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croire

  • Méditation - Prière pour les pécheurs

    Ce poème, directement inspiré par la prière enseignée aux enfants par l'Ange de Fatima, n'a pas été éditée. Elle a été composée par un ami Héraultais à la foi lumineuse, auquel je suis heureux de rendre hommage ici.

     

    « Dis-moi ô mon Jésus
    Dis-moi, que puis-je faire ?
    Pour consoler ton Coeur
    Blessé par les ingrats,
    Je veux t'aimer vois-tu ?
    A travers ma misère
    T'aimer avec ferveur
    Pour ceux qui n'aiment pas.

    Mais je suis si petit
    Ebloui par ta gloire,
    Ton Coeur brûlant d'amour
    Vient se saisir de moi.
    Accepte donc ma vie
    Afin que ta victoire
    Provoque le retour
    De ceux qui ne croient pas.

    Dans la contemplation
    De ton Corps adorable,
    Je t'offre mes souffrances
    Et peines d'ici-bas,
    Uni à ta Passion
    Ô amour insondable,
    Que touche ta clémence
    Ceux qui n'adorent pas.

    Ô divin Rédempteur
    Mon unique espérance,
    Voulant notre bonheur
    Tu nous montres tes pas,
    Aie pitié mon Sauveur
    De l'intime souffrance
    Qu'éprouvent dans leur coeur
    Ceux qui n'espèrent pas. »

    Jean Teissier, le 31 mars 1997.

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  • Méditation : la Très Sainte Trinité

    « Toute notre vie doit être une fête continuelle en l'honneur de la sainte Trinité, à l'imitation des bienheureux qui n'ont d'autre occupation dans le ciel que de louer Dieu et de l'adorer. Le mystère de la sainte Trinité, qui est le plus auguste de nos mystères, nous impose les plus grands devoirs. Croire, aimer et même imiter la sainte Trinité, autant qu'un objet si élevé peut être proportionné à nos forces, voilà ce que demande de nous le Dieu trois fois saint (*).

    Adorons donc le Père céleste, qui est le principe de toute chose et des augustes personnes mêmes qui sont dans son sein, et auxquelles il communique sa nature. Adorons son Fils unique, qui est la splendeur de sa gloire, le caractère de sa substance, et qui comme lui soutient tout par la puissance de sa parole ; qui est aussi élevé au-dessus des anges, que le nom qu'il a reçu est plus excellent que le leur, et qui est adoré des anges mêmes. Adorons cet Esprit divin, qui, procédant du Père et du Fils, et consubstantiel à l'un et à l'autre, doit être adoré et glorifié avec eux.

    Mais quel tribu de reconnaissance et d'amour ne devons-nous pas à ces augustes personnes ? Au Père, qui nous a créés, qui nous conserve, qui nous a adoptés pour ses enfants, et qui nous a aimés jusqu'à nous sacrifier son propre Fils ; au Fils, qui s'est chargé de tout le poids de nos crimes, et qui s'est fait victime pour nous réconcilier avec la justice de son Père ; au Saint-Esprit, qui habite, opère et prie même en nous, et qui par sa résidence intérieure, par son action vivifiante, par son inspiration actuelle, est véritablement notre esprit ? Pourrions-nous nous rappeler les rapports admirables qui nous attachent et nous lient à l'adorable Trinité, sans sentir nos cœurs pénétrés de la plus vive reconnaissance, et embrasés du plus saint amour ? »

    (*) : « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48) - « Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu. » (Lc 18, 27 ; cf. Lc 1, 37)

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1842-1927), Carme déchaussé, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix, Tome troisième (Dimanche de la Trinité), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1916.

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  • Méditation : Marcel Van (fêté ce jour)

    « Petit frère, tu marches actuellement sur une route tracée par Dieu ; ne te décourage donc jamais, garde confiance, et tu verras que tout s'arrangera. Dieu n'a pas besoin de chercher de belles intelligences, des esprits brillants, puisqu'il est l'origine de tout. Tout ce qu'il cherche, c'est un cœur sincère, une volonté fermement décidée à mettre en lui son entière confiance. Continue de croire que Dieu mènera ton projet à bonne fin. Rappelle-toi toujours qu'Il donne ses grâces selon la mesure de notre foi. Si notre foi est faible, nous obtenons peu, si elle est grande, nous obtenons beaucoup, et si nous mettons en lui toute notre confiance, Dieu nous donnera toute sa puissance qui agira en nous, car étant infiniment juste, si nous lui offrons tout, nécessairement, sa justice l'oblige à tout nous donner.

    Si tu ne me crois pas, interroge ma sur la petite Thérèse, et tu verras. L'Évangile rend également témoignage de ce fait. Chaque fois que Jésus opère un miracle en faveur de quelqu'un, il ne lui pose que cette question : est-ce que tu crois ? Et le miracle n'a lieu que s'il a la foi.

    Fais des efforts pour mettre toute ta confiance en Dieu. Si tu crois fermement, tu n'as plus aucune raison de t'inquiéter de ton avenir, puisque Dieu s'en occupe déjà.

    Sois joyeux ! »

    Marcel Van (1928-1959, "apôtre de l'Amour" fêté ce jour, cause de béatification en cours), Lettre à J. Tôn, 1er mars 1953, in Œuvres complètes - 3 : Correspondance, Editions Saint-Paul/Amis de Van, 2001.

    Les amis de Van

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  • Regina Cœli de ce dimanche 7 avril 2013

    Au cours du dimanche concluant l'octave de Pâques, appelé par Jean-Paul II dimanche de la divine miséricorde, le Pape a salué les fidèles réunis Place St Pierre pour l'Angélus par les paroles de Jésus ressuscité : "La paix soit avec vous", et a expliqué que cette paix était plus qu'un salut ou un simple vœu. "C'est un don - a-t-il dit - et même le don précieux que le Christ offre à ses disciples après être passé par la mort et les enfers". C'est une paix "qui est le fruit de la victoire de l'amour de Dieu sur le mal,...du pardon. La véritable paix, la paix profonde, provient de l'expérience de la miséricorde de Dieu".

    Le Saint-Père a ensuite évoqué les apparitions de Jésus à ses disciples enfermés dans le Cénacle. La première fois, il manquait Thomas qui n'a pas cru ce que lui ont raconté les apôtres. La deuxième fois, où Thomas était présent, Jésus lui dit après que celui-ci a touché ses plaies : Parce que tu as vu, tu as cru. Heureux celui qui croit sans avoir vu. Le Pape a ajouté : "Et qui étaient ceux qui avaient cru sans avoir vu ? D'autres disciples, d'autres hommes et femmes de Jérusalem qui, bien que n'ayant pas rencontré Jésus ressuscité, crurent au témoignage des apôtres et des femmes. C'est une parole sur la foi très importante, que nous pouvons appeler la béatitude de la foi. En tout temps et en tout lieu, bienheureux sont ceux qui, par la Parole de Dieu proclamée dans l'Eglise et témoignée par les chrétiens, croient que Jésus Christ est l'amour de Dieu incarné, la Miséricorde incarnée. Et cela vaut pour chacun de nous !".

    Avec la paix, Jésus donne à ses disciples l'Esprit Saint, "pour qu'ils répandent dans le monde le pardon des péchés, ce pardon que seul Dieu peut donner et qui a coûté le sang de son Fils. L'Eglise est envoyée par le Christ ressuscité pour transmettre aux hommes la rémission des péchés, et faire grandir ainsi le Règne de l'amour, semer la paix dans les cœurs, pour qu'elle s'affirme aussi dans les relations, les sociétés et les institutions. Et l'Esprit du Christ ressuscité chasse la peur du cœur des apôtres et les poussent à sortir du Cénacle pour apporter l'Evangile. Ayons davantage de courage, nous aussi, pour témoigner notre foi dans le Christ ressuscité ! Nous ne devons pas avoir peur d'être chrétiens et de vivre en chrétiens !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.4.13)

