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femme

  • Publication par le Vatican d'un document sur la question du genre

    CONGRÉGATION POUR L’ÉDUCATION CATHOLIQUE
    (pour les Institutions d’enseignement)

    « IL LES CRÉA HOMME ET FEMME »
    POUR UN CHEMIN DE DIALOGUE
    SUR LA QUESTION DU GENRE
    DANS L’ÉDUCATION

    Le Dicastère en charge des écoles et universités catholiques a publié ce lundi 10 juin 2019 un document intitulé "Il les créa homme et femme. Pour un chemin de dialogue sur la question du genre dans l'éducation". Son objectif est de guider les familles et les éducateurs dans l’approche des transformations profondes qui marquent les relations entre garçons et filles, dans le contexte de la multiplication des études liées à la question du genre.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral à lire et/ou télécharger ICI.

  • Méditation - Nous avons tous une vocation particulière

    « Chacun de nous a sa vocation à lui ; il n'y a pas d'homme ni de femme qui soit un double emploi sur la terre ; il n'y a jamais eu deux vocations précisément identiques depuis le commencement du monde, et il ne s'en trouvera pas d'ici au jour du jugement. Peu importe quelle soit notre position dans la vie, peu importe combien nos devoirs peuvent paraître ordinaires, peu importe l'aspect vulgaire d'une existence commune, chacun de nous, secrètement, a cette grande vocation. Nous sommes, dans un sens où l'amour peut autoriser l'inexactitude, nécessaires à Dieu ; il a besoin de nous pour poursuivre ses plans, et personne ne peut nous remplacer complètement : c'est là notre dignité ; mais c'est aussi là que se trouve notre devoir ; et la source profonde de notre amour devient aussi la source profonde de notre crainte. Notre vocation est aussi réelle, aussi distincte que la vocation d'une carmélite ou d'une ursuline, d'un franciscain ou d'un oratorien ; elle est moins visible, moins facile à décrire ; elle a plus d'incertitudes et elle est beaucoup plus difficile à connaître ; mais il y a tout aussi bien vocation régulière et complète. Ceci une fois posé, il faut admettre que toute la vie spirituelle marche à l'aventure, si elle n'est pas basée sur la connaissance de cette vocation ou sur les efforts à faire pour la découvrir. Cette vocation, quelle qu'elle soit, est la volonté de Dieu sur nous ; il peut vouloir qu'elle ne nous soit pas pleinement connue ; mais il veut que nous essayons de la découvrir. la sainteté consiste simplement en deux choses qui sont l'une et l'autre un effort : l'effort pour connaître la volonté de Dieu, et l'effort pour l'accomplir une fois connue. »

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Conférences spirituelles (Tous les hommes ont une vocation spéciale), Paris, Bray et Retaux, 1872 (Sixième édition).

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  • Avortement / IVG : parlons vrai

    « Être hostile à l'IVG est une opinion que chacun peut exprimer librement et par tout moyen dans notre pays. » « En revanche, attirer les femmes sur des sites présentés comme des sites d'information, qui affichent un vocabulaire, une posture jeune, moderne, pour donner des informations fausses, biaisées, dans le but de dissuader des femmes de recourir à l'IVG, de les culpabiliser, ça n'est pas acceptable. C'est de la manipulation. »
    Laurence Rossignol

    Et mentir par omission, Madame la ministre, sur les possibilités offertes aux femmes de garder leur enfant, et sur les conséquences psychologiques et physiologiques de l'avortement sur les femmes, les hommes et les enfants survivants, ne serait-ce pas de la manipulation ?

    Voici donc deux informations vraies, vérifiables, et non « biaisées ».

    La première, en forme de rappel : selon le sondage Ifop (Réf. JF N° 1-18386) dont les résultats détaillés ont été mis en ligne le 24 février 2010, 83 % des Françaises considèrent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » et 60 % d’entre elles que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    83 % ... Mais alors, on se demande bien pourquoi ces conséquences psychologiques ne sont pas mentionnées sur le site internet du gouvernement ? 60 % ... Mais alors pourquoi, ainsi que le relève Claire de La Hougue, docteur en droit et avocate au barreau de Strasbourg, « ni le site Internet officiel ni la brochure d’information donnée aux femmes qui envisagent d’avorter ne disent un mot sur la possibilité de garder son enfant ni sur les aides existantes »...
    Si l'on ajoute que selon l’institut de recherche du Planning familial américain, 75 % des femmes qui ont avorté l’ont fait sous la pression de circonstances sociales ou financières mais auraient préféré faire un autre choix, interrogeons-nous, interrogeons-nous...

    La seconde, prise dans l'actualité : le 22 septembre 2016, à Mouscron, un homme de 33 ans s'est suicidé après que sa copine ait avorté de leur enfant.

    « Ma copine m’a quitté et j’ai appris qu’elle avait avorté sans me prévenir... Je ne supporterai pas de savoir que mon enfant a été tué. Surtout qu’il s’agit d’un enfant que nous avons voulu ensemble. Je suis prêt à donner ma vie pour faire changer les choses. Pour moi, c’est clairement un meurtre ! » avait-il déclaré quelques semaines auparavant à Nord Eclair.

    Grégor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit et la justice, analyse (sur Boulevard Voltaire) :

    « L’avortement ne pourra jamais être « banalisé ». Il constitue un facteur de risque pour la santé de la femme, en particulier chez les mineures. Selon les études statistiques, l’avortement augmente de 80 % le risque de décès, toutes causes confondues, par rapport aux femmes ayant accouché. Il aggrave les troubles psychologiques existants et accélère les pensées suicidaires : le taux d’idées suicidaires est de 30 à 55 %, et celui de tentatives de suicide de 7 à 30 % suite à un avortement. Quant au taux de suicides, il est multiplié par 6,5 chez les femmes ayant avorté par rapport à une femme ayant accouché.

    Le taux de tentatives de suicides liées à l’avortement s’élève dangereusement, chez les 20-24 ans, à 20,9 tentatives sur 1.000 femmes. Chez les femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans, le risque de troubles psychologiques est considérable : 42 % d’entre elles vivent une dépression, 39 % souffrent de troubles d’anxiété, 27 % disent avoir des envies suicidaires suite à un avortement. Parmi les femmes mineures, le taux d’idées suicidaires post-avortement concerne la moitié d’entre elles. Enfin, l’avortement accroît aussi considérablement les risques de développer une dépendance à l’alcool ou à une drogue.

    Ces statistiques sont autant effrayantes que méconnues. Elles devraient nous conduire à considérer l’avortement comme un problème majeur de santé publique qui exige une véritable politique de prévention, en particulier auprès des jeunes. »

    A lire, l'entretien de Grégor Puppinck avec Gènéthique.org :  L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté ».

    Ainsi que « Les femmes ont aussi le droit de ne pas avorter », synthèse de presse bioéthique de Gènéthique.org.

    Mise à jour du 29 septembre 2016 :
    Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement
    , par Raphaëlle Lespinas.

  • Angelus de ce dimanche 13 mars 2016

    Au cours de la prière de l’Angélus, le Pape François est revenu sur l’Évangile de ce cinquième dimanche de Carême, tiré de Saint Jean qui relate l’épisode de la femme adultère. Un Évangile qui met en avant le thème de la miséricorde de Dieu, qui ne veut jamais la mort du pécheur mais qui souhaite qu’il se convertisse et vive, a t-il précisé.

