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sainte trinité

  • Angélus de ce dimanche 30 mai 2021

    En ce dimanche de la Sainte Trinité, le pape François a médité sur l’immense mystère du Dieu unique en trois Personnes, dans sa catéchèse délivrée lors de l’Angélus, place saint-Pierre de Rome.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Méditation - une élévation de l'âme vers Dieu...

    « Aimez toujours la prière... et quand je dis la prière, ce n'est pas tant s'imposer quantité de prières vocales à réciter chaque jour, mais c'est cette élévation de l'âme vers Dieu à travers toutes choses qui nous établit avec la Sainte Trinité en une sorte de communion continuelle, tout simplement en faisant tout sous son regard. »

    Ste Élisabeth de la Trinité, Lettre 252 (fin décembre 1905) à Germaine de Gemeaux.

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    Luca Valentino Rossetti (1708–1770), La Sainte Trinité
    fresque de l'église San Gaudenzio à Ivrea (Turin, Piémont italien)

    (Crédit image)

  • Audience générale de ce mercredi 17 mars 2021

    Lors de l’audience générale qu’il a tenue dans la bibliothèque du palais apostolique, le pape François a exploré la prière comme relation avec la Sainte Trinité, et en particulier avec l’Esprit Saint, sans qui il n’y a pas de relation avec le Père ou le Fils. Sa présence vivifie le croyant, appelé à maintenir son feu d'amour sur la terre.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte de la catéchèse traduite en français et résumé sur le site du Vatican.

  • Méditation - Très Sainte Trinité

    « La prière, c'est porter tous les hommes en son coeur dans l'amour ; c'est la descente du ciel dans l'âme, l'inhabitation dans l'âme de la très sainte Trinité, comme il a été dit : Nous viendrons en lui et nous ferons chez lui notre demeure. »

    St Jean de Cronstadt (1829-1908), Ma vie en Christ, Abbaye de Bellefontaine, Spiritualité Orientale n°27, 1979.

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  • Dimanche 7 juin 2020

    1er Dimanche après la Pentecôte

    Fête de la Très Sainte Trinité

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    Icône de la Trinité d'Andreï Roublev

  • Méditation - « le Royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Lc 17,21)

    « Les démons redoutent, mais Dieu et ses anges désirent l'homme qui avec ferveur cherche Dieu dans son cœur jour et nuit, et repousse loin de lui les agressions de l'ennemi. Le pays spirituel de l'homme pur en son âme est au-dedans de lui. Le soleil qui brille en lui est la lumière de la Sainte Trinité. Et l'air que respirent les pensées qui l'habitent est le Saint-Esprit Consolateur. Avec lui, demeurent les saintes natures incorporelles. Leur vie, leur joie, leur réjouissance sont le Christ, lumière de la lumière du Père. Un tel homme se réjouit à toute heure de la contemplation de son âme, et il s'émerveille de la beauté qu'il y voit, cent fois plus lumineuse que la splendeur du Soleil.
    C'est Jérusalem. Et c'est le Royaume de Dieu caché au-dedans de nous, selon la parole du Seigneur. Ce pays est la nuée de la Gloire de Dieu, où seuls entreront les cœurs purs pour contempler la face de leur Maître, et leurs intelligences seront illuminées par le rayon de sa lumière. »

    St Isaac le Syrien (VIIe siècle), Œuvres spirituelles, Discours ascétiques, coll. Théophanie, DDB, 1981.

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    « Très Sainte Trinité,
    Père, Fils et Saint-Esprit,
    je Vous adore profondément
    et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ
    présent dans tous les tabernacles du monde,
    en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
    par lesquels il est Lui-même offensé.
    Par les mérites infinis de Son Très Saint-Cœur
    et du Cœur Immaculé de Marie,
    je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. »

    L'Ange du Portugal aux enfants de Fatima, à l'automne 2016.

