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éducation sexuelle

  • Académie de Nantes. La théorie du genre se met en place le 11 avril à Machecoul

    09/04/2014 – Nantes – Ceux qui pensaient que le remplacement de Vincent Peillon par Benoît Hamon à l’Éducation nationale marquerait un changement de politique seront déçus. Les deux hommes partagent les mêmes conceptions philosophiques « humanistes » et les mêmes idées concernant la « refondation » de l’éducation. Bon exemple de cette continuité, le recteur de l’académie de Nantes et le préfet des Pays-de-la-Loire signeront le 11 avril à 15 h au lycée professionnel de Machecoul (44) la convention pour l’égalité homme-femme à l’école. La signature, prévue avant le remaniement, est maintenue. Et l’académie se charge déjà de réunir une assistance nombreuse, soumise, attentive et bien sur conquise.

    Sous couvert d’assurer l’enseignement du respect de l’égalité des sexes et d’améliorer la mixité des filières, cette convention met en place l’enseignement de la théorie du genre (gender). Jusque là, cet enseignement était limité à quelques départements pilotes. Malgré l’opposition d’un nombre grandissant de parents, le gouvernement s’engage avec acharnement dans la généralisation du gender.

    En effet, cette convention s’appuie sur deux piliers : « l’éducation à l’égalité (…) dans la perspective d’une forte mobilisation contre les représentations sexistes » et « l’éducation à la sexualité pour les filles et les garçons », la convention précisant au passage que « les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons ». Dans les pages suivantes, sont détaillées les mesures pour détruire les stéréotypes de sexe. Au milieu de mesures plutôt pédagogiquement intéressantes, comme « encourager la pratique du sport scolaire chez les jeunes filles en particulier comme vecteur de maîtrise du corps et de confiance en soi » ou encore « encourager la parité (…) des listes étudiantes et (…) des candidatures aux instances représentatives » se trouvent des mesures qui visent à une véritable généralisation de l’éducation sexuelle et de la théorie du genre.

    Parmi elles, « inciter à la rédaction d’un volet promotion de l’égalité, dans chaque projet d’établissement ». Ce qui signifie, concrètement, que les ABCD de l’égalité  vont devenir le nouveau petit livre rouge de l’école socialiste. Et pourtant l’académie de Nantes ne fait pas partie des dix académies volontaires pour l’expérimentation de cette « méthode » d’enseignement proposée par Najat Vallaud-Belkacem et qui est basée sur la théorie du gender.

    On y trouve l’engagement plus explicite « d’engager une réflexion avec les éditeurs pour éviter les stéréotypes sexistes dans les manuels et ouvrages scolaires » ou encore « donner aux élèves les outils nécessaires pour mieux appréhender le traitement du genre dans les médias », dans le sens bien sûr de la théorie du gender. Ce n’est pas fini : la convention prévoit aussi « de rendre visible les recherches sur le genre (…) réaliser un travail de vulgarisation et de diffusion de ces recherches ». Bien sûr, « plusieurs séances annuelles d’éducation sexuelle » sont aussi prévues. Effet garanti dans les cités.

    Cette formation à la « déconstruction des stéréotypes du genre », autrement dit au gender, devra aussi être dispensée à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’enseignement et de la formation, à savoir, « dans le cahier des charges de la formation des enseignants du premier et du second degré, d’éducation, d’orientation (…) des formateurs, des formatrices et des personnels se destinant à travailler auprès d’adolescents, d’enfants, de jeunes adultes ». Les directeurs d’établissement, les inspecteurs n’y échapperont pas aussi et seront « incités à impulser des activités autour de la promotion de l’égalité ». Résultat : l’enseignement privé – dont les maîtres sont formés dans la même matrice que pour ceux du public – n’échappera pas au gender. Seules les écoles hors contrat, confessionnelles ou associatives, pourront éviter la « promotion de l’égalité » et cette idéologie qui mêle sexe et militantisme dans un élan inquiétant.

    La théorie du genre n’a rien de scientifique : c’est un nouveau totalitarisme

    La théorie du genre s’appuie sur les expériences tragiques de John Money  sur deux jumeaux auquel il a assigné un sexe différent de celui qu’ils avaient à leur naissance. L’idée de base ? L’individu ne naît pas homme ou femme, le sexe serait une construction sociale, donc l’individu est libre de se « choisir » homme ou femme, de se construire, voire de préférer une autre identité – le genre neutre ou asexué – voire de changer de sexe social au cours de sa vie. Pour cela, il faut dès le plus jeune âge détruire les stéréotypes du genre et éduquer les enfants de façon à ce qu’ils soient éveillés à la sexualité et libres dès le plus jeune âge de se construire selon leur désir.