    Cette femme se trouve entre Jésus et la foule, entre la miséricorde du Fils de Dieu et la violence de ses accusateurs. Ceux-là ne sont pas venus en réalité pour demander au Maître un avis, mais bien pour lui tendre un piège, a rappelé le Pape : si Jésus devait suivre la loi, alors il aurait approuvé la lapidation de la femmes adultère, mais en étant miséricordieux, il va contre la loi, lui qui a dit qu’il n’était pas venu pour l’abolir, mais pour l’accomplir.

    Jésus, a poursuivi le Saint-Père, en ne répondant pas à la question provocatrice des scribes (« et toi, que dis-tu ? ») invite au calme, à ne pas répondre de façon impulsive, invite à chercher la justice de Dieu.

    La réponse déconcertante de Jésus « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre » éloigne un à un les accusateurs et Jésus se retrouve seul avec la femme pécheresse, la misère et la miséricorde sont l’une en face de l’autre. Le regard plein de miséricorde et d’amour du Christ fait sentir à cette personne, peut-être pour la première fois, a souligné le Pape, qu’elle a une dignité, qu’elle ne peut être réduite à son péché, qu’elle peut changer de vie, sortir de l’esclavage et marcher sur un chemin nouveau.

    Cette femme nous représente tous, a poursuivi le Saint-Père, nous pécheurs qui sommes adultères devant Dieu, qui avons trahi sa fidélité. Son expérience représente la volonté de Dieu pour chacun de nous : non pas notre condamnation mais notre salut en Jésus, qui sauve du péché et de la mort. Dieu ne nous cloue pas à notre péché, ne nous nous identifie pas au mal que nous avons commis. Il veut au contraire nous libérer et veut que nous soyons avec lui. Dieu veut que notre liberté se convertisse du mal au bien, et cela est possible avec sa grâce.

    Source : Radio Vatican (OB).

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    Après la prière de l'Angelus, le Pape François a renouvelé la distribution d'un Évangile aux fidèles présents place Saint-Pierre, comme il l'avait fait l'an dernier. « Le livret a été intitulé ainsi : "L’Évangile de la Miséricorde de Saint Luc" ; En effet, l'évangéliste rapporte les paroles de Jésus : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (6,36), qui a inspiré le thème de cette année jubilaire. Il sera distribué gratuitement par des bénévoles du dispensaire pédiatrique "Santa Marta" du Vatican, avec les anciens et les grands-parents de Rome. Comme sont méritants les grands-pères et grands-mères qui transmettent la foi à leurs petits-enfants ! Je vous invite à prendre cet évangile et à le lire, un paragraphe tous les jours ; de sorte que la miséricorde du Père habitera dans votre cœur et sera apportée à tous ceux que vous rencontrez. Et à la fin, à la page 123, il y a les sept œuvres de miséricorde corporelle et les sept œuvres de miséricorde spirituelle. Ce serait bien que vous les appreniez par cœur, ainsi il serait plus facile de les faire ! Je vous invite à prendre cet Évangile, pour que la miséricorde du Père opère en vous. »

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 4 octobre 2015

    Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les nombreux fidèles rassemblés place Saint-Pierre à « soutenir par la prière les travaux du Synode » sur la famille « afin que l’Esprit-Saint rende les Pères synodaux pleinement dociles à ses inspirations ». Il a rappelé que « les Pères synodaux, venant de toutes les régions du monde et réunis autour du Successeur de Pierre, réfléchiront durant trois semaines à la vocation et la mission de la famille dans l'Église et dans la société, pour un attentif discernement spirituel et pastoral ».

    Le Saint-Père qui s’est ensuite attardé sur la liturgie de ce dimanche qui propose « le texte fondamental de la Genèse sur la complémentarité et la réciprocité entre l'homme et la femme (Gen 2,18- 24) » a appelé à construire des « sociétés-famille », capable d’accueillir chaque enfant avec amour. Aujourd'hui, a dit le Pape, « demandons au Seigneur que tous les parents et les éducateurs dans le monde, ainsi que la société tout entière, soient des instruments de l’accueil et de l’amour avec lesquels Jésus embrasse les plus petits ». « Jésus regarde dans leurs cœurs avec la tendresse et la sollicitude d'un père et dans le même temps d'une mère ».

    Le Pape François a alors dit penser à « tant d'enfants affamés, abandonnés, exploités, contraints à la guerre, rejetés. « Il est douloureux, a-t-il dit, de voir les images d'enfants malheureux, avec le regard perdu, fuyant la pauvreté et les conflits, qui frappent à nos portes et à nos cœurs implorant de l'aide ». Devant ces nombreux drames, et alors que l’Europe fait face depuis plusieurs semaines à l’arrivée massive sur son sol de migrants et réfugiés, parmi lesquels de nombreux enfants, le Saint-Père demande « que le Seigneur nous aide à ne pas être une société-forteresse mais une société-famille, capable d'accueillir, avec des règles appropriées, mais d’accueillir toujours avec amour ».

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a dit prier « pour les victimes du glissement de terrain qui a frappé tout un village au Guatemala et pour celles des inondations survenues sur la Côte d'Azur, en France ». « Nous sommes proches des populations durement touchées, également à travers une solidarité concrète » a dit le Saint-Père.

    Le Pape a par ailleurs rappelé que ce samedi à Santander, en Espagne ont été proclamés bienheureux Pio Heredia Zubia et ses 17 compagnons et compagnes, religieux trappistes et religieuses cisterciennes, tués en raison de leur foi lors de la Guerre civile espagnole. « Louons le Seigneur pour ces courageux témoins, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde du fléau de la guerre », a déclaré le Pape François.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 16 septembre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue place Saint-Pierre, le Saint-Père a conclu le cycle de catéchèse consacré au mariage et à la famille, à la veille de la Rencontre Mondiale des Familles et du Synode des Évêques. Ces deux événements, dont "la portée correspond à la dimension universelle du christianisme, sont de grande importance pour la famille, communauté humaine fondamentale et irremplaçable. Nous vivons les effets à long terme d'une société dominée par la dictature économique, où la morale est écrasée par la logique du profit qui dispose de moyens financiers et médiatiques énormes". Contre cela "une nouvelle alliance entre l'homme et la femme est non seulement nécessaire mais obligatoire pour libérer la société de la dictature de l'argent. Cette alliance devant à nouveau conditionner la politique, l'économie et la vie sociale. Il en va de la survivance du monde, de la transmission de la vie mais aussi du lien entre la mémoire et l'espérance. D'où l'importance du mariage et de la famille, de l'alliance génératrice entre hommes et femmes... Dieu n'a pas seulement confié à la famille le soin d'une intimité close sur elle-même, mais le projet de domestiquer le monde. C'est pourquoi la famille est à la base d'une culture mondiale salvatrice. Elle nous protège de tant d'agressions, destructions et colonisations, de l'argent et des idéologies qui menacent le monde. La famille est la forteresse qui nous défendra".

