Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

genre

  • Notre société devient folle et ce sont les enfants qui trinquent...

    douleur_pixabay_3.jpg

    Après l’alerte lancée par certains d’entre eux quant aux surdiagnostics d’enfants pour dysphorie de genre, 35 psychologues ont démissionné en 3 ans du London’s Gender Identity Development Service (GIDS) au sein du Tavistock and Portman NHS Foundation Trust en Angleterre.

    « Les lanceurs d’alerte ont affirmé que trop d’enfants étaient placés sous médicaments pour bloquer leur puberté », alors qu’ils n’auraient pas dû être diagnostiqués. D’anciens employés ont également avoué avoir été incapables d’évaluer correctement leurs patients, « de peur d’être étiquetés transphobes ». L’un des psychologues ayant démissionné témoigne : il craint avoir été « aux premières loges d’un scandale médical ».

    Les chiffres montrent que le nombre d’enfants traités au sein du GIDS est passé de 77 à 2590 en dix ans. Les enfants sont âgés de moins de 18 ans, et même pour quelques-uns d’entre eux de 3 ans. Près de la moitié des patients suivis au GIDS reçoivent un traitement afin de bloquer leur développement hormonal et stopper leur puberté. Ce traitement, interférant avec leur production hormonale naturelle, peut causer des sautes d’humeur. S’il est arrêté, la puberté peut reprendre. L’étape ultérieure est la prescription d’une thérapie hormonale, « normalement non donnée avant 16 ans, car elle est irréversible et peut rendre les patients infertiles ». La chirurgie n’intervient qu’à partir de 18 ans.

    Thomasin, après avoir passé la majorité de son adolescence identifiée comme un garçon, a choisi de redevenir une fille à l’âge de 19 ans après avoir été diagnostiquée à 17 ans par le Tavistock. Elle témoigne : « J’étais nourrie de cette idée que tu pouvais changer de sexe », et se dit heureuse de n’avoir jamais franchi d’étape irréversible pour devenir un garçon.

    Pour aller plus loin :

    « Des centaines de jeunes transgenres souhaitent retrouver le sexe de leur naissance »

    Royaume-Uni : vers une facilitation du changement d’état-civil pour les transsexuels ?

    Source : Gènéthique.org - The Telegraph, Laura Donnelly (12/12/2019).

  • Publication par le Vatican d'un document sur la question du genre

    CONGRÉGATION POUR L’ÉDUCATION CATHOLIQUE
    (pour les Institutions d’enseignement)

    « IL LES CRÉA HOMME ET FEMME »
    POUR UN CHEMIN DE DIALOGUE
    SUR LA QUESTION DU GENRE
    DANS L’ÉDUCATION

    Le Dicastère en charge des écoles et universités catholiques a publié ce lundi 10 juin 2019 un document intitulé "Il les créa homme et femme. Pour un chemin de dialogue sur la question du genre dans l'éducation". Son objectif est de guider les familles et les éducateurs dans l’approche des transformations profondes qui marquent les relations entre garçons et filles, dans le contexte de la multiplication des études liées à la question du genre.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral à lire et/ou télécharger ICI.

  • Seigneur, ils sont devenus fous !

    Des centaines d’adolescents se voient administrer des bloqueurs de puberté

    bloqueurs-puberte.jpg

    A Londres, la clinique Tavistock and Portman NHS Trust propose un « Service de Développement de l’identité de genre ». Cinq médecins viennent de démissionner « en raison de désaccords par rapport aux traitements subis par des enfants présentés comme transgenres ». Lancé en 2010, ce programme d’expérimentation prévoit de bloquer la puberté d’enfants entre 10 et 16 ans, afin de « faciliter dans un second temps l’attribution de l’autre sexe, par voie hormonale ou chirurgicale ». Mais, selon les médecins, « des enfants éprouvant des difficultés au niveau de leur sexualité sont erronément diagnostiqués comme transgenres », et ces expériences ne présentent pas de « résultats positifs », d’autant que « leur réversibilité fait débat, au niveau physique et psychologique ». Le pédiatre Russel Viner dénonce également ces expérimentations : « Si vous supprimez votre puberté pendant trois ans, les os ne se renforcent pas au moment où ils devraient, et on ne sait absolument pas ce que cela peut provoquer sur le développement du cerveau ».

