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nativité

  • Méditation - Joyeux Noël !

    « La naissance qui s'est passée dans la nuit de Noël, [...] a un nouveau prolongement au fond de notre cœur, devenu nouvelle demeure de Jésus, Temple de l'Esprit, lieu des origines où le Père engendre sans cesse son fils, et chacun de nous avec lui. La crèche de Noël est désormais dans notre cœur. Le sein du Père aussi. C'est là que nous pouvons accueillir et adorer celui qui y renaît à chaque instant, et avec qui nous pouvons, reconnaissants et amoureux, contempler le visage du Père. C'est là aussi la demeure de notre joie, aujourd'hui et pour toujours. Oui : "Joyeux Noël !" »

    Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse - Homélies pour les Dimanches de l'Année A (Noël), Desclée de Brouwer, Paris, 1998.

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    Noël Nicolas Coypel (1690-1734), La Nativité
    Versailles, musée national du château

    (Crédit photo)

  • J.-S. Bach : Cantate BWV30 pour la Nativité de Saint Jean-Baptiste

     
     
    (si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer ICI)
  • Mercredi 24 juin 2020

    Nativité de St Jean Baptiste

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    Giusto de Menabuoi (1330-v.1391), Le nom de Jean Baptiste
    Fresque de la cathédrale de Padoue (Italie)
     
  • Dimanche 29 décembre 2019

    Dimanche dans l'Octave de la Nativité

    (Fête de la Sainte Famille)

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    « Chers amis, la sainte Famille est certainement particulière et unique, mais dans le même temps elle représente un « modèle de vie » pour chaque famille, car Jésus, vrai homme, a voulu naître dans une famille humaine, et ainsi il l’a bénie et consacrée. Nous confions donc à la Vierge et à saint Joseph toutes les familles, afin qu’elles ne se découragent pas face aux épreuves et aux difficultés, mais qu’elles cultivent toujours l’amour conjugal et se consacrent avec confiance au service de la vie et de l’éducation. »

    Benoît XVI, Extrait de l'Angelus du dimanche 26 décembre 2010.

  • Méditation - Retrouver la vérité de Noël

    « ll faut retrouver la vérité de la fête de Noël dans l’authenticité de la donnée historique et dans la plénitude de la signification dont elle est porteuse.

    La donnée historique est qu’à un moment déterminé de l’histoire, dans une certaine contrée de la terre, une humble femme, de la souche de David, donne naissance au Messie annoncé par les prophètes : Jésus-Christ, Seigneur.

    La signification est que, par la venue du Christ, l’histoire humaine tout entière a trouvé son débouché, son explication, sa dignité. Dieu nous a rencontrés dans le Christ pour que nous puissions avoir accès à lui. À bien regarder, l’histoire humaine est un désir ardent ininterrompu vers la joie, la beauté, la justice, la paix. Ce sont des réalités que l’on ne peut trouver en plénitude qu’en Dieu. Or, la fête de Noël nous apporte l’annonce que Dieu a décidé de dépasser les distances, de franchir les abîmes ineffables de sa transcendance, de s’approcher de nous jusqu’à faire sienne notre vie, jusqu’à devenir notre frère. Voici donc : Cherches-tu Dieu ? Trouve-le dans ton frère car le Christ s’est désormais identifié à chaque homme. Veux-tu aimer le Christ ? Aime-le dans ton frère car tout ce que tu fais à l’un de tes semblables, le Christ considère que c’est à lui que cela a été fait. Si donc tu t’efforces de t’ouvrir par l’amour à ton prochain, si tu cherches à établir des relations de paix avec lui, si tu veux mettre en commun tes ressources avec le prochain pour que ta joie, en se communiquant, devienne plus vraie, tu auras le Christ à ton côté et, avec lui, tu pourras atteindre le but dont rêve ton cœur : un monde plus juste et donc plus humain.

    Que la fête de Noël trouve chacun de nous engagé à redécouvrir le message qui part de la mangeoire de Bethléem. Il nous faut un peu de courage, mais cela en vaut la peine car c’est seulement si nous savons nous ouvrir ainsi à la venue du Christ que nous pourrons faire l’expérience de la paix annoncée par les anges au cours de la nuit sainte. Que la fête de Noël constitue pour vous tous une rencontre avec le Christ qui s’est fait homme pour donner à tout homme la capacité de devenir fils de Dieu. »

    St Jean-Paul II (1920-2005), extrait de l'Audience générale, 23 décembre 1981.

