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  • Angelus de ce dimanche 13 décembre 2020

    En ce troisième dimanche de l’Avent, 13 décembre, et avant de réciter la prière de l'Angélus, le pape François a médité sur la joie chrétienne. Pour l’atteindre, la première des conditions est d’opérer « un décentrement de soi-même », dans le sillage de Jean le Baptiste dans les Évangiles.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.

    À l’issue de la prière de l'Angélus, il a béni les santons représentant l'Enfant-Jésus des crèches de Rome comme la tradition l’exige, chaque troisième dimanche de l’Avent.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

  • J.-S. Bach : Cantate BWV30 pour la Nativité de Saint Jean-Baptiste

     
     
    (si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer ICI)
  • Jean-Baptiste (Jan Krtitel) Vanhal (1739-1813) : Stabat Mater en fa mineur

    Prague Chamber Chorus & Orchestra - Dir. Václav Neumann

  • Jean-Baptiste (Jan Krtitel) Vanhal (1739-1813) : Missa Solemnis - Kyrie

    Aradia Ensemble, TOWER Voices New Zealand - Dir. Uwe Grodd

  • Angelus de ce dimanche 10 décembre 2017

    L’Avent est un temps pour « reconnaitre les vides à combler dans notre vie », et « aplanir les aspérités de l’orgueil », pour faire de la place à Jésus qui vient. Le Pape l’a affirmé ce dimanche 10 décembre, lors de l’Angélus, Place Saint-Pierre.

    Il s’est longuement appuyé sur la première lecture, proposée par la liturgie en ce deuxième dimanche de l’Avent, tirée du Livre de la Consolation (Is 40, 1-5.9-11) où le prophète Isaïe annonce au peuple d’Israël la fin de son exil à Babylone et son retour à Jérusalem.

    « Préparez le chemin du Seigneur (…) Tracez droit une route pour notre Dieu. Que tout ravin soit comblé », s’écrie le Prophète. Ces ravins symbolisent, pour le Pape, les « vides de notre comportement devant Dieu, tous nos péchés d’omission », comme nos absences de prière, ou encore nos manques de charité envers ceux qui ont besoin d’aide matérielle ou spirituelle. Ainsi, l’Avent est un « temps favorable pour prier avec plus d’intensité », pour « réserver à notre vie spirituelle l’espace important qui lui est due », suggère le Pape. Nous sommes également appelés en ce temps liturgique à « être plus attentifs aux nécessités des autres, leur être plus proches », « ouvrir des chemins d’espérance dans le cœur aride de tant de personnes », à l’instar de St Jean-Baptiste.

    « Que toute montagne et toute colline soit abaissée », exhorte encore le prophète Isaïe. Ces montagnes et collines qui doivent être abaissées, « ce sont l’orgueil, la hauteur, la supériorité », explique le Saint-Père, qui encourage plutôt des « attitudes de douceur et de d’humilité » pour préparer la venue du Seigneur. « Il nous est également demandé d’éliminer tous les obstacles que nous mettons à notre union avec le Seigneur », a encore déclaré le Pape François, prenant de nouveau appui sur les paroles d’Isaïe : « que les escarpements se changent en plaine, et les sommets, en large vallée ! »

    « Quand nous attendons chez nous la visite d’une personne chère, nous préparons tout avec bonheur et attention », fait-il remarquer, et il doit en être de même pour la venue de Jésus ; nous devons nous y préparer avec « zèle » et dans la joie, « afin d’être comblés par sa grâce quand il viendra ».

    Dans l’Évangile, Jean-Baptiste réalise la figure annoncée par Isaïe, celle de la « voix qui crie dans le désert ». Le désert, où vit le prophète, nous rappelle « le climat de conversion et de pénitence qui permet de se préparer à la rencontre avec le Seigneur ». Jean déclare « Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint » (Mc 1, 8). « Le Sauveur que nous attendons est capable de transformer notre vie avec la force de l'Esprit Saint, a conclu le Pape, avec la force de son amour. L'Esprit Saint, en effet, répand dans nos cœurs l'amour de Dieu, source inépuisable de purification, de vie nouvelle et de liberté ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    C'est ce dimanche 10 décembre que le Prix Nobel de la Paix, décerné cette année à la Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires, est remis à son récipiendaire. Une occasion dont a profité le Pape, pour renouveler, lors de l'Angélus, Place St Pierre, son appel en faveur d'un désarmement nucléaire global.