    Revenant aux sources bibliques, le Saint-Père a alors déclaré que "la création n'est pas une promesse philosophique mais l'horizon universel de la vie et de la foi. Dans le dessein divin, création et salut sont unis. C'est pour le salut de toute créature que Dieu s'est fait homme... La création est confiée à l'homme et à la femme et ce qu'ils font marque le destin de l'humanité. Leur refus de la bénédiction de Dieu entraîne fatalement un délire de toute puissance...appelé péché originel... Malgré ce risque nous ne sommes pas abandonnés à nous-même". Dans le récit biblique, Dieu a "assigné à la femme un rôle de barrière contre le mal. Elle porte en elle une bénédiction particulière pour la défense contre les pièges du Malin... Il existe nombre de lieux communs, parfois agressifs, à propos de la femme tentatrice inspirant le mal, alors qu'il existe une théologie de la femme à la hauteur de la bénédiction divine... La protection miséricordieuse de Dieu envers l'homme et la femme ne fait jamais défaut". En dotant Adam et Eve de vêtement au jardin de l'Eden, Dieu a manifesté sa tendresse, "qui sera incarnée en Jésus de Nazareth, le fils de Dieu né d'une femme". Dieu, a-t-il ajouté, se penche sur nos blessures, nos erreurs et nos péchés. "La promesse faite à l'homme et à la femme, qui est à l'origine de l'histoire, englobe à jamais tous les êtres humains. Si notre foi est forte, les peuples se reconnaîtront dans cette bénédiction", quelles que soient les religions. Nous marchons tous ensemble, sans prosélytisme, sous la bénédiction de Dieu qui fait de nous des frères et des sœurs, "dans un monde né de la famille, de l'union de l'homme et de la femme".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a fait part des grands espoirs qu'il place dans le voyage qui le portera à partir de samedi à Cuba et aux États-Unis, où il prendra part à la VIIIe Rencontre Mondiale des Familles et où il se rendra au siège des Nations-Unies : "Dès aujourd'hui je veux saluer le peuple cubain et le peuple américain, et les fidèles de ces deux pays qui se sont spirituellement préparés sous la conduite de leurs pasteurs. Que vos prières m'accompagnent afin d'être éclairé par la lumière et soutenu par la force de l'Esprit, avec l'intercession de Marie, patronne de Cuba sous l'appellation de Caridad del Cobre, et patronne des États-Unis sous celle de l'Immaculée". Puis il a rappelé que samedi prochain, à San Miniato (Italie) sera béatifié un évêque local fondateur des Dominicaines du Saint-Esprit. Pio Alberto del Corona (1837-1912) fut un exemple de pasteur et un maître de foi, dont l'intercession aidera l’Église à avancer selon l’Évangile.

    Saluant des pèlerins polonais, le Pape a rappelé qu'est en cours chez eux la Semaine de l'éducation. Pour évoquer Don Bosco en ce second centenaire de sa naissance, les évêques de Pologne entendent souligner l'actualité de sa méthode éducative. "Puissent ses paroles être redites aux jeunes : Je vis pour vous, je travaille pour vous, pour vous je suis prêt à sacrifier ma vie. Puissent-elles encourager les enseignants, les catéchistes et les parents".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.9.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la famille est une communauté humaine fondamentale et irremplaçable, dont la portée est universelle. Dieu a confié à l’homme et à la femme l’émouvant projet de rendre la terre habitable. Tout ce qui arrive entre eux laisse une emprunte sur toute chose. Leur refus de la bénédiction de Dieu – le péché originel – conduit à un délire de toute puissance, destructeur. Une alliance renouvelée entre l’homme et la femme est par conséquent nécessaire afin d’émanciper les peuples de la colonisation de l’argent, pour réorienter la politique, l’économie, et retrouver une véritable cohabitation sociale. Dieu ne nous a pas abandonnés ; il a mis une inimitié entre le serpent trompeur et la femme. La femme porte désormais une bénédiction, secrète et particulière, pour la lutte contre le démon. En Jésus-Christ, né de la femme, Dieu a montré sa tendresse envers l’humanité, il a pris soin de nous. Par lui, toutes les familles de la terre sont appelées à reconnaître la bénédiction de Dieu et à se mettre en chemin, à sa suite et avec nous. Que Dieu vous bénisse, familles de toute la terre ! Que Dieu vous bénisse ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Chères familles, je vous invite à rayonner autour de vous la joie que le Seigneur vous donne dans votre vie conjugale et familiale, afin que tous se sentent appelés à vivre cette bénédiction. Je vous demande de prier pour moi et pour les travaux du prochain synode.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 22 avril 2015

    Le Pape François a tenu mercredi son audience générale place Saint-Pierre. Sous un beau soleil printanier et devant des dizaines de milliers de fidèles, le Souverain Pontife a poursuivi sa catéchèse sur la famille, en se concentrant sur le récit de la création de l'homme et la femme à travers la Genèse. Il a repris le deuxième chapitre du premier livre de la Bible, où « Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant ». L'Esprit suggère un instant l'image de l'homme seul, à qui il manque quelque chose, a expliqué le Pape. Il lui manque une communion, une plénitude. Lorsque Dieu présente la femme à l'homme, après avoir façonnées les créatures terrestres, celui-ci exulte.

    « Il y a une réciprocité, un reflet » a-t-il souligné, cette réciprocité avec la femme est ce qui manquait à l'homme pour arriver à sa plénitude. « La femme n'est pas la réplique de l'homme. Elle vient directement de l’acte créateur de Dieu, elle n'est ni en infériorité ni subordination » a t-il encore expliqué, voulant dissiper l'image parfois faussée de la "côte" tirée de l'homme. Dieu façonne l'homme quand celui-ci dort, et le Pape de préciser, non sans poésie que « pour trouver la femme et son amour, l'homme doit donc rêver la femme ».

    La femme, considérée parfois comme créature de "seconde classe"

    « La confiance que Dieu met en l'homme et la femme, à qui il confie la terre est généreuse et pleine a poursuivi le Pape. Il leur fait confiance. Mais le Malin s'est introduit dans leur esprit, a infusé le soupçon, l'incrédulité et le défi, qui conduit au final à la chute et la désobéissance. Nous aussi le sentons tant de fois en nous » a t-il souligné. Le Pape a ainsi déploré les nombreux péchés qui résultent de la rupture de cette alliance. « Le péché va provoquer entre eux défiance et division. Ils seront tentés dans leurs relations par mille formes de malversations, de séduction mensongère et de tyrannie humiliante, parfois dramatiques et violentes. L'histoire en porte des traces, a précisé le Saint-Père. Pensons aux excès négatifs des cultures patriarcales, où la femme est considérée comme de seconde classe, dénonçant au passage la marchandisation du corps de la femme.

    Le Pape a donc mis en garde contre « l'épidémie de scepticisme, de défi et même d'hostilité » qui marque la culture contemporaine en ce qui concerne l'alliance de l'homme et de la femme. Sur le chemin qui nait de la rencontre entre les deux, l'homme est tout pour la femme, et la femme est tout pour l'homme a redit le Saint-Père. « La sous-évaluation du mariage est une perte pour tous » a t-il enfin dénoncé , invitant à remettre à l’honneur le mariage et la famille. « Même s'il est pécheur, blessé, découragé, Dieu protège le couple humain, son chef d’œuvre. »

    Source : Radio Vatican.

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les divers groupes, rappelant aux polonais qui fêtent saint Adalbert, combien son martyre il y a plus de mille ans a représenté un pas en avant décisif pour le pays et l’Église. Citant Jean-Paul II, il a dit qu'il "reste un inspirateur inégalable pour qui œuvre à la construction d'une Europe renouvelée dans sa fidélité à ses racines culturelles et religieuses". Il a ensuite rappelé aux italiens que c'est aussi la Journée de la terre, les encourageant à regarder le monde avec les yeux du Créateur. La terre et la nature sont un jardin qu'il faut cultiver et protéger. Le rapport de l'homme à la nature ne doit pas être dominé par l'avidité, la manipulation et l'exploitation. Il doit maintenir l'harmonie divine entre création et créatures" afin que le respect de la terre la mette au service de tous et des générations à venir.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.4.15).

