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international

  • Ce dimanche : Ouverture du 51e Congrès Eucharistique International à Cebu, aux Philippines

    Un million de personnes est attendu pour la Messe de conclusion, le 31 janvier.

    Placé sous le thème : "Christ en nous, l’espérance de la gloire", le Congrès se déroulera dans la deuxième ville de l’archipel, Cebu, avec la participation de plus de 10 000 délégués de 57 pays. Près de 5000 bénévoles et 600 familles seront mobilisés pour l’accueil des pèlerins. Le cardinal Tagle, archevêque de Manille, espère que l’écho de ce grand rassemblement aille « bien au-delà de l’Église catholique et livre un message de miséricorde, d’amour et de pardon ».

    De manière symbolique, un banquet solidaire pour les plus démunis a été organisé quelques heures avant l’ouverture du Congrès. Par ailleurs, 500 enfants des rues feront leur première communion le 30 janvier. Ces dernières années, souligne l’archevêque de Cebu, Mgr José Palma, « l’Asie est devenue l’un des grands moteurs de la croissance économique mondiale mais elle reste un continent à évangéliser ».

    Parmi les intervenants figurent le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, le cardinal John Onaiyekan, archevêque d’Abuja, au Nigéria et le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay. Le Pape François sera représenté par l’archevêque de Rangoun, le cardinal birman Charles Maung Bo. Une ombre au tableau : l’Église a regretté que les autorités locales aient déplacé des familles sans domicile pour faire place au pavillon qui accueillera les différentes manifestations.

    Un rendez-vous régulier dans la vie de l'Église

    Les Congrès Eucharistiques internationaux ont lieu tous les quatre ans, le dernier s’est déroulé en 2012 à Dublin, capitale de l'Irlande. L’objectif est de rappeler le caractère central de l’Eucharistie dans la vie et la mission de l’Eglise et d’améliorer la compréhension de la liturgie. Manille a déjà accueilli un Congrès Eucharistique international en 1937. Si la ville de Cebu a été choisie cette fois-ci c’est parce qu’elle est considérée comme le berceau du christianisme aux Philippines. C’est là que l’explorateur portugais Ferdinand de Magellan a abordé, en 1521, donnant le coup d’envoi de l’évangélisation de l’archipel. Aujourd’hui les catholiques représentent près de 85% de la population des Philippines.

    A la veille de l’ouverture du Congrès Eucharistique, les 98 évêques des Philippines se sont réunis en assemblée plénière. Dans un message, le Saint-Père les invite à trouver des voies nouvelles pour annoncer à tous le miracle de la miséricorde de Dieu. Le Pape François leur livre deux missions pastorales prioritaires : « l’annonce de la Bonne Nouvelle aux jeunes, très nombreux en Asie, et l’engagement en faveur des pauvres ». Durant leurs débats, les évêques ont évoqué entre autres les prochaines échéances électorales : la présidentielle et les législatives qui auront lieu le 9 mai.

    Source : Radio Vatican (CV-RF), avec Églises d'Asie, Apic et CBCPnews.

  • Discours du Pape François aux participants au Congrès international de la pastorale des grandes villes

    Le Saint-Père a reçu les participants à la seconde phase du Congrès international de pastorale des métropoles qui s'est ouvert à Barcelone (Espagne) le 24 novembre, devant qui il a tenu à citer quatre enjeux : On a besoin dans ces nouveaux espaces urbains de nouveaux axes d'action. "On ne peut rester désorientés et risquer de se tromper de route ou de porte, de nous perdre nous-mêmes sans répondre aux attentes des fidèles et de tous ceux qui cherchent un sens à la vie... L’Église n'est plus la seule référence de la culture...capable de définir la forme culturelle comme les valeurs... Nous ne sommes plus les seuls à faire la culture, et pas même les plus écoutés ! Il faut donc changer de mentalité pastorale, non pas pour une pastorale relativiste qui, pour survivre dans le contexte culturel, perdrait son horizon évangélique... Ce ne serait plus de la pastorale, car il ne s'agirait plus de l'intérêt de l'homme...auquel on cacherait Jésus et la vérité sur lui-même. Cette voie porterait l'homme à la solitude et à la mort. Il faut rejeter la voie commode du relativisme pastoral ! Pour constituer une pastorale évangélisatrice, il faut du courage et de l'audace... Les hommes d'aujourd'hui et la société ont besoin d'une Bonne Nouvelle que nous ne devons pas avoir honte d'exposer... Mais le dialogue pastoral doit être exempt des relativismes qui affadissent l'identité chrétienne. Il doit tendre à attendrir le cœur de l'autre... Nous avons pour cela besoin d'être contemplatifs mais sans rejeter l'apport des sciences sociales permettant de percevoir le phénomène urbain", besoin de découvrir les "cités invisibles" que sont les groupes et les territoires humains, leurs symboles et langages, leurs rites et leur conception de la vie. Si la situation change selon les continents, on ne doit pas méconnaître ou mépriser d'autres expériences, chrétiennes ou non. L'Esprit sème partout. Mais il faut partout être particulièrement attentifs aux pauvres et au émigrés. "L’Église ne saurait ignorer leur appel ou entrer dans le jeu de systèmes injustes, mesquins et intéressés qui tenteraient de les rendre invisibles".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.11.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Message à l'occasion du Congrès international de pastorale des grandes villes

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Colloque international sur la complémentarité homme-femme : discours du Pape François

    Du lundi 17 au mercredi 19 novembre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, en collaboration avec les conseils pontificaux pour la Famille, pour le Dialogue interreligieux et pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens coorganisent un colloque international interreligieux sur la complémentarité homme-femme. Des leaders religieux et des universitaires venus du monde entier évoqueront différents aspects de cette complémentarité sexuelle afin de rappeler la beauté de l’union naturelle entre l’homme et la femme dans le mariage.

    Parmi les intervenants venus du monde entier figurent l’ancien grand rabbin du Royaume-Uni, Lord Jonathan Sacks, le primat de l’Église anglicane du Nigéria Nicholas Okoh, l’universitaire chiite iranien Rasoul Rasoulipour, le juriste marocain Abdelouhab Maalmi, professeur à l’université de Bordeaux, et bien sûr les responsables des dicastères concernés ainsi que l’archevêque de Philadelphie, Mgr Charles Chaput, hôte de la prochaine Rencontre mondiale des familles qui se tiendra en septembre 2015.

    Le Pape François a prononcé le discours d’ouverture après un mot d’accueil du préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal Müller.

    La complémentarité, base du mariage et de la famille

    "La complémentarité est un mot aux multiples sens. Il peut indiquer différentes situations où un élément complète l'autre ou supplée à une carence. Cependant, la complémentarité est beaucoup plus que cela", a-t-il dit ce matin : "Cette complémentarité est la base du mariage et de la famille, qui est la première école où nous apprenons à apprécier nos dons et ceux des autres et où nous commençons à apprendre l'art de vivre ensemble. Pour la majorité d'entre nous, la famille est le lieu principal où nous commençons à respirer valeurs et idéaux, ainsi qu'à réaliser notre potentiel de vertu et de charité. En même temps, comme nous le savons, les familles sont des lieux de tensions, entre égoïsme et altruisme, entre raison et passion, entre désirs immédiats et objectifs à long terme. Mais les familles fournissent aussi l'environnement pour résoudre ces tensions".

    Évoquant la crise qui secoue actuellement le mariage et la famille, il a rappelé que dans la culture du provisoire dans laquelle nous vivons, de plus en plus de personnes renoncent au mariage comme engagement public. "Cette révolution dans les coutumes et dans la morale a souvent agité le drapeau de la liberté, mais en réalité, elle a apporté dévastation spirituelle et matérielle à d'innombrables êtres humains, en particulier aux plus vulnérables. Il est toujours plus évident que le déclin de la culture du mariage est associé à une augmentation de la pauvreté et à une série de nombreux autres problèmes sociaux qui touchent de façon disproportionnée les femmes, les enfants et les personnes âgées". Il a aussi ajouté que la crise de la famille est à l'origine d'une crise écologique humaine, "puisque les milieux sociaux, comme les milieux naturels, ont besoin d'être protégés", avant d'ajouter qu'"il est indispensable de promouvoir une nouvelle écologie humaine".