    La remise du prix Nobel coïncide avec la Journée des Nations Unies pour les droits de l'homme, a fait remarquer le Pape ; « cela souligne le lien fort entre les droits humains et le désarmement nucléaire. En effet, s'engager pour la protection de la dignité de toutes les personnes, en particulier, des plus faibles et défavorisées, signifie travailler avec détermination pour construire un monde sans armes nucléaires ».

    « Que Dieu nous donne la capacité de collaborer afin de construire notre maison commune : nous avons la liberté, l'intelligence et la capacité de guider la technologie, de limiter notre pouvoir, au service de la paix et du vrai progrès », a-t-il conclu, citant sa lettre encyclique Laudato Si' (78, 112, 202).

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 13 décembre 2015

    Ce dimanche 13 décembre à midi, le Pape François a profité de sa traditionnelle prise de parole dominicale à la fenêtre du Palais apostolique pour saluer l’accord signé à Paris sur le réchauffement climatique.

    « La conférence sur le climat vient de se finir à Paris avec l’adoption d’un accord défini par beaucoup comme historique », s’est réjoui le Saint-Père. Sa mise en pratique demandera un engagement collectif et un généreux dévouement de la part de chacun. En souhaitant que soit garantie une particulière attention aux populations les plus vulnérables, j’exhorte l’entière communauté internationale à poursuivre avec sollicitude le chemin entrepris, en signe d’une solidarité qui devienne toujours plus active », a-t-il insisté. Le Saint-Siège, représenté à la COP 21 par le Cardinal Parolin à l'ouverture des travaux, puis par le Cardinal Turkson, avait apporté un soutien important à cette conférence, notamment à travers l'encyclique du Pape François Laudato Si'.

    À la fin de son intervention, le Saint-Père a aussi rappelé que « mardi prochain, le 15 décembre à Nairobi, commencera la Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce », dont il avait parlé lors de son discours du 26 novembre au siège des Nations-Unies dans la capitale kenyane. Il s’est donc à nouveau adressé ce dimanche matin « aux pays qui y participeront, pour que les décisions qui seront prises tiennent compte des besoins des pauvres et des personnes les plus vulnérables, comme aussi des légitimes aspirations des pays moins développés et du bien commun de l’entière famille humaine ».

    Le Jubilé, expression de la tendresse de Dieu

    « Aujourd’hui, dans toutes les cathédrales du monde, s’ouvrent les Portes Saintes, pour que le Jubilé de la Miséricorde puisse être vécu pleinement dans les Églises particulières », a aussi lancé le Pape François. Je souhaite que ce moment fort en stimule beaucoup à se faire instruments de la tendresse de Dieu. Comme expression des œuvres de miséricorde, sont ouvertes aussi les Portes de la Miséricorde dans des lieux de privation et de marginalisation. A ce sujet, je salue les détenus des prisons du monde entier », a tenu à déclarer le Pape François, adressant un salut particulier aux détenus de la prison de Padoue, « unis à nous pour ce moment de prière ».

    Le Salut est pour tous

    Revenant auparavant sur l’Évangile de ce jour, qu'il avait déjà commenté quelques instants auparavant à la cathédrale Saint-Jean de Latran, et sur l’appel de Jean-Baptiste à trois catégories de personnes (la foule, les collecteurs d’impôt et les soldats), le Pape François a rappelé l’invitation faite à tous de « partager les biens de première nécessité », une interpellation toujours valable aujourd’hui. Il a rappelé qu’il était demandé aux collecteurs d’impôt de « ne rien exiger de plus que la somme due », et aux soldats « de ne rien extorquer à personne, mais de se contenter de leur solde. »

    « Trois réponses pour un identique chemin de conversion, qui se manifeste en engagements concrets de justice et de solidarité. C’est la voie que Jésus indique dans toute sa prédication : la voie de l’amour en actes pour le prochain », a insisté le Saint-Père. Faisant allusion aux abus de pouvoir commis par les autorités à l’époque du Christ, il a lancé, en improvisant, que « les choses n’ont pas tellement changé ». Mais il a précisé que « Dieu ne retire à personne la possibilité de se sauver ».

