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  • Méditation - l'Esprit Saint est toujours à l'œuvre

    « Frères et sœurs, il n'y a aucun doute possible : l'Esprit Saint est toujours à l'œuvre parmi nous. La Pentecôte n'est pas seulement d'hier, un souvenir que nous commémorons, mais dont l'écho s'estompe avec les années qui passent. Au contraire, elle est toujours actuelle, elle se renouvelle à chaque instant, et l'action de l'Esprit, loin de s'attiédir, se fait de plus en plus insistante, de plus en plus merveilleuse et imprévisible.

    [...] « Recevez l'Esprit Saint, disait Jésus à ses apôtres. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis » (Jn 20,22). Ce début de confiance qui monte parfois de notre cœur dans les tentations et l'adversité, c'est lui, l'Esprit à l'œuvre ; l'humble filet de résignation et de paix qui naît en nous au sein de l'épreuve, c'est encore lui ; mais surtout, la douce joie du pécheur qui se sait et se sent pardonné, et aimé plus encore après sa faute, et même à cause de sa faute, c'est toujours lui.

    Car il est d'abord joie, joie sans plus, la joie des origines et des profondeurs, la joie même de Dieu, qui se cache derrière tant de bonheurs superficiels qui nous assaillent de toute part, et nous distraient facilement de lui. Et parce qu'il est la joie de Dieu, l'Esprit ne fait pas peur, il attire. Il ne menace jamais, il rassure. Il n'accuse pas, il pardonne. Il ne contraint personne, il séduit. Il ne force pas, il apprivoise et prend la main, avec infiniment de tact et de douceur. Car il est la bonté et la tendresse de Dieu se répandant inlassablement sur le monde et dans nos cœurs. »

    Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse - Homélies pour les Dimanches de l'Année A (Pentecôte), Desclée de Brouwer, Paris, 1998.

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  • Audience générale de ce mercredi 17 mars 2021

    Lors de l’audience générale qu’il a tenue dans la bibliothèque du palais apostolique, le pape François a exploré la prière comme relation avec la Sainte Trinité, et en particulier avec l’Esprit Saint, sans qui il n’y a pas de relation avec le Père ou le Fils. Sa présence vivifie le croyant, appelé à maintenir son feu d'amour sur la terre.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte de la catéchèse traduite en français et résumé sur le site du Vatican.

  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « « Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11, 29). Se mettre à l'école du Cœur de Jésus, à la suite de saint Jean et de tant de saints et de saintes, c'est entrer dans la voie royale de l'amour. Toute notre vie sur la terre n'est finalement rien d'autre qu'une école de l'amour, où nous sommes appelés à devenir disciples de Jésus : « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres » (Jn 13, 34). Pour que le cœur humain puisse ainsi se dilater à l'infini, Dieu lui donne d'accueillir le Cœur de son Fils : « Rends mon cœur semblable au tien. » Si nous recevons la douceur et l'humilité du Cœur de Jésus (Mt 11, 29), nous recevrons tout le reste en plus. Nous serons heureux, parce que nous serons entrés dans l'amour que l'Esprit Saint répand en nos cœurs (Rm 5, 5). Cet appel touche tous les domaines de notre vie. Dans la spiritualité du Cœur de Jésus, comme l'ont écrit deux papes, se trouve « le résumé de toute la religion ». Et le sens de toute vie humaine. »

    P. Martin Pradère.

    Le Père Martin Pradère, prêtre de la Communauté de l'Emmanuel, met généreusement à disposition des lecteurs, avec l'accord de l'éditeur, de nombreux chapitres du livre "Jésus doux et humble de cœur" édité en 2005 aux Éditions de l'Emmanuel : c'est ICI (pdf)

