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sexualité

  • 1er Congrès "Etudes de Genre" en France

    L'Institut du Genre (fondé en 2012) vient d'organiser à l’École Normale Supérieure de Lyon le 1er Congrès "Études de Genre" en France. Il s'est déroulé du 3 au 5 septembre derniers.

    Peut-être faudrait-il en avertir Mme Najat Vallaud-Belkacem, ainsi que tous les medias qui ne cessent de seriner aujourd'hui encore que la "théorie du genre" n'existe pas...

    Nous attendons avec impatience les comptes rendus de ce Congrès, qui seront certainement du plus haut intérêt pour ce qui concerne les orientations nouvelles permettant le passage de la théorie à la pratique...

    http://www.mshparisnord.fr/gis-institut-genre/
    http://genrelyon2014.sciencesconf.org/

     

    CANDIDE AU PAYS DU "GENDER"

    mercredi 10 septembre 2014, par oleg

    Du 3 au 5 septembre 2014, à l’École Normale Supérieure de Lyon, se tenait le premier congrès des Études de Genre en France. Réunissant 300 intervenants répartis en 54 ateliers, l’événement voulait apporter la « démonstration de l’importance scientifique, de la vitalité et de la diversité des études de genre en France et dans le monde francophone, en dressant le tableau le plus complet possible des recherches menées actuellement dans ce domaine. » [1] Un sympathisant du collectif « Stop Gender », jeune étudiant que nous appellerons Louis, a réussi à assister à une demi journée. Les lignes qui suivent sont la stricte reproduction des propos de ce dernier.

    Tout d’abord, dites-nous qui vous êtes et pourquoi vous avez voulu vous rendre au colloque sur le Genre à L’ENS de Lyon.
    Je m’appelle Louis, j’ai 21 ans et je suis étudiant en sciences politiques à Lyon. Au travers de mes études qui accordent une place importante à la sociologie et de mes engagements personnels, la notion de genre ne m’est pas inconnue et la tenue de ce Congrès m’intriguait. Si le genre fait l’objet d’études scientifiques depuis une cinquantaine d’années, ce sujet complexe ne s’est fait connaître du grand public qu’il y a peu, suscitant à la fois espoir chez certains et craintes chez d’autres. C’est donc la curiosité qui m’a poussé au premier Congrès des études de Genre en France à Lyon, auquel je me suis rendu avec une amie, dans l’espoir d’assister à des interventions constructives.

    L’accès au colloque était-il facile ? Comment avez-vous été accueillis tous les deux ?
    Les inscriptions au congrès étant closes depuis plusieurs mois, je craignais de ne pouvoir assister à aucune des conférences programmées. A l’accueil, on m’a simplement demandé en quoi mes études pouvaient justifier ma présence. Puis, on m’a fait patienter jusqu’au début de l’atelier auquel je souhaitais participer, pour s’assurer que ma venue n’empêche aucun auditeur inscrit d’avoir un siège. Puisqu’un tiers des places environ n’était pas occupé, j’ai pu m’installer.

    Quels sont les propos entendus qui vous ont le plus frappé ?
    Je n’ai pu assister qu’à un atelier, qui avait pour thème "Introduire le genre en éducation". Des professeurs et chercheurs y témoignaient de leurs efforts pour faire prendre conscience aux élèves ou aux futurs enseignants des inégalités véhiculées par l’école. J’ai tout d’abord entendu un professeur d’histoire-géographie expliquer que les manuels scolaires sont vecteurs d’inégalités au travers de leurs illustrations. Pour ce faire, il a pris pour exemple une page décrivant une société d’informatique. Sur les trois photos illustrant la page en question, on pouvait voir une dizaine de personnes devant des machines : des hommes uniquement. Quand on sait que les femmes représentent aujourd’hui 11% des techniciens de l’informatique, n’est-il pas maladroit de qualifier de "sexiste" l’éditeur de cet ouvrage ? Ce même professeur fustigeait les manuels d’histoire qui mettent en avant les hommes. Mais si notre société a longtemps accordé des rôles importants aux hommes plus qu’aux femmes, est-il sexiste de retranscrire cette histoire en mettant l’accent sur les personnes qui en furent les acteurs ?

    Une autre intervention m’a troublé. Une femme, professeur d’histoire-géographie, expliquait comment elle avait lancé dans le cadre de son master un "projet égalité filles/garçons" dans trois classes "pilotes" d’un collège lyonnais. Au programme de ce projet, deux activités particulières : la participation au "Printemps de la jupe et du respect" et une sortie au Musée des Beaux Arts de Lyon. L’intervenante a ensuite présenté la copie d’une lettre qu’elle avait reçue de parents d’élèves annonçant que leur enfant ne participerait pas à ces événements, car ils considéraient que l’instruction était le rôle de l’école et l’éducation le leur. Intervenants et assistance semblaient s’accorder sur l’aspect scandaleux de cette lettre. L’intervenante a précisé que les élèves "ne savaient pas qu’ils faisaient partie d’un projet, ce qui nous a laissé de la liberté par rapport aux parents". À la question de ma camarade sur la limite du rôle de l’école, personne ne semblait en mesure de répondre : "C’est une question très intéressante mais très complexe, nous n’avons malheureusement pas le temps d’y répondre". À la fin de l’intervention, une adjointe au Recteur chargée de l’égalité a demandé la parole. Oubliant l’aspect douteux d’un projet dont les parents d’élèves n’étaient pas informés, elle en a fait les louanges et a promis d’appuyer les résultats de ce projet universitaire.