    Pourtant, la réalité a démenti tragiquement les expériences de John Money, et ses jumeaux sont revenus dès la puberté à leur sexe d’origine, sans pouvoir surmonter la profonde incertitude psychologique sur leur être. Les deux se suicident. Le « savoir » sur la théorie du genre n’a d’ailleurs rien de scientifique. C’est une construction sociologique militante. En Norvège, un documentaire paru en 2010 a mis en lumière  la portée non scientifique de ces théories sur le genre et l’égalité des sexes, en montrant leur profonde inefficacité. Ce film a suscité un débat national et l’arrêt total du financement par l’état norvégien de l’institut public de la théorie du genre.

    Mais dans le reste de l’Europe le lobby du gender, partisan d’une politique étatique de la sexualité et de l’égalité, d’une sorte de totalitarisme (anti)sexuel donc, avance toujours. « Au risque de détruire les jeunes enfants, les perdre dès leurs premiers repères sociaux et d’en faire des êtres fragiles, seuls face à la toute-puissance de l’État et de ses dirigeants. Qui mettent – pas fous ! – leurs enfants dans des écoles réservées ou à l’étranger. Loin du gender et de l’idiocratie. » fait observer un pédopsychiatre, pour qui « « le fait que des élèves arrivent en troisième sans savoir lire ne semble pas troubler le ministre de l’Éducation nationale… mieux vaut des gens qui ne savent pas lire, mais qui haïssent les stéréotypes sexuels. Comme ils ne savent pas penser, ils ne s’opposeront pas au gouvernement. Et de toute façon ils n’auront pas les mots pour le dire. »

    Pour protester contre la signature de la convention,  La Manif Pour Tous annonce qu’elle organise une « action sentinelle », face au monument aux morts, cours des 50 otages, à Nantes vendredi 11 avril, de 12h30 à 13h30.

    Texte de la convention

    Source : Breizh-info.com

  • Rapport Estrela présenté ce mardi 10 décembre : le Parlement européen interdit le débat !

    Le Parlement européen doit se prononcer ce mardi sur le rapport de la députée Edite Estrela sur les « Droits sexuels et génésiques » (SDSG). Un texte fourre-tout sur des sujets sensibles tels que l'éducation sexuelle à l'école dès le primaire, l’avortement ouvert aux mineures ou les manipulations génétiques sur les embryons. Le 5 décembre, la Présidence du Parlement européen a décidé que les députés n’auraient pas le droit de débattre de la résolution Estrela lors de la séance de ce mardi. Une violation de procédure qui pose question pour un texte si important.

    Rapport à lire (ou télécharger) en son intégralité ICI (pdf) ou ICI (word).

    Extraits :

    Le Parlement européen...

    - invite les États membres à veiller à ce que l'enseignement de l'éducation sexuelle soit obligatoire pour tous les élèves des écoles primaires et secondaires et qu'une place suffisante soit consacrée à cette matière dans les programmes scolaires (41)

    - invite les États membres à fournir des services de santé sexuelle et génésique adaptés aux adolescents en fonction de leur âge, de leur degré de maturité et de l'évolution de leurs capacités et qui soient assurés sans discrimination fondée sur le sexe, la situation matrimoniale, le handicap ou l'orientation ou identité sexuelle, et accessibles sans l'accord des parents ou tuteurs légaux (44)

    - invite les États membres à garantir une éducation obligatoire et dispensée dans un cadre commun aux garçons et aux filles, en matière de sexualité et de relations affectives pour tous les enfants et adolescents, en prenant en considération leur âge et leur sexe (45)

    - rappelle aux États membres qu'ils doivent veiller à ce que les enfants et les jeunes puissent jouir de leur droit de rechercher, de recevoir et de transmettre des informations relatives à la sexualité, y compris en matière d'orientation sexuelle, d'identité sexuelle et d'expression du genre (48)

    - Des cas ont été rapportés en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Pologne, en Irlande et en Italie où près de 70 % des gynécologues et 40 % des anesthésistes invoquent l'objection de conscience et refusent de pratiquer des actes liés à l'avortement. Ces obstacles s'opposent de manière manifeste aux normes en matière de droits fondamentaux, ainsi qu'aux normes médicales internationales...

    Les États Membres faisant état du nombre d'avortements le plus bas  sont l'Allemagne, la Grèce, le Danemark et le Portugal (entre 7 et 9 avortements légaux pour 1 000 femmes âgées de 15 à 44 ans), tandis que les EM faisant état du nombre d'avortements le plus élevé sont l'Estonie, la Roumanie, la Bulgarie, la Lettonie, la Hongrie et la Suède (entre 21 et 35 avortements), suivis du Royaume-Uni (17) et de la France (18)...

    etc. etc. etc.

    Prions avec ferveur et persévérance pour nos enfants, pour le respect de la Vie, pour la défense des vertus telles qu'enseignées par l’Église !