    En 2013, 800 adolescents s’étaient déjà vus prescrire des bloqueurs de pubertés par cette clinique, dont 230 avaient moins de 14 ans. En 2018, « ils arrivaient à 300 prescriptions par an, alors que la page web du programme indique que ‘les preuves scientifiques de l’efficacité du traitement offert sont encore limitées’ ».

    Cette pratique « est de plus en plus répandue dans les pays comme la Belgique, la France, les Etats-Unis, ou l’Italie, où l’Agence du médicament a décrété le médicament entièrement remboursable par le Service de santé national, le 25 février dernier ».

    Sources : Institut Européen de Bioéthique (12/04/2019).
    Gènéthique.org, synthèse de presse bioéthique, 25 Avril 2019.

  • 1er Congrès "Etudes de Genre" en France

    L'Institut du Genre (fondé en 2012) vient d'organiser à l’École Normale Supérieure de Lyon le 1er Congrès "Études de Genre" en France. Il s'est déroulé du 3 au 5 septembre derniers.

    Peut-être faudrait-il en avertir Mme Najat Vallaud-Belkacem, ainsi que tous les medias qui ne cessent de seriner aujourd'hui encore que la "théorie du genre" n'existe pas...

    Nous attendons avec impatience les comptes rendus de ce Congrès, qui seront certainement du plus haut intérêt pour ce qui concerne les orientations nouvelles permettant le passage de la théorie à la pratique...

    http://www.mshparisnord.fr/gis-institut-genre/
    http://genrelyon2014.sciencesconf.org/

     

    CANDIDE AU PAYS DU "GENDER"

    mercredi 10 septembre 2014, par oleg

    Du 3 au 5 septembre 2014, à l’École Normale Supérieure de Lyon, se tenait le premier congrès des Études de Genre en France. Réunissant 300 intervenants répartis en 54 ateliers, l’événement voulait apporter la « démonstration de l’importance scientifique, de la vitalité et de la diversité des études de genre en France et dans le monde francophone, en dressant le tableau le plus complet possible des recherches menées actuellement dans ce domaine. » [1] Un sympathisant du collectif « Stop Gender », jeune étudiant que nous appellerons Louis, a réussi à assister à une demi journée. Les lignes qui suivent sont la stricte reproduction des propos de ce dernier.

    Tout d’abord, dites-nous qui vous êtes et pourquoi vous avez voulu vous rendre au colloque sur le Genre à L’ENS de Lyon.
    Je m’appelle Louis, j’ai 21 ans et je suis étudiant en sciences politiques à Lyon. Au travers de mes études qui accordent une place importante à la sociologie et de mes engagements personnels, la notion de genre ne m’est pas inconnue et la tenue de ce Congrès m’intriguait. Si le genre fait l’objet d’études scientifiques depuis une cinquantaine d’années, ce sujet complexe ne s’est fait connaître du grand public qu’il y a peu, suscitant à la fois espoir chez certains et craintes chez d’autres. C’est donc la curiosité qui m’a poussé au premier Congrès des études de Genre en France à Lyon, auquel je me suis rendu avec une amie, dans l’espoir d’assister à des interventions constructives.

    L’accès au colloque était-il facile ? Comment avez-vous été accueillis tous les deux ?
    Les inscriptions au congrès étant closes depuis plusieurs mois, je craignais de ne pouvoir assister à aucune des conférences programmées. A l’accueil, on m’a simplement demandé en quoi mes études pouvaient justifier ma présence. Puis, on m’a fait patienter jusqu’au début de l’atelier auquel je souhaitais participer, pour s’assurer que ma venue n’empêche aucun auditeur inscrit d’avoir un siège. Puisqu’un tiers des places environ n’était pas occupé, j’ai pu m’installer.