    "Les enfants ont le droit de grandir dans une famille avec un papa et une maman"

    "Il faut renforcer les piliers fondamentaux qui soutiennent une nation, ses biens immatériels. La famille reste le fondement de la coexistence et une garantie contre la désagrégation sociale. Les enfants ont le droit de grandir dans une famille avec un papa et une maman capables de créer un environnement apte à leur développement et à leur maturation affective". Quant aux jeunes, a-t-il ajouté, qui "représentent l'avenir, il est important qu'ils ne se laissent pas influencer par la mentalité nocive du provisoire et qu'ils soient des révolutionnaires par leur courage de chercher un amour fort et durable". Avant de conclure, le Pape a fait part de son souhait que ce colloque "soit une source d'inspiration pour tous ceux qui cherchent à soutenir et renforcer l'union de l'homme et de la femme dans le mariage comme un bien unique, naturel, fondamental et beau pour les personnes, les familles, les communautés et les sociétés", avant de rappeler sa participation à la VIIIe Rencontre mondiale des familles à Philadelphie (USA) en septembre 2015.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.11.14) & Radio Vatican.

  • Georg Friedrich Haendel (1685-1759) : Concerto pour harpe et orchestre en si bémol majeur HWV 294 Op.4 N°6

    International Russian Children Music Competition 2010
    Aggejalfis Taellija-Jaroslavna, harpe

  • Le site Internet pour le Pape en Corée est ouvert

    Le site Internet officiel de la visite du Pape François en Corée du Sud à l’occasion de la VI° Journée de la Jeunesse d’Asie a été mis en ligne. Du 14 au 18 août, le Saint-Père effectuera le troisième pèlerinage international de son Pontificat.

    A cette occasion, a été mis en place un site Internet qui peut être d’ores et déjà visité et se trouve disponible en deux langues : anglais et coréen. Très complet, il fournit toutes les informations relatives à la visite, aux événements, à l’organisation, aux prières et aux célébrations liturgiques.

    Lien vers le site officiel du pèlerinage du Pape en Corée
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  • Cérémonie de bienvenue à l’aéroport international Ben Gurion de Tel-Aviv

    François est arrivé à Tel-Aviv, par hélicoptère depuis Bethléem. Il a été accueilli par le président israélien Shimon Peres et le Premier ministre Benjamin Netanyahu. Étaient également présentes les autorités politiques, civiles et religieuses du pays, ainsi que les Ordinaires catholiques de Terre Sainte. Comme en Jordanie et en Palestine, les honneurs militaires ont été rendus au Pape. Les hymnes du Vatican et d’Israël ont été joués.

    Shimon Peres et Benjamin Netanyahu, qui l'avaient déjà rencontré au Vatican, lui ont souhaité tour à tour la bienvenue en Israël. Le président israélien s'est attaché, devant le Pape, à rappeler que l'Etat hébreu était un Etat démocratique, respectueux de la liberté religieuse. « Nous ne permettrons à quiconque de mettre en question ces valeurs », a-t-il assuré, avant d'affirmer que les Israéliens étaient heureux de la venue du Pape, y voyant un signe d'espoir et de paix pour le futur. « Vous êtes notre frère, bienvenue ! », a-t-il conclu.

    Le Premier ministre est quant à lui revenu sur la rencontre qu'il avait eue avec le Pape, récemment, au Vatican. « Je suis resté impressionné par votre personnalité spirituelle, votre relation sincère au peuple juif. Nous avions parlé de votre volonté de nous réconcilier avec les Palestiniens : notre main est tendue vers tous ceux qui veulent cohabiter avec nous, en paix », a-t-il encore déclaré.

    Le Pape s’est ensuite adressé à ses hôtes, se présentant en pèlerin, exprimant sa joie de fouler la Terre Sainte, berceau d’une histoire plurimillénaire et creuset des grands monothéismes, judaïsme, christianisme et islam. Et le Pape de souhaiter que « cette Terre bénie soit un lieu où il n’y ait aucune place pour celui qui, en instrumentalisant et en exacerbant la valeur de sa propre appartenance religieuse, devient intolérant et violent envers celle d’autrui. »

    Comme il l’avait fait devant les autorités palestiniennes ce matin, François a renouvelé son appel à la paix entre Israéliens et Palestiniens, plaidant pour que la solution à deux États « devienne réalité et ne demeure pas un rêve », encourageant les parties à poursuivre leurs efforts en vue de la réconciliation entre les deux peuples.

