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  • Prière de St François : Salutation à la Bienheureuse Vierge

    « Je vous salue, ô sainte dame, reine très sainte, Marie, Mère de Dieu, toujours Vierge, choisie du haut du ciel par le Père très saint, consacrée par lui et par son très saint Fils bien-aimé et par l'Esprit consolateur, vous en qui ont été et sont toute plénitude de la grâce et tout bien. Je vous salue, ô palais de Dieu. Je vous salue, son tabernacle. Je vous salue, sa demeure. Je vous salue, son vêtement. Je vous salue, sa servante. Je vous salue, sa mère, et vous toutes, ô saintes vertus, qui, par la grâce et l'illumination du Saint-Esprit, êtes répandues dans les cœurs des fidèles, pour, d'infidèles qu'ils sont, les rendre fidèles à Dieu. »

    St François d'Assise (fêté ce jour), in "Œuvres de Saint François d'Assise" (Quatrième partie, XVII), Traduction, Introduction et Notes par Alexandre Masseron, Éditions Albin Michel, Paris, 1959.

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  • Méditation avec St Louis-Marie Grignion de Montfort (fêté ce jour) : louanges à Marie, Mère de Dieu

    « Tous les jours, d'un bout de la terre à l'autre, dans le plus haut des cieux, dans le plus profond des abîmes, tout prêche, tout publie l'admirable Marie. Les neuf chœurs des anges, les hommes de tous sexes, âges, conditions, religions, bons et mauvais, jusqu'aux diables, sont obligés de l'appeler bienheureuse, bon gré mal gré, par ]a force de la vérité. Tous les anges, dans les cieux, lui crient incessamment, comme dit saint Bonaventure : Sancta, sancta, sancta Maria, Dei Genitrix et Virgo (1) ; et lui offrent des millions de millions de fois tous les jours la Salutation des anges : Ave, Maria, etc., en se prosternant devant elle, et lui demandant pour grâce de les honorer de quelques-uns de ses commandements. Jusqu'à saint Michel [qui], dit saint Augustin (2), quoique le prince de toute la cour céleste, est le plus zélé à lui rendre et à lui faire rendre toutes sortes d'honneurs, toujours en attente pour avoir l'honneur d'aller, à sa parole, rendre service à quelqu'un de ses serviteurs.

    Toute la terre est pleine de sa gloire, particulièrement chez les chrétiens, où elle est prise pour tutélaire et protectrice en plusieurs royaumes, provinces, diocèses et villes. Plusieurs cathédrales consacrées à Dieu sous son nom. Point d'église sans autel en son honneur : point de contrée ni canton où il n'y ait quelqu'une de ses images miraculeuses, où toutes sortes de maux sont guéris, et toutes sortes de biens obtenus. Tant de confréries et congrégations en son honneur ! tant de religions (3) sous son nom et sa protection ! tant de confrères et sœurs de toutes les confréries, et tant de religieux et religieuses de toutes les religions qui publient ses louanges et qui annoncent ses miséricordes ! Il n'y a pas un petit enfant qui, en bégayant l'Ave Maria, ne la loue ; il n'y a guère de pécheurs qui, en leur endurcissement même, n'aient en elle quelque étincelle de confiance ; il n'y a pas même de diable dans les enfers qui, en la craignant, ne la respecte.

    Après cela, il faut dire, en vérité, avec les saints :

    De Maria nunquam satis.

    On n'a point encore assez loué, exalté, honoré, aimé et servi Marie. Elle mérite encore plus de louanges, de respects, d'amours et de services.

    Après cela, il faut dire avec le Saint-Esprit : Omnis gloria ejus filiae Regis ab intus (4) : Toute la gloire de la fille du Roi est au-dedans : comme si toute la gloire extérieure que lui rendent à l'envi le ciel et la terre n'était rien, en comparaison de celle qu'elle reçoit au-dedans par le Créateur, et qui n'est point connue des petites créatures, qui ne peuvent pénétrer le secret des secrets du Roi.

    Après cela, il faut nous écrier avec l'Apôtre : Nec oculus vidit, nec auris audivit, nec in cor hominis ascendit (5) : Ni l’œil n'a vu, ni l'oreille n'a entendu, ni le coeur de l'homme n'a compris les beautés, les grandeurs et excellences de Marie, le miracle des miracles de la grâce, de la nature et de la gloire. Si vous voulez comprendre la Mère, dit un saint, comprenez le Fils. C'est une digne Mère de Dieu : Hic taceat omnis lingua : Que toute langue demeure muette ici. »

    (1) : "Sainte, sainte, sainte Marie, Mère de Dieu et Vierge" S. Bonaventura (inter opuscula), Psalt. majus, in Hymn. ad instar illius qui adscribitur Ambrosio et Augustino (Opera omnia, Vivès, Parisiis 1888, vol. 14, p. 222) C'est une adaptation mariale de Is 6, 3.
    (2) : Un texte du Speculum B.M.V., lect. 3 (Quaracchi 1904, t. 2, p. 39-40), que l'auteur Conrad de Saxe attribue explicitement à S. Augustin, a des traits communs avec ce passage.
    (3) : C'est-à-dire : tant d'Ordres ou Instituts religieux.
    (4) : Ps 44, 14.
    (5) : I Co 2, 9
    .


    St Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (8 à 12), in Œuvres complètes, Éditions du Seuil, Paris, 1966.