    Quels sont les propos entendus qui vous ont le plus frappé ?
    Je n’ai pu assister qu’à un atelier, qui avait pour thème "Introduire le genre en éducation". Des professeurs et chercheurs y témoignaient de leurs efforts pour faire prendre conscience aux élèves ou aux futurs enseignants des inégalités véhiculées par l’école. J’ai tout d’abord entendu un professeur d’histoire-géographie expliquer que les manuels scolaires sont vecteurs d’inégalités au travers de leurs illustrations. Pour ce faire, il a pris pour exemple une page décrivant une société d’informatique. Sur les trois photos illustrant la page en question, on pouvait voir une dizaine de personnes devant des machines : des hommes uniquement. Quand on sait que les femmes représentent aujourd’hui 11% des techniciens de l’informatique, n’est-il pas maladroit de qualifier de "sexiste" l’éditeur de cet ouvrage ? Ce même professeur fustigeait les manuels d’histoire qui mettent en avant les hommes. Mais si notre société a longtemps accordé des rôles importants aux hommes plus qu’aux femmes, est-il sexiste de retranscrire cette histoire en mettant l’accent sur les personnes qui en furent les acteurs ?

    Une autre intervention m’a troublé. Une femme, professeur d’histoire-géographie, expliquait comment elle avait lancé dans le cadre de son master un "projet égalité filles/garçons" dans trois classes "pilotes" d’un collège lyonnais. Au programme de ce projet, deux activités particulières : la participation au "Printemps de la jupe et du respect" et une sortie au Musée des Beaux Arts de Lyon. L’intervenante a ensuite présenté la copie d’une lettre qu’elle avait reçue de parents d’élèves annonçant que leur enfant ne participerait pas à ces événements, car ils considéraient que l’instruction était le rôle de l’école et l’éducation le leur. Intervenants et assistance semblaient s’accorder sur l’aspect scandaleux de cette lettre. L’intervenante a précisé que les élèves "ne savaient pas qu’ils faisaient partie d’un projet, ce qui nous a laissé de la liberté par rapport aux parents". À la question de ma camarade sur la limite du rôle de l’école, personne ne semblait en mesure de répondre : "C’est une question très intéressante mais très complexe, nous n’avons malheureusement pas le temps d’y répondre". À la fin de l’intervention, une adjointe au Recteur chargée de l’égalité a demandé la parole. Oubliant l’aspect douteux d’un projet dont les parents d’élèves n’étaient pas informés, elle en a fait les louanges et a promis d’appuyer les résultats de ce projet universitaire.

    Puis, une enseignante en "Genre et éducation" de l’Université de Strasbourg présentait la formation qu’elle dispensait à ses étudiants. En introduction de son propos, elle attaquait "certains extrémistes [qui] refusent explicitement l’avancée des droits pour toutes et tous", résumant les oppositions au gender à des illusions d’égalité et de libre choix, et qualifiait la complémentarité sexuelle vantée par ceux-ci de "croyance", qu’elle associait à la croyance religieuse. Les arguments contre le genre seraient "émotionnels et non intellectuels" et n’auraient pour but que la préservation d’un équilibre personnel. Dénonçant les différences sociales entre hommes (auxquels revenait le pouvoir grâce à leur travail) et femmes (cantonnées à la sphère privée à cause des enfants et de la tenue du foyer), l’intervenante affirmait que les couples homosexuels s’en trouvaient d’autant plus discriminés car ils ne pouvaient s’inscrire dans ce schéma traditionnel.

    Enfin, au cours de tous ces débats, j’ai compris que les promoteurs du gender s’apprêtaient, pour parvenir à leurs fins, à changer de vocabulaire. Dans l’éducation nationale, a assuré l’un d’eux, jusque là "on parlait de genre, mais avec ces histoires on a décidé de parler d’égalité".