    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, dans le livre de la Genèse, il nous est dit que la femme n’est pas une « réplique » de l’homme. Elle est une créature de Dieu et non de l’homme ! La confiance de Dieu à l’égard de l’homme et de la femme est grande. Mais le péché va provoquer entre eux défiance et division. Ils seront tentés dans leurs relations par mille formes de malversations, de séduction mensongère et de tyrannie humiliante, parfois dramatiques et violentes. Pensons à l’instrumentalisation du corps féminin dans la culture médiatique actuelle ; ou encore à la méfiance et même à l’hostilité qui se répand dans notre culture à l’égard de l’alliance entre un homme et une femme, capable d’améliorer l’intimité de la communion et de garder la dignité de la différence. La dévaluation sociale de l’alliance stable et féconde de l’homme et de la femme est certainement une perte pour tous. Nous devons remettre en honneur le mariage et la famille. Dans les circonstances actuelles, la sauvegarde de l’alliance de l’homme et de la femme, même s’ils sont pécheurs et blessés, découragés et humiliés, est pour nous croyants une vocation exigeante et passionnante. Dieu lui-même garde et protège avec tendresse le couple humain, son chef d’œuvre ! »

    « Je suis heureux de vous accueillir chers amis de langue française, particulièrement les paroisses et les nombreux jeunes venus de France, ainsi que la paroisse francophone de Bucarest. Que Dieu bénisse chacune de vos familles et donne à celles que la vie a brisées la force et le courage dans l’épreuve ! Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 15 avril 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse consacrée à la famille, développant le thème de la différence et complémentarité homme femme, les seuls êtres dont la Genèse affirme qu'ils furent créés à l'image de Dieu :
    Cela signifie, a-t-il déclaré, "que l'homme n'est pas seul à refléter Dieu, ce que le texte biblique affirme trois fois. Non seulement la femme est elle aussi à l'image de Dieu, mais le couple homme femme également. La différence entre les deux n'est ni une opposition ni un subordination mais une communion et une génération reflétant l'image de Dieu.
    Nous le savons tous, pour bien se connaître et grandir de façon harmonieuse, l'être humain a besoin de la réciprocité homme femme. Nous connaissons les conséquences de son manque. Homme et femme sont faits pour s'écouter et s'entraider. Sans cet enrichissement réciproque de pensée et d'action, dans l'affection et dans le travail, dans la foi également, ils ne peuvent même pas comprendre vraiment ce que signifie être homme ou femme.
    La culture contemporaine a ouvert de nouveaux approfondissements et horizons, de nouvelles libertés qui enrichissent la perception de la différence des sexes. Mais elle a aussi introduit doute et scepticisme. La théorie du genre ne serait-elle pas le résultat d'une frustration et d'une résignation tendant à abolir une différence qui n'est plus comprise ? On risque ici une régression car cet effacement de la différence sexuelle constitue le problème et non la solution.
    Au contraire, en vue de résoudre leurs difficultés relationnelles, homme et femme doivent se parler plus, s'écouter plus, se connaître mieux et s'aimer mieux, dans le respect, la collaboration et l'amitié. Soutenus par la grâce de Dieu, sur ces bases, il est possible de gérer pour la vie entière une bonne union matrimoniale et familiale.
    Ces liens sont fondamentaux pour tous, pas uniquement pour les croyants. Je voudrais encourager les intellectuels à ne pas se désintéresser du sujet, comme s'il était devenu secondaire dans la recherche d'une société plus libre et plus juste.
    Dieu ayant confié la terre à l'alliance homme femme, son échec serait une perte au plan affectif et un voile à l'horizon de l'espérance. Les signaux négatifs que nous enregistrons sont déjà préoccupants et je pense qu'il faudrait s'engager sur deux points privilégiés : D'abord faire beaucoup plus en faveur de la femme. Pour renforcer la réciprocité homme femme, cette dernière ne doit pas simplement être plus écoutée. Sa voix doit avoir un véritable poids, une valeur reconnue dans la société et dans l'Eglise. La façon dont Jésus appréciait les femmes dans un contexte social peu favorable", nous devons poursuivre la voie engagée avec plus d'audace et de créativité...
    Ensuite, "la crise de confiance collective en Dieu, tellement néfaste, nous résigne à l'incrédulité et au cynisme... Ne serait-elle pas également liée à la crise de l'alliance homme femme ? Le récit biblique du paradis terrestre et du péché originel nous dit que la communion avec Dieu se reflète dans celle du couple humain, vécue dans le bien, mais aussi que la perte de la confiance dans le Père entraîne conflit et division entre homme et femme.
    L'Eglise a donc la grande responsabilité, ainsi que les croyants et les familles de croyants, de redécouvrir la beauté du dessein créateur qui inscrit l'image de Dieu dans l'alliance homme femme qui, si elle est vécue dans le bien, remplit le monde d'harmonie et de confiance. Jésus nous encourage explicitement à témoigner de cette beauté".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.4.15).

    Résumé :

    « Frères et Sœurs, l’homme et la femme sont à la fois différents et complémentaires. Cette différence est présente dans la création ; mais dans le cas de l’homme et de la femme, elle porte l’image et la ressemblance de Dieu. La culture moderne introduit des doutes sur la compréhension de cette différence, ne voulant plus, parfois, la reconnaître, parce que ne sachant plus l’assumer. Pour résoudre leurs difficultés de relations, l’homme et la femme doivent mieux se connaître dans leur différence, et s’aimer davantage, afin de pouvoir projeter une union matrimoniale pour toute la vie. Il est vrai, cependant, que nous devons faire davantage en faveur de la femme si nous voulons redonner plus de force à cette réciprocité. La communion avec Dieu se reflète dans la communion du couple humain, et la perte de confiance dans le Père céleste génère divisions et conflits entre l’homme et la femme. La terre sera plus harmonieuse quand l’alliance entre l’homme et la femme sera bien vécue. »

    « Je salue cordialement les pèlerins venus de Suisse, de Belgique, de Turquie, du Canada et de France, en particulier un groupe de prêtres du diocèse de Fréjus-Toulon avec Monseigneur Dominique Rey et le Séminaire Saint Irénée de Lyon.
    Je souhaite à tous un bon pèlerinage dans la joie du Seigneur ressuscité, vous invitant à entrer dans le mystère de sa miséricorde infinie. Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : la Sainte Famille, modèle de tout foyer

    « Regardez la Sainte Famille, le modèle de tout foyer : Saint Joseph en est bel et bien le chef et nul doute que la Sainte Vierge en est le cœur. L’époux à l’image de Saint Joseph à le devoir de guider et de protéger son foyer des attaques qui peuvent se présenter. Et nous savons que ces attaques sont nombreuses de nos jours. Le mari doit être à l’image du roc sur lequel et contre lequel les membres de son foyer pourront s’appuyer. Guide de sa famille, il doit être l’ennemi des compromissions et des lâchetés. L’épouse, elle, sera le cœur. Ayant porté ses enfants en elle pendant neuf mois et les ayant mis au monde, elle conservera avec chacun d’entre eux un lien privilégié. Si le père est le chef et le guide de la famille, la mère devra en être la source de vie, à la fois spirituelle et naturelle, en en étant à chaque instant l’âme, le cœur. C’est elle qui bien souvent fera faire leur premier pas vers l’amour de Dieu aux enfants tout en leurs faisant également faire leurs premiers pas dans l’ordre naturel. Par sa sensibilité, elle imprimera le désir de Dieu dans son foyer. Si l’homme est le rempart extérieur du foyer, la femme en est le rempart intérieur, elle est l’attrait du foyer, car elle en est le cœur et la joie. Les deux sont indispensables car les deux sont complémentaires. »

    Abbé Jean-Marie Robinne du diocèse de Sens, FSSP, extrait de "Petites réflexions sur le mariage" - IHS News.

    Sainte_Famille_Murillo_1650-ca.jpg

    Sagrada Familla 'del Pajarito', Bartolomé Murillo (1617-1682)
    Analyse du tableau (espagnol)

  • Colloque international sur la complémentarité homme-femme : discours du Pape François

    Du lundi 17 au mercredi 19 novembre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en collaboration avec les conseils pontificaux pour la Famille, pour le Dialogue interreligieux et pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens coorganisent un colloque international interreligieux sur la complémentarité homme-femme. Des leaders religieux et des universitaires venus du monde entier évoqueront différents aspects de cette complémentarité sexuelle afin de rappeler la beauté de l’union naturelle entre l’homme et la femme dans le mariage.

    Parmi les intervenants venus du monde entier figurent l’ancien grand rabbin du Royaume-Uni, Lord Jonathan Sacks, le primat de l’Église anglicane du Nigéria Nicholas Okoh, l’universitaire chiite iranien Rasoul Rasoulipour, le juriste marocain Abdelouhab Maalmi, professeur à l’université de Bordeaux, et bien sûr les responsables des dicastères concernés ainsi que l’archevêque de Philadelphie, Mgr Charles Chaput, hôte de la prochaine Rencontre mondiale des familles qui se tiendra en septembre 2015.

    Le Pape François a prononcé le discours d’ouverture après un mot d’accueil du préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Müller.

    La complémentarité, base du mariage et de la famille

    "La complémentarité est un mot aux multiples sens. Il peut indiquer différentes situations où un élément complète l'autre ou supplée à une carence. Cependant, la complémentarité est beaucoup plus que cela", a-t-il dit ce matin : "Cette complémentarité est la base du mariage et de la famille, qui est la première école où nous apprenons à apprécier nos dons et ceux des autres et où nous commençons à apprendre l'art de vivre ensemble. Pour la majorité d'entre nous, la famille est le lieu principal où nous commençons à respirer valeurs et idéaux, ainsi qu'à réaliser notre potentiel de vertu et de charité. En même temps, comme nous le savons, les familles sont des lieux de tensions, entre égoïsme et altruisme, entre raison et passion, entre désirs immédiats et objectifs à long terme. Mais les familles fournissent aussi l'environnement pour résoudre ces tensions".

    Évoquant la crise qui secoue actuellement le mariage et la famille, il a rappelé que dans la culture du provisoire dans laquelle nous vivons, de plus en plus de personnes renoncent au mariage comme engagement public. "Cette révolution dans les coutumes et dans la morale a souvent agité le drapeau de la liberté, mais en réalité, elle a apporté dévastation spirituelle et matérielle à d'innombrables êtres humains, en particulier aux plus vulnérables. Il est toujours plus évident que le déclin de la culture du mariage est associé à une augmentation de la pauvreté et à une série de nombreux autres problèmes sociaux qui touchent de façon disproportionnée les femmes, les enfants et les personnes âgées". Il a aussi ajouté que la crise de la famille est à l'origine d'une crise écologique humaine, "puisque les milieux sociaux, comme les milieux naturels, ont besoin d'être protégés", avant d'ajouter qu'"il est indispensable de promouvoir une nouvelle écologie humaine".

    "Les enfants ont le droit de grandir dans une famille avec un papa et une maman"

    "Il faut renforcer les piliers fondamentaux qui soutiennent une nation, ses biens immatériels. La famille reste le fondement de la coexistence et une garantie contre la désagrégation sociale. Les enfants ont le droit de grandir dans une famille avec un papa et une maman capables de créer un environnement apte à leur développement et à leur maturation affective". Quant aux jeunes, a-t-il ajouté, qui "représentent l'avenir, il est important qu'ils ne se laissent pas influencer par la mentalité nocive du provisoire et qu'ils soient des révolutionnaires par leur courage de chercher un amour fort et durable". Avant de conclure, le Pape a fait part de son souhait que ce colloque "soit une source d'inspiration pour tous ceux qui cherchent à soutenir et renforcer l'union de l'homme et de la femme dans le mariage comme un bien unique, naturel, fondamental et beau pour les personnes, les familles, les communautés et les sociétés", avant de rappeler sa participation à la VIIIe Rencontre mondiale des familles à Philadelphie (USA) en septembre 2015.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.11.14) & Radio Vatican.

  • Lundi 27 octobre 2014

    Calendrier liturgique

  • Samedi 20 septembre 2014

    Calendrier liturgique

  • Méditation - Prière : Notre-Dame des Douleurs

    « Sainte Marie..., le vieillard Syméon te parla de l'épée qui transpercerait ton cœur (cf. Lc 2, 35), du signe de contradiction que ton Fils serait dans ce monde. Quand ensuite commença l'activité publique de Jésus, tu as dû te mettre à l'écart, afin que puisse grandir la nouvelle famille...de ceux qui écouteraient et observeraient sa parole (cf. Lc 11, 27s.). Malgré toute la grandeur et la joie des tout débuts de l'activité de Jésus, toi, tu as dû faire, déjà dans la synagogue de Nazareth, l'expérience de la vérité de la parole sur le « signe de contradiction » (cf. Lc 4, 28ss). Ainsi tu as vu le pouvoir grandissant de l'hostilité et du refus qui progressivement allait s'affirmant autour de Jésus jusqu'à l'heure de la croix, où tu devais voir le Sauveur du monde, l'héritier de David, le Fils de Dieu mourir comme quelqu'un qui a échoué, exposé à la risée, parmi les délinquants.

    Tu as alors accueilli la parole : « Femme, voici ton fils ! » (Jn 19, 26). De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d'une manière nouvelle : mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre. L'épée de douleur transperça ton cœur. L'espérance était-elle morte ? Le monde était-il resté définitivement sans lumière, la vie sans but ? À cette heure, probablement, au plus intime de toi-même, tu auras écouté de nouveau la parole de l'ange, par laquelle il avait répondu à ta crainte au moment de l'Annonciation : « Sois sans crainte, Marie ! » (Lc 1, 30). Que de fois le Seigneur, ton fils, avait dit la même chose à ses disciples : N'ayez pas peur !

    À l'heure de Nazareth l'ange t'avait dit aussi : « Son règne n'aura pas de fin » (Lc 1, 33). Il était peut-être fini avant de commencer ? Non, près de la croix, sur la base de la parole même de Jésus, tu étais devenue la mère des croyants. Dans cette foi, qui était aussi, dans l'obscurité du Samedi Saint, certitude de l'espérance, tu es allée à la rencontre du matin de Pâques. La joie de la résurrection a touché ton cœur et t'a unie de manière nouvelle aux disciples, appelés à devenir la famille de Jésus par la foi. Ainsi, tu fus au milieu de la communauté des croyants qui, les jours après l'Ascension, priaient d'un seul cœur pour le don du Saint-Esprit (cf. Ac 1, 14) et qui le reçurent au jour de la Pentecôte. Le « règne » de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce « règne » commençait à cette heure et n'aurait jamais de fin. Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. »

    Benoît XVI, Encyclique « Spe salvi » § 50, 30 novembre 2007 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)

    Mater_dolorosa_2b.jpg

    Vierge de pitié, tableau de Jusepe de Ribera (1591-1652)

    « Le crime est accompli :
    Nous avons tué Jésus !
    Et les plaies du Christ brûlent
    dans le Cœur de Marie,
    tandis qu'une unique souffrance
    étreint la Mère et le Fils.
    La Mère des Douleurs ! Oui, la Mère des Douleurs
    crie, suscite compassion et touche
    aussi celui qui a l'habitude de blesser.
    La Mère des Douleurs ! Il semble
    que nous ayons de la compassion pour Dieu,
    et en réalité - une fois encore -
    c'est Dieu qui a de la compassion pour nous.