  • Méditation : la foi en germe

    « On devient enfants de Dieu par la foi ; on développe le germe de vie divine en développant la foi.
    La foi est tout dans l'Evangile. Je l'ai remarqué nettement... l'idée est absolument capitale.
    Croire n'est pas seulement donner son esprit à la vérité, c'est livrer son âme et tout son être à celui qui la parle... et qui est cette vérité. Croire, c'est vivre... et cette vie est la Vie même : "Croyez en moi, dit Jésus. Celui qui croit en moi a la vie éternelle" (Jn 6, 47).
    L'enfant de Dieu, c'est celui qui croit à la présence de cette vie en Jésus et qui, par cette foi, s'unit à elle en lui, s'en empare, la fait sienne... et devient sien. Croire, c'est le recevoir. C'est recevoir l'Esprit que le Père lui communique : c'est sa vie, et c'est la vie du Père. Elle le fait fils, et elle nous fait enfants. Ceux qui croient en lui sont donc enfants en lui et comme lui, mais adoptés.
    En entrant dans une âme par la foi, Jésus ne donne que de pouvoir devenir enfants. Il faut vivre ce titre pour le réaliser ; il faut vivre en enfants. C'est la loi de tous les dévelppements de vie créée, Dieu ne donne que le germe. L'être vivant trouve dans le germe une énergie qui lui permet de devenir. Le devenir est sa loi. L'être est la loi de Dieu. La créature vivante n'est pas uniquement l'oeuvre du Créateur ; elle est aussi son oeuvre, la fille de ses oeuvres. »

    Dom Augustin Guillerrand, Chartreux, Ecrits spirituels Tome I (Le prologue de Jean), Roma, Benedettine di Priscilla, 1966.

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  • Message de Benoît XVI pour le Carême 2013 : "Croire dans la charité suscite la charité"

    « Nous avons reconnu et nous avons cru que l'amour de Dieu est parmi nous » (1 Jn 4, 16)

    Site internet du Vatican (texte intégral)

  • Angélus de ce dimanche 26 août à Castelgandolfo

    Lors de l’Angélus, ce dimanche à Castelgandolfo, Benoît XVI est revenu sur l’Evangile selon saint Jean de ce jour, la fidélité des Douze et la confession de foi de Simon-Pierre. Dans son commentaire, le Pape cite saint Augustin, qui dans un de ses textes, explique que « nous avons cru pour pouvoir connaître ». Pour le Pape, « si nous avions voulu connaître avant de croire, nous ne serions parvenus ni à connaître ni à croire ».

    Benoît XVI a évoqué aussi Judas qui n’a pas osé s’en aller alors qu’il ne croyait pas. « La faute la plus grave » de celui qui allait trahir Jésus, explique le Pape, « est la fausseté qui est la marque du Diable ».

    Le Pape, après la récitation de l’angélus, s’est adressé comme tous les dimanches aux pèlerins francophones venus jusque dans sa résidence d’été au sud de Rome :

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le groupe de jeunes venus avec les Serviteurs de Jésus et de Marie. Nous pouvons chaque jour orienter notre vie par les choix que nous faisons. Mettons-nous sous le regard de Dieu pour qu’il nous aide à discerner ce qui est bon pour l’accomplir. Il nous connaît et il nous aime. Chers pèlerins et chers jeunes, ayez conscience que Dieu veut votre bonheur. Ayez confiance en lui ! Il est la source de la Paix. Que Jésus soit votre guide sur ce chemin de Vie ! Bon dimanche à tous ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 11 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le mot "foi" est unique en tant que vocable, mais il a une double signification. Il y a en effet un aspect de la foi qui se rapporte aux dogmes ; il s’agit de l'assentiment sur telle vérité donnée. Cet aspect de la foi est profitable à l'âme, selon la parole du Seigneur : "Celui qui écoute mes paroles et croit à celui qui m'a envoyé a la vie éternelle" (Jn 5,24)...
    Mais il y a un second aspect de la foi : c'est la foi qui nous est donnée par le Christ comme un charisme, gracieusement, comme un don spirituel. "A l'un est donnée par l'Esprit une parole de sagesse, à un autre une parole de science selon le même Esprit, à un autre la foi dans le même Esprit, à un autre le charisme de guérir" (1Co 12,8-9). Cette foi qui nous est donnée comme une grâce par l'Esprit Saint n'est donc pas seulement la foi dogmatique, mais elle a la puissance de réaliser ce qui dépasse les forces humaines. Celui qui possède cette foi dira à cette montagne : "Déplace-toi d'ici à là, et elle se déplacera". Car lorsque quelqu'un prononce cette parole avec foi, "en croyant qu'elle va s'accomplir, et sans hésitation intérieure" (Mc 11,23), alors il reçoit la grâce de sa réalisation. C'est de cette foi qu'il est dit : "Si vous aviez de la foi gros comme une graine de moutarde". En effet, la graine de moutarde est toute petite mais elle recèle une énergie de feu ; semence minuscule, elle se développe au point d'étendre de longues branches et de pouvoir même abriter les oiseaux (Mt 13,32). De même la foi accomplit dans une âme les plus grands exploits en un clin d’oeil.
    Quand elle est éclairée par la foi, l’âme représente Dieu et le contemple autant qu’il est possible. Elle embrasse les limites de l’univers et, avant la fin du temps, elle voit déjà le jugement et l’accomplissement des promesses. »

    Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), Catéchèse baptismale 5, 10-11 ; PG 33, 518-519 (trad. Orval rev ; cf Bréviaire).

  • Angélus de ce dimanche 5 août à Castelgandolfo

    Les perspectives de l’existence ne sont pas simplement celles des préoccupations quotidiennes : manger, s’habiller ou faire carrière. Ce que veut Jésus, c’est « aider les gens à aller au-delà de la satisfaction immédiate procurée par les nécessités matérielles, même si celles-ci sont importantes (…) Jésus nous invite à ne pas nous arrêter à l’horizon humain, mais à nous ouvrir à l’horizon de Dieu et de la foi », le Pape l’a rappelé ce dimanche lors de l’Angélus, récité dans la cour du Palais apostolique de Castelgandolfo, la résidence d’été des papes.

    Benoît XVI a commenté face aux fidèles l’Evangile selon Saint Jean, le chapitre 6 lors duquel Jésus est dans la synagogue de Capharnaüm après la multiplication des pains. La foule veut que le miracle se prolonge et demande au Christ ce qu’il faut faire pour travailler aux œuvres de Dieu et la réponse de Jésus est simple : « L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé » dit l’Evangile de Jean (v. 29). Car, a expliqué le Pape : « Jésus est le vrai Pain de vie qui rassasie notre faim de sens et de vérité. Il ne peut pas s’obtenir avec le travail humain, il vient seulement comme un don d’amour de Dieu à chercher et accueillir. » Aussi, a affirmé Benoît XVI « le centre de l’existence, ce qui donne du vrai sens et une ferme espérance à notre cheminement parfois difficile, est la foi en Jésus, la rencontre avec Dieu. »
    « En ces journées pleines d’occupations et de problèmes, mais aussi de repos et de détente, le Seigneur vous invite à ne pas oublier que s’il est nécessaire de se préoccuper du pain matériel et de se redonner des forces, il est encore plus fondamental de faire croître son rapport avec Jésus, de renforcer notre foi en Lui qui est le « Pain de vie », qui remplit notre désir de vérité et d’amour. »

    Dans son adresse aux pèlerins francophones, le Pape revient sur ce message :
    « Je vous accueille avec joie chers amis francophones, venus vous associer à la prière mariale de l'Angélus. Dans l'Evangile de ce dimanche, nous voyons des foules se déplacer pour suivre Jésus. Comme celles d'hier, les foules d'aujourd'hui ont faim de nourriture terrestre et spirituelle. Quand nous partageons sa Parole et son Corps en nourriture, Jésus nous comble, il nous rassasie. Que la Vierge Marie vous aide à accueillir ce don de Dieu, et à vous laisser transformer comme les apôtres au jour de la Transfiguration, par le Visage lumineux du Christ ressuscité. Bon dimanche à tous ! »
     
    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral (et vidéo) sur le site internet du Vatican.
  • 9 juin : Méditation

    « Seigneur, accorde-moi de recevoir dans la tranquillité du coeur tout ce que m'apportera cette journée qui commence. Accorde-moi de me livrer entièrement à Ta sainte volonté. Prépare-moi et soutiens-moi à chaque heure de ce jour. Quelles que soient les nouvelles que je reçoive, apprends-moi à les accueillir d'un coeur tranquille, fermement persuadé qu'elles sont l'expression de Ta sainte volonté. Dirige toutes mes paroles, mes actions, pensées et sentiments. Que je n'oublie jamais dans les circonstances imprévues que tout m'est envoyé de Toi. Apprends-moi à agir avec droiture et sagesse. Seigneur, donne-moi la force de supporter la fatigue et les événements du jour naissant. Dirige ma volonté et apprends-moi à prier, à croire, espérer, supporter, pardonner et aimer. »

    Aurore Delesque, consacrée de Regnum Christi

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