visiter ou même à sauvegarder, mais une source vive à laquelle l'Eglise se désaltère pour désaltérer et éclairer le dépôt de la vie. Le Synode, en outre, est un espace protégé où l'Eglise expérimente l'action de l'Esprit saint. Dans le Synode, l'Esprit parle à travers la langue de toutes les personnes qui se laissent guider par Dieu qui surprend toujours, par Dieu qui révèle aux petits ce qui est caché aux sages et aux savants, par Dieu qui a créé la loi et le shabbat pour l'homme et non le contraire, par Dieu qui laisse les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour chercher la brebis perdue, par Dieu qui est toujours plus grand que nos logiques et nos calculs. Rappelons-nous toutefois que le Synode pourra être un espace d'action de l'Esprit-Saint seulement si nous, participants, nous revêtons de courage apostolique, d'humilité évangélique et de prière confiante. Le courage apostolique qui ne s'effraie pas face aux séductions du monde qui tendent à éteindre dans le cœur des hommes la lumière de la vérité en la remplaçant avec de petites lumières temporaires, ni face à l'endurcissement de quelques cœurs qui, malgré de bonnes intentions, éloignent les personnes de Dieu", a souligné le Pape. "L'humilité évangélique qui sait se vider de ses propres conventions et préjugés pour écouter nos frères évêques et se remplir de Dieu. Humilité qui conduit à ne pas pointer les autres du doigt pour les juger, mais à leur tendre la main pour les relever sans jamais se sentir supérieur à eux. La prière confiante est l'action du cœur quand il s'ouvre à Dieu, quand nous faisons taire nos humeurs pour écouter la douce voix de Dieu qui parle dans le silence. Si nous n'écoutons pas Dieu, toutes nos paroles ne seront que des mots qui ne rassasient ni ne servent. Si nous ne nous laissons pas guider par l'Esprit, toutes nos décisions seront seulement des décorations qui, au lieu de glorifier l'Evangile, le recouvrent et le cachent. Chers frères - a conclu le Pape François -, comme je l'ai dit, le Synode n'est pas un parlement où pour arriver à un consensus ou à un accord commun on recourt à la négociation, au pacte ou aux compromis. La seule méthode du Synode est de s'ouvrir à l'Esprit-Saint avec un courage apostolique, une humilité évangélique, avec une prière confiante, afin que ce soit lui qui nous guide, nous éclaire et nous mette sous les yeux non nos avis personnels, mais la foi en Dieu, la fidélité au magistère, le bien de l'Eglise et le salut des âmes".

    Le Président délégué, le Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, est ensuite intervenu, rappelant combien la décision du Pape de convoquer deux sessions du Synode des évêques sur la mission de la famille dans le monde contemporain a porté ses fruits, et combien l'épiscopat en a été témoin, les églises particulières s'étant efforcées d'apporter leur contribution au travail commun en répondant au questionnaire qui devait alimenter l'Instrumentum Laboris. "Notre Synode - a-t-il dit - est porté par l'Eglise". Le Cardinal a aussi évoqué le Motu Proprio Mitis Ludex Dominus Iesus, par lequel le Saint-Père réforme les procédures canoniques sur la validité sacramentelle des mariages qui représente une précieuse indication sur l'esprit dans lequel sera abordée cette phase du travail synodal. "Sans mettre en doute la tradition sacramentelle de notre Eglise ni sa doctrine sur l’indissolubilité du mariage - a-t-il ajouté - vous nous invitez à partager nos expériences pastorales et à mieux mettre en œuvre les chemins de la miséricorde par lesquels le Seigneur invite tous ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à entrer dans une démarche de conversion en vue du pardon".

    Ensuite, le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, a expliqué quelles étaient les modalités de cette Assemblée extraordinaire, du temps mis à disposition pour l'intervention des Pères dans la salle, au large espace consacré aux cercles mineurs où le débat sera plus intense, de même que l'importance accordée aux interventions des conjoints et les rapports des participants au Synode avec les médias.

    Enfin, le Rapporteur général, le Cardinal Peter Erdö, Archevêque d'Ezstergom-Budapest, a illustré la première partie de l'Instrumentum Laboris qui englobe l'écoute des défis sur la famille, en les situant dans le contexte socio-culturel contemporain et leurs changements anthropologiques, caractérisés, entre autre, par une fuite des institutions qui conduit à une instabilité institutionnelle et une prédominance de l'individualisme et du subjectivisme. Il a ensuite évoqué le discernement de la vocation familiale, de la pédagogie divine de la famille et de l'indissolubilité comme don et devoir, évoquant la famille dans le magistère de l'Eglise et sa dimension missionnaire, ainsi que les familles blessées, en les plaçant dans le contexte de la miséricorde et de la vérité révélée. Le Cardinal a évoqué la dimension évangélisatrice de la famille et de l'accompagnement ecclésial des foyers, sans oublier le sujet de la responsabilité générative ni les défis de l'éducation. "A l'écoute de la Parole de Dieu - a-t-il conclu -, notre réponse doit manifester une attention sincère et fraternelle aux besoins de nos contemporains, pour leur transmettre la vérité libératrice et être témoins de la plus grande miséricorde. Pour affronter le défi de la famille aujourd'hui, l'Eglise doit donc se convertir et devenir plus vivante, plus personnelle, plus communautaire même au niveau paroissial et des petites communautés. Ce réveil communautaire semble être déjà en cours dans de nombreux endroits. Pour qu'il soit plus général et toujours plus profond, demandons la lumière de l'Esprit Saint qui nous indique concrètement ce que nous devons faire. Ainsi, la vocation et la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde contemporain, thème du présent Synode, apparaîtra dans une lumière sereine et concrète qui nous fait grandir dans l'espérance et dans la confiance en la miséricorde de Dieu. C'est à cette miséricorde que le Pape François a voulu consacrer un Jubilé extraordinaire. Remercions le Saint-Père de ce choix d'espérance et confions nos travaux à la Sainte Famille de Nazareth".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.10.15).

  • Angélus de ce dimanche 4 octobre 2015

    Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les nombreux fidèles rassemblés place Saint-Pierre à « soutenir par la prière les travaux du Synode » sur la famille « afin que l’Esprit-Saint rende les Pères synodaux pleinement dociles à ses inspirations ». Il a rappelé que « les Pères synodaux, venant de toutes les régions du monde et réunis autour du Successeur de Pierre, réfléchiront durant trois semaines à la vocation et la mission de la famille dans l'Église et dans la société, pour un attentif discernement spirituel et pastoral ».

    Le Saint-Père qui s’est ensuite attardé sur la liturgie de ce dimanche qui propose « le texte fondamental de la Genèse sur la complémentarité et la réciprocité entre l'homme et la femme (Gen 2,18- 24) » a appelé à construire des « sociétés-famille », capable d’accueillir chaque enfant avec amour. Aujourd'hui, a dit le Pape, « demandons au Seigneur que tous les parents et les éducateurs dans le monde, ainsi que la société tout entière, soient des instruments de l’accueil et de l’amour avec lesquels Jésus embrasse les plus petits ». « Jésus regarde dans leurs cœurs avec la tendresse et la sollicitude d'un père et dans le même temps d'une mère ».

    Le Pape François a alors dit penser à « tant d'enfants affamés, abandonnés, exploités, contraints à la guerre, rejetés. « Il est douloureux, a-t-il dit, de voir les images d'enfants malheureux, avec le regard perdu, fuyant la pauvreté et les conflits, qui frappent à nos portes et à nos cœurs implorant de l'aide ». Devant ces nombreux drames, et alors que l’Europe fait face depuis plusieurs semaines à l’arrivée massive sur son sol de migrants et réfugiés, parmi lesquels de nombreux enfants, le Saint-Père demande « que le Seigneur nous aide à ne pas être une société-forteresse mais une société-famille, capable d'accueillir, avec des règles appropriées, mais d’accueillir toujours avec amour ».

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a dit prier « pour les victimes du glissement de terrain qui a frappé tout un village au Guatemala et pour celles des inondations survenues sur la Côte d'Azur, en France ». « Nous sommes proches des populations durement touchées, également à travers une solidarité concrète » a dit le Saint-Père.

    Le Pape a par ailleurs rappelé que ce samedi à Santander, en Espagne ont été proclamés bienheureux Pio Heredia Zubia et ses 17 compagnons et compagnes, religieux trappistes et religieuses cisterciennes, tués en raison de leur foi lors de la Guerre civile espagnole. « Louons le Seigneur pour ces courageux témoins, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde du fléau de la guerre », a déclaré le Pape François.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.