    Puis, une enseignante en "Genre et éducation" de l’Université de Strasbourg présentait la formation qu’elle dispensait à ses étudiants. En introduction de son propos, elle attaquait "certains extrémistes [qui] refusent explicitement l’avancée des droits pour toutes et tous", résumant les oppositions au gender à des illusions d’égalité et de libre choix, et qualifiait la complémentarité sexuelle vantée par ceux-ci de "croyance", qu’elle associait à la croyance religieuse. Les arguments contre le genre seraient "émotionnels et non intellectuels" et n’auraient pour but que la préservation d’un équilibre personnel. Dénonçant les différences sociales entre hommes (auxquels revenait le pouvoir grâce à leur travail) et femmes (cantonnées à la sphère privée à cause des enfants et de la tenue du foyer), l’intervenante affirmait que les couples homosexuels s’en trouvaient d’autant plus discriminés car ils ne pouvaient s’inscrire dans ce schéma traditionnel.

    Enfin, au cours de tous ces débats, j’ai compris que les promoteurs du gender s’apprêtaient, pour parvenir à leurs fins, à changer de vocabulaire. Dans l’éducation nationale, a assuré l’un d’eux, jusque là "on parlait de genre, mais avec ces histoires on a décidé de parler d’égalité".

    Que diriez-vous des membres de ce colloque, quelle impression vous ont-ils laissé ?
    Je souhaitais m’instruire sur le genre et comprendre la démarche des chercheurs sur le sujet. Malheureusement, les réflexions menées lors de l’atelier auquel j’ai pu participer étaient intellectuellement biaisées car des aspects importants étaient éludés. J’avais plus l’impression d’assister à une réunion des Femen qu’à un congrès scientifique. Je ne pense cependant pas que tous les ateliers étaient orientés de la même façon, beaucoup d’intitulés reflétant un travail scientifique sérieux. Je n’ai pas eu le loisir de vérifier cette hypothèse. Interdit par les propos tenus, j’ai publié des « tweets » exprimant mon avis contradictoire et lorsque je me suis présenté à l’atelier suivant, les organisateurs (qui surveillaient les réseaux sociaux) m’attendaient pour m’indiquer que je n’étais plus le bienvenu. Si mes « tweets » ont pu déplaire, je regrette la réaction des organisateurs du congrès. Ils étaient, en permettant à des auditeurs non inscrits de participer à l’événement, l’occasion de montrer que les études de genre peuvent être constructives. Enfin, j’avais eu l’intention d’enregistrer la conférence. Mais pendant les questions en fin d’atelier, l’organisatrice a vu mon dictaphone et m’a précisé qu’il était interdit d’enregistrer. À la sortie de la salle, un organisateur m’attendait, flanqué de deux vigiles, pour vérifier que j’avais bien supprimé mon enregistrement. Ces procédés m’ont choqué, parce que je les trouve déplacés dans le cadre d’un colloque universitaire. Je m’étais rendu sans appréciation a priori au premier Congrès des Etudes de Genre en France, j’en garde finalement une opinion négative.

    Note :

    [1] http://triangle.ens-lyon.fr/spip.php?article4201

    Source : Enseignants pour l’enfance

  • Académie de Nantes. La théorie du genre se met en place le 11 avril à Machecoul

    09/04/2014 – Nantes – Ceux qui pensaient que le remplacement de Vincent Peillon par Benoît Hamon à l’Éducation nationale marquerait un changement de politique seront déçus. Les deux hommes partagent les mêmes conceptions philosophiques « humanistes » et les mêmes idées concernant la « refondation » de l’éducation. Bon exemple de cette continuité, le recteur de l’académie de Nantes et le préfet des Pays-de-la-Loire signeront le 11 avril à 15 h au lycée professionnel de Machecoul (44) la convention pour l’égalité homme-femme à l’école. La signature, prévue avant le remaniement, est maintenue. Et l’académie se charge déjà de réunir une assistance nombreuse, soumise, attentive et bien sur conquise.

    Sous couvert d’assurer l’enseignement du respect de l’égalité des sexes et d’améliorer la mixité des filières, cette convention met en place l’enseignement de la théorie du genre (gender). Jusque là, cet enseignement était limité à quelques départements pilotes. Malgré l’opposition d’un nombre grandissant de parents, le gouvernement s’engage avec acharnement dans la généralisation du gender.