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    Guido Reni (1575-1642), L'adoration des bergers (détail)
    Musée National de San Martino, Naples

  • Mercredi 25 décembre 2019

    Nativité de Notre-Seigneur

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    Gerrit van Honthorst (1590-1656), Adoration de l'Enfant (c.1620)
    Galleria degli Uffizi, Florence

    (Crédit photo)

  • Stirps Jesse virgam produxit

    Second Nocturne de la fête de la Nativité de la B.V.M.
    Schola Hungarica - Janka Szendrei - László Dobszay
     
    In Nativitate B.M.V.
    In secundo Nocturno, Resp. Tertius


    (Texte de saint Fulbert de Chartres d’après Isaïe XI, 1-2)

    Stirps Jesse virgam prodúxit, vírgaque florem : Et super hunc florem requiéscit Spíritus almus.
    La souche de Jessé a produit un rameau, et le rameau une fleur : et sur cette fleur s’est reposé l’Esprit Saint.

    V/. Virgo Dei Génitrix virga est, flos Fílius ejus.
    V/. La Vierge Mère de Dieu est le rameau, et la fleur est son Fils.

    Et super hunc florem requiéscit Spíritus almus.
    Et sur cette fleur s’est reposé l’Esprit Saint.

    (Glória Patri, & Fílio, & Spirítui Sancto.)
    (Gloire au Père, & au Fils, & au Saint-Esprit.)
  • Nativité de la Sainte Vierge

    « Lorsque le moment fut venu pour la nature humaine de rencontrer la nature divine et de lui être unie si intimement que les deux ne formeraient qu'une seule personne, chacune d'entre elles devait nécessairement être déjà manifestée dans son intégrité. Dieu, pour sa part, s'était révélé de la manière qui convenait à Dieu ; et la Vierge est seule à mettre la nature humaine en lumière... Il semble bien que si Dieu s'est mêlé à la nature humaine non pas dès son origine mais à la fin des temps (Ga 4,4), c'est parce que, avant ce moment, cette nature n'était pas encore pleinement née, tandis que maintenant, en Marie, elle apparaît pour la première fois dans son intégrité... C'est tout cela que nous sommes venus célébrer avec éclat aujourd'hui. Le jour de la naissance de la Vierge est aussi celui de la naissance du monde entier, car ce jour a vu naître le premier être pleinement humain. Maintenant, la terre a vraiment donné son fruit (Ps 66,7), cette terre qui de tout temps n'avait produit, avec des ronces et des épines, que la corruption du péché (Gn 3,18). Maintenant le ciel sait qu'il n'a pas été bâti en vain, puisque l'humanité, pour laquelle il fut construit, voit le jour... C'est pourquoi la création tout entière fait monter vers la Vierge une louange sans fin, toute langue chante sa gloire d'une voix unanime, tous les hommes et tous les chœurs des anges ne cessent de créer des hymnes à la Mère de Dieu. »

    Nicolas Cabasilas (v.1320-1363), Homélie pour la Nativité de la Mère de Dieu (16-18), Patrologia Orientalis PO 93 T. 19, Homélies mariales byzantines, M. Jugie (ed.), Brepols, 1926.

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    Bartolomé Esteban Murillo, La Nativité de la Vierge
    Musée du Louvre, Paris.

    (Crédit photo)

  • Dimanche 8 septembre 2019

    13ème Dimanche après la Pentecôte
     
    A Laudes et aux Messes lues : Nativité de la Bse Vierge Marie
     
    (23ème dimanche du Temps Ordinaire)
     
    N.B. : la liturgie de ce dimanche a préséance sur celle de la mémoire de la Nativité de la Vierge Marie

  • Lundi 24 juin 2019

    Nativité de Saint Jean Baptiste

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    Giusto de Menabuoi (1330-v.1391), Le nom de Jean Baptiste
    Fresque de la cathédrale de Padoue (Italie)

  • Méditation - Allumer le feu !

