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visite pastorale

  • Visite pastorale du Pape François à Cuba et aux U.S.A. : Programme

    Programme de la visite pastorale du Pape François à Cuba, aux États-Unis d'Amérique
    et au Siège de l'Organisation des Nations Unies à New York du 19 au 28 Septembre

    Ce mardi 15 Septembre à 11h30, dans la Salle Jean-Paul II du Saint-Siège, le Directeur Fr Federico Lombardi, a présenté le programme de la visite pastorale que le Pape François va faire à Cuba, aux États-Unis d'Amérique et au Siège de l'Organisation des Nations Unies à New York du 19 au 28 Septembre. Ce voyage sera dense. En 9 jours, le Pape prononcera 26 discours et homélies.

    Le Pape a choisi de visiter Cuba, avant Washington. Après saint Jean-Paul II et Benoît XVI, il sera le troisième Souverain Pontife à célébrer la Messe dans la capitale, sur la célