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mère de dieu

  • 10h00, Basilique Saint-Pierre : Messe de la Solennité de Sainte Marie, mère de Dieu

    54e journée mondiale pour la Paix
     
     
    Retransmission en direct sur KTO
     
    Rappel : En raison d'une sciatique douloureuse, les célébrations d'hier et aujourd'hui à l'autel de la Chaire de la Basilique saint-Pierre ne sont pas présidées par le Saint-Père, a annoncé la Salle de presse du Saint-Siège, jeudi 31 décembre.
    La Sainte Messe de ce 1er janvier 2021 est présidée par le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège. Le pape François prononcera tout de même l'Angélus depuis la Bibliothèque du Palais Apostolique, comme prévu.
     

    En ce 1er janvier, où l’Église célèbre la Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, la traditionnelle Messe pour la paix a eu lieu en la Basilique Saint-Pierre de Rome. Le pape François a délivré une homélie lue par le cardinal Pietro Parolin, centrée sur trois verbes accomplis en Marie : bénir, naître et trouver.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du pape (version française) sur le site du Vatican.

  • Vendredi 1er janvier 2021

    Octave de la Nativité
     
    Au nouveau calendrier :
    Sainte Marie, Mère de Dieu

    Vierge_a_l_Enfant-31.jpg

  • Premières Vêpres de la Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, en la Basilique Saint-Pierre

    et Te Deum d’action de grâce pour l’année écoulée

    Livret de la célébration

    Retransmission en direct sur KTO

    En raison d'une sciatique douloureuse, les célébrations de ce soir et de demain matin à l'autel de la Chaire de la Basilique saint-Pierre ne seront pas présidées par le Saint-Père, a annoncé la Salle de presse du Saint-Siège, jeudi 31 décembre.
    Les premières Vêpres de la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu et le Te Deum seront présidés ce soir, 31 décembre 2020, par le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux, tandis que la Sainte Messe de demain, 1er janvier 2021, sera présidée par le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège, a informé Matteo Bruni, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège.
    Demain, 1er janvier 2021, le pape François prononcera tout de même l'Angélus depuis la Bibliothèque du Palais Apostolique, comme prévu.

    Comme chaque 31 décembre, l'année se conclut avec la célébration des premières Vêpres de la Solennité de Sainte Marie Mère de Dieu et le Te Deum en la basilique Saint-Pierre, en action de grâce pour l’année écoulée. Le pape François, souffrant d’une sciatique, n’a pu présider la cérémonie. Le cardinal Re l’a remplacé, lisant l'homélie préparée par le pape, axée sur l’amour du prochain que cette année marquée par la pandémie a révélé.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du pape traduite en français sur Zenit.org.

  • Alexandre Gretchaninov (1864-1956) : Implorons avec ferveur la Mère de Dieu

    Liturgie de St Jean Chrysostome de Gretchaninov, No.2
    Chœur inconnu (1971)
     
    (si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer ICI)
  • Cantique de la Mère de Dieu : Mon âme magnifie le Seigneur

    (Père Dmitry)
     
    (si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer ICI)
  • Vous êtes ma Mère, Reine du Ciel

    Laure de la Dormition de la Mère de Dieu de Potchaïv, Ukraine
     
     
    (si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer ICI)
  • Mercredi 1er janvier 2020

    Octave de la Nativité

    Circoncision du Seigneur


    Au nouveau calendrier :
    Sainte Marie, Mère de Dieu

    Vierge-Orante_2b.jpg

    Orante d'Iaroslavl
    (XIIe / XIIIe siècle)
    « Notre-Dame des signes » ou « Grande Panagia »
    Galerie Tretiakov, Moscou (Russie)

    (Crédit photo)

  • Mardi 1er janvier 2019

    Vierge-Orante_2b.jpg

    Orante d'Iaroslavl
    (XIIe / XIIIe siècle)
    « Notre-Dame des signes » ou « Grande Panagia »
    Galerie Tretiakov, Moscou (Russie)

    (Crédit photo)

  • Lundi 1er janvier 2018

    Octave de la Nativité du Seigneur

    Jusqu’à la réforme liturgique de 1960, le 1er janvier - huitième jour de l’octave de Noël - était dans l’Église latine la fête de la Circoncision de Jésus : "Circoncision du Seigneur et Octave de la Nativité". La réforme de 1960, par un décret de la Sacrée Congrégation des Rites, changea le degré de l’Octave (de 2ème classe à 1ère classe) et le nom de la fête devint "Octave de la Nativité du Seigneur". En 1974 eut lieu une nouvelle modification : le pape Paul VI la remplaça par la célébration de "Sainte Marie, Mère de Dieu", dont la fête avait été instaurée en 1932 par le pape Pie XI et fixée au 11 octobre.

    Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu

  • Dimanche 1er janvier 2017

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    École de Giovanni Bellini, La Circoncision
    Musée du Petit Palais, Avignon (France)

    Commentaire de l’Évangile du dimanche

     
    Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu
  • 17h00, Basilique Saint-Pierre : Vêpres de la solennité de sainte Marie Mère de Dieu

    présidées par le Pape François
    « Te Deum » en action de grâce pour l’année civile écoulée
    Adoration et Bénédiction eucharistiques
     
     
     
    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Prière de St François : Salutation à la Bienheureuse Vierge

    « Je vous salue, ô sainte dame, reine très sainte, Marie, Mère de Dieu, toujours Vierge, choisie du haut du ciel par le Père très saint, consacrée par lui et par son très saint Fils bien-aimé et par l'Esprit consolateur, vous en qui ont été et sont toute plénitude de la grâce et tout bien. Je vous salue, ô palais de Dieu. Je vous salue, son tabernacle. Je vous salue, sa demeure. Je vous salue, son vêtement. Je vous salue, sa servante. Je vous salue, sa mère, et vous toutes, ô saintes vertus, qui, par la grâce et l'illumination du Saint-Esprit, êtes répandues dans les cœurs des fidèles, pour, d'infidèles qu'ils sont, les rendre fidèles à Dieu. »

    St François d'Assise (fêté ce jour), in "Œuvres de Saint François d'Assise" (Quatrième partie, XVII), Traduction, Introduction et Notes par Alexandre Masseron, Éditions Albin Michel, Paris, 1959.

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  • Méditation - Prière à la très Sainte Vierge Marie

    « Pour nous mener au salut, ton assistance est puissante, ô Mère de Dieu, et n’a pas besoin d’autre recommandation auprès de Dieu. Tu es en toute vérité la Mère de la Vie, tu es le ferment grâce auquel Adam fut modelé à nouveau, tu es la délivrance de l’opprobre qui pesait sur Ève. Elle fut mère de la poussière, toi, de la Lumière. De son sein naquit la corruption ; de tes entrailles, l’incorruptibilité. Elle fut l’installation à demeure de la mort, toi, la délivrance de la mort. Elle est l’affaissement des paupières, toi, la gloire sans déclin des yeux ouverts. Sa postérité, c’est la tristesse, ton Fils, la joie de l’univers. Elle, parce qu’elle était poussière, est retournée en poussière ; toi, tu as enfanté pour nous la Vie et tu es remontée vers la vie, cette vie que tu as pu donner aux hommes même après ta mort. Si tu n’étais pas venue nous guider, personne ne serait parfaitement spirituel, personne ne pourrait adorer Dieu dans l’Esprit. Car l’homme est devenu spirituel lorsque tu es devenue la demeure du Saint-Esprit. Personne n’est empli de la connaissance de Dieu sinon grâce à toi, ô Toute Sainte ; personne n’est sauvé sinon grâce à toi, Mère de Dieu ; personne n’échappe aux dangers sinon grâce à toi, Vierge-Mère ; personne n’est racheté sinon grâce à toi, Mère du Seigneur ; personne ne reçoit les faveurs de la miséricorde divine sinon grâce à toi, Demeure de Dieu. Est-il, en effet, quelqu’un qui combatte avec autant de vigueur pour les pécheurs, qui prenne en main avec autant de zèle la cause des rebelles, jusqu’à se porter caution pour eux ? C’est à bon droit que celui qui est affligé se réfugie près de toi, que le malade s’attache à toi, que le persécuté t’oppose à ses adversaires comme un bouclier. C’est la raison pour laquelle ce peuple chrétien, ton peuple, conscient de ses intérêts, s’en remet à toi en toute hardiesse pour transmettre à Dieu ses demandes. Et il espère fermement que tu exauceras ses prières, ô Toute Sainte, car il a fait l’expérience de tes innombrables bontés envers lui, et sait qu’en te suppliant sans relâche, il obtiendra ce qu’il demande. Ainsi soit-il. »

    St Germain de Constantinople (635-733).
    Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Germain de Constantinople, le 29 avril 2009.