    « Jésus est venu pour laisser un héritage à toute l'humanité. Qu'on n'imagine pas que cet héritage, pour que chacun puisse en bénéficier, serait fractionné en parts infimes et pour tout dire dérisoires. C'est une part entière que Jésus réserve à chacun. Tant il est vrai que chacun, aux yeux de Jésus, mérite d'être considéré... à part entière. Et comment Jésus accomplit-il donc le miracle de partager quelque chose en parts multiples, sans léser personne ? Mieux : en multipliant au lieu de diviser...
    Ce n'est ni un mystère, ni un miracle, mais une sorte de prodige naturel à la portée de n'importe quel cœur aimant. Cet héritage, c'est une flamme d'abord unique, allumée au cœur de la divinité, et qui est transmise d'âme à âme et d'âge en âge. A la seule flamme d'une bougie, des dizaines, des centaines de milliers de cierges peuvent s'enflammer, faire danser la lumière et percer l'obscurité. Le cierge initial qui donne le feu ne divise pas celui-ci en petites flammèches ridicules, il permet une multiplication à l'infini de ce feu, afin que chacun en soit éclairé. La divine ambition de Jésus a été d'éclairer ainsi le monde entier, chaque visage de l'humanité. Et que cette flamme ensuite soit de la même manière transmise de génération en génération, afin qu'elle demeure à travers les âges.

    Et cette flamme, voulez-vous en connaître le nom ? C'est l'amour. La flamme de l'amour qui s'est nourrie au feu de l'Amour infini et qui vient réchauffer, illuminer et éblouir notre âme inquiète pour l'éloigner des ténèbres et la consoler du paradis perdu. Oui : nous sommes les héritiers de l'amour que Jésus nous a légué. Sa naissance, son baptême, la célébration des Noces éternelles n'ont pas d'autre signification que celle-ci : faire que la terre des hommes brûle de l'amour inextinguible de Dieu. « Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il fût allumé ! » (Lc 12,49). Il faudrait ne jamais l'oublier : la gloire de Dieu est indissociable du salut du monde.
    Mais au fait : qu'en faisons-nous, de cette flamme ? Cherchons-nous à l'entretenir, en osant la livrer aux quatre vents ? Cherchons-nous à la propager, en osant la livrer aux quatre continents ?

    Cherchons-nous à la perpétuer, en osant la livrer à nos enfants ? De fait, la meilleure manière de protéger cette flamme face à l'espace, au temps et à tous les vents, n'est-ce pas de la donner au plus grand nombre, de la propager comme un courant d'étincelles ? N'est-il pas temps d'embraser le monde avec la flamme de l'amour, avec le feu de l'Esprit ? De créer un gigantesque brasier, non pas dévastateur celui-là, mais bienfaisant et comme purificateur ? A l'instar de Jésus, d’œuvrer à l'avènement d'une civilisation du cœur pour changer résolument de perspective et faire que le monde, enfin, soit mis en lumière ?
    N'est-il pas temps ? »

    François Garagnon, La Mise en Lumière. Mystère de l'Epiphanie & Message d'Amour de l'Enfant-Dieu (Epilogue : La mise au monde), Monte-Cristo, Annecy, 2003.

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    Gerrit van Honthorst (1590-1656), L'Adoration des bergers
    Wallraf-Richartz Museum, Cologne, Allemagne

    (Crédit photo)

  • Mardi 25 décembre 2018

    Nativité de Notre-Seigneur

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    Charles André dit Carle Van Loo (1705-1765), Adoration des Bergers
    Musée des Beaux-Arts de Chartres (France)

    (Crédit photo)

  • 21h30, Basilique Saint-Pierre, Messe de la nuit de Noël présidée par le Pape François

     
    Retransmission en direct sur KTO

     
    Le Pape François a présidé la liturgie de la Messe de minuit, anticipée à 21h30, dans la basilique Saint-Pierre. Dans son homélie, il a proposé de monter vers Bethléem à la rencontre de l’Enfant Jésus qui "lance un nouveau modèle de vie" basé sur le partage et le don et non sur l’accaparement et l’avidité.
     
    Compte rendu de Marie Duhamel à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • Méditation - Bethléem

