(Commémoraison le 13 janvier au calendrier traditionnel)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Si le 6 janvier ne tombe pas un dimanche, la solennité extérieure de l’Épiphanie doit être célébrée le dimanche entre le 7 et le 12. Là où la fête n’est pas d’obligation le 6 janvier : Solennité obligatoire de l’Épiphanie du Seigneur.
|
En ce jour de la Sainte Famille, le Pape François est revenu sur la « totale disponibilité à la volonté de Dieu » de la famille de Nazareth. Avant de réciter la prière de l’Angélus place Saint-Pierre en ce dernier dimanche de 2019, le Souverain pontife a ainsi mis en exergue « la docilité » de Marie à l’Esprit Saint, de même que « l’obéissance » de Joseph.
Compte rendu à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.
Dimanche dans l'Octave de la Nativité
(Fête de la Sainte Famille)
« Chers amis, la sainte Famille est certainement particulière et unique, mais dans le même temps elle représente un « modèle de vie » pour chaque famille, car Jésus, vrai homme, a voulu naître dans une famille humaine, et ainsi il l’a bénie et consacrée. Nous confions donc à la Vierge et à saint Joseph toutes les familles, afin qu’elles ne se découragent pas face aux épreuves et aux difficultés, mais qu’elles cultivent toujours l’amour conjugal et se consacrent avec confiance au service de la vie et de l’éducation. »
Benoît XVI, Extrait de l'Angelus du dimanche 26 décembre 2010.
« Le dimanche dans l'octave de l'Épiphanie l'Église célèbre la fête de la Sainte Famille. Le Pape Benoît XV l'a instituée en 1921. (*) Cette fête répond à un besoin, elle nous montre comment l’Église sait tenir compte, dans sa prière et sa liturgie, des nécessités de chaque époque.
Quel aimable tableau ! Jésus, Marie, Joseph, la Sainte Famille durant les trente ans passés dans l'intimité de Nazareth.
La Sainte Famille est l'image de la famille divine. Là-haut, c'est l'unité dans la pluralité au sein de la divine Trinité : une seule nature divine en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Dans la Sainte Famille règne l'unité dans la pluralité : trois personnes, Jésus, Marie, Joseph ; une seule pensée, une seule activité, un seul amour.
L'amour est le lien de l'unité. De deux êtres il n'en fait qu'un, car le propre de l'amour est de donner, de se donner, de pénétrer dans le cœur de l'aimé. Et dans le mariage de deux êtres l'amour en a fait trois ; le troisième, c'est l'enfant, le fruit de l'amour. Et les trois, le père, la mère et l'enfant ne sont encore plus qu'un par l'amour qu'ils se donnent : l'amour du père pour la mère, de la mère pour l'enfant, de l'enfant pour ses parents. O bienheureuse trinité dans l'unité de l'amour !
Cette unité dans la pluralité fait la solidité de la famille, elle lui donne sa vie et sa force.
Dieu l'a réglé ainsi Lui-même dans la Sainte Famille. Le Fils dans sa nature humaine ne fait qu'un ici-bas avec Marie, sa Mère, et avec saint Joseph, le représentant du Père, comme au ciel Il ne fait qu'un avec le Père et le Saint-Esprit dans l'unité de la nature divine.
Quel ineffable mystère entre dans la famille avec Jésus ! Lui, le Fils unique du Père, l'objet de ses complaisances, est devenu membre d'une famille humaine. Quelle force désormais pour la cellule de la société, pour la famille ! Et il devait en être ainsi, pour qu'elle pût donner naissance aux peuples chrétiens. Car c'est la famille qui fait les peuples. Les peuples meurent lorsqu'en elle les deux époux sont désunis, lorsqu'ils ne savent plus trouver leur unité dans l'enfant. Aucune politique, aucune organisation économique ne peut sauver les nations de la ruine, quand la famille se disloque et ne forme plus un tout. C'est parce que la famille a été ébranlée, parce qu'elle a perdu l'amour qui faisait sa cohésion, que tant de peuples se meurent aujourd'hui.
Ils ne trouveront le salut que s'ils savent reprendre le chemin de Nazareth, et se renouveler dans la Sainte Famille. A l'heure actuelle l'école la plus nécessaire, la plus haute, la plus vraie, « l'Université populaire », c'est l'école de Nazareth, la Sainte Famille ! »
(*) voir le rappel historique donné plus bas.