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  • Marie Immaculée, Mère de Dieu

    « Marie Immaculée, Mère de Dieu, Reine des Apôtres,
    Nous savons le commandement d'amour de Dieu
    qui nous incite à collaborer à la mission de l'Eglise.
    Réalisant notre propre faiblesse,
    nous confions à votre intercession
    le renouvellement de nos vies intimes et notre apostolat.

    Par les mérites infinis de Jésus Christ
    et confiants en la Miséricorde de Dieu,
    vous qui êtes notre Mère, vous obtiendrez
    la puissance de l'Esprit Saint
    comme vous le faites pour les Apôtres
    réunis dans la chambre haute.

    Comptant sur votre maternelle intercession,
    à partir de cet instant,
    nous sommes décidés à consacrer
    tous nos talents, notre savoir, nos biens matériels,
    notre santé, maladies et épreuves, à Dieu,
    pour sa plus grande gloire et le salut de tous.

    Nous espérons prolonger ces actions
    en favorisant l'apostolat catholique,
    par le renouveau de la foi en Dieu
    et l'amour de son peuple,
    amenant ainsi tous les hommes et les femmes
    à la foi en Jésus Christ.

    Et si un temps venait
    où nous n'ayons rien à offrir de solide à cette fin,
    nous ne cesserions de prier,
    pour que tous nous ne formions qu'un seul troupeau
    avec le seul Berger Jésus Christ.

    De cette façon, nous espérons jouir pour l'éternité
    des bienfaits de l'Apostolat de Jésus Christ. »

    St Vincent Pallotti (1795-1850), fondateur en 1835 de la Pieuse Société des Missions, devenue en 1947 la Société de l'Apostolat Catholique. Les Pallottins sont en France depuis 1946 responsables de l'Apostolat de la Miséricorde Divine.
    Prière extraite du Messager de la Miséricorde Divine, bulletin trimestriel de l'Association (N°104, Mars 2016).
    Vous pouvez télécharger un exemplaire gratuit de ce bulletin en cliquant ici.

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    Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682), L'Immaculée Conception
    Musée de l'Escorial, Madrid (Espagne)
    (Crédit photo)

  • Méditation - « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

    « Les saints que Dieu nous donne sont nos maîtres à penser et nos maîtres à vivre. Oh ! combien pénétré du sens de Dieu, du sens de son action transcendante, incommensurable aux efforts humains, était celui qui écrivit cette magnifique prière, qui sonne comme un écho des épîtres de saint Paul :
    « Tu ne m'ôteras pas, mon Dieu, ce qu'une fois Tu m'as donné en ton Fils unique, Jésus-Christ. En Lui, Tu m'as donné tout ce que je désire. C'est pourquoi je me réjouirai de ce que Tu ne tarderas plus, si moi, j'attends. » Puis, comme s'interrompant lui-même, le Saint s'écrie : « Pourquoi tardes-tu ? Pourquoi diffères-tu ? Vu que tu peux dès ce moment aimer Dieu en ton cœur ? » Et il conclut par ces lignes d'un enthousiasme débordant : « A moi sont les cieux et à moi est la terre, et à moi sont les peuples ; les justes sont à moi et à moi les pécheurs ; les anges sont à moi et la Mère de Dieu est à moi et toutes les choses sont à moi, et Dieu même est à moi et pour moi, parce que le Christ est à moi et tout entier pour moi. Que demandes-tu et que cherches-tu donc, mon âme ? A toi est tout ceci et tout ceci est pour toi. » (1) »

    1. St Jean de la Croix, Prière de l'âme enamourée (extrait), in "Œuvres complètes", Trad. P. Cyprien de la Nativité, Desclée de Brouwer, 1949, p. 1301.