  • Dimanche 16 juin 2019

    Fête de la Très Sainte Trinité

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    Icône de la Trinité d'Andreï Roublev

  • Méditation - Fête de la Très Sainte Trinité

    « Toute notre vie doit être une fête continuelle en l'honneur de la sainte Trinité, à l'imitation des bienheureux qui n'ont d'autre occupation dans le ciel que de louer Dieu et de l'adorer. Le mystère de la sainte Trinité, qui est le plus auguste de nos mystères, nous impose les plus grands devoirs. Croire, aimer et même imiter la sainte Trinité, autant qu'un objet si élevé peut être proportionné à nos forces, voilà ce que demande de nous le Dieu trois fois saint (*).

    Adorons donc le Père céleste, qui est le principe de toute chose et des augustes personnes mêmes qui sont dans son sein, et auxquelles il communique sa nature. Adorons son Fils unique, qui est la splendeur de sa gloire, le caractère de sa substance, et qui comme lui soutient tout par la puissance de sa parole ; qui est aussi élevé au-dessus des anges, que le nom qu'il a reçu est plus excellent que le leur, et qui est adoré des anges mêmes. Adorons cet Esprit divin, qui, procédant du Père et du Fils, et consubstantiel à l'un et à l'autre, doit être adoré et glorifié avec eux.

    Mais quel tribu de reconnaissance et d'amour ne devons-nous pas à ces augustes personnes ? Au Père, qui nous a créés, qui nous conserve, qui nous a adoptés pour ses enfants, et qui nous a aimés jusqu'à nous sacrifier son propre Fils ; au Fils, qui s'est chargé de tout le poids de nos crimes, et qui s'est fait victime pour nous réconcilier avec la justice de son Père ; au Saint-Esprit, qui habite, opère et prie même en nous, et qui par sa résidence intérieure, par son action vivifiante, par son inspiration actuelle, est véritablement notre esprit ? Pourrions-nous nous rappeler les rapports admirables qui nous attachent et nous lient à l'adorable Trinité, sans sentir nos cœurs pénétrés de la plus vive reconnaissance, et embrasés du plus saint amour ? »

    (*) : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48) - « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Lc 18, 27 ; cf. Lc 1, 37)

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1842-1927), Carme déchaussé, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, Tome troisième (Dimanche de la Trinité), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1916.

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  • Angelus de ce dimanche 11 juin 2017

    « Jésus nous a manifesté le visage de Dieu, qui n’est qu’amour, dans une relation qui crée, rachète et sanctifie : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. » Ce sont les paroles du Pape François, ce dimanche 11 juin 2017, avant la prière de l’Angélus. En cette Solennité de la Sainte Trinité, il a expliqué comment les lectures du jour nous aident à entrer dans le mystère de l’identité de Dieu.

    Le compte-rendu de Samuel Bleynie est à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Méditation - Le mystère de la Très Sainte Trinité

    « Quand je considère en moi-même l'éternelle félicité que notre Dieu nous a préparée ; quand je songe que nous verrons sans obscurité tout ce que nous croyons sur la terre, que cette lumière inaccessible nous sera ouverte, et que la Trinité adorable nous découvrira ses secrets ; que là nous verrons le vrai Fils de Dieu sortant éternellement du sein de son Père, et demeurant éternellement dans le sein du Père ; que nous verrons le Saint-Esprit, ce torrent de flammes, procéder des embrassements mutuels que se donnent le Père et le Fils, ou plutôt qui est lui-même l'embrassement, l'amour et le baiser du Père et du Fils ; que nous verrons cette unité si inviolable que le nombre n'y peut apporter de division, et ce nombre si bien ordonné que l'unité n'y met pas de confusion ; mon âme est ravie, chrétiens, de l'espérance d'un si beau spectacle, et je ne puis que m'écrier avec le Prophète : « Que vos tabernacles sont beaux, ô Dieu des armées ! mon cœur languit et soupire après la maison du Seigneur. » (1) »

    1. Psal. LXXXIII, 1.

    J.-B. Bossuet (1627-1704), Introduction au Sermon pour le jour de la Très Sainte Trinité (prêché vers 1659), in "Œuvres complètes de Bossuet" Tome 10, Paris, Librairie de Louis Vivès, Éditeur, 1863.
    Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît.