    Le Pape a évoqué sa visite au mémorial Yad Vashem, prévue lundi matin, un moment qui, pour François, s'annonce « particulièrement touchant ». « Nous souvenant toujours du passé, promouvons une éducation où l’exclusion et l’affrontement laissent place à l’inclusion et à la rencontre, où il n’y ait pas de place pour l’antisémitisme, quelle que soit la forme sous laquelle il se manifeste, ni pour une quelconque expression d’hostilité, de discrimination ou d’intolérance envers des personnes et des peuples. »

    De même que le président Shimon Peres, le Pape a également eu une pensée pour les victimes de la fusillade de Bruxelles, survenue samedi soir au musée juif de la capitale belge. Selon un dernier bilan, quatre morts sont à déplorer, parmi lesquels un couple d’Israéliens. Le Pape a exprimé son « profond chagrin » devant ce drame et ce crime de « haine antisémite » ; « je confie ces victimes à la miséricorde de Dieu, et prie pour la guérison des blessés. »

    Il a enfin réitéré personnellement au président Shimon Peres, l'invitation lancée au Regina Cœli ce matin, de se rencontrer avec le président palestinien au Vatican afin de prier pour la paix.

    Le Pape s'est ensuite envolé pour Jérusalem, la Ville Sainte. à bord d'un hélicoptère israélien.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François sur le site internet du Vatican.

  • Messe au stade international d'Amman

    A Amman, c’est devant un stade comble, et sous un soleil généreux, que le Pape a présidé la Messe. Dans les gradins, et sur la pelouse du stade, se trouvaient beaucoup de Jordaniens, mais également des Irakiens, Syriens, Libanais et Égyptiens, venus spécialement pour l’occasion.

    La prière des fidèles a été lue en arabe et en anglais. Au cours de la Messe, quelque 1.500 enfants ont fait leur première communion. A la fin de la Messe, le patriarche latin de Jérusalem, S.B. Fouad Twal, s’est adressé au Pape, rappelant la situation des chrétiens en Jordanie, soulignant combien sa visite était un signe d’espérance pour une terre tourmentée et divisée, comparant François au nouveau St Jean-Baptiste, patron de la Jordanie, le Précurseur qui appelle à la conversion du cœur avant la venue du Messie.

    Homélie du Pape (texte intégral) :

    « Dans l’Évangile, nous avons entendu la promesse de Jésus aux disciples : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu’il soit avec vous à jamais » (Jn 14,16). Le premier Paraclet est Jésus lui-même ; l’« autre » est l’Esprit Saint.

    Nous nous trouvons ici non loin du lieu où l’Esprit Saint est descendu avec puissance sur Jésus de Nazareth, après que Jean l’ait baptisé dans le Jourdain (Cf. Mt 3,16). L’Évangile de ce dimanche, ainsi que ce lieu, dans lequel par la grâce de Dieu je suis en pèlerinage, nous invitent à méditer sur l’Esprit Saint, sur ce qu’il accomplit dans le Christ et en nous, et que nous pouvons résumer ainsi : l’Esprit accomplit trois actions : il prépare, il oint, il envoie.

    Au moment du baptême, l’Esprit se pose sur Jésus pour le préparer à sa mission de salut ; mission caractérisée par le style du Serviteur humble et doux, prêt au partage et au don total de soi. Mais l’Esprit Saint, présent dès le début de l’histoire du salut, avait déjà opéré en Jésus au moment de sa conception dans le sein virginal de Marie de Nazareth, réalisant l’événement admirable de l’Incarnation : “ l’Esprit Saint viendra sur toi, il te couvrira de son ombre – dit l’ange à Marie – et tu enfanteras un Fils auquel tu donneras le nom de Jésus ” (Cf. Lc 1, 35). Ensuite, l’Esprit Saint avait agi en Siméon et Anne le jour de la présentation de Jésus au Temple (Cf. Lc 2,22). Tous deux dans l’attente du Messie ; tous deux inspirés par l’Esprit Saint, Siméon et Anne ont l’intuition, à la vue de l’enfant, qu’il est vraiment Celui qui est attendu par tout le peuple. Dans l’attitude prophétique des deux vieillards s’exprime la joie de la rencontre avec le Rédempteur et, dans un certain sens, une préparation de la rencontre entre le Messie et le peuple a lieu.

    Les diverses interventions de l’Esprit Saint font partie d’une action harmonique, d’un unique projet divin d’amour. La mission de l’Esprit Saint, en effet, est de générer l’harmonie – lui-même est harmonie – et de faire la paix dans les différents contextes et entre des sujets divers. La diversité de personnes et de pensée ne doit pas provoquer refus et obstacles, parce que la variété est toujours un enrichissement. Par conséquent, aujourd’hui, invoquons avec un cœur ardent l’Esprit Saint, en lui demandant de préparer la route de la paix et de l’unité.

    En deuxième lieu, l’Esprit Saint oint. Il a oint intérieurement Jésus, et il oint les disciples, pour qu’ils aient les mêmes sentiments que Jésus et puissent ainsi assumer dans leur vie les attitudes qui favorisent la paix et la communion. Avec l’onction de l’Esprit, notre humanité est marquée de la sainteté de Jésus Christ et cette onction nous rend capables d’aimer nos frères avec l’amour même dont Dieu nous aime. Par conséquent, il est nécessaire de poser des gestes d’humilité, de fraternité, de pardon, de réconciliation. Ces gestes sont les prémices et la condition pour une paix vraie, solide et durable. Demandons au Père de nous oindre afin que nous devenions pleinement ses enfants, toujours plus conformes au Christ, pour nous sentir tous frères et ainsi éloigner de nous rancunes et divisions et nous aimer fraternellement. C’est ce que Jésus nous a demandé dans l’Évangile : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements ; et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Paraclet pour qu’il soit avec vous à jamais » (Jn 14, 15-16).

    Et enfin l’Esprit Saint envoie. Jésus est l’Envoyé, rempli de l’Esprit du Père. Oints du même Esprit, nous sommes aussi envoyés comme messagers et témoins de paix. Combien le monde a besoin de nous comme messagers de paix, comme témoins de la paix ! C’est une nécessité qu’a le monde. Alors, le monde nous demande de faire ceci : porter la paix, témoigner de la paix !

    La paix ne peut s’acheter : elle est un don à recevoir avec patience et à construire « artisanalement » par des petits et des grands gestes qui impliquent notre vie quotidienne. Le chemin de la paix se consolide si nous reconnaissons que nous avons tous le même sang et faisons partie du genre humain ; si nous n’oublions pas que nous avons un unique Père céleste et que nous sommes tous ses enfants, faits à son image et à sa ressemblance.

    Dans cet esprit je vous embrasse tous : le Patriarche, mes frères Évêques, les prêtres, les personnes consacrées, les fidèles laïcs, les nombreux enfants qui, aujourd’hui, reçoivent la première communion, ainsi que leurs parents. Mon cœur s’adresse aussi aux nombreux réfugiés chrétiens provenant de la Palestine, de la Syrie et de l’Irak : portez à vos familles et à vos communautés mon salut et ma proximité.

    Chers amis ! L’Esprit Saint est descendu sur Jésus près du Jourdain et a commencé son œuvre de rédemption pour libérer le monde du péché et de la mort. Demandons-lui de préparer nos cœurs à la rencontre avec nos frères au-delà des différences d’idées, de langues, de cultures, de religions ; demandons-lui d’oindre tout notre être de l’huile de sa miséricorde qui guérit les blessures des erreurs, des incompréhensions, des controverses ; demandons-lui de nous envoyer avec humilité et douceur sur les sentiers exigeants, mais féconds, de la recherche de la paix. Amen ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Congrès international à Rome sur le thème : « Gabrielle Bossis, une femme éprise du Christ »

    La faculté de théologie de l’université pontificale Regina Apostolorum de Rome accueille ce 21 novembre un congrès international sur le thème : « Gabrielle Bossis, une femme éprise du Christ ».
    Gabrielle Bossis (1874-1950) est une mystique française, auteur d’un dialogue avec le Christ intitulé « Lui et moi ».
    Le P. Patrick de Laubier, grand connaisseur de cette mystique y parlera du « Christ mon frère dans les écrits de Gabrielle ». Le P. Cesare Truqui parlera de la vie de prière. Chantal Campay, directrice de la Fondation Gabrielle Bossis en France, parlera des résultats de la recherche sur les écrits de Gabrielle. Le P. Pedro Barrajón LC, professeur en théologie dogmatique de cette université et organisateur du congrès, présentera le thème de l’amitié avec Jésus-Christ. Le cardinal Giovanni Battista Re présidera la célébration eucharistique de clôture du congrès.

    Texte extrait de "Lui et moi" proposés sur ce blog : voir au 16 mai 2013

  • Audience du Pape François aux catéchistes à l'occasion de leur congrès international à Rome (26 au 29 septembre)

    Le Pape aux catéchistes : les chrétiens ne doivent pas avoir peur de changer

    Le Pape François s’est adressé à plus de 1 600 catéchistes d'une cinquantaine de pays, ce vendredi en début de soirée ; parmi eux de nombreux français. Ils participent à un congrès international dans le cadre de l’Année de la Foi. Le Pape les a rencontrés dans la salle Paul VI, où ils lui ont réservé un accueil particulièrement festif et enthousiaste. Dans le discours qu’il leur a adressé, il a repris quelques-unes des idées maitresse de son enseignement, des idées qu’il a déjà eu plusieurs fois l’occasion de proposer aux fidèles depuis son élection : le Pape est revenu, en particulier, sur la nécessité de sortir de soi-même pour aller vers les périphéries, mettant en garde contre l’excès d’intransigeance et de rigueur, contre le risque de rester enfermé dans des certitudes. « Pour être fidèle, il faut savoir changer - a-t-il martelé - Dieu n'est pas rigide. »

    Plusieurs fois interrompu par les applaudissements, citant tour à tour Benoît XVI, Saint François d'Assise et Saint Paul, le Pape François a ainsi affirmé qu’il ne fallait pas seulement « faire » le catéchisme, travailler en tant que catéchistes, cela ne sert à rien ; il faut « être » des catéchistes, par la parole, mais surtout par les actes et le témoignage. Or pour « être catéchiste », il faut repartir du Christ.

    Les catéchistes ne doivent pas être comme des statues dans un musée

    C'est en trois points qu'il a expliqué ce que voulait dire repartir du Christ ; en trois points comme le faisaient les vieux jésuites - a-t-il précisé en plaisantant. Sortant plusieurs fois de son texte, racontant des anecdotes personnelles, il a expliqué que recommencer par le Christ, cela voulait dire tout d’abord entretenir des rapports familiers avec Lui. Par exemple, en regardant le Tabernacle et en se laissant regarder par Dieu. Vous vous ennuyez, vous vous endormez - a-t-il lancé - Peu importe, Dieu, Lui, vous regarde. Il faut se laisser regarder par le Seigneur, lui permettre de nous réchauffer pour réchauffer les autres. Bien sûr, pour ceux qui sont mariés et qui ont des enfants, il peut être difficile de prendre du temps. Mais il y a dans l’Église différentes vocations et formes spirituelles. Pour le Souverain Pontife ce qui compte c’est que chacun trouve sa façon de rester avec le Seigneur.

    Repartir du Christ, cela veut dire aussi sortir de soi-même et aller à la rencontre de l’autre. Ceux qui placent le Christ au centre de leur vie – explique le Pape - se décentrent. Plus on s’unit à Jésus, plus Il nous ouvre aux autres. Dieu est le centre, mais il est toujours don de soi, relations, vie qui se communique. Et avec le sens de la formule qui le caractérise, le pape François a affirmé que le cœur du catéchiste vit toujours le mouvement de « systole et diastole » : union avec Jésus – rencontre avec l’autre. Si l’un de ces deux mouvements vient à manquer, son cœur ne bat plus.

    Savoir sortir des schémas établis

    Repartir du Christ, cela veut dire enfin ne pas avoir peur de partir avec Lui dans les « périphéries ». A ce propos, le Pape a invité les catéchistes à relire le Livre de Jonas, homme pieux mais rigide, qui juge tout selon des schémas bien établis. Ce Livre nous enseigne à ne pas avoir peur de sortir de nos systèmes pour suivre Dieu. Pour être fidèles et créatifs, il faut savoir changer. Pour rester avec Dieu, il faut savoir sortir. Si un catéchiste se laisse saisir par la crainte, c’est un lâche ; si un catéchiste reste tranquille dans son coin, il finit par être comme une statue dans un musée ; si un catéchiste est rigide, il devient stérile et raide comme un parchemin.

    La catéchèse est un pilier de l’éducation à la foi ; l’Église a besoin de bons catéchistes. Même si la tache des catéchistes peut être parfois difficile, c’est une des plus belles aventures, car c’est l’Église qu’ils construisent. Mais les chrétiens, selon le Pape François, doivent éviter à tout prix de s'enfermer dans leur groupe, leur paroisse, leur mouvement. Quand on reste enfermé, on finit par tomber malade.

    Source : Radio Vatican.