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  • Méditation : la lecture spirituelle

    « L'un des exercices de piété, qui de tout temps, ont été le plus recommandés à ceux qui s'appliquent au service de Dieu est la lecture spirituelle. Saint Paul écrivait à Timothée : "Applique-toi à la lecture" (I Tim. IV, 13). Et lui parlant des saints livres : "Toute Écriture divinement inspirée, lui disait-il, est utile pour enseigner, pour convaincre, pour former à la justice, afin que l'homme soit parfait, apte à toute bonne œuvre." (II Tim III, 16)...
    La lecture des livres saints et des livres de piété éclaire et instruit, elle nourrit et développe la foi, elle excite en nos âmes de saints désirs, de douces espérances et une noble ardeur... Nos travaux, nos affaires, les nouvelles et les bruits du monde occupent trop souvent notre esprit, et détournent de Dieu et étouffent les pensées saintes ; les pieuses lectures réveillent en nous l'amour divin et nous ramènent à Dieu...

    Quand on a expérimenté qu'un livre nous fait beaucoup de bien, il est bon d'y revenir plus tard ; on trouvera, en faisant ainsi, beaucoup plus de profit qu'en lisant d'autres ouvrages qui flatteraient peut-être la curiosité, mais donneraient moins de lumière et de réconfort. Les très bons livres gagnent à être relus ; on les comprend souvent mieux et on les savoure davantage à une seconde lecture... Même la première fois qu'on lit, il importe de lire attentivement, lentement, de façon à bien comprendre et à se pénétrer des vérités qui sont présentées...

    Il ne suffit pas de lire... Il faut lire avec piété et en esprit de prière, "en cherchant moins à acquérir de la science qu'à goûter les choses divines" dit saint Bernard. On doit donc, avant de faire la lecture spirituelle, élever son cœur à Dieu et Lui demander ses lumières, disant comme Samuel : "Parlez, Seigneur, votre serviteur écoute"...
    Puis il faut lire avec foi et respect, avec docilité et avec un vif désir de tirer profit des leçons qui vont être offertes...

    On lira avec plus de profit si on évite l'empressement et la curiosité et si pendant la lecture on s'arrête de temps à autre pour méditer et savourer les bonnes choses qu'on rencontre et pour demander intérieurement la grâce de bien suivre les conseils donnés : "Les Saints, dit Rodriguez, nous conseillent de faire en lisant ce que les oiseaux font en buvant : ils boivent à plusieurs reprises, et toutes les fois qu'ils boivent, ils lèvent la tête au ciel." (Ve Traité ch. 28)... La lecture pratiquée en esprit de prière rapproche de Dieu ; elle est avec l'oraison le principal aliment de la vie intérieure. »

    Auguste Saudreau (1859-1946), Manuel de spiritualité (ch. XXIX), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1920.
    (Le P. Saudreau fut aumônier des religieuses du Bon Pasteur à Angers, de 1895 à sa mort)

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  • Méditation : Dieu nous a choisis afin que nous fussions saints et immaculés

    « Dieu nous a choisis en Jésus-Christ avant la formation du monde, nous prédestinant à devenir ses enfants adoptifs ; non pas en ce sens que nous devions par nous-mêmes nous rendre saints et immaculés, mais en ce sens que nous avons été choisis et prédestinés pour devenir saints et immaculés.

    D'un autre côté, comme cette élection et cette prédestination sont de la part de Dieu l'œuvre parfaitement libre de sa volonté, si l'homme a le droit de se glorifier, ce n'est point dans sa volonté, mais uniquement dans la volonté de Dieu. En effet, le Seigneur, pour nous combler de ses dons, n'a consulté que les richesses de sa grâce et sa bienveillance infinie, personnifiée dans son Fils bien-aimé, en qui nous sommes élus et prédestinés selon le décret éternel de celui qui opère en nous toutes choses, et même le vouloir (Ph II, 13). Or, s'il agit ainsi à notre égard, c'est selon le décret de sa volonté, afin que nous devenions les témoins et les instruments de sa gloire. De là, ce cri sans cesse répété : "Que personne ne se glorifie dans l'homme (I Co III, 21)", ni par conséquent en lui-même ; mais "que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur (Id. I, 31)", afin que nous soyons les témoins et les instruments de sa gloire. Dieu, dès lors, opère en nous selon son décret, afin que nous soyons les témoins et les instruments de sa gloire, c'est-à-dire saints et immaculés, car c'est dans ce but qu'il nous a appelés et prédestinés avant la formation du monde. Par suite de ce décret, nous devons regarder comme son œuvre propre la vocation des élus, au bien desquels il fait tourner toutes choses ; car c'est selon son décret qu'ils ont été appelés (Rm VII, 28), et les dons et la vocation de Dieu sont sans repentance. »

    Saint Augustin, De la prédestination des saints, Ch. XVIII (37), Trad. de M. l'Abbé Burleraux, in "Oeuvres complètes de Saint Augustin", sous la direction de M. Raulx, Tome XVIème, Bar-le-Duc, 1871.
    Source : Abbaye Saint Benoît.

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    (Vitrail de l'église de Fécamp)

  • Méditation : la volonté de Dieu avant tout et en tout...

    « La résignation préfère la volonté de Dieu à toutes choses ; mais elle ne laisse pas d'aimer beaucoup d'autres choses outre la volonté de Dieu. Or, l'indifférence est au-dessus de la résignation, car elle n'aime rien, sinon pour l'amour de la volonté de Dieu. [...] Le coeur indifférent est comme une boule de cire entre les mains de son Dieu, pour recevoir semblablement toutes les impressions du bon plaisir éternel : un coeur sans choix, également disposé à tout, sans aucun autre objet de sa volonté que la volonté de son Dieu, qui ne met point son amour dans les choses que Dieu veut, mais en la volonté de Dieu qui les veut. C'est pourquoi, quand la volonté de Dieu est en plusieurs choses, il choisit, à quelque prix que ce soit, celle où il y en a le plus. »

    Saint François de Sales, Traité de l'amour de Dieu, Livre IX ch. 4.

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  • Angélus de ce dimanche 17 février 2013

    La place Saint-Pierre noire de monde pour l'avant-dernier Angélus de Benoît XVI

    A onze jours de la fin de son pontificat, Benoît XVI a présidé son avant-dernier Angélus, ce dimanche à midi. La place Saint-Pierre était noire de monde. Plus de 100 000 personnes, selon des sources italiennes, qui l’ont longuement ovationné. Sur les banderoles on pouvait lire « Merci », « Nous t’avons beaucoup aimé », « Tu nous as tant donné ». Les romains étaient particulièrement nombreux. Le maire de la capitale italienne, accompagné des membres de l’Administration, était venu saluer Benoît XVI.

    Dans son allocution, le Pape n’a pas directement évoqué sa renonciation annoncée le 11 février. Mais ses paroles ne sont pas passées inaperçues quand il a affirmé : « Dans les moments décisifs de la vie, mais en y regardant de plus près à chaque instant de notre vie, nous nous trouvons à un carrefour : voulons-nous suivre notre moi ou bien Dieu ? Notre intérêt personnel ou le vrai bien, ce qui est réellement bien ? » Et il a ajouté qu’on ne pouvait pas instrumentaliser Dieu à ses propres fins. Benoît XVI avait choisi de parler du temps du Carême qui a commencé le mercredi des Cendres.

    Le Pape a résumé son allocution en plusieurs langues, dont le français :

    « Chers pèlerins francophones, le Carême qui vient de commencer est une invitation à donner davantage de temps à Dieu, dans la prière, la lecture de sa Parole et les sacrements. Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir. Méditons la manière dont Jésus a surmonté les tentations et demandons-lui la force de lutter contre le mal. Que ce Carême soit pour chacun le chemin d’une authentique conversion à Dieu et un temps de partage intense de notre foi en Jésus Christ ! Je vous remercie de votre prière et je vous demande de m’accompagner spirituellement durant les Exercices spirituels qui commenceront ce soir (*). Je vous bénis tous de grand cœur. »

    Source : Radio Vatican.

    (*) : Il n'y aura donc pas d'Audience générale ce mercredi 20 février.

  • Angélus de ce dimanche 26 août à Castelgandolfo

    Lors de l’Angélus, ce dimanche à Castelgandolfo, Benoît XVI est revenu sur l’Evangile selon saint Jean de ce jour, la fidélité des Douze et la confession de foi de Simon-Pierre. Dans son commentaire, le Pape cite saint Augustin, qui dans un de ses textes, explique que « nous avons cru pour pouvoir connaître ». Pour le Pape, « si nous avions voulu connaître avant de croire, nous ne serions parvenus ni à connaître ni à croire ».

    Benoît XVI a évoqué aussi Judas qui n’a pas osé s’en aller alors qu’il ne croyait pas. « La faute la plus grave » de celui qui allait trahir Jésus, explique le Pape, « est la fausseté qui est la marque du Diable ».

    Le Pape, après la récitation de l’angélus, s’est adressé comme tous les dimanches aux pèlerins francophones venus jusque dans sa résidence d’été au sud de Rome :

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier le groupe de jeunes venus avec les Serviteurs de Jésus et de Marie. Nous pouvons chaque jour orienter notre vie par les choix que nous faisons. Mettons-nous sous le regard de Dieu pour qu’il nous aide à discerner ce qui est bon pour l’accomplir. Il nous connaît et il nous aime. Chers pèlerins et chers jeunes, ayez conscience que Dieu veut votre bonheur. Ayez confiance en lui ! Il est la source de la Paix. Que Jésus soit votre guide sur ce chemin de Vie ! Bon dimanche à tous ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 26 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Certaines personnes à qui l'on ne peut pas accorder une promotion en déduisent qu'on ne les aime pas ; si on ne les implique pas dans les affaires et les fonctions, elles se plaignent d'être laissées pour compte. C'est la source de graves discordes entre des gens qui passaient pour être des amis, nous le savons bien ; au comble de l'indignation, ces gens se séparent et en arrivent à se maudire...

    Que personne n'aille se dire laissé pour compte parce qu'on ne lui a pas accordé de promotion. À ce sujet, le Seigneur Jésus a préféré Pierre à Jean. Toutefois, en conférant la primauté à Pierre, il n'en a pas pour autant retiré son affection à Jean. Il a confié son Eglise à Pierre ; il a remis à Jean sa mère tendrement aimée (Jn 19,27). Il a donné à Pierre les clés de son Royaume (Mt 16,19) ; il a découvert à Jean les secrets de son Coeur (Jn 13,25). Pierre occupe donc un poste élevé, mais la place de Jean est plus sûre. Pierre a beau avoir reçu le pouvoir, quand Jésus dit : "L'un de vous me livrera" (Jn 13,21), il tremble et s'affole avec les autres ; Jean, enhardi par sa proximité du Seigneur, l'interroge, à l'instigation de Pierre, pour savoir de qui il parle. Pierre doit se livrer à l'action ; Jean est mis à part pour témoigner son affection, selon la parole : "Je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à ce que je vienne". Il nous a donné l'exemple afin que nous aussi fassions de même. »

    Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), L'Amitié spirituelle, III, 115s (trad. Bellefontaine, 1994).

  • Le bon choix

    7 minutes 30 secondes de pure émotion, c’est ce que vous propose Nouvelles de France avec la vidéo infra. Intitulée « Le bon choix », elle est à l’origine d’un véritable buzz outre-Atlantique, notamment via Facebook. C’est l’histoire (en anglais basique) d’une jeune mère qui a gardé son fils (Christian) alors que les médecins avaient prédit qu’il naîtrait gravement handicapé...

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