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  • Méditation - Pentecôte

    « Dieu, qui ne cherche qu'à se communiquer, ne sait, pour ainsi dire, où poser le pied dans ces âmes pleines d'elles-mêmes et trop nourries de leur sagesse et de leurs vertus. Mais son entretien familier, comme dit l’Écriture, est avec les simples (Pr III,32)... Dieu les voit ; c'est en eux qu'Il se plaît à habiter : Mon Père et moi, dit Jésus-Christ, Nous y viendrons, et Nous y ferons notre demeure (Jn XIV,23). "Faites-moi connaître votre voix ; qu'elle sonne à mes oreilles" (Ct II,14).
    [...] Taisez-vous, mon âme : parlez, ô mon amour. Je dis qu'alors on sait tout sans rien savoir. Ce n'est pas qu'on ait la présomption de croire qu'on possède en soi toute vérité. Non, non : tout au contraire, on sent qu'on ne voit rien, qu'on ne peut rien et qu'on est rien.
    On le sent et on en est ravi. En cet état, l'Esprit enseigne toute vérité ; car toute vérité est éminemment dans ce sacrifice d'amour où l'âme s'ôte tout pour donner tout à Dieu. »

    Fénelon (1651-1715), Divers sentiments et avis chrétiens, Pierre Didot, Paris, 1792.

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  • Prière à l'approche de la Pentecôte

    « Venez donc, Esprit-Saint, posséder mon cœur, et animer tellement toutes mes actions qu'on puisse dire que vous les produisez plus que moi, et que je n'aie plus de vie, ni de mouvement, ni d'action qu'autant que vous m'en donnez vous-même. »

    St Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719), Méthode d'oraison, Paris, 1739.

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  • Méditation - Chuuuuut...!

    « Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que notre attention se disperse trop. Nous sommes à la merci de chaque action, et, entre deux de nos actions, nous nous réservons à peine la minute de silence et de lumière qui nous mettrait face à l’Esprit vivificateur, présent en nous, mais paralysé par nous, oublié par nous, laissé à son obscurité dans notre fond d’âme et attendant vainement un regard, un cri du cœur, un mouvement d’amour. »

    P. Raoul Plus (1882-1958), Dans le Christ Jésus, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1922.

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  • Méditation - « Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu ? » (1 Cor 3,16)

    « Désires-tu savoir si Dieu habite en toi, conformément à cette parole de l'Écriture : Dieu est admirable en ses saints (cf. Ps 67, 36) ? Scrute par un sincère examen de toi-même les replis de ton cœur et recherche sérieusement avec quelle humilité tu résistes à l'orgueil, quelle bienveillance tu opposes à l'envie, si tu ne te laisses pas prendre aux paroles flatteuses, et si tu te réjouis de ce qui arrive de bon aux autres. Refuses-tu de rendre le mal pour le mal, préfères-tu laisser les injures sans vengeance plutôt que de perdre l'image ressemblante de votre Créateur, lui qui, par des bienfaits donnés à tous, tâche d'amener tous les hommes à le connaître et fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes et lever son soleil sur les méchants et sur les bons (Mt 5, 45) ?

    Enfin, pour éviter les complications d'un examen trop inquiet, demande-toi si tu trouves au fond de ta conscience la charité, qui est la mère de toutes les vertus : si tu constates qu'elle emplit tout ton cœur d'amour pour Dieu et le prochain, au point qu'elle te fait désirer pour tes ennemis eux-mêmes les biens que tu souhaiterais pour toi, alors n'en doute pas, Dieu te guide, il habite en toi. »

    St Léon le Grand (406-461).

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  • Audience générale de ce mercredi 19 juin 2019

    En ce jour d’audience générale, le Pape a centré sa réflexion sur la Pentecôte et l’œuvre salvatrice de l’Esprit Saint, « artisan de communion » et « artiste de la réconciliation ».