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    Vicente López Y Portaña (1772-1850) : L'adoration de la Sainte Trinité
    Collection privée

    (Crédit photo)

  • Dimanche 11 juin 2017

    Fête de la Très Sainte Trinité
     
    Commentaire de l’Évangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

  • Introit "Benedicta sit sancta Trinitas"

    Schola Gregoriana Mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini
     
    IN FESTO SANCTISSIMÆ TRINITATIS

    Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6.
    Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.
    Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, parce qu’elle a fait éclater sur nous sa miséricorde.

    Ps. 8, 2.
    Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !
    Seigneur notre Maître, que votre nom est admirable dans toute la terre !

    V/. Glória Patri.
  • Méditation : l'Ave Maria et le saint Rosaire

    « L'Ave Maria bien dit, c'est-à-dire avec attention, dévotion et modestie, est, selon les saints, l'ennemi du diable, qui le met en fuite, et le marteau qui l'écrase, la sanctification de l'âme, la joie des anges, la mélodie des prédestinés, le cantique du Nouveau Testament, le plaisir de Marie et la gloire de la Très Sainte Trinité. L'Ave Maria est une rosée céleste qui rend l'âme féconde ; c'est un baiser chaste et amoureux qu'on donne à Marie, c'est une rose vermeille qu'on lui présente, c'est une perle précieuse qu'on lui offre, c'est un coup d'ambroisie et de nectar divin qu'on lui donne. Toutes ces comparaisons sont des saints.

    Je vous en prie donc instamment, par l'amour que je vous porte en Jésus et en Marie, de ne vous pas contenter de réciter la petite couronne de la Sainte Vierge, mais encore votre chapelet, et même, si vous en avez le temps, votre rosaire, tous les jours, et vous bénirez, à l'heure de votre mort, le jour et l'heure que vous m'avez cru ; et, après avoir semé dans les bénédictions de Jésus et de Marie, vous recueillerez des bénédictions éternelles dans le ciel : Qui seminat in benedictionibus, de benedictionibus et metet (1). »

    1. 2Co 9, 6 : "Ceux qui sèment des bénédictions recueilleront des bénédictions".

    St Louis-Marie Grignion de Montfort (fêté ce jour), Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (253,254), in "Œuvres complètes", Éditions du Seuil, Paris, 1966.

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  • Introit de la Fête de la Sainte Trinité

    Benedicta sit sancta Trinitas

    Schola Gregoriana Mediolanensis - Giovanni Vianini (Milan, Italie)

    Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6.
    Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.
    Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, parce qu’elle a fait éclater sur nous sa miséricorde.

    Ps. 8, 2.
    Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !
    Seigneur notre Maître, que votre nom est admirable par toute la terre !

    V/.Glória Patri.

  • Méditation : la Très Sainte Trinité

    St Grégoire de Nazianze, chantre de la Trinité
     
    « J’ai, pour ma part, longuement réfléchi en moi-même, en m’appliquant avec toute ma curiosité, et en envisageant la question sous toutes ses faces, pour chercher une image du si grand mystère de la Trinité ; et je n’ai pu découvrir à quelle réalité d’ici-bas l’on peut comparer la nature divine. Ai-je trouvé quelque ressemblance partielle ? Je sens qu’aussitôt la plus grande partie m’échappe, et l’exemple choisi me laisse en dessous de ce que j’en attendais.

    Comme d’autres l’ont fait, je me suis représenté une source, un ruisseau et un fleuve. Et j’ai cherché une analogie entre le Père et la source, entre le Fils et le ruisseau, entre l’Esprit-Saint et le fleuve. Voici, en effet, des choses qui ne sont pas divisées par le temps, ni séparées l’une de l’autre, puisqu’elles sont en relation de continuité ; et pourtant elles semblent se distinguer en quelque sorte par leurs trois propriétés. Mais j’ai craint d’abord de présenter par cet exemple je ne sais quel écoulement de la divinité, qui en exclurait la stabilité. J’ai craint aussi qu’on ne se représentât une personne unique, car la source, le ruisseau et le fleuve sont une seule et même chose qui revêt des formes diverses.

    J’ai songé alors au soleil, au rayon et à la lumière. Mais cette comparaison n’est pas non plus sans danger si l’on prend cet exemple du soleil et de ses propriétés, on risque d’imaginer je ne sais quelle composition dans la nature simple. On peut être tenté aussi d’attribuer toute la substance au Père, et de croire que les autres Personnes n’en sont que des accidents ; qu’ils sont des puissances qui existent en Dieu, mais qui ne subsistent pas par elles-mêmes. Car le rayon et la lumière ne sont pas d’autres soleils, mais des émanations du soleil. Enfin, cet exemple a le défaut de nous donner à penser que Dieu peut exister ou ne pas exister, ce qui est encore plus absurde que tout le reste.

    En somme, je ne trouve aucune image qui me donne pleine satisfaction pour illustrer le concept de la Trinité ; il faudrait que l’on ait assez de sagesse pour n’emprunter à l’exemple choisi que certains traits, et rejeter tout le reste. Aussi ais-je fini par me dire que le mieux était d’abandonner les images et les ombres qui sont trompeuses et qui demeurent très loin de la vérité. Je préfère m’attacher aux pensées les plus conformes à la piété, me contenter de peu de mots et prendre pour guide l’Esprit, de façon à garder jusqu’à la fin la lumière reçue de lui. Il est mon compagnon véritable, mon ami, et je traverse cette vie en persuadant aux autres, autant que je le puis, d’adorer le Père, le Fils et le Saint-Esprit, une seule Divinité et une seule Puissance, à qui sont toute gloire, tout honneur, tout pouvoir, dans les siècles des siècles. Amen. »

    St Grégoire de Nazianze, 5ème Discours théologique (31-33). P.G. 36, col. 169-172.
    Cf. Grégoire de Nazianze, Discours 27-31 (Discours théologiques), Emmanuel Vitte, 1942 et SC n° 250, Ed. du Cerf, 1978 (Traduction de Paul Gallay).
    NB : ce sont ces cinq discours sur la Trinité qui ont valu à St Grégoire le surnom de « Théologien »

    « Le géant sur les épaules duquel nous voulons nous jucher aujourd’hui est saint Grégoire de Nazianze, l’horizon que nous voulons scruter, avec lui, est la Trinité. Il est l’auteur de ce glorieux tableau qui montre le déploiement de la révélation de la Trinité dans l’histoire et la pédagogie de Dieu qui s’y révèle. L’Ancien Testament, écrit, proclame ouvertement l’existence du Père et se met à annoncer, de manière voilée, celle du Fils ; le Nouveau Testament proclame ouvertement le Fils et se met à révéler la divinité de l’Esprit Saint ; maintenant, dans l’Eglise, l’Esprit nous accorde distinctement sa manifestation et l’on confesse la gloire de la bienheureuse Trinité. Dieu a dosé sa manifestation, l’adaptant aux époques et à la capacité de réception des hommes.

    Cette triple répartition n’a rien à voir avec la thèse attribuée à Joachim de Flore, des trois époques distinctes : celle du Père, dans l’Ancien Testament, celle du Fils dans le Nouveau et celle de l’Esprit dans l’Eglise. La différentiation de saint Grégoire entre dans l’ordre de la manifestation, non de l’ « être » ou de l’ « agir » des Trois Personnes, lesquels sont présents et œuvrent ensemble tout le temps.

    Grégoire de Nazianze a apporté des clarifications au dogme de la Trinité et c’est à cela précisément qu’il doit son titre de « théologien » (ho Theologos) véhiculé par la tradition. Son mérite est d’avoir donné à l’orthodoxie trinitaire sa formulation parfaite, avec des phrases destinées à devenir patrimoine commun de la théologie. Ce que le symbole pseudo-athanasien « Quicumque », composé un siècle plus tard environ, doit à Grégoire de Nazianze, n’est pas des moindres. »

    P. Raniero Cantalamessa, ofmcap., prédicateur de la Maison pontificale, deuxième prédication de Carême, vendredi 16 mars 2012.

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  • Angélus de ce dimanche 15 juin 2014

    Le Pape a présidé la prière de l’Angélus en ce dimanche de la Sainte Trinité. “Dans la Trinité, nous reconnaissons aussi le modèle de l’Église, dans laquelle nous sommes appelés à nous aimer comme Jésus nous a aimé” a expliqué François aux très nombreux pèlerins réunis sur la place Saint-Pierre. L’amour est le signe concret qui manifeste la foi en Dieu, Père, Fils et Saint Esprit. C’est l’amour qui distingue le chrétien a-t-il souligné.

    Ainsi, a poursuivi le Pape, c’est une contradiction de penser à des chrétiens qui se haïssent ! C’est cela que cherche toujours le diable : nous faire se haïr, car lui sème la zizanie de la haine, il ne connait pas l’amour qui est Dieu ! Nous sommes tous appelés à témoigner de l’amour de Jésus, un Dieu qui n’est pas lointain ni insensible à nos histoires humaines.

    Les reflets de la Trinité

    Dieu nous a tant aimé qu’il s’est fait homme a rappelé François, cet amour de Jésus qu’il est difficile de comprendre mais que nous sentons quand nous nous approchons de Lui. C’est Lui qui nous pardonne toujours, qui nous attend toujours, Lui qui nous aime tant !
    L’Esprit Saint est le don de Jésus ressuscité, il nous communique la vie divine et nous fait entrer dans le dynamisme de la Trinité a poursuivi le Pape, un dynamisme d’amour, de communion, de service réciproque, de partage. Une personne qui aime les autres pour la joie-même d’aimer, une famille dans laquelle on s’aime et l’on s’aide les uns les autres, une paroisse dans laquelle se partagent les biens spirituels et matériels sont toutes des reflets de la Trinité.

    L’amour vrai est sans limites, mais sait se limiter pour aller à la rencontre de l’autre, pour respecter la liberté de l’autre. Tous les dimanches, nous allons à la messe pour célébrer l’Eucharistie, nous la célébrons « ensemble ». L’eucharistie est comme le buisson ardent dans lequel habite et se transmet humblement la Trinité. C’est pour cela que l’Église a placé la fête du Corps du Christ après celle de la Trinité a conclu le Pape, qui a rappelé qu’il se rendrait jeudi prochain à la basilique Saint Jean de Latran pour célébrer cette fête du 'Corpus Domini', invitant les fidèles qui le peuvent à s’y rendre ou à l'accompagner par la prière.

    Les violences en Irak

    Après l’Angélus, le Souverain Pontife a invité les fidèles à « s’unir à sa prière pour la chère nation irakienne, surtout pour les victimes et pour ceux qui souffrent des conséquences des violences croissantes, et en particulier pour toutes ces personnes, dont tant de chrétiens, qui ont dû quitter leur maison ».

    Il a enfin souhaité, « pour toute la population, la sécurité et la paix et un futur de réconciliation et de justice dans lequel tous les Irakiens, quelle que soit leur appartenance religieuse, puissent construire ensemble leur patrie, en en faisant un modèle de cohabitation ».

    Le Pape François se rendra à Tirana, en Albanie, le dimanche 21 septembre prochain.

    Répondant à l’invitation des évêques et des autorités civiles albanaises, il « désire confirmer dans la foi l’Église en Albanie et témoigner son encouragement et son amour à un pays qui a souffert longuement des conséquences des idéologies du passé ».

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : la Très Sainte Trinité

    « Toute notre vie doit être une fête continuelle en l'honneur de la sainte Trinité, à l'imitation des bienheureux qui n'ont d'autre occupation dans le ciel que de louer Dieu et de l'adorer. Le mystère de la sainte Trinité, qui est le plus auguste de nos mystères, nous impose les plus grands devoirs. Croire, aimer et même imiter la sainte Trinité, autant qu'un objet si élevé peut être proportionné à nos forces, voilà ce que demande de nous le Dieu trois fois saint (*).

    Adorons donc le Père céleste, qui est le principe de toute chose et des augustes personnes mêmes qui sont dans son sein, et auxquelles il communique sa nature. Adorons son Fils unique, qui est la splendeur de sa gloire, le caractère de sa substance, et qui comme lui soutient tout par la puissance de sa parole ; qui est aussi élevé au-dessus des anges, que le nom qu'il a reçu est plus excellent que le leur, et qui est adoré des anges mêmes. Adorons cet Esprit divin, qui, procédant du Père et du Fils, et consubstantiel à l'un et à l'autre, doit être adoré et glorifié avec eux.

    Mais quel tribu de reconnaissance et d'amour ne devons-nous pas à ces augustes personnes ? Au Père, qui nous a créés, qui nous conserve, qui nous a adoptés pour ses enfants, et qui nous a aimés jusqu'à nous sacrifier son propre Fils ; au Fils, qui s'est chargé de tout le poids de nos crimes, et qui s'est fait victime pour nous réconcilier avec la justice de son Père ; au Saint-Esprit, qui habite, opère et prie même en nous, et qui par sa résidence intérieure, par son action vivifiante, par son inspiration actuelle, est véritablement notre esprit ? Pourrions-nous nous rappeler les rapports admirables qui nous attachent et nous lient à l'adorable Trinité, sans sentir nos cœurs pénétrés de la plus vive reconnaissance, et embrasés du plus saint amour ? »

    (*) : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48) - « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Lc 18, 27 ; cf. Lc 1, 37)

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1842-1927), Carme déchaussé, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, Tome troisième (Dimanche de la Trinité), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1916.

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  • Matines de la Fête de la Sainte Trinité

    Responsoria: Gloria Patri - Summe Trinitati - Benedicamus Patri Et Filio Cum Sancto Spiritu
    Ensemble Psallentes & Hendrik Vanden Abeele

    La célébration de la fête de la Sainte-Trinité remonte au Xe siècle. C’est l’évêque de Liège Etienne qui a écrit les premières pièces grégoriennes destinées à ces offices. Ce n’est que quatre siècles plus tard que la fête de la Sainte-Trinité fut reconnue universellement. Ce répertoire a été constamment recopié durant le Moyen Age. Pour cet enregistrement, l’ensemble Psallentes a utilisé un remarquable manuscrit provenant de l’abbaye Saint-Bavon de Gand.

    Autres extraits - antiennes, hymnes, lectures divines et répons - de l’office du dixième siècle pour la Sainte-Trinité (Etienne de Liège) ICI.

  • Dimanche 15 juin 2014

    Fête de la Sainte Trinité

    Calendrier liturgique

  • Mois de Marie - Vingt-troisième jour

    Vingt-troisième jour

    Porte du ciel, priez pour nous.
     
    Porte du ciel, dont Eve nous avait fermé l’entrée, c’est par vous que toutes les grâces en descendent ; c’est par vous que nos prières y montent sûrement ; c’est par vous que vos vrais serviteurs y parviennent infailliblement. Vous possédez ce beau titre de Porte du ciel, par la destination des Trois Personnes divines qui voulurent qu’on pût s’y élever par vous. Hélas ! nous en sommes indignes par nos péchés, obtenez-nous les grâces d’une sincère conversion, et vous serez pour nous la Porte du ciel.

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