    « La liturgie d’aujourd’hui nous répète (…) qu’il faut se convertir, il faut changer de direction de marche, et entreprendre la voie de la justice, de la solidarité, de la sobriété : ce sont les valeurs imprescriptibles d’une existence pleinement humaine et authentiquement chrétienne. » Le Pape François a aussi insisté sur « la joie », affirmant que « le chrétien est une personne joyeuse, et sa joie n’est pas quelque chose de superficielle et éphémère, mais de profond et de stable, parce que c’est un don du Seigneur qui remplit la vie. »

    Confiant la foule à Marie, le Pape a demandé que « notre Mère nous enseigne à partager les larmes avec ceux qui pleurent, pour pouvoir partager aussi le sourire. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org + COP21.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Temps de l'Avent, préparons nos coeurs !

    « La sainte Église nous fait souvenir en ce temps des désirs des saints patriarches qui soupiraient après la venue du Messie, lequel, pour cela, est appelé dans les saintes Écritures le Désiré, ou le Désir de tous les peuples. Nous excitons en nous ces désirs dans l'oraison, lorsque nous répandons nos cœurs en la présence de Dieu et que nous le supplions de venir en nous pour en prendre possession. Jésus-Christ nous a lui-même enseigné cette manière de prier, quand il nous a ordonné de demander à son Père que son règne arrive, c'est-à-dire qu'il règne paisiblement en nous, et que nous soyons par amour attachés à ses lois et à son Évangile.

    Nous pouvons réduire tout ce qu'a dit Jean-Baptiste aux choses suivantes :

    1° A la pénitence, qui doit nous porter à nous éloigner du monde, à pleurer l'attachement que nous y avons pu avoir, et à embrasser les maximes de l’Évangile pour marcher dans la voie étroite ;
    2° A des sentiments d'une profonde humilité, nous estimant indignes de paraître devant Jésus-Christ, encore plus de nous unir à lui et de le recevoir en notre cœur ;
    3° A un grand courage et une fermeté inébranlable pour le bien, ne nous décourageant jamais à la vue des difficultés qui s'y rencontrent, et résistant avec vigueur au torrent du monde. »

    Fénelon (1651-1715), extrait de la Lettre 227 à la comtesse de Gramont (Dispositions qui conviennent au temps de l'Avent, 1691), in "Œuvres de Fénelon archevêque de Cambrai", Tome Premier, A Paris, Chez Lefèvre, 1835.

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  • Angelus de ce dimanche 6 décembre 2015

    A deux jours de l'ouverture de l'année de la Miséricorde, le Pape François a invité chacun à la conversion. Au cours de la prière de l'Angélus, le Saint-Père est revenu sur l’Évangile du deuxième dimanche de l'Avent, qui nous présente la figure de Jean-Baptiste. La liturgie nous met à l'école, a expliqué le Pape, de celui qui prêchait "un baptême de conversion pour le pardon des péchés". « Pourquoi devons-nous nous convertir ? » nous demandons-nous peut-être, a poursuivi le Saint-Père qui a mis en garde les chrétiens contre la tentation de croire que la conversion ne concerne que les personnes athées devenant croyantes. En pensant comme cela, nous ne nous rendons pas compte que c'est justement cette prétention que nous devons convertir, celle que tout va bien, qu'après tout nous n'avons besoin d'aucune conversion.

    Le Pape a ainsi demandé si nous éprouvions les même sentiments que Jésus. « Sommes-nous capables, quand nous subissons un affront, à réagir sans animosité, à pardonner avec le cœur celui qui demande pardon ? Quand nous sommes appelés à partager des joies ou des douleurs, savons-nous sincèrement pleurer avec ceux qui pleurent, nous réjouir avec ceux qui se réjouissent ? » a demandé le Souverain Pontife.