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    Tableau de Antonio Cortina Farinós (1841–1890)
    (Source et crédit photo)

  • Messe sur la parvis de la Basilique Notre-Dame de Bonaria à Cagliari

    Salutation des autorités près du Sanctuaire Notre-Dame de Bonaria de Cagliari,
    puis salut des malades en la Basilique Notre-Dame de Bonaria.
    Messe et prière de l'Angélus sur la place devant le Sanctuaire

    A 10h, après avoir salué les élus locaux, le Saint-Père a rencontré dans le sanctuaire marial de Bonaria un groupe de malades, puis a gagné la place voisine pour célébrer la Messe. A l'homélie il a de nouveau dénoncé le manque d'emploi, la précarité et a l'état d'incertitude quant à l'avenir dont souffrent les sardes.

    "Une loyale collaboration de tous est nécessaire, accompagnée par l'engagement des pouvoirs publics comme de l’Église, afin d'assurer aux personnes et aux familles leurs droits fondamentaux, afin de favoriser une société plus fraternelle et plus solidaire. Le droit au travail doit être assuré, c'est à dire le droit à recevoir le fruit de son travail... Persévérez donc dans la promotion de valeurs profondément enracinées dans la foi et l'histoire de cette région et de ses habitants. Et gardez allumée la lampe de l'espérance !". A ce propos, le Saint-Père a rappelé "combien Marie enseigne à avoir confiance en Dieu et dans sa miséricorde..., combien en elle se reflète le visage du Crucifié qui fit d'elle notre Mère. C'est avec ce regard qu'elle se penche sur nous, avec ce regard tendre dont nous avons besoin, avec ce regard maternel plein de connaissance, de compassion et d'attention... Nous ne sommes pas seuls en chemin car nous constituons un peuple, et Marie nous aide à nous regarder les uns les autres en frères. Soyons plus fraternels ! A l'exemple de la Vierge, cherchons à accueillir, à accompagner et à protéger l'autre, celui qu'on aurait tendance à moins voir et qui a le plus besoin de secours, c'est à dire les plus délaissés, les plus malades, tous ceux qui n'ont pas de quoi vivre, ou qui ne connaissent pas le Christ, des jeunes en difficulté ou qui ne trouvent pas d'emploi. N'ayons pas peur d'aller regarder nos frères et sœurs avec le regard de Marie, qui nous invite à vraiment agir en frères".

    Après la célébration, le Pape a récité l'Angélus avec les fidèles venus en pèlerinage au sanctuaire de Notre Dame de Bonaria, évoquant les divers lieux de la Sardaigne où l'on prie la Vierge. Saluant la dévotion des sardes, il leur a demandé de rester fils de Marie et fils de l’Église, et d'inspirer leur vie à l'exemple des saints, rappelant que hier à Bergame (Italie) a été béatifié le capucin Tomaso Acerbis da Olera.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • 8 avril : Ecrits des Pères...

    Ave Maria, gratia plena...

    « Vous possédez, ô Marie, à un degré supérieur la plénitude de la grâce, et c'est pourquoi Gabriel vous dit : "Je vous salue, pleine de grâce." Vous êtes "pleine de grâce" en votre âme : car la grâce nous est donnée pour faire le bien et pour éviter le mal, et vous avez été en ces deux choses d'une perfection également absolue. Le péché est originel, et vous n'en avez pas été tributaire ; il est encore mortel ou véniel, et vous en avez été tout à fait exempte : saint Augustin le dit expressément. Quant aux vertus, ô Vierge bénie, tandis que les autres Saints ne nous sont proposés que comme un exemple spécial, vous nous êtes offerte comme le modèle de toutes. Donc vous avez été pleine de grâce en faisant le bien, et pleine de grâce en évitant le mal.
    Et vous n'avez pas seulement possédé dans votre âme cette plénitude de la grâce, mais aussi dans votre corps. Le "trop-plein" de la grâce avait débordé de votre âme en votre corps ; et il y avait encore, il y avait toujours "un trop-plein" qui déborda sur toute l'humanité.
    Les autres Saints ont assez de grâces pour le salut d'un grand nombre d'âmes ; mais le Christ et la Vierge en ont surabondamment pour sauver tous les hommes du monde entier. En tous leurs périls, les hommes peuvent vous invoquer, ô Vierge, et vous leur obtiendrez le salut. En toute oeuvre bonne, ils peuvent vous appeler à leur secours, et vous les sauverez. Voilà, voilà ce que que signifient ces deux mots gratia plena ! »

    Saint Thomas d'Aquin.

  • 19 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La naissance de Jean (Lc 1, 5-25)

    « La naissance de Jean est pleine de miracles. Un archange a annoncé l'avènement de notre Seigneur et Sauveur ; de même, un archange annonce la naissance de Jean. "Il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère." Le peuple ne reconnaissait pas notre Seigneur qui accomplissait "des miracles et des prodiges" et guérissait leurs maladies, mais Jean, encore dans le sein maternel, exulte de joie. A l'arrivée de la mère de Jésus, on ne peut pas le retenir et il essaie d'aller à sa rencontre. "Dès l'instant que ta salutation a frappé mes oreilles, dit Elisabeth, l'enfant a tressailli de joie dans mon sein" (Lc I,44). Encore dans le sein de sa mère, Jean avait déjà reçu le Saint-Esprit... L'Ecriture dit ensuite "qu'il ramènera de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu". Jean en ramena "un grand nombre" ; le Seigneur, non pas un grand nombre, mais tous. En effet, c'était son oeuvre de ramener le monde entier à Dieu le Père. "Et il marchera le premier en présence du Seigneur dans l'esprit et la puissance d'Elie"... Comme en tous les prophètes, il y avait en Elie puissance et esprit... L'Esprit, qui avait reposé sur Elie, est venu sur Jean et la puissance qui habitait Elie est apparue en lui. L'un a été transporté au ciel (2R 2,11) mais l'autre a été le précurseur du Seigneur, et il est mort avant lui pour descendre au séjour des morts annoncer son avènement. »

    Origène, Homélies sur saint Luc, n°4 (Trad. SC n°87).