    Que diriez-vous des membres de ce colloque, quelle impression vous ont-ils laissé ?
    Je souhaitais m’instruire sur le genre et comprendre la démarche des chercheurs sur le sujet. Malheureusement, les réflexions menées lors de l’atelier auquel j’ai pu participer étaient intellectuellement biaisées car des aspects importants étaient éludés. J’avais plus l’impression d’assister à une réunion des Femen qu’à un congrès scientifique. Je ne pense cependant pas que tous les ateliers étaient orientés de la même façon, beaucoup d’intitulés reflétant un travail scientifique sérieux. Je n’ai pas eu le loisir de vérifier cette hypothèse. Interdit par les propos tenus, j’ai publié des « tweets » exprimant mon avis contradictoire et lorsque je me suis présenté à l’atelier suivant, les organisateurs (qui surveillaient les réseaux sociaux) m’attendaient pour m’indiquer que je n’étais plus le bienvenu. Si mes « tweets » ont pu déplaire, je regrette la réaction des organisateurs du congrès. Ils étaient, en permettant à des auditeurs non inscrits de participer à l’événement, l’occasion de montrer que les études de genre peuvent être constructives. Enfin, j’avais eu l’intention d’enregistrer la conférence. Mais pendant les questions en fin d’atelier, l’organisatrice a vu mon dictaphone et m’a précisé qu’il était interdit d’enregistrer. À la sortie de la salle, un organisateur m’attendait, flanqué de deux vigiles, pour vérifier que j’avais bien supprimé mon enregistrement. Ces procédés m’ont choqué, parce que je les trouve déplacés dans le cadre d’un colloque universitaire. Je m’étais rendu sans appréciation a priori au premier Congrès des Etudes de Genre en France, j’en garde finalement une opinion négative.

    Note :

    [1] http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article4201

    Source : Enseignants pour l’enfance

  • Le tragique destin du premier cobaye de la théorie du genre

    Documentaire relatant le tragique destin de David Reimer, le premier cobaye de la théorie du genre (opéré par John Money).

    En ligne également ici.

  • Scandale : L’Education nationale invite les garçons à se mettre en jupe

    14/05/2014 - Incroyable mais vrai ! L’Académie de Nantes convie les garçons comme les filles à porter la jupe dans 27 lycées pour la journée « Ce que soulève la jupe » (sic) le 16 mai.

    Sous l’habituel prétexte de « lutter contre le sexisme et la discrimination », l’Académie de Nantes, dans un communiqué tout ce qu’il y a de plus officiel, vient de franchir un pas de plus dans la provocation… et le ridicule, en conviant tous les lycéens, filles et garçons, de 27 lycées, à venir aux cours en jupe vendredi prochain 16 mai ! Ou, à défaut, de porter un autocollant déclarant « Je lutte contre le sexisme, et vous ? » 
     
    Cette brillante idée a surgi, paraît-il, des cerveaux de lycéens élus au conseil de vie lycéenne pour lutter contre les discriminations. Mais c’est le rectorat qui l’annonce dans un communiqué officiel qui arbore fièrement l’estampille du Ministère de l’Éducation nationale : c’est dire que l’initiative a reçu son aval et qu’il en fait la promotion comme chacun peut le vérifier ici. Contrairement aux dénégations du ministre Benoît Hamon devant l'Assemblée nationale où le débat est vif, ce 14 mai, à l'heure où nous écrivons ces lignes, c'est bien dans un communiqué à en-tête de l'Académie de Nantes/ Ministère de l’Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, que l'on peut lire en toutes lettres, entre autres perles, ceci : « Le principe est le suivant : -inviter filles et garçons, élèves et adultes, le temps d'une "journée évènement" à porter une jupe [en gras dans le communiqué] ou un auto-collant..

    Il y a d’ailleurs eu un précédent le 12 avril de l’an dernier, dans 20 lycées de l’Académie, relève Le Figaro, sans que cette initiative ait soulevé trop de vagues parce que, explique la responsable de la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement (PEEP), beaucoup de parents n’étaient pas au courant !  Elle précise même que certains professeurs masculins s’étaient prêtés au jeu en venant en jupe ! Bref, ils avaient devancé le concours 2014 de l’Eurovision en se transformant en Conchita !
    Eh bien, cette année, les parents sont alertés, et le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’apprécient guère cette foucade qui sent sa « théorie du genre » à plein nez tout en couvrant de ridicule l’Académie de Nantes et l’Éducation nationale. 20 lycées l’année dernière, 27 cette année, perseverare diabolicum !

    Parmi les nombreuses réactions, une des plus argumentées vient de la Manif Pour Tous qui demande l’intervention sans délai du ministre de l’Éducation Nationale, Benoît Hamon : « Inviter des garçons à porter une jupe n’est pas un acte anodin, constate à juste titre la présidente de la MPT, Ludovine de Larochère. Il s’agit d’une forme de travestissement et donc de négation de l’identité sexuelle des garçons. C’est un manque de respect de la masculinité et de la féminité. » A ce propos, La Manif Pour Tous annonce le lancement d’une grande consultation nationale sur la théorie du genre et l’ABCD de l’égalité intitulée « Garçons et filles : égaux mais pas identiques »

    Plus d’informations sur cette consultation nationale : www.lamanifpourtous.fr

    Source : Aleteia.

  • Académie de Nantes. La théorie du genre se met en place le 11 avril à Machecoul

    09/04/2014 – Nantes – Ceux qui pensaient que le remplacement de Vincent Peillon par Benoît Hamon à l’Éducation nationale marquerait un changement de politique seront déçus. Les deux hommes partagent les mêmes conceptions philosophiques « humanistes » et les mêmes idées concernant la « refondation » de l’éducation. Bon exemple de cette continuité, le recteur de l’académie de Nantes et le préfet des Pays-de-la-Loire signeront le 11 avril à 15 h au lycée professionnel de Machecoul (44) la convention pour l’égalité homme-femme à l’école. La signature, prévue avant le remaniement, est maintenue. Et l’académie se charge déjà de réunir une assistance nombreuse, soumise, attentive et bien sur conquise.

    Sous couvert d’assurer l’enseignement du respect de l’égalité des sexes et d’améliorer la mixité des filières, cette convention met en place l’enseignement de la théorie du genre (gender). Jusque là, cet enseignement était limité à quelques départements pilotes. Malgré l’opposition d’un nombre grandissant de parents, le gouvernement s’engage avec acharnement dans la généralisation du gender.

    En effet, cette convention s’appuie sur deux piliers : « l’éducation à l’égalité (…) dans la perspective d’une forte mobilisation contre les représentations sexistes » et « l’éducation à la sexualité pour les filles et les garçons », la convention précisant au passage que « les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons ». Dans les pages suivantes, sont détaillées les mesures pour détruire les stéréotypes de sexe. Au milieu de mesures plutôt pédagogiquement intéressantes, comme « encourager la pratique du sport scolaire chez les jeunes filles en particulier comme vecteur de maîtrise du corps et de confiance en soi » ou encore « encourager la parité (…) des listes étudiantes et (…) des candidatures aux instances représentatives » se trouvent des mesures qui visent à une véritable généralisation de l’éducation sexuelle et de la théorie du genre.

    Parmi elles, « inciter à la rédaction d’un volet promotion de l’égalité, dans chaque projet d’établissement ». Ce qui signifie, concrètement, que les ABCD de l’égalité  vont devenir le nouveau petit livre rouge de l’école socialiste. Et pourtant l’académie de Nantes ne fait pas partie des dix académies volontaires pour l’expérimentation de cette « méthode » d’enseignement proposée par Najat Vallaud-Belkacem et qui est basée sur la théorie du gender.

    On y trouve l’engagement plus explicite « d’engager une réflexion avec les éditeurs pour éviter les stéréotypes sexistes dans les manuels et ouvrages scolaires » ou encore « donner aux élèves les outils nécessaires pour mieux appréhender le traitement du genre dans les médias », dans le sens bien sûr de la théorie du gender. Ce n’est pas fini : la convention prévoit aussi « de rendre visible les recherches sur le genre (…) réaliser un travail de vulgarisation et de diffusion de ces recherches ». Bien sûr, « plusieurs séances annuelles d’éducation sexuelle » sont aussi prévues. Effet garanti dans les cités.

    Cette formation à la « déconstruction des stéréotypes du genre », autrement dit au gender, devra aussi être dispensée à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’enseignement et de la formation, à savoir, « dans le cahier des charges de la formation des enseignants du premier et du second degré, d’éducation, d’orientation (…) des formateurs, des formatrices et des personnels se destinant à travailler auprès d’adolescents, d’enfants, de jeunes adultes ». Les directeurs d’établissement, les inspecteurs n’y échapperont pas aussi et seront « incités à impulser des activités autour de la promotion de l’égalité ». Résultat : l’enseignement privé – dont les maîtres sont formés dans la même matrice que pour ceux du public – n’échappera pas au gender. Seules les écoles hors contrat, confessionnelles ou associatives, pourront éviter la « promotion de l’égalité » et cette idéologie qui mêle sexe et militantisme dans un élan inquiétant.

    La théorie du genre n’a rien de scientifique : c’est un nouveau totalitarisme

    La théorie du genre s’appuie sur les expériences tragiques de John Money  sur deux jumeaux auquel il a assigné un sexe différent de celui qu’ils avaient à leur naissance. L’idée de base ? L’individu ne naît pas homme ou femme, le sexe serait une construction sociale, donc l’individu est libre de se « choisir » homme ou femme, de se construire, voire de préférer une autre identité – le genre neutre ou asexué – voire de changer de sexe social au cours de sa vie. Pour cela, il faut dès le plus jeune âge détruire les stéréotypes du genre et éduquer les enfants de façon à ce qu’ils soient éveillés à la sexualité et libres dès le plus jeune âge de se construire selon leur désir.

    Pourtant, la réalité a démenti tragiquement les expériences de John Money, et ses jumeaux sont revenus dès la puberté à leur sexe d’origine, sans pouvoir surmonter la profonde incertitude psychologique sur leur être. Les deux se suicident. Le « savoir » sur la théorie du genre n’a d’ailleurs rien de scientifique. C’est une construction sociologique militante. En Norvège, un documentaire paru en 2010 a mis en lumière  la portée non scientifique de ces théories sur le genre et l’égalité des sexes, en montrant leur profonde inefficacité. Ce film a suscité un débat national et l’arrêt total du financement par l’état norvégien de l’institut public de la théorie du genre.

    Mais dans le reste de l’Europe le lobby du gender, partisan d’une politique étatique de la sexualité et de l’égalité, d’une sorte de totalitarisme (anti)sexuel donc, avance toujours. « Au risque de détruire les jeunes enfants, les perdre dès leurs premiers repères sociaux et d’en faire des êtres fragiles, seuls face à la toute-puissance de l’État et de ses dirigeants. Qui mettent – pas fous ! – leurs enfants dans des écoles réservées ou à l’étranger. Loin du gender et de l’idiocratie. » fait observer un pédopsychiatre, pour qui « « le fait que des élèves arrivent en troisième sans savoir lire ne semble pas troubler le ministre de l’Éducation nationale… mieux vaut des gens qui ne savent pas lire, mais qui haïssent les stéréotypes sexuels. Comme ils ne savent pas penser, ils ne s’opposeront pas au gouvernement. Et de toute façon ils n’auront pas les mots pour le dire. »

    Pour protester contre la signature de la convention,  La Manif Pour Tous annonce qu’elle organise une « action sentinelle », face au monument aux morts, cours des 50 otages, à Nantes vendredi 11 avril, de 12h30 à 13h30.

    Texte de la convention

    Source : Breizh-info.com

  • Non, l'idéologie du genre n'est pas une rumeur !

    Pétition adressée à Vincent Peillon,
    Ministre de l’Éducation Nationale

    Le Ministère de l’Éducation Nationale communique actuellement pour dénoncer une rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école. Si certains messages circulant entre parents d'élèves contiennent effectivement des informations erronées, excessives ou déformées, il n'en reste pas moins que le gouvernement agit actuellement pour installer doucement mais durablement l'idéologie du genre dans l'éducation des plus jeunes sous des prétextes comme « l'égalité entre garçons et filles » ou la « la lutte contre les stéréotypes ».

    L'idéologie du genre existe. Le gouvernement la met en place.
    Et nous n'en voulons pas.
    Les enseignants instruisent, les parents éduquent.
    Soyons complémentaires pour le bien de nos enfants.
     
     
    ABCD de l’Égalité
    Expérimenté dans 10 académies, l'ABCD de l’Égalité vise à « déconstruire les stéréotypes de genre » dès le plus jeune âge. Ce programme amène à nier toute différence entre garçons et filles et détruit tout repère élémentaire des enfants. Cette expérimentation dure depuis novembre dernier et jamais les parents n'ont été informés.

    Recommandations du SNUipp-FSU
    Le SNUipp-FSU, syndicat d'enseignants, publie un dossier « Éduquer contre l’homophobie dès le primaire » préconisant de questionner les enfants sur les « stéréotypes de genre ». Ce document propose un grand nombre de livres et activités pratiques visant à casser les stéréotypes en place pour en instituer de nouveaux. Il prescrit de ne pas demander l’autorisation des parents.

    Des livres dès la petite section
    Des livres comme « Papa porte une robe », « Tango a deux papas », « L’histoire du petit garçon qui était une petite fille », « Le petit garçon qui aimait le rose », « La nouvelle robe de Bill » sont édités à destination des plus petits et leur lecture est recommandée par le SNUipp-FSU.

    Tomboy, film militant
    Dans le cadre du programme École et Cinéma, le film TomBoy est diffusé dans certaines classes du CE2 au CM2. Ce film militant raconte l’histoire de Laure, une petite fille qui se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux voisins.

    La ligne Azur
    L'association "Ligne Azur" promue par le ministère prétend que l’identité sexuelle n’est qu’un simple sentiment d’appartenance à un sexe. Aucune référence à l’anatomie ou à la biologie n’est faite pour fonder l’identité sexuelle d’une personne. Des brochures "Tomber la culotte" ou des cartes postales parfois très explicites sont distribuées aux adolescents.
     
    Informations : VIGI GENDER
  • "Mariage pour tous", gender... Coup de gueule du père Daniel-Ange

    Le 3 juin 2013, dans Ecclesia Magazine (Radio Notre-Dame), le père Daniel-Ange (80 ans), bien connu des #Veilleurs, pousse un cri de colère.

    "Ne touchez pas aux familles et aux enfants !"

    Faites connaître et circuler !

    A propos de la théorie du "gender", de son histoire, et des dégâts effrayants qu'elle a déjà provoqués, à lire absolument :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Money

  • Communiqué du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France

    Communiqué du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France au sujet du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe suite à la manifestation du 13 janvier 2013

    Depuis de longs mois, nous avons alerté le gouvernement et l'opinion publique sur le risque de clivage profond que représentait, au sein de la société française, le projet de loi permettant le mariage et l'adoption pour les personnes de même sexe. Ce clivage est d'autant plus malvenu que notre pays connaît une période de fortes difficultés économiques et sociales qui devrait, au contraire, amener les responsables politiques à rassembler le pays.

    L'ampleur exceptionnelle de la manifestation du dimanche 13 janvier montre, s'il en était besoin, que cette alerte était fondée. Dans les trois cortèges convergeant vers le Champ de Mars, des gens de toutes les régions de France, jeunes ou plus âgés, en famille, avec leurs enfants ou seuls, de toutes opinions, de toutes religions ou sans religion, ont défilé avec conviction, dans la bonne humeur et sans agressivité à l'égard de quiconque. Dans cette grande diversité, la caractéristique commune était la reconnaissance de la famille, l'intérêt supérieur des enfants et le respect de la filiation.

    Une majorité politique ne peut, sans dommage pour le bon fonctionnement démocratique, ignorer les réactions que suscite chez tant de nos compatriotes le projet d'une telle « réforme de civilisation ». La mission du politique est d'offrir le cadre d'une authentique réflexion sociale sur ces questions majeures que sont la transmission de la vie et la nature des liens humains. C'est pourquoi nous souhaitons, qu'à l'occasion du débat parlementaire, les élus et les politiques proposent des solutions et des formulations qui soient respectueuses du caractère hétérosexuel du mariage, de la filiation et des personnes homosexuelles.

    Pour notre part, comme évêques, nous invitons les communautés catholiques, à poursuivre la réflexion sur ces enjeux fondamentaux.

    Les membres du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France :
    Cardinal André VINGT-TROIS, archevêque de Paris, président de la CEF
    Mgr Hippolyte SIMON, archevêque de Clermont, vice-président de la CEF
    Mgr Laurent ULRICH, archevêque de Lille, vice-président de la CEF
    Mgr Jacques BLAQUART, évêque d'Orléans
    Mgr Jean-Claude BOULANGER, évêque de Bayeux et Lisieux
    Mgr Jean-Pierre GRALLET, archevêque de Strasbourg
    Mgr Hubert HERBRETEAU, évêque d'Agen
    Mgr Jean-Paul JAEGER, évêque d'Arras
    Mgr Jean-Paul JAMES, évêque de Nantes.

    Source : Conférence des évêques de France.