    La Mère des Douleurs ! La souffrance
    n'est plus désespérance
    et elle ne le sera jamais plus,
    parce que Dieu est venu souffrir avec nous.
    Et avec Dieu, peut-on désespérer ?

    PRIÈRE

    Ô Marie,
    en ton Fils, tu embrasses tout fils,
    et tu ressens le déchirement de toutes les mères du monde.

    Ô Marie,
    tes larmes passent de siècle en siècle
    et marquent les visages
    et pleurent les pleurs de tous.

    Ô Marie,
    Tu connais la souffrance... pourtant tu crois !
    Tu crois que les nuages n'obscurcissent pas le soleil,
    tu crois que la nuit prépare l'aurore.

    Ô Marie,
    Toi qui as chanté le Magnificat,
    entonne pour nous le chant victorieux de la souffrance
    comme un enfantement d'où naît la vie.

    Ô Marie,
    prie pour nous !
    Prie pour que nous soyons,
    nous aussi, envahis par la véritable espérance. »

    Vatican, Via Crucis, 2006.
  • Vendredi 27 juin 2014

    Fête du Sacré-Coeur de Jésus

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    « ...Et me découvrant son divin Cœur : Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plus grande partie que des ingratitudes, par les mépris, irrévérences, sacrilèges et froideurs qu'ils ont pour moi dans ce Sacrement d'amour. Mais ce qui est encore plus rebutant, c'est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés. C'est pour cela que je te demande que le premier vendredi après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels ; et je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur. »

    (Source)

    Calendrier liturgique

  • Samedi 3 mai 2014

    Calendrier liturgique

  • Avortement et égalité femme/homme : un débat crucial aujourd'hui au Sénat

    Les sénateurs débattent ce jeudi 17 avril, du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes dont certains articles relatifs à l’IVG suppriment la notion de détresse et étendent le délit d’entrave à l’information.

    La Fondation Jérôme Lejeune s’émeut de l’absence d’un réel débat démocratique pour traiter sereinement un sujet de fond. Elle dénonce la mise au silence forcé des organisations civiles et citoyennes qui informent sur l’avortement, ses conséquences et ses alternatives.

    La Fondation Jérôme Lejeune n’est ni passéiste ni isolée en la matière. Elle s’inscrit au contraire dans les mouvements de réveil des consciences, de prise en compte de la valeur et de la réalité de la vie humaine qui émergent partout dans le monde et qui doivent se faire entendre.

    Ainsi, alors que la France s’enfonce dans la chosification de l’enfant à naître, la Commission européenne recevait la semaine dernière une délégation de l’initiative citoyenne ONE OF US appelant l’Europe à ne pas soutenir les activités qui détruisent des embryons humains. Cette initiative de 1,7 million de signatures (homologuées par la commission européenne), pétition officielle la plus importante dans l’histoire des instances européennes, a reçu vendredi dernier le soutien renouvelé du Pape François.

    Celui-ci vient de rappeler que l’avortement, comme l’infanticide, sont des « crimes abominables ». Il appelle à s’opposer « le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition ».

    La réalité de l’avortement pour l’enfant en gestation, l’autorité morale du pape au plan international, et l’ampleur du mouvement ONE OF US (« Un de nous ») pour le respect de la vie humaine, devraient être de nature à encourager les responsables politiques français à se poser les bonnes questions, à se dégager de l’idéologie, et à replacer l’enjeu du début de la vie sur le terrain du bien commun dont ils ont la charge.
     
    Pour Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune : « Une société ne progresse pas lorsqu’elle fait glisser l’élimination de ses enfants à naître d’une exception tolérée à un droit revendiqué ; elle dérive socialement, juridiquement, anthropologiquement. La Fondation Jérôme Lejeune – un des porte-paroles et acteurs du succès de ONE OF US en France - en appelle à la responsabilité du législateur : nier la dignité de l’enfant à naître depuis sa conception, c’est rompre avec l’éthique, les droits fondamentaux et la réalité. Le fait que ce débat se tienne alors qu’une commission de l’Assemblée nationale vient de voter un changement de statut des animaux en dit long sur l’invraisemblable inversion des valeurs. »

    Le lien avec la prétendue affaire du lycée Gerson n'est pas difficile à faire...

    On peut imaginer la probable tournure téléguidée que prendront les choses : les associations pro-vie, telles Alliance Vita et La Fondation Lejeune, ne pourront plus être invitées afin d'expliquer leur vision de sujets de société cruciaux dans des établissements privés catholiques sous contrat. Faut-il imaginer que toute l'affaire n'a été montée et médiatisée que dans ce but ? L'avenir le dira.

    Source : Aleteia.

    A lire : Les droits de l'homme en détresse.

  • Académie de Nantes. La théorie du genre se met en place le 11 avril à Machecoul

    09/04/2014 – Nantes – Ceux qui pensaient que le remplacement de Vincent Peillon par Benoît Hamon à l’Éducation nationale marquerait un changement de politique seront déçus. Les deux hommes partagent les mêmes conceptions philosophiques « humanistes » et les mêmes idées concernant la « refondation » de l’éducation. Bon exemple de cette continuité, le recteur de l’académie de Nantes et le préfet des Pays-de-la-Loire signeront le 11 avril à 15 h au lycée professionnel de Machecoul (44) la convention pour l’égalité homme-femme à l’école. La signature, prévue avant le remaniement, est maintenue. Et l’académie se charge déjà de réunir une assistance nombreuse, soumise, attentive et bien sur conquise.

    Sous couvert d’assurer l’enseignement du respect de l’égalité des sexes et d’améliorer la mixité des filières, cette convention met en place l’enseignement de la théorie du genre (gender). Jusque là, cet enseignement était limité à quelques départements pilotes. Malgré l’opposition d’un nombre grandissant de parents, le gouvernement s’engage avec acharnement dans la généralisation du gender.

    En effet, cette convention s’appuie sur deux piliers : « l’éducation à l’égalité (…) dans la perspective d’une forte mobilisation contre les représentations sexistes » et « l’éducation à la sexualité pour les filles et les garçons », la convention précisant au passage que « les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons ». Dans les pages suivantes, sont détaillées les mesures pour détruire les stéréotypes de sexe. Au milieu de mesures plutôt pédagogiquement intéressantes, comme « encourager la pratique du sport scolaire chez les jeunes filles en particulier comme vecteur de maîtrise du corps et de confiance en soi » ou encore « encourager la parité (…) des listes étudiantes et (…) des candidatures aux instances représentatives » se trouvent des mesures qui visent à une véritable généralisation de l’éducation sexuelle et de la théorie du genre.

    Parmi elles, « inciter à la rédaction d’un volet promotion de l’égalité, dans chaque projet d’établissement ». Ce qui signifie, concrètement, que les ABCD de l’égalité  vont devenir le nouveau petit livre rouge de l’école socialiste. Et pourtant l’académie de Nantes ne fait pas partie des dix académies volontaires pour l’expérimentation de cette « méthode » d’enseignement proposée par Najat Vallaud-Belkacem et qui est basée sur la théorie du gender.