    La voix de Jean-Baptiste crie encore dans les déserts contemporains de l'humanité a poursuivi le Pape, qui sont les esprits fermés et les cœurs durs. Et cette voix nous invite à nous demander si nous sommes en train de parcourir le juste chemin, fidèle à l’Évangile. Il a rappelé ainsi les paroles du prophète Isaïe : "préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route" (Is, 40). Il s'agit d'une invitation pressante à ouvrir notre cœur et accueillir le Salut de Dieu. Le Salut est offert à tout homme, tout peuple, personne n'est exclu parce que Dieu souhaite que tous soient sauvés par le Christ Jésus, l'unique médiateur.

    « Suis-je vraiment amoureux de Jésus ? Suis-je convaincu qu'il m'offre le Salut ? » a ainsi demandé le Saint-Père, qui a insisté sur la nécessité de faire connaître le Christ. Ce n'est pas du prosélytisme a-t-il expliqué, c'est simplement savoir ouvrir une porte. Pour trouver cette passion de faire connaitre le Christ, au travail, à l'école, dans tous les lieux de vie, nous avons besoin d'être courageux a conclu le Pape, « en abaissant les montagnes de l'orgueil et des rivalités, en aplanissant les sentiers de nos paresses et de nos compromissions. »

    Source : Radio Vatican (OB).

    Béatification hier au Pérou de Michael Tomaszek, Zbigniew Strzalkowski et Alessandro Dordi, martyrs

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    Trois martyrs, victimes des guérilleros péruviens du Sentier Lumineux, ont été béatifiés hier à Chimbote au Pérou : deux frères mineurs conventuels polonais et un prêtre italien, assassinés respectivement le 9 et le 25 août 1991 à Pariacoto et à Rinconada. Il s’agit des premiers martyrs béatifiés du Diocèse et du Pérou.

    A Witness to the Life and Martyrdom of Friars Michal Tomaszek and Zbigniew Strzalkowski.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : La Visitation

    « Quelle scène auguste que celle qui vient de se passer à Hébron ! Marie, déjà féconde du Saint-Esprit, Marie chargée de son doux poids, mue par une charité qui veut donner son Bien, le Bien suprême, Jésus-Christ, s'en va ; elle part pour les montagnes et arrive chez Elisabeth, celle que le Seigneur, miraculeusement aussi, quoique d'une autre manière, a visitée.

    Deux grandes âmes se saluent et s'embrassent ; elles se félicitent mutuellement. Oui, c'est bien la fête de la Visitation. Marie, Elisabteh se visitent ; mais elles ne sont que les porteuses sacrées de ceux qui se visitent plus solennellement encore.

    C'est Jésus, c'est le Verbe Incarné, c'est Dieu avide de venir à sa créature, à Jean, le plus grand des enfants nés de la femme, c'est le Sauveur qui vient à celui qu'il sauve ; qu'il sauve si pleinement qu'il le sanctifie dès le sein de sa mère.

    Et Jean, dans ce sein béni, tressaille devant le Dieu qui s'incline jusqu'à lui ; il bondit, il exulte ; c'est fête, pour lui, dans les entrailles profondes de l'humanité dont il reste la gloire.

    Et le colloque commence, secret, intime, ineffable, entre le Dieu qui visite et l'homme qui est visité... Que se sont-ils dit, des profondeurs en lesquelles l'un et l'autre sont toujours abîmés ? C'est le secret de là-haut. Quelles effluves de lumière, d'amour sont sorties du sein de Marie et sont allées à celui d'Elisabeth ? Qui peut même le penser ?