    En effet, cette convention s’appuie sur deux piliers : « l’éducation à l’égalité (…) dans la perspective d’une forte mobilisation contre les représentations sexistes » et « l’éducation à la sexualité pour les filles et les garçons », la convention précisant au passage que « les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons ». Dans les pages suivantes, sont détaillées les mesures pour détruire les stéréotypes de sexe. Au milieu de mesures plutôt pédagogiquement intéressantes, comme « encourager la pratique du sport scolaire chez les jeunes filles en particulier comme vecteur de maîtrise du corps et de confiance en soi » ou encore « encourager la parité (…) des listes étudiantes et (…) des candidatures aux instances représentatives » se trouvent des mesures qui visent à une véritable généralisation de l’éducation sexuelle et de la théorie du genre.

    Parmi elles, « inciter à la rédaction d’un volet promotion de l’égalité, dans chaque projet d’établissement ». Ce qui signifie, concrètement, que les ABCD de l’égalité  vont devenir le nouveau petit livre rouge de l’école socialiste. Et pourtant l’académie de Nantes ne fait pas partie des dix académies volontaires pour l’expérimentation de cette « méthode » d’enseignement proposée par Najat Vallaud-Belkacem et qui est basée sur la théorie du gender.

    On y trouve l’engagement plus explicite « d’engager une réflexion avec les éditeurs pour éviter les stéréotypes sexistes dans les manuels et ouvrages scolaires » ou encore « donner aux élèves les outils nécessaires pour mieux appréhender le traitement du genre dans les médias », dans le sens bien sûr de la théorie du gender. Ce n’est pas fini : la convention prévoit aussi « de rendre visible les recherches sur le genre (…) réaliser un travail de vulgarisation et de diffusion de ces recherches ». Bien sûr, « plusieurs séances annuelles d’éducation sexuelle » sont aussi prévues. Effet garanti dans les cités.

    Cette formation à la « déconstruction des stéréotypes du genre », autrement dit au gender, devra aussi être dispensée à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’enseignement et de la formation, à savoir, « dans le cahier des charges de la formation des enseignants du premier et du second degré, d’éducation, d’orientation (…) des formateurs, des formatrices et des personnels se destinant à travailler auprès d’adolescents, d’enfants, de jeunes adultes ». Les directeurs d’établissement, les inspecteurs n’y échapperont pas aussi et seront « incités à impulser des activités autour de la promotion de l’égalité ». Résultat : l’enseignement privé – dont les maîtres sont formés dans la même matrice que pour ceux du public – n’échappera pas au gender. Seules les écoles hors contrat, confessionnelles ou associatives, pourront éviter la « promotion de l’égalité » et cette idéologie qui mêle sexe et militantisme dans un élan inquiétant.

    La théorie du genre n’a rien de scientifique : c’est un nouveau totalitarisme

    La théorie du genre s’appuie sur les expériences tragiques de John Money  sur deux jumeaux auquel il a assigné un sexe différent de celui qu’ils avaient à leur naissance. L’idée de base ? L’individu ne naît pas homme ou femme, le sexe serait une construction sociale, donc l’individu est libre de se « choisir » homme ou femme, de se construire, voire de préférer une autre identité – le genre neutre ou asexué – voire de changer de sexe social au cours de sa vie. Pour cela, il faut dès le plus jeune âge détruire les stéréotypes du genre et éduquer les enfants de façon à ce qu’ils soient éveillés à la sexualité et libres dès le plus jeune âge de se construire selon leur désir.

    Pourtant, la réalité a démenti tragiquement les expériences de John Money, et ses jumeaux sont revenus dès la puberté à leur sexe d’origine, sans pouvoir surmonter la profonde incertitude psychologique sur leur être. Les deux se suicident. Le « savoir » sur la théorie du genre n’a d’ailleurs rien de scientifique. C’est une construction sociologique militante. En Norvège, un documentaire paru en 2010 a mis en lumière  la portée non scientifique de ces théories sur le genre et l’égalité des sexes, en montrant leur profonde inefficacité. Ce film a suscité un débat national et l’arrêt total du financement par l’état norvégien de l’institut public de la théorie du genre.

    Mais dans le reste de l’Europe le lobby du gender, partisan d’une politique étatique de la sexualité et de l’égalité, d’une sorte de totalitarisme (anti)sexuel donc, avance toujours. « Au risque de détruire les jeunes enfants, les perdre dès leurs premiers repères sociaux et d’en faire des êtres fragiles, seuls face à la toute-puissance de l’État et de ses dirigeants. Qui mettent – pas fous ! – leurs enfants dans des écoles réservées ou à l’étranger. Loin du gender et de l’idiocratie. » fait observer un pédopsychiatre, pour qui « « le fait que des élèves arrivent en troisième sans savoir lire ne semble pas troubler le ministre de l’Éducation nationale… mieux vaut des gens qui ne savent pas lire, mais qui haïssent les stéréotypes sexuels. Comme ils ne savent pas penser, ils ne s’opposeront pas au gouvernement. Et de toute façon ils n’auront pas les mots pour le dire. »

    Pour protester contre la signature de la convention,  La Manif Pour Tous annonce qu’elle organise une « action sentinelle », face au monument aux morts, cours des 50 otages, à Nantes vendredi 11 avril, de 12h30 à 13h30.

    Texte de la convention

    Source : Breizh-info.com