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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  • Prière à la sainte Mère de Dieu

    « Ne nous laissez pas comme des orphelins privés de votre secours »

    « Ô vous, toute chaste, toute bonne et pleine de miséricorde, Souveraine, la consolation des chrétiens, le refuge le plus assuré des pécheurs, le soulagement le plus ardent des affligés, ne nous laissez pas comme des orphelins privés de votre secours. Si nous étions à jamais abandonnés de vous, où donc nous réfugierions-nous ? Que nous arriverait-il, ô toute sainte Mère de Dieu ? Vous êtes le souffle et la vie des chrétiens. De même que la respiration apporte la preuve que notre corps possède encore son énergie vivifiante, ainsi, votre très saint nom inlassablement prononcé par la bouche de vos serviteurs, en tout temps et en tout lieu et de toute manière est bien plus que la preuve, il est la cause de la vie, de l'allégresse, du secours pour nous. »

    St Germain de Constantinople (v.635-733). Cf. in "Maria - Études sur la Sainte Vierge" sous la direction d'Hubert du Manoir s.j., Tome I, Beauchesne, Paris, 1949.

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  • Vendredi 1er janvier 2016

    Circoncision de Notre-Seigneur

     Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu

     Homélies de Benoît XVI pour le 1er janvier : 2008 - 2009 - 2010 - 2011 - 2012 - 2013

  • Vendredi 9 octobre 2015

    St Jean Léonardi, religieux,
    fondateur des Clercs réguliers de la Mère de Dieu

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    Catéchèse de Benoît XVI sur St Jean Léonardi (audience générale du 7 octobre 2009)

    NB : depuis l’inscription au calendrier de St Jean Léonardi en 1940, St Denis et ses compagnons ne sont plus que commémorés dans l’Église universelle. Mais en France, la fête de St Denis l’emporte sur celle de St Jean Léonardi.

     Sts Denis de Paris, évêque,

    Rustique et Eleuthère, martyrs

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    Le Retable de saint Denis (1415-1416), Henri Bellechose, Musée du Louvre, Paris

  • Méditation : Octobre, Mois du Rosaire

    « Par le Rosaire, l'âme chrétienne accomplit la grande loi de la prière si instamment recommandée par Jésus-Christ et promulguée avec tant de force dans son Évangile. « Il faut prier, toujours prier, sans jamais se lasser. » (Luc XXVIII, 1). « Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira. » (Matth. VII, 7). N'est-ce pas ce que nous faisons par le Rosaire ? Nous prions sans défaillance, redisant toujours des mots que nous ne répétons jamais, nous demandons, nous cherchons et nous frappons ; nous prions humblement, nous demandons instamment, nous cherchons et nous frappons avec persévérance à la porte du Cœur de notre Dieu. De toutes les formules de prière, le Rosaire met sur nos lèvres la plus divine, et partant, comme l'observe saint Thomas, la plus humble, la plus juste, la plus confiante, la plus ordonnée et la plus dévote. [...]

    La Vierge du Rosaire est Reine des victoires ; elle fait frémir les fondements de l'abîme ; sous sa protection nous vaincrons. « Levons-nous donc et approchons avec confiance de son Trône. Faisons violence à son Cœur maternel et bienfaisant par la récitation continue du Rosaire, et lui montrant ce rosaire dans nos mains, répétons avec dévotion et piété : Nous recourons à Vous, ô Sainte Mère de Dieu. Nous élevons nos prières vers Vous qui êtes la Médiatrice puissante et bienveillante de notre salut. Au nom des joies si douces que vous donna votre Fils Jésus, au nom de la part que vous eûtes à ses douleurs ineffables, au nom des splendeurs de sa gloire qui rayonnent en Vous, nous Vous en supplions instamment, écoutez-nous, malgré notre indignité, et exaucez-nous. » (Léon XIII, Encyclique "Jucunda semper" sur le Rosaire, 8 sept. 1894) »