    Il s'est passé là, quelque chose de merveilleux, puisque Elisabeth chante à Marie : Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et béni est le Fruit de vos entrailles ! Il s'est passé là, quelque chose de tout à fait divin, pour que Marie, se faisant tout à coup le chantre de son Dieu et de son Sauveur, s'écrie :

    Magnificat. Mon âme glorifie le Seigneur, elle l'agrandit, si je puis dire ; elle inaugure, aujourd'hui, en cet instant même, la suite ininterrompue à travers les siècles de la louange divine, de celle qui a pour Chef, le Fils de Dieu incarné, et pour choristes incomparables, une Immaculée, et tous ceux et toutes celles qui peuvent se dire les bénéficiaires de sa médiation magnifique. »

    Dom Vandeur, La Visitation, "Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte", Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Jean-Baptiste Lully (1632-1687) : Grand Motet "Exaudiat te Dominus" LWV 77 (15)

    Le Concert Spirituel - Dir. Hervé Niquet

    Exaudiat te Dominus in die tribulationis; protegat te nomen Dei Iacob.
    Mittat tibi auxilium de sancto, et de Sion tueatur te.
    Memor sit omnis sacrificii tui, et holocaustum tuum pingue fiat.

    Tribuat tibi secundum cor tuum, et omne consilium tuum confirmet.
    Laetabimur in salutari tuo; et in nomine Dei nostri magnificabimur.

    Impleat Dominus omnes petitiones tuas; nunc cognovi quoniam salvum fecit Dominus christum suum.
    Exaudiet illum de caelo sancto suo, in potentatibus salus dexterae eius.

    Hi in curribus, et hi in equis; nos autem in nomine Domini Dei nostri invocabimus.
    Ipsi obligati sunt, et ceciderunt, nos vero surreximus et erecti sumus.

    Domine, salvum fac regem, et exaudi nos in die qua invocaverimus te.

    Qu'il te réponde, Yahvé, au jour d'angoisse, qu'il te protège, le nom du Dieu de Jacob!
    Qu'il t'envoie du sanctuaire un secours et de Sion qu'il te soutienne!
    Qu'il se rappelle toutes tes offrandes, ton holocauste, qu'il le trouve savoureux!
    Qu'il te donne selon ton cœur et tous tes desseins, qu'il les seconde!
    Que nous criions de joie en ton salut, qu'au nom de notre Dieu nous pavoisions!
    Que Yahvé accomplisse toutes tes requêtes!
    Maintenant je connais que Yahvé donne le salut à son messie,
    Des cieux de sainteté il lui répondra par les gestes sauveurs de sa droite.
    Aux uns les chars, aux autres les chevaux, à nous d'invoquer le nom de Yahvé notre Dieu.
    Eux, ils plient, ils tombent, nous, debout, nous tenons.
    Yahvé, sauve le roi, réponds-nous au jour de notre appel
    .


    Ps. 20 (19), 2-9.

  • Méditation : le zèle de St Jean Baptiste

    « Considérez, mes frères, la zèle de Jean-Baptiste contre les défauts du prochain. Race de vipères, dit-il, qui vous a appris à éviter la colère future ? De quel foyer croyez-vous que partent ces étincelles, ou plutôt ces charbons dévorants ? Il n'épargne pas les pharisiens. Ne dites point, leur dit-il, que vous avez Abraham pour père ; le Seigneur est assez puissant pour se susciter des enfants d'Abraham, de ces pierres. Mais ce serait peu que ce zèle, si Jean tremblait en la présence des puissants de la terre. Non, plein d'une sainte liberté, il reprend en face un Roi prévaricateur, cruel et orgueilleux. Mû par une impulsion toute divine, il sort du désert, sans craindre ses caresses et sans redouter la mort : car Hérode appréhendait Jean-Baptiste, il profitait souvent de ses avis et il l'écoutait volontiers ; mais Jean, peu jaloux de conserver ses bonnes grâces, lui parle avec toute la force dont il est capable. Il ne vous est pas permis, lui dit-il, de conserver cette femme pour votre épouse : Non licet. Lié de chaînes dans le fond d'un cachot, rien ne peut lui faire dissimuler la vérité ; et c'est pour la défendre, qu'il a le bonheur de succomber.