Toute l'année avec le Christ (La Sainte Famille), par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.
Dans la réforme du Missel romain après le Concile Vatican II, la fête de la Sainte Famille a été avancée au premier dimanche après la fête de la Nativité.
Rappel historique de cette fête ici. |
En ce dimanche où l’Église fête la Sainte Famille, le Pape François a mis en avant deux aspects de l’Évangile du jour: l’angoisse et l’étonnement qui saisissent Marie et Joseph lorsqu’ils sont séparés de Jésus puis le retrouvent. Deux sentiments qui manifestent l’importance de Jésus dans leur vie.
Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.
En France, comme au nouveau calendrier :
Solennité de l’Épiphanie
A Rome, l’Épiphanie ayant été célébrée hier 6 janvier, ce dimanche 7 marque la Fête du Baptême du Seigneur – dans d’autres pays (dont la France) elle sera célébrée demain lundi 8.
« Considérons la vie de la Sainte Famille dans la pauvre étable de Bethléem.
Jésus est là, pauvre, silencieux, solitaire ; il prie, il pleure, il souffre, il aime.
Il se soumet à tous les besoins d'un petit enfant, à toutes les humiliations de cet état d'enfant qu'il a choisi parce qu'il l'a bien voulu.
Marie est là pour le servir, l'adorer, l'aimer. Oh ! comme elle le regarde, comme elle le porte, comme elle lui donne son lait, et son cœur, et tout !
Joseph s'unit à Marie pour adorer Jésus, mais comme Marie est tout à Jésus, il semble que Joseph avait le soin de pourvoir aux besoins de la Sainte Famille.
Mais dans cette famille, comme tout est bien ordonné, bien concordant, bien paisible ! L'unique règle est de servir Jésus ; l'unique bien c'est Jésus, l'unique amour c'est Jésus. Et Jésus suffit à tout.
Ah ! que la Sainte Famille soit bien le modèle de la nôtre ! »
Père Emmanuel André o.s.b. (1826-1903), Méditations pour tous les jours de l'année liturgique, Éditions Sainte-Madeleine, 2004.
« La famille qui vit la joie de la foi la communique spontanément, elle est le sel de la terre et la lumière du monde, elle est le levain pour toute la société ». Ce dimanche 27 décembre 2015, le Pape François, depuis la fenêtre des appartements apostoliques, place Saint-Pierre, est revenu lors de l’Angélus sur l’Évangile de ce jour consacré à la Sainte Famille. Rappelant la Rencontre mondiale des Familles de Philadelphie à laquelle il a participé en septembre dernier lors de son voyage aux États-Unis, il a souligné, en ce temps de Noël, et alors qu’il venait de célébrer la Messe du Jubilé des Familles, que « l’Évangile d’aujourd’hui invite les familles à cueillir la lumière d’espoir venant de la maison de Nazareth ».
« Le noyau familial de Jésus, Marie et Joseph est pour chaque croyant, et spécialement pour les familles, une école authentique de l’Évangile. Ici nous admirons l’accomplissement du dessein divin de faire de la famille une communauté spéciale de vie et d’amour. Ici nous apprenons que chaque noyau familial chrétien est appelé à être “église domestique” pour faire resplendir les vertus évangéliques et devenir le ferment du bien dans la société ».
Le Pape François a ainsi dressé une liste de conseils que la Sainte Famille peut apporter aux familles contemporaines. Marie et Joseph montrent ainsi comment « accueillir les enfants comme don de Dieu, à les générer et à les éduquer en coopérant merveilleusement à l’œuvre du Créateur et donnant au monde, en chaque enfant, un nouveau sourire ». C’est dans la famille, enfin, que chaque parent fait l’expérience « significative et efficace de l’amour gratuit, de la tendresse, du respect réciproque, de la compréhension mutuelle, du pardon et de la joie. »
Appel pour les migrants cubains
Après un lancer de ballons multicolores au-dessus de la place Saint-Pierre et dans le ciel bleu de Rome, et la récitation de la prière de l’Angélus, le Pape a lancé un appel aux pays centro-américains pour qu’ils renouvellent « tous les efforts nécessaires pour trouver une solution rapide au drame humanitaire » que vivent de nombreux migrants cubains. « Ils se trouvent en difficulté en Amérique centrale » a expliqué le Pape, précisant que « ils sont nombreux à être victimes du trafic d’êtres humains ».