    On y trouve l’engagement plus explicite « d’engager une réflexion avec les éditeurs pour éviter les stéréotypes sexistes dans les manuels et ouvrages scolaires » ou encore « donner aux élèves les outils nécessaires pour mieux appréhender le traitement du genre dans les médias », dans le sens bien sûr de la théorie du gender. Ce n’est pas fini : la convention prévoit aussi « de rendre visible les recherches sur le genre (…) réaliser un travail de vulgarisation et de diffusion de ces recherches ». Bien sûr, « plusieurs séances annuelles d’éducation sexuelle » sont aussi prévues. Effet garanti dans les cités.

    Cette formation à la « déconstruction des stéréotypes du genre », autrement dit au gender, devra aussi être dispensée à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’enseignement et de la formation, à savoir, « dans le cahier des charges de la formation des enseignants du premier et du second degré, d’éducation, d’orientation (…) des formateurs, des formatrices et des personnels se destinant à travailler auprès d’adolescents, d’enfants, de jeunes adultes ». Les directeurs d’établissement, les inspecteurs n’y échapperont pas aussi et seront « incités à impulser des activités autour de la promotion de l’égalité ». Résultat : l’enseignement privé – dont les maîtres sont formés dans la même matrice que pour ceux du public – n’échappera pas au gender. Seules les écoles hors contrat, confessionnelles ou associatives, pourront éviter la « promotion de l’égalité » et cette idéologie qui mêle sexe et militantisme dans un élan inquiétant.

    La théorie du genre n’a rien de scientifique : c’est un nouveau totalitarisme

    La théorie du genre s’appuie sur les expériences tragiques de John Money  sur deux jumeaux auquel il a assigné un sexe différent de celui qu’ils avaient à leur naissance. L’idée de base ? L’individu ne naît pas homme ou femme, le sexe serait une construction sociale, donc l’individu est libre de se « choisir » homme ou femme, de se construire, voire de préférer une autre identité – le genre neutre ou asexué – voire de changer de sexe social au cours de sa vie. Pour cela, il faut dès le plus jeune âge détruire les stéréotypes du genre et éduquer les enfants de façon à ce qu’ils soient éveillés à la sexualité et libres dès le plus jeune âge de se construire selon leur désir.

    Pourtant, la réalité a démenti tragiquement les expériences de John Money, et ses jumeaux sont revenus dès la puberté à leur sexe d’origine, sans pouvoir surmonter la profonde incertitude psychologique sur leur être. Les deux se suicident. Le « savoir » sur la théorie du genre n’a d’ailleurs rien de scientifique. C’est une construction sociologique militante. En Norvège, un documentaire paru en 2010 a mis en lumière  la portée non scientifique de ces théories sur le genre et l’égalité des sexes, en montrant leur profonde inefficacité. Ce film a suscité un débat national et l’arrêt total du financement par l’état norvégien de l’institut public de la théorie du genre.

    Mais dans le reste de l’Europe le lobby du gender, partisan d’une politique étatique de la sexualité et de l’égalité, d’une sorte de totalitarisme (anti)sexuel donc, avance toujours. « Au risque de détruire les jeunes enfants, les perdre dès leurs premiers repères sociaux et d’en faire des êtres fragiles, seuls face à la toute-puissance de l’État et de ses dirigeants. Qui mettent – pas fous ! – leurs enfants dans des écoles réservées ou à l’étranger. Loin du gender et de l’idiocratie. » fait observer un pédopsychiatre, pour qui « « le fait que des élèves arrivent en troisième sans savoir lire ne semble pas troubler le ministre de l’Éducation nationale… mieux vaut des gens qui ne savent pas lire, mais qui haïssent les stéréotypes sexuels. Comme ils ne savent pas penser, ils ne s’opposeront pas au gouvernement. Et de toute façon ils n’auront pas les mots pour le dire. »

    Pour protester contre la signature de la convention,  La Manif Pour Tous annonce qu’elle organise une « action sentinelle », face au monument aux morts, cours des 50 otages, à Nantes vendredi 11 avril, de 12h30 à 13h30.

    Texte de la convention

    Source : Breizh-info.com

  • Audience générale de ce mercredi 2 avril 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a conclu son cycle de catéchèse consacré au mariage, un sacrement, a-t-il dit, "qui nous porte au cœur du projet de Dieu, fait d'alliance et de communion avec son peuple et avec chacun de nous. Dieu a créé l'homme à son image, homme et femme il les a créés... L'homme quittera ses parents pour s'unir à une femme et avec elle ne faire plus qu'un. Le couple, homme et femme ensemble, non séparément, reflètent l'image de Dieu... Nous avons été créés pour aimer, comme reflets de l'amour de Dieu. Dans l'union conjugale, l'homme et la femme réalisent cette vocation dans la réciprocité et d'un partage de vie total et définitif... Le mariage correspond à une vocation spécifique qui doit être considérée comme une consécration. L'homme et la femme se consacrent par amour. Par la force du sacrement les époux sont investis d'une mission particulière qui consiste à manifester ordinairement jour après jour l'amour du Christ envers son Église... C'est là un dessein magnifique. Le mariage est l'icône de l'amour que Dieu porte à l'humanité. Dieu est communion dans les trois Personnes, vivant à jamais dans l'unité parfaite, et de là découle le mystère du mariage. Dans le mariage Dieu fait des époux une seule chair, ainsi que le dit la Bible au moyen d'une expression forte".
    Dans l'épître aux Éphésiens, a poursuivi le Saint-Père, Paul confirme que les époux chrétiens reflètent le mystère du rapport entre le Christ et l’Église. "C'est une chose merveilleuse que le sacrement du mariage ! Qui s'accomplit simplement et malgré la fragilité de la condition humaine. Tout le monde connaît les difficultés et les épreuves de la vie conjugale, litiges, problèmes avec les enfants, problèmes au travail, problèmes d'emploi ou financiers... L'important est de maintenir vif le lien avec Dieu, qui est à la base de l'union matrimoniale. Pour cela il faut que la famille prie", afin que le lien survive. Mari et femme doivent prier l'un pour l'autre, afin de ne pas sombrer et de trouver des solutions. "Si telle est la condition humaine, l'amour est toujours le plus fort". Puis il a révélé son conseil aux époux, de toujours commencer la journée par de petits gestes de paix. "Comme je l'ai déjà dit sur cette place, le secret d'une vie matrimoniale réussie se résume à trois formules magiques : S'il te plaît, merci et pardon... Pardon est la plus difficile à dire, mais avec la prière des époux l'un pour l'autre le couple rétablit sa paix".

    Après la catéchèse, le Pape a salué un groupe de personnes venues de L'Aquila, ville italienne (Abruzzes) dévastée par un séisme il y a cinq ans : "Je m'unis à la prière en suffrage des nombreuses victimes et confie à la protection de Notre Dame de Rio les personnes qui continuent de vivre dans l'embarras. Il faut garder espoir. Que la reconstruction des maisons s'accompagne de celle des églises, à la fois lieux de prière communautaires et monuments historiques auxquels est lié la renaissance de la région".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.4.14).

    Le 2 avril 2005, il y a exactement neuf ans, le Vatican annonçait la mort de Jean-Paul II, la veille du dimanche de la Miséricorde. Après un pontificat long de 26 ans, le deuxième plus long de l'histoire, le Polonais Karol Wojtyla s'éteignait à l'âge de 84 ans.

    A quelques semaines de sa canonisation, qui aura lieu le 27 avril prochain, dimanche de la Miséricorde, le Pape François a eu une pensée spéciale pour le Pape polonais lors de l'audience générale place Saint-Pierre.