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, cinquante jours après Pâques, alors qu’ils étaient en prière, les Apôtres sont surpris par l’irruption de Dieu, une irruption qui ouvre grandes les portes grâce à la force d’un vent qui rappelle le souffle primordial et qui accomplit la promesse de la ‘force’ faite par le Ressuscité avant son départ. Au vent s’ajoute le feu, ce feu qui accompagne la manifestation de Dieu. L’Église naît du feu de l’amour, d’un incendie qui éclate à la Pentecôte et qui manifeste la force de la Parole du Ressuscité remplie d’Esprit Saint. L’Alliance nouvelle et définitive est fondée non plus sur une loi écrite sur des tables de pierre, mais sur l’action de l’Esprit de Dieu qui fait toutes choses nouvelles et se grave dans des cœurs de chair. La parole des Apôtres s’imprègne de l’Esprit du Ressuscité et devient une parole nouvelle, qui peut être comprise dans toutes les langues. Il s’agit du langage de la vérité et de l’amour qui est la langue universelle. Même les analphabètes peuvent la comprendre. L’Esprit Saint est l’artisan de la communion, celui qui fait la réconciliation et sait enlever les barrières pour faire de tous un seul corps. Seul l’Esprit de Dieu a le pouvoir d’humaniser et de fraterniser tout contexte à partir de ceux qui l’accueillent. Demandons au Seigneur de nous faire faire l’expérience d’une nouvelle Pentecôte, qui dilate nos cœurs et harmonise nos sentiments avec ceux du Christ. Ainsi nous annoncerons sans honte sa parole qui transforme et nous témoignerons de la puissance de l’amour qui appelle à la vie tout ce qu’elle rencontre. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de Suisse, de France et d’autres pays francophones, venant en particulier de Genève, de Paris et de La Guadeloupe. Alors que nous allons célébrer la fête du Corps et du Sang du Christ, je vous invite à donner une place centrale à l’Eucharistie dans vos vies. C’est elle qui nous fait vivre de la vie du Christ. C’est elle qui fait l’Église. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - « Viens ! »

    « Tu peux dessiner les traits du Père et du Fils, mais l’Esprit n’a pas de visage ni même de nom susceptible d’évoquer une figure humaine. Tu ne peux pas imaginer l’Esprit ni mettre la main sur lui. Tu entends sa voix au plus intime de ta conscience, tu reconnais son passage à des signes souvent éclatants, mais tu ne peux pas savoir ni d’où il vient ni où il va (Jn 3, 8).
    Et cependant lui seul peut te faire prier : il est au commencement, au milieu et au terme de toute prière, comme de toute décision spirituelle. Tu dois donc le demander comme le don par excellence, qui contient tous les autres dons. La sainteté, c’est l’Esprit Saint comblant l’Église et le cœur de tous les croyants. Tu ne peux que l’appeler et le supplier de venir. Il est à la source des ministères, des sacrements et de la prière.
    Ne pense pas à l’appeler sur toi, ou sur les autres, ou même sur l’Église, d’une manière particulière, mais appelle-le purement et simplement dans une longue supplication : Viens ! Si tu passais toutes tes oraisons à redire ce petit mot, à prendre conscience de sa présence en toi, à l’adorer et à lui rendre grâce pour tous ses dons, tu serais en pleine prière trinitaire, et tu n’aurais pas perdu ton temps.
    Car tu n’as pas seulement à l’appeler de l’extérieur : l’Esprit du Christ ressuscité habite en toi, il vit au plus profond de ton cœur. Prier, c’est prendre conscience de sa présence, en ranimant le feu qui brûle sous la cendre. Son action part toujours de l’intérieur, et c’est de l’intérieur que tu le connaîtras : Vous le connaissez parce qu’il demeure en vous (Jn 14, 17). Reconnais donc sa présence en toi, supplie-le de déployer toute la force de son dynamisme. [...]
    Quand tu appelles l'Esprit, sois comme celui qui meurt de soif au désert. [...] Sans le savoir, tu es assoiffé de l’Esprit Saint. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret, Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

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  • Méditation - « Abba ! Pater ! »

    « La vraie prière est peut-être une chose très rare parce qu'il y manque cette base nécessaire : la mise en présence du divin interlocuteur. On ne sait pas, on ne songe pas, on ne sent pas assez qu'il est là vraiment, qu'il regarde, écoute, parle, aime et se donne. Il n'est trop souvent qu'une pensée de notre esprit que d'autres pensées supplantent. Il n'est pas le doux hôte de l'âme, l'Ami et le Père.