    Soyons embrasés du même zèle, mes très chers frères. Qu'on remarque en nous un ardent amour pour la justice, et une haine implacable pour l'iniquité. Que personne ne flatte le vice, et ne dissimule les péchés ; que personne ne dise : Suis-je le gardien de mon frère ? Que personne ne voie de sang froid la décadence de l'Ordre et l'affaiblissement de la discipline : car se taire, lorsqu'on peut s'opposer au mal par ses réclamations, c'est y consentir ; et vous n'ignorez pas que la peine de ceux qui consentent au péché doit être semblable à celle de ceux qui le commettent. »

    Saint Bernard, Homélies pour tous les dimanches et les principales fêtes de l'année, extraites de ses œuvres et traduites en français, Tome II, Propre des Saints (29 Août, La décollation de S. Jean-Baptiste, pp.237-238), Avignon, Seguin Aîné, 1830.

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    Source et crédit photo : Langeais en Touraine

    Voir également, sur la décollation de St Jean Baptiste :
    les sermons de St Augustin proposés les 4 août 2012, 29 août 2012 et 8 février 2013
    et celui de St Bède le Vénérable proposé le 29 août 2013.

  • Vendredi 29 août 2014

    Martyre de St Jean-Baptiste

    (Décollation de St Jean-Baptiste)

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    Graduel de la Messe de ce jour (Commun des confesseurs)

    Graduale. Ps. 91, 13 et 14
    Iustus ut palma florébit : sicut cedrus Líbani multiplicábitur in domo Dómini.
    Le juste fleurira comme le palmier : il se multipliera comme le cèdre du Liban dans la maison du Seigneur.
    V/. Ibid., 3. Ad annuntiándum mane misericórdiam tuam, et veritátem tuam per noctem.
    V/. Pour annoncer le matin votre miséricorde et votre vérité durant la nuit.
     
  • Vendredi 23 mai 2014

    Calendrier liturgique

  • Méditation : le baptême du Seigneur

    « Je ne peux contenir ma joie, mon esprit exulte et tressaille. Je me sens presque emporté par l'ardeur de Jean pour annoncer la bonne nouvelle. C'est vrai que je ne suis pas le Précurseur, mais comme lui je viens du désert.
    Le Christ est illuminé, resplendissons avec lui.
    Le Christ est baptisé, descendons avec lui pour pouvoir avec lui remonter nous aussi.
    Jean baptise, Jésus s'avance : il vient sanctifier le Baptiste. Il vient noyer dans les eaux le vieil Adam tout entier et, avant cela, - et pour cela - sanctifier les eaux du Jourdain. Le Baptiste refuse et Jésus insiste. La lampe dit au Soleil, la voix au Verbe, l'ami à l’Époux : C'est moi qui devrais être baptisé par toi. Jésus répond : laisse donc. Ceci s'accomplit pour réaliser en toute sagesse le dessein de Dieu.
    Jésus remonte de l'eau entraînant et élevant le monde avec lui et il voit les cieux ouverts, ces cieux qu'autrefois Adam avait fermés pour lui et pour les siens, et ce paradis qui était comme scellé par un glaive de feu. Et l'Esprit témoigne de sa divinité ; il accourt vers son semblable, et une voix descend du ciel, car c'est du ciel que vient celui à qui on rend témoignage.
    Nous entourons d'honneur aujourd'hui le baptême du Christ et nous sommes en fête pour le célébrer.
    Purifions-nous. Rien n'est plus agréable à Dieu que le salut des hommes et leur retour, c'est la clef de tout enseignement et de tous les mystères. Il en sera ainsi si vous êtes comme une lumière dans le monde, comme une force vitale pour les autres hommes, et comme de petites lumières autour du Christ la grande lumière, reflétant sur vos traits sa splendeur céleste. »

    St Grégoire de Nazianze, Sermon 39, 14-16,20 ; PG 36, 350-354,358.