    P. Hyacinte Lacomme O.P. (1859-1945), Messager du Cœur de Jésus, Mai 1916.

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  • Méditation : « Ave Maria »

    « Qu'y a-t-il de plus doux que ce salut qui s'adresse à vous ? O salut admirable, qui enivre un cœur pieux d'une douceur toute céleste ! Que pouvez-vous écouter plus volontiers que cette salutation, par laquelle vous êtes reconnue Mère de Dieu ? Ainsi vous voulez que les hommes trouvent en vous leur bonheur, mais de façon que leur ardeur se reporte toujours sur celui dont vous êtes la Mère. O admirable salut, salut au-dessus de toute admiration, qui met en fuite les démons, délivre les pécheurs et réjouit les enfants ! L'Ange félicite, le Verbe s'incarne, la Vierge devient Mère. C'est un salut véritable ; son fruit renouvelle les créatures, il rachète les hommes et répare les ruines des Anges. Je vous salue donc, ô Marie. O salut, chaîne véritable qui lie notre cœur au cœur de la Vierge, qui le sépare des objets terrestres et enchaîne d'une manière inébranlable celui qui est misérable à celle qui est toute miséricordieuse, le serviteur à sa souveraine, l'enfant à sa mère ! O aimable salut ! qu'il s'approche et qu'il te porte sur ses lèvres celui qui veut être enchaîné par l'amour.

    Salut donc, ô Marie ! C'est justement qu'on vous nomme Marie, car vous êtes l'étoile de la mer, vous êtes la mer d'amertume, vous êtes en même temps reine. Vous êtes l'étoile de la mer, et vous avez fait briller le rayon de la lumière éternelle sur le monde plongé tout entier dans un abîme d'angoisses. Vous êtes une mer d'amertume, car votre cœur s'est transformé totalement en la Passion de Jésus-Christ, votre Fils, attaché pour nous sur la croix. Vous êtes souveraine et vous êtes élevée au-dessus de tous les chœurs des anges à la droite de votre Fils. Vous êtes l'étoile de la mer par vos soins à diriger nos jours ; une mer d'amertume par votre compassion pour nos peines, et notre souveraine par la protection dont vous nous couvrez. Vous êtes l'étoile de la mer par votre pureté ; une mer amère par la tendresse de votre cœur et souveraine par votre puissance.

    O Seigneur mon Dieu, quelle sera notre reconnaissance pour tous les bienfaits dont vous nous avez comblés ? Que ferons-nous, et que pourrons-nous faire ? Nous étions placés dans l'amertume la plus profonde, environnés de ténèbres de toutes parts, éloignés prodigieusement du port du salut, poussés au naufrage par les tourbillons et les orages, ou plutôt presque submergés par la tempête ; et vous nous avez donné une consolation aussi glorieuse, une société aussi douce, un secours aussi efficace, un refuge aussi tendre dans Marie, l'étoile qui illumine ! O nuit véritablement bonne, heureuses ténèbres, glorieuse obscurité qui a mérité d'être éclairée par une semblable étoile ! Cette nuit est vraiment la lumière qui m'éclaire dans mes délices. O glorieuse Vierge, puisque vous êtes l'étoile de la mer, je veux en cette vie être toujours sur la mer afin de vous avoir toujours pour étoile. Je veux être toujours sur la mer d'une amertume parfaite en gémissant sur mes péchés, en compatissant du fond de mon cœur à Jésus crucifié, en pleurant sur les misères et les vices de mes frères... Qui donc refusera d'entrer dans cette mer de toute amertume, de compassion et de souffrance, où cette étoile répand sa clarté ? Que le cœur parfait soit sans crainte, car le naufrage est impossible à l'éclat de sa splendeur, et aucun nuage ne saurait s'interposer entre elle et nous que par notre volonté. »

    St Bonaventure, L'Aiguillon de l'Amour divin, Livre III Chap. XVI : Méditation sur la Salutation angélique (extraits), in "Œuvres complètes" Tome IV, Traduites par M. l'Abbé Berthaumier, Curé de Saint-Pallais, Paris, Louis Vivès, 1854.
    (Œuvres de St Bonaventure à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais)

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