    L'approche de cette cérémonie de canonisation est pour le Pape François une « occasion spéciale pour se préparer spirituellement et pour raviver le patrimoine de la foi que Jean-Paul II a laissé derrière lui. En imitant le Christ, il a été pour le monde un prédicateur infatigable de la Parole de Dieu, de la Vérité et du Bien. Et ça a fait du bien au monde, même dans sa souffrance. C'était le magistère de sa vie, à qui le Peuple de Dieu a répondu avec grand amour et estime. Son intercession nous renforce dans notre foi, notre espérance et notre amour ».

    Source : Radio Vatican.

  • Audience du Pape François aux couples de fiancés

    Le Pape François reçoit en audience à 11h45 les couples de fiancés, en ce jour de la fête de Saint Valentin, devenu le patron des amoureux. C'est le Conseil pontifical pour la famille qui est à l'origine de cette initiative.

    Le Pape François a rencontré ce midi les vingt mille fiancés catholiques rassemblés Place St Pierre à l'invitation du Conseil pontifical pour la famille. Engagés dans la voie du mariage, ils entendaient approfondir leur vocation matrimoniale autour d'une formule : On ne se marie pas après que tous les problèmes aient été résolus mais pour les résoudre ensemble. Et le courageux 'Pour Toujours' doit être une perspective de joie, un avenir d'espérance.

    A la conclusion de la manifestation, faite de lectures, de chants et de témoignages, le Saint-Père s'est adressé à l'assemblée rappelant d'emblée qu'il faut se poser la question de savoir s'il est possible de s'aimer pour toujours. Car, de nos jours, "tant de personnes craignent de faire des choix définitifs. Il leur semble impossible de s'engager pour la vie... C'est une mentalité qui conduit beaucoup à dire 'Ensemble tant que dure l'amour'. Mais alors qu'est ce que l'amour ? Ne s'agit-il que d'un sentiment, un état psycho-physique ? Comme ça on ne peut rien bâtir de solide. L'amour est une relation et une réalité qui grandit comme un bâtiment qu'on construit à deux, et non seul... Ne fondez rien sur le sable de sentiments qui vont et viennent. Construisez sur le rocher de l'amour, de l'amour qui vient de Dieu. La famille naît d'un projet d'amour qui grandit à l'instar d'un bâtiment afin d'être un espace d'affection, d'espérance et de partage. L'amour de Dieu est pour toujours, et l'amour fondant la famille doit l'être également. Il ne faut pas se laisser dominer par la culture du provisoire... La crainte du 'Pour Toujours' doit être vaincue jour après jour dans la confiance au Seigneur, par une vie qui devient un cheminement spirituel commun... Ce 'Pour Toujours' n'est pas une question de durée et le mariage ne réussit pas par la seule durée mais par sa qualité. Vivre ensemble et s'aimer pour toujours est le défi des époux chrétiens... Dans le Pater nous demandons à recevoir le pain quotidien. Nous demandons au Seigneur de nous apprendre à aimer et de nous aimer les uns les autres. Seigneur donne-nous aujourd'hui notre amour quotidien !... Vivre ensemble est un patient cheminement, beau et fascinant" qui a des règles. Elles peuvent se résumer en 'S'il te plaît', 'Merci' et 'Pardon'... Le véritable amour ne peut s'imposer par la dureté et l'agressivité...mais par la gentillesse, qui est la soeur de la charité... Dans ce monde souvent violent et arrogant, nos familles ont besoin de beaucoup de gentillesse". Et puis la gratitude est importante. Savons nous remercier ? Dans vos rapports actuels et demain dans le mariage, a dit le Pape à l'assemblée, "ayez toujours conscience de ce que l'autre est don de Dieu, pour lequel il faut rendre grâce. On dit toujours merci pour les dons de Dieu... Vraiment il faut savoir dire merci afin d'aller de l'avant ensemble. On fait tant d'erreurs dans la vie, mais il faut savoir s'excuser... Ainsi peut grandir la famille chrétienne, même s'il n'existe pas de famille parfaite, de mari parfait, d'épouse parfaite". Jésus, qui sait bien que nous sommes tous pécheurs, nous enseigne qu'il ne faut pas finir la journée sans se demander pardon les uns aux autres, car la famille doit retrouver la paix du foyer. Et puis que le mariage ne soit pas une chose mondaine mais une véritable fête chrétienne. Les Noces de Cana sont le modèle de cette "fête nuptiale qui rendra authentique votre mariage par la présence du Seigneur comme don de sa grâce... Votre mariage doit aussi être sobre et révéler l'essentiel". "Si le décor est important dans une fête il ne saurait indiquer le motif profond de votre joie, la bénédiction du Seigneur sur votre amour".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.2.14)

  • De la place de la femme dans l'Eglise, la société et la famille - Message du Saint-Père

    A l’occasion d’un Congrès national promu par le Centre Italien Féminin, le Pape a reçu une délégation de 300 personnes de l’Association. L’occasion de les féliciter pour les 70 ans d’activité en faveur de la formation et de la promotion humaine, et pour le témoignage donné quant au rôle de la femme dans la société et au sein de la communauté ecclésiale. Un travail d’autant plus appréciable que « ces dernières décennies, nous avons assisté à des transformations culturelles et sociales, qui ont profondément changé l’identité et le rôle de la femme, dans la famille, dans la société et dans l’Eglise, avec en général une participation et des responsabilités accrues pour les femmes.

    Le Pape François a tenu à rappeler que le Magistère des Papes avait accompagné cette évolution, et il citait tout spécialement la Lettre apostolique de 1988 « Mulieris dignitatem » de Jean-Paul II, sur la dignité et la vocation de la femme, un « document en phase avec l’enseignement du Concile Vatican II », qui a reconnu la force morale de la femme, sa force spirituelle. Sans oublier le Message pour la Journée Mondiale de la Paix de 1995 sur le thème « La femme, éducatrice de paix. »

    « Moi aussi, a souligné le Pape François, j’ai rappelé l’indispensable apport de la femme dans la société, en particulier avec sa sensibilité et son intuition vers l’autre, la personne faible et sans défense ; je me suis réjoui de voir de nombreuses femmes partager certaines responsabilités pastorales avec les prêtres dans l’accompagnement des personnes, des familles et des groupes, comme dans la réflexion théologique ; et j’ai souhaité que s’élargissent les espaces pour une présence féminine plus capillaire et décisive dans l’Église ( cf Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 103).

    Pour le Pape François cependant, ces nouveaux espaces et responsabilités ouverts aux femmes, tant dans le cadre ecclésial que civil et professionnel, ne peuvent « faire oublier le rôle irremplaçable de la femme dans la famille. Les qualités de délicatesse, de sensibilité et de tendresse, dont l’âme féminine est riche, représentent non seulement une force pour la vie des familles, pour la création d’un climat de sérénité et d’harmonie, mais une réalité sans laquelle la vocation humaine serait irréalisable. »

    « Dans le monde du travail et de la sphère publique il est indéniable, selon le Pape François, que l’apport plus décisif du génie féminin soit important », mais « cet apport reste indispensable dans le contexte de la famille, qui pour nous chrétiens n’est pas seulement un lieu privé, mais cette ‘Église domestique’, dont la bonne santé et prospérité est essentielles pour la santé et la prospérité de l’Église et de la société elle-même. » « La présence de la femme dans le cadre domestique se révèle donc plus que jamais nécessaire pour la transmission aux génération futures de solides principes moraux et pour la transmission de la foi. »

    Source : Radio Vatican.