    Avant de commencer la prière, il faudrait se dire et redire intensément cela... et le faire vivre comme on fait vivre toute chose : en se mettant tout entier en elles. L'acte de foi à cette heure-là doit être l'acte de l'âme... et non pas seulement de l'esprit qui dit : cela est. L'âme ne dit rien, elle s'ouvre, elle accueille, elle se donne, elle se laisse occuper et envahir, elle devient ce qu'elle dit. Alors Dieu est présent à elle comme elle est présente à elle-même. La prière devient prière vivante. L'Esprit de Dieu, l'Esprit vivifiant prie en elle ; il pousse le cri inénarrable : « Abba ! Pater ! » Et il donne de le comprendre : il révèle la divine communication de vie qui se fait en ce moment par lui dans l'âme. Il la révèle sur la face du Christ (2 Co 4,6). On voit Jésus, sa vraie face, sa face glorieuse, sa gloire de Fils unique (Jn 1,14). L'Esprit le révèle : Il me glorifiera (Jn 16,14). Il le met en pleine lumière, en lumière éclatante. On voit en lui le Père qui se donne. Le Fils ne fait que ce que fait le Père.

    La prière qui se fait dans cet état-là est vraie prière. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), "Face à Dieu", Parole et Silence, 1999.

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  • Méditation - Le Cœur Immaculé de Marie, temple de l'Espeit Saint

    « Dans le Nouveau Testament, nous voyons que la foi de Marie "attire", pour ainsi dire, le don de l'Esprit Saint. Avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l'archange Gabriel lui-même explique ainsi : "L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre" (Lc 1, 35). [...]
    Le cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils divin, est le temple de l'Esprit de vérité, où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la foi, dans l'espérance et dans la charité (cf. Lc 2, 19.51).

    Nous pouvons ainsi être certains que le très saint cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a toujours trouvé dans le cœur immaculé de la Mère un "foyer" toujours ardent de prière et d'attention constante à la voix de l'Esprit. Ce qui eut lieu lors des Noces de Cana témoigne de cette harmonie particulière entre Mère et Fils pour rechercher la volonté de Dieu. Dans une situation chargée de symboles de l'alliance, tel que le banquet nuptial, la Vierge Marie intercède et provoque, pour ainsi dire, un signe de grâce surabondante : le "bon vin", qui renvoie au mystère du Sang du Christ. Cela nous conduit directement au Calvaire, où Marie se tient sous la croix avec les autres femmes et avec l'apôtre Jean. La Mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel Il commence à diffuser l'Esprit ; et ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous (cf. Jn 19, 25-34). Marie savait d'où venait ce sang : il s'était formé en elle par l'opération de l'Esprit Saint, et elle savait que cette même "puissance" créatrice aurait ressuscité Jésus, comme Il l'avait promis.

    Ainsi, la foi de Marie soutint celle des disciples jusqu'à la rencontre avec le Seigneur ressuscité, et continua à les accompagner également après son Ascension au ciel, dans l'attente du "baptême dans l'Esprit Saint" (cf. Ac 1, 5). Lors de la Pentecôte, la Vierge Mère apparaît à nouveau comme Épouse de l'Esprit, pour une maternité universelle envers tous ceux qui sont engendrés par Dieu pour la foi dans le Christ. Voilà pourquoi Marie est, pour toutes les générations, l'image et le modèle de l’Église qui, avec l'Esprit, avance dans le temps en invoquant le retour glorieux du Christ : "Viens, Seigneur Jésus" (cf. Ap 22, 17.20). »

    Benoît XVI, Extrait du Discours du samedi 30 mai 2009 (Veillée mariale au Vatican).