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  • Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) : Concerto pour flûte, deux violons et b.c. en sol majeur

    Il Gardellino - Jan De Winne, flûte traversière

  • Méditation : Martyre de St Jean Baptiste

    « Le saint précurseur de la naissance, de la prédication et de la mort du Seigneur a montré (au moment de sa mort) un courage digne d’attirer les regards de Dieu. Comme le dit l’Écriture : Aux yeux des hommes, il subissait un châtiment, mais par son espérance il avait déjà l’immortalité. Nous avons raison de célébrer avec joie la naissance au ciel de celui qui a rendu lui-même ce jour solennel par sa propre passion en l’illustrant par la pourpre de son sang ; et nous vénérons dans la joie spirituelle la mémoire de cet homme qui a scellé par le sceau de son martyre le témoignage qu’il rendait au Seigneur.

    Il n’y a en effet aucun doute que saint Jean Baptiste a subi la prison pour notre Rédempteur qu’il précédait par son témoignage, et que c’est pour lui qu’il a donné sa vie. Car si son persécuteur ne lui a pas demandé de nier le Christ, mais de taire la vérité, c’est cependant pour le Christ qu’il est mort. Le Christ lui-même a dit, en effet : Je suis la vérité. Puisque c’est pour la vérité qu’il a répandu son sang, c’est donc bien pour le Christ. Jean avait témoigné en naissant que le Christ allait naître ; en prêchant, il avait témoigné que le Christ allait prêcher ; en baptisant, qu’il allait baptiser. En souffrant le premier sa passion, il signifiait que le Christ devait lui aussi souffrir. [...]

    Cet homme si grand parvint donc au terme de sa vie par l’effusion de son sang, après une longue et pénible captivité. Lui qui avait annoncé la bonne nouvelle de la liberté d’une paix supérieure est jeté en prison par des impies. Il est enfermé dans l’obscurité d’un cachot, lui qui était venu rendre témoignage à la lumière et qui avait mérité d’être appelé flambeau ardent de lumière par la lumière elle-même qui est le Christ (Jn 5,35). [...] Par son propre sang est baptisé celui à qui il fut donné de baptiser le Rédempteur du monde, d’entendre la voix du Père s’adresser au Christ, et de voir descendre sur lui la grâce du Saint-Esprit. Mais il n’était pas pénible à des hommes tels que lui, bien plus, il leur semblait léger et désirable d’endurer pour la vérité des tourments temporels qui laissaient entrevoir la récompense de joies éternelles. Préférant la mort qui de toute façon était naturellement inévitable, ils choisissaient de l’accepter en confessant le nom du Christ ; ils recevaient ainsi la palme de la vie éternelle. L’Apôtre l’a bien dit : Il vous a été accordé par le Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui. Et s’il dit que souffrir pour le Christ est un don de celui-ci à ses élus, c’est parce que, comme il le dit ailleurs : Il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. »

    St Bède le Vénérable (VIIIe s.), Homélie 23, Tr. Daniel Bourguet, in "L’Évangile médité par les Pères", tome 2 : Marc, Éditions Olivétan, Lyon, 2007.

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    Le Caravage : Décollation de St Jean-Baptiste (La Valette Malte)

  • Jeudi 29 août 2013

    Décollation de St Jean-Baptiste

    « Chers frères et sœurs, célébrer le martyre de saint Jean-Baptiste nous rappelle à nous, chrétiens d’aujourd’hui, qu’on ne peut pas s’abaisser à des compromis avec l’amour du Christ, avec sa parole, avec la vérité. La vérité est vérité, il n’y a pas de compromis possible. La vie chrétienne exige, pour ainsi dire, le "martyre" de la fidélité quotidienne à l’Evangile, c’est-à-dire le courage de laisser le Christ grandir en nous afin qu’il puisse orienter nos pensées et nos actions. Mais ceci ne peut se réaliser dans notre vie que si notre relation à Dieu est solide. La prière n’est pas du temps perdu, elle ne vole pas de la place à nos activités, pas même à nos activités apostoliques ; c’est exactement le contraire : si nous sommes capables d’avoir une vie de prière fidèle, constante, confiante, alors Dieu lui-même nous donnera la capacité et la force de mener une vie heureuse et sereine, pour surmonter les difficultés et lui rendre courageusement témoignage. Que saint Jean-Baptiste intercède pour nous, afin que nous sachions toujours préserver le primat de Dieu dans notre vie. »

    Benoît XVI, extrait de l'Audience générale du mercredi 29 août 2012.