    « Le froid crépuscule d'un soir d'hiver touchait à sa fin. Tous les efforts de Marie et de Joseph pour trouver un logement avaient été vains. [...] Le village était occupé d'autres choses plus importantes selon la manière du monde d'estimer ce qui est important. Les officiers impériaux préposés au dénombrement étaient là les hommes importants. Les visiteurs riches réclamaient naturellement ce que les hôtels pouvaient offrir de meilleur. La plupart des maisons particulières avaient reçu des parents de la campagne. Chacun était occupé. Ce groupe obscur de Nazareth, ce charpentier de Galilée, cette femme Mère, ce Verbe caché, il n'y avait pas de place pour eux. [...] Un extérieur réservé est peu éloquent auprès de la généralité des hommes. Si Dieu ne produit pas du bruit dans son propre monde, il est ignoré ; s'il en produit, il est regardé comme importun et tyran. Voici que vient à Bethléem le véritable César, le roi de tous les Césars romains, et il n'y a pas de place pour lui, et on ne le connaît pas. C'est sa faute, dira le monde. Il vient d'une manière qui n'est pas digne. Il n'apporte aucune preuve authentique de ses droits. Il commence par se mettre dans une fausse position ; car il vient pour se faire enrôler comme sujet, au lieu de réclamer les hommages comme souverain. En agissant ainsi, il espère que nous le comprendrons et que nous saurons où regarder pour le trouver et à quel moment nous devons l'attendre. Il y avait, même dans la faible lumière qui environnait Bethléem cette nuit, une ombre du Calvaire. De même que personne à Jérusalem ne voudrait le recevoir pendant la semaine sainte, ni lui donner à manger, de sorte qu'il serait obligé chaque soir de se retirer à Béthanie, ainsi personne à Bethléem ne voudra le recevoir, ni lui donner un abri à l'ombre duquel il puisse naître.

    [...] Pour naître, Dieu a été relégué parmi les animaux et les bêtes de somme. [...] Non, Bethléem ne pouvait pas contenir celle qui portait en elle le Créateur du monde. Il y avait dans ce refus d'hospitalité une vérité dont les hommes n'avaient pas la conscience. Jésus devait naître hors des murs de Bethléem, comme il est mort hors des murs de Jérusalem. Ainsi il n'eût véritablement pas de ville natale. D'innocents animaux l'accueillirent de bon cœur, et une antique cavité pratiquée dans la terre lui offrit un asile quelque peu moins froid que le ciel étoilé d'une nuit d'hiver. Aux yeux des hommes, c'est tout ce qu'il a pu faire pour pouvoir naître, et obtenir une place où il pourrait visiblement mettre le pied sur la terre. [...]

    Hélas ! l'esprit de Bethléem n'est que l'esprit d'un monde qui a oublié Dieu. Que de fois cet esprit n'a-t-il pas été le nôtre aussi ! Ne fermons-nous pas continuellement, avec une ignorance pleine de rudesse, la porte aux bénédictions célestes ? [...] Dieu vient à nous bien des fois dans la vie, mais nous ne connaissons pas sa face. [...] Bethléem ne prétendait pas du tout faire ce qu'il faisait. Il n'est personne qui ait l'intention de faire la moitié du mal qu'il fait. Aussi une grande partie de la compassion de Dieu consiste en ce qu'il regarde plus à ce que nous voulons faire qu'à ce que nous faisons. Cependant il est bien triste pour nous d'être aussi aveugles. N'est-ce pas, après tout, la véritable misère de la vie, l'abrégé de toutes les misères d'ici-bas, de rencontrer Dieu chaque jour, et de ne pas le reconnaître lorsque nous le voyons ? »

    William Faber (1814-1863), Bethléem, ou le mystère de la Sainte Enfance (ch.3, La grotte de minuit), Tome premier, Paris, Ambroise Bray, 1862.

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  • A propos des crèches de Noël...

    Cher Monsieur le Tribunal,

    J'ai pris connaissance, il y a quelques jours, de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de votre région.

    Quelle mouche vous a donc piqué ?

    Vous avez fait des études, je suppose... Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin "Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth, né il y a un peu plus de 2000 ans. Je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noel n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noël (je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous) mais bien celle de ce Jésus. Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.

    La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?

    Vous êtes un briseur de rêves, Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche. La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans logement. La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations et de conflit au Moyen Orient. La crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise ? La crèche c'est un boeuf, symbole de la condition laborieuse de l'homme. Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en ce début d'année pour rejoindre votre Tribunal administratif et qu'il ne semble pas en être revenu.

    Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur le Tribunal, à l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.

    Jean Santon

    (Lettre écrite en 2014, adressée au Tribunal administratif de Nantes qui avait ordonné de retirer la crèche du Conseil général de Vendée.)

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  • Samedi 8 septembre 2018

    Nativité de la Sainte Vierge

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    Jean-Jacques Sorg (1743-1821), Nativité de la Vierge
    Eglise Saint-Etienne, Rosheim (Bas-Rhin)

    (Crédit photo)