Source : Radio Vatican.
Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
Lors de l’Angélus de ce dimanche matin, le Pape François a souligné que « la Famille de Nazareth est sainte » car « elle est centrée sur Jésus » : « Quand les parents et les enfants respirent ensemble ce climat de foi, ils possèdent une énergie qui leur permet d’affronter même les épreuves difficiles », a-t-il affirmé.
« Comme la présence des grands-parents est importante », s’est-il ensuite exclamé. « Et comme le bon rapport entre les jeunes et les personnes âgées est déterminant pour la vie de la communauté civile et ecclésiale ». Et le Pape d’inviter alors toutes les personnes présentes Place Saint-Pierre à applaudir tous les grands-parents du monde, évoquant comme nous le raconte l’Évangile du jour, Anne et Siméon, connues pour la sagesse de leur grand âge, qui rencontrent la Sainte Famille au Temple.
Mais la catéchèse du Pape s’est aussi faite plus grave lorsqu’il a évoqué toutes les familles qui vivent actuellement des situations plus difficiles, à cause des maladies, le manque de travail, la nécessité d’émigrer. Ou encore des problèmes de désunion. Le Pape a demandé de prier pour elles en silence.
Enfin, il a appelé à une solidarité concrète « à l’égard des familles qui vivent des situations plus difficiles à cause de maladies, de manque de travail, de discriminations, de la nécessité d’émigrer… ».
Au terme de l’Angélus, le Pape a fait part de son inquiétude au sujet de la disparition, cette nuit, d’un avion de la compagnie malaisienne AirAsia, avec 162 passagers à son bord. « Ma pensée va, en ce moment, aux passagers de l’avion malaisien disparu entre l’Indonésie et Singapour », a-t-il déclaré. Les recherches entreprises pour retrouver cet avion ont été suspendues pour la nuit, et reprendront lundi matin.
Autre sujet de préoccupation pour le Pape, l’incendie d’un ferry italien au large de la Grèce, avec 478 passagers à son bord. « Mes pensées vont aussi aux passagers du navire en transit ces dernières heures en mer Adriatique ». Les opérations de sauvetage se déroulent encore à l’heure actuelle, dans des conditions « particulièrement difficiles et compliquées », avec des vents violents, des pluies torrentielles et de la grêle.
« Je suis proche par l’affection et la prière aux familles et à tous ceux qui vivent avec appréhension et souffrance ces situations difficiles et à tous ceux impliqués dans les opérations de secours », a encore déclaré Le Pape.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
« Regardez la Sainte Famille, le modèle de tout foyer : Saint Joseph en est bel et bien le chef et nul doute que la Sainte Vierge en est le cœur. L’époux à l’image de Saint Joseph à le devoir de guider et de protéger son foyer des attaques qui peuvent se présenter. Et nous savons que ces attaques sont nombreuses de nos jours. Le mari doit être à l’image du roc sur lequel et contre lequel les membres de son foyer pourront s’appuyer. Guide de sa famille, il doit être l’ennemi des compromissions et des lâchetés. L’épouse, elle, sera le cœur. Ayant porté ses enfants en elle pendant neuf mois et les ayant mis au monde, elle conservera avec chacun d’entre eux un lien privilégié. Si le père est le chef et le guide de la famille, la mère devra en être la source de vie, à la fois spirituelle et naturelle, en en étant à chaque instant l’âme, le cœur. C’est elle qui bien souvent fera faire leur premier pas vers l’amour de Dieu aux enfants tout en leurs faisant également faire leurs premiers pas dans l’ordre naturel. Par sa sensibilité, elle imprimera le désir de Dieu dans son foyer. Si l’homme est le rempart extérieur du foyer, la femme en est le rempart intérieur, elle est l’attrait du foyer, car elle en est le cœur et la joie. Les deux sont indispensables car les deux sont complémentaires. »
Abbé Jean-Marie Robinne du diocèse de Sens, FSSP, extrait de "Petites réflexions sur le mariage" - IHS News.
Sagrada Familla 'del Pajarito', Bartolomé Murillo (1617-1682)
Analyse du tableau (espagnol)
Baptême du Seigneur
Au calendrier traditionnel : La Sainte Famille
(En France : Solennité de l’Épiphanie de Notre Seigneur)