    Calendrier liturgique

  • Jeudi 23 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • Lundi 11 mars 2013

    Calendrier liturgique

  • 3 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Baptême de Jésus par Jean-Baptiste : "J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui." (Jn 1, 29-34)

    « Jésus-Christ n'avait pas besoin du baptême de Jean, et ce bain n'a été institué que pour acheminer tous les autres hommes à la foi en Jésus-Christ. Car Jean-Baptiste n'a point dit : je suis venu baptiser pour rendre purs ceux que j'aurai baptisés, ni pour les délivrer de leurs péchés ; mais, "afin qu'il soit connu dans Israël".

    Mais quoi ! est-ce que sans le baptême de Jean, on ne pouvait ni prêcher, ni attirer le peuple ? Je réponds que cela n'eût pas été si facile. Si le baptême n'eût pas accompagné la prédication, tous n'auraient pas accouru de même, et ils n'auraient point connu la prééminence d'un baptême sur l'autre, sans en faire la comparaison. Si le peuple sortait des villes, ce n'était point pour aller entendre la prédication de Jean-Baptiste. Pourquoi donc ? Afin que, confessant leurs péchés, ils se fassent baptiser. Mais, une fois arrivés, ils apprenaient à connaître Jésus-Christ, et aussi la différence des baptêmes : le baptême de Jean était plus excellent que celui des Juifs, et voilà pourquoi tous y accouraient, mais cependant ce baptême était lui-même imparfait.

    Comment donc l'avez-vous connu ? C'est, dit-il, par la descente du Saint-Esprit. Mais de peur que quelqu'un ne fût par là induit à croire qu'il avait eu besoin du Saint-Esprit, comme nous-mêmes nous en avons besoin, écoutez comment il ôte encore ce soupçon , faisant voir que le Saint-Esprit était seulement descendu pour lui révéler qu'il devait prêcher Jésus-Christ. Car ayant dit : "Pour moi, je ne le connaissais pas", il a ajouté : "mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau, m'a dit : Celui sur qui vous verrez descendre et demeurer le Saint-Esprit, est celui qui baptise dans le Saint-Esprit". Ces paroles ne vous font-elles pas voir, mes frères, que le Saint-Esprit est uniquement descendu pour faire connaître Jésus-Christ ? Le témoignage de Jean-Baptiste était sans doute par lui-même exempt de tout soupçon ; mais le saint précurseur, pour donner encore plus de poids et de créance à son témoignage, le rapporte à Dieu et au Saint-Esprit. Comme la vérité qu'il avait annoncée, que Jésus-Christ seul ôtait tous les péchés du monde, et qu'il était si grand et si puissant qu'il suffisait seul pour opérer une si grande rédemption, était si excellente et si admirable, qu'elle pouvait jeter tous les auditeurs dans l'étonnement, il la fortifie et la confirme ; il la confirme en faisant voir que Jésus-Christ est le Fils de Dieu, qu'il n'avait nullement besoin du baptême, et que le Saint-Esprit n'est descendu que pour le faire connaître. Car il n'était pas au pouvoir de Jean de donner le Saint-Esprit, ce que déclarent ceux qui avaient reçu de lui le baptême ; puisqu'ils disent : "Nous n'avons pas seulement ouï dire qu'il y ait un Saint-Esprit" (Act XIX, 2). Jésus-Christ n'avait donc besoin, ni du baptême de Jean, ni d'aucun autre ; mais plutôt le baptême avait besoin de la puissance de Jésus-Christ car ce qui lui manquait encore était le bien suprême, je veux parler du don de l'Esprit fait au baptisé. C'est Jésus-Christ qui, par son avènement, a apporté au monde le don du Saint-Esprit. »

    Saint Jean Chrysostome, Commentaire sur l'Evangile selon saint Jean, Homélie XVII (2), in Oeuvres complètes (Tome VIII), Traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-Le-Duc, L. Guérin & Cie Éditeurs, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.