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  • Audience générale de ce mercredi 30 mai 2018

    Après sa série de catéchèses sur le baptême, le Pape a poursuivi ce mercredi 30 mai celle sur la confirmation, proposant une réflexion sur le sceau de l’Esprit reçu lors de ce sacrement, ainsi que « son lien intime avec toute initiation chrétienne ».

    Compte rendu de Delphine Allaire sur Vatican.News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui, en poursuivant notre méditation sur la Confirmation, je voudrais mettre en lumière le lien étroit entre ce sacrement et l’ensemble de l’initiation chrétienne. Avant de recevoir l’onction, les confirmands sont appelés à renouveler les promesses faites un jour par leurs parents et leurs parrains et marraines. Maintenant, ce sont eux qui professent la foi de l’Eglise. Les mains étendues, l’évêque prie sur eux, demandant à Dieu de répandre son Esprit, auteur de la diversité des charismes dans l’Eglise, qui vient à nous avec la richesse de ses dons : sagesse, intelligence, conseil, force, science, piété et crainte de Dieu. L’Esprit qui complète la grâce du Baptême est communiqué par le geste biblique de l’imposition des mains. A ce geste est ajouté l’onction sur le front d’huile parfumée pour exprimer l’effusion de l’Esprit qui remplit ceux qui le reçoivent, qui consacre et pénètre le baptisé, l’embellissant de ses charismes. En recevant ainsi sur le front le signe de la croix, le confirmé reçoit une marque spirituelle indélébile, « le caractère », qui le configure plus parfaitement au Christ et lui donne la grâce de répandre sa « bonne odeur » parmi les hommes. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, provenant de France et d’autres pays francophones. Je salue en particulier les étudiants de Strasbourg et les jeunes de Nice, Avignon et Seix. Chers frères et sœurs, je vous invite à accueillir en vous avec gratitude les dons du Saint Esprit, « pour refléter Jésus Christ dans le monde d’aujourd’hui » ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - « L'Esprit de Dieu repose sur moi... »

    « Quand on possède l'Esprit de Dieu, on fait bien toutes choses, car on les fait, non en crainte et en servitude, mais en amour et par amour. Alors rien ne coûte [...]. Alors on n'agit plus machinalement et sans but, par habitude et routine, encore moins par humeur et caprice, par légèreté et irréflexion, ou par la fausse sagesse du monde ; mais on se propose toujours les vues élevées de la foi ; et, pour y mieux atteindre, on réfléchit avant d'agir ; on consulte la lumière de l'oraison plutôt que les calculs de la sagesse humaine ; et dans le cours de l'action on procède mûrement, sans ces vivacités ou précipitations qui obscurcissent l'entendement et jettent dans l'imprudence. On agit en humilité, douceur et patience, aidé de la sagesse d'en haut, qui modère et conduit tout à bonne fin. C'est ainsi que, là où l’œil humain ne voit que ténèbres, la lumière de Dieu montre ce qu'il faut faire ; et avec elle, là où les sages du monde s'égarent, on fait des merveilles : témoin les Vincent de Paul, les Ignace, les Xavier, dont la sagesse suréminente a dépassé toute la sagesse du monde. C'est là enfin ce qui fait les hommes de Dieu propres à toute espèce de bien ; c'est là ce qui perfectionne tous les actes et rend la vie sainte. Aspirons de toute notre âme à porter en toutes choses l'Esprit de Dieu, et non point l'esprit de l'homme. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année, Tome II (Mercredi de la Pentecôte, Méditation pour le matin, troisième point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Méditation - Vigile de la Pentecôte

    « L'Esprit Saint donnera aux justes la paix parfaite dans l'éternité. Mais déjà maintenant il leur donne une paix très grande lorsqu'il allume en leur cœur le feu céleste de la charité. L'apôtre Paul dit en effet : « L'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5). La véritable et même la seule paix des âmes en ce monde consiste à être rempli de l'amour divin et animé de l'espérance du ciel au point que l'on en vienne à considérer comme peu de chose les succès ou les revers de ce monde, à se dépouiller complètement des désirs et des convoitises de ce monde, et à se réjouir des injures et persécutions subies pour le Christ, de sorte que l'on puisse dire avec l'apôtre Paul : « Nous mettons notre fierté dans l'espérance de la gloire de Dieu. Plus encore, nous mettons notre fierté dans les épreuves » (Rm 5,2).

    Il se trompe celui qui imagine trouver la paix dans la jouissance des biens de ce monde, dans les richesses. Les troubles fréquents d'ici-bas et la fin même de ce monde devraient convaincre cet homme qu'il a posé les fondations de sa paix sur le sable (Mt 7,26). Au contraire, tous ceux qui, touchés par le souffle de l'Esprit Saint, ont pris sur eux le joug très bon de l'amour de Dieu et qui, à son exemple, ont appris à être doux et humbles de cœur, jouissent dès maintenant d'une paix qui est déjà l'image du repos éternel. »

    Saint Bède le Vénérable (v.673-735), Homélie 12 pour la Vigile de la Pentecôte, PL 94, 196-197 (trad. Orval).

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  • Méditation - malgré les chutes, demeurer fidèle

    « C'est l'Esprit Saint qui nous donne le courage de persévérer dans notre combat lorsqu'à la suite de plusieurs chutes nous sommes terriblement tentés d'abandonner la lutte. C'est lui qui nous donne de récidiver dans nos résolutions quand nous avons récidivé dans le péché.
    « Dieu seul a des fidélités sans faille, écrit Pierre Guilbert ; toi, comme tout homme, tu n'as que les fidélités de tes recommencements, sois fidèle ainsi (1). »
    Rappelons-nous la parole intérieure qu'avait reçue du Seigneur le starets Silouane : « Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas ! »
    C'est en effet lorsque nous avons la terrible impression d'être bien pauvres aux yeux du Seigneur, qu'il nous faut redoubler de confiance. Nous devons alors persévérer dans notre prière de pauvre, alors que nous avons la sensation qu'elle ne sert strictement à rien. C'est le moment de redire comme une véritable litanie : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur ! » Sans nous en rendre compte, le Seigneur ranime alors dans notre cœur la vertu d'espérance.
    Cette espérance, nous devons également la développer quand le Seigneur semble faire la sourde oreille à l'une de nos supplications en faveur d'un pécheur dont nous souhaitons la conversion. Il est en effet capable de transfigurer les cœurs les plus endurcis, de transmuter de l'ordure en or pur ! »

    1. Pierre Guilbert, La prière retrouvée, Nouvelle Cité, 1981, p.63.

    Pierre Descouvemont, Gagner le combat spirituel (II, 8, 5), Éditions de l'Emmanuel, Paris, 2006.

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  • Méditation - Magnificat

    « Redisons souvent le Magnificat, l'acte inspiré que Marie a fait jaillir de la plénitude de son cœur, le plus beau chant qui soit dans les saintes Écritures. La Vierge, dans son humilité, professe la distance incalculable, métaphysique qui sépare les créatures du Créateur : « Il a fait en moi de grandes choses », des choses étonnantes, ineffables, inimaginables. Il a donné à Marie une stature qui va de la terre au ciel. Et ceci aux différentes étapes et le long des différentes montées qui jalonnent l'escalade du ciel. Marie devient la mère sans péché et avance jusqu'à ce que nous la voyions se confondre avec le sacrifice de son fils au Calvaire ; puis nous la trouvons recueillie dans le silence de la prière commune au Cénacle où l'Esprit Saint descend, à la Pentecôte, et remplit de nouveau de la présence de Dieu les créatures qui y sont réunies. Marie, Mère de l’Église, Mère de l'humanité. Pour se sentir proche d'elle chacun de nous peut dire : « C'est ma Mère, je peux recourir à Marie parce que son cœur est aussi pour moi. »
    Est-ce une exagération ? Non, il n'y a pas de mot qui puisse égaler la gloire, la puissance extraordinaire de l'effusion de la grâce de Dieu descendue sur cette créature. Est-ce enlever de la gloire au Seigneur que de louer Marie, selon une opinion superficielle ? Certes non ; la gloire de Marie est le reflet, la dérivation de la gloire de Dieu. Honorer Marie, c'est honorer le Christ, c'est honorer Dieu. »

    Bx Paul VI, Homélie, 15 août 1977, in "La Vierge Marie dans l'enseignement des Papes" (ch.5), Solesmes, 1981.

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    Guido Reni (1575-1642), L'Assomption de la Vierge Marie
    (provient de l'église des Philippins de Pérouse)
    Musée des Beaux-Arts de Lyon

  • Méditation - Prière à Notre-Dame

    « Ô Vierge Marie, aidez-nous à assurer à l’Esprit Saint la fidélité qu’Il attend de nous.

    Fortifiez notre foi, si faible parfois, qui doit traverser l’obscurité, passer au-delà de toutes les angoisses, pour aller à Dieu et croire en Lui.

    Aidez-nous aussi à Lui donner la fidélité de l’amour dans toute notre vie, notre vie quotidienne et notre vie à venir.

    Aidez-nous à Lui dire : « Je Vous donne déjà tout l’amour, toute la fidélité d’amour que Vous attendez de moi. Maintenant et dans l’avenir, demain, dans dix ans, dans vingt ans, jusqu’au dernier soupir, que je tienne cette fidélité d’amour ».

    Amen. »

    Vénérable Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967), Fondateur de l’Institut Notre Dame de Vie.
    Le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus sera béatifié le samedi 19 novembre 2016 à 11h00 au Parc des Expositions d’Avignon (France).

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  • Marie Immaculée, Mère de Dieu

    « Marie Immaculée, Mère de Dieu, Reine des Apôtres,
    Nous savons le commandement d'amour de Dieu
    qui nous incite à collaborer à la mission de l'Eglise.
    Réalisant notre propre faiblesse,
    nous confions à votre intercession
    le renouvellement de nos vies intimes et notre apostolat.

    Par les mérites infinis de Jésus Christ
    et confiants en la Miséricorde de Dieu,
    vous qui êtes notre Mère, vous obtiendrez
    la puissance de l'Esprit Saint
    comme vous le faites pour les Apôtres
    réunis dans la chambre haute.

    Comptant sur votre maternelle intercession,
    à partir de cet instant,
    nous sommes décidés à consacrer
    tous nos talents, notre savoir, nos biens matériels,
    notre santé, maladies et épreuves, à Dieu,
    pour sa plus grande gloire et le salut de tous.

    Nous espérons prolonger ces actions
    en favorisant l'apostolat catholique,
    par le renouveau de la foi en Dieu
    et l'amour de son peuple,
    amenant ainsi tous les hommes et les femmes
    à la foi en Jésus Christ.

    Et si un temps venait
    où nous n'ayons rien à offrir de solide à cette fin,
    nous ne cesserions de prier,
    pour que tous nous ne formions qu'un seul troupeau
    avec le seul Berger Jésus Christ.

    De cette façon, nous espérons jouir pour l'éternité
    des bienfaits de l'Apostolat de Jésus Christ. »

    St Vincent Pallotti (1795-1850), fondateur en 1835 de la Pieuse Société des Missions, devenue en 1947 la Société de l'Apostolat Catholique. Les Pallottins sont en France depuis 1946 responsables de l'Apostolat de la Miséricorde Divine.
    Prière extraite du Messager de la Miséricorde Divine, bulletin trimestriel de l'Association (N°104, Mars 2016).
    Vous pouvez télécharger un exemplaire gratuit de ce bulletin en cliquant ici.

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    Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682), L'Immaculée Conception
    Musée de l'Escorial, Madrid (Espagne)
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  • Neuvaine au Saint-Esprit en préparation de la fête de la Pentecôte

    « Venez, ô Saint-Esprit,
    Et envoyez du Ciel
    Un rayon de votre lumière.

    Venez, Père des Pauvres,
    Venez distributeur de tous les dons ;
    Venez lumière des cœurs.

    Consolateur suprême,
    Hôte suave de l'âme,
    Réconfort plein de douceur.

    Repos dans le labeur,
    Abri dans les ardeurs brûlantes,
    Consolation dans les larmes.

    O lumière toute bienheureuse,
    Remplissez jusqu'au plus intime
    Le cœur de vos fidèles.

    Sans votre secours
    Il n'est en l'homme
    Rien qui soit innocent.

    Lavez nos souillures,
    Arrosez nos sécheresses,
    Guérissez nos blessures.

    Assouplissez nos raideurs,
    Échauffez nos froideurs,
    Redressez nos pas qui s'égarent.

    Donnez à vos fidèles
    Qui en vous se confient
    Les sept dons sacrés.

    Donnez-leur le mérite de la vertu,
    Une fin heureuse ;
    Donnez-leur l'éternelle joie.

    Ainsi soit-il. Alléluia. »

    Traduction du Veni Creator Spiritus par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln,
    Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire,
    in "Toute l'année avec le Christ", Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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  • Prière pour obtenir les sept dons du Saint-Esprit

    « Esprit saint et sanctificateur, Dieu tout-puissant, amour essentiel du Père et du Fils, adorable lien de l'Auguste Trinité, je vous adore et je vous aime de tout mon cœur. Source inépuisable de lumière, de grâces et d'amour, éclairez mon esprit, sanctifiez mon âme, et embrasez mon cœur. Dieu de bonté et de miséricorde, venez à moi, visitez-moi, remplissez-moi, demeurez en moi, et faites de mon cœur un temple et un sanctuaire où vous receviez mes adorations et mes hommages, et où vous preniez vos délices. Source d'eau vive qui rejaillissez jusqu'à la vie éternelle, arrosez-moi et désaltérez mon âme, qui a soif de la justice. Feu sacré, purifiez-moi, faites-moi brûler de vos divines flammes, et ne vous éteignez jamais en moi.
    [...]
    Esprit adorable, guérissez mon orgueil et ma présomption par le don d'une crainte filiale qui ne soit jamais destituée d'amour. Réveillez ma paresse et ma langueur par le don d'une piété ardente et sincère. Instruisez mon ignorance par le don de la science des saints, qui éclaire mon esprit et qui sanctifie mon âme ; soutenez ma faiblesse par le don de la force chrétienne, qui fait le vrai caractère des élus ; dirigez-moi dans toutes mes voies ; éclaircissez tous mes doutes par le don d'un bon conseil, qui ne peut venir que de vous seul ; dissipez les ténèbres qui m'environnent par le don d'entendement, accompagné d'une vraie docilité d'esprit et de cœur ; et couronnez en moi tous ces dons par celui d'une sagesse chrétienne, qui vous connaisse, qui vous aime, et qui s'affectionne à toutes les vérités que vous lui enseignerez ; mais surtout, ô Esprit Saint, soyez en moi le gardien de vos dons, de peur que je ne les perde ; faites à mon cœur une douce violence pour l'engager à vous désirer, à vous chercher, à vous obéir, à vous aimer et à vous posséder dans le temps et l'éternité.
    Ainsi soit-il. »

    Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome cinquième (Lundi de la onzième semaine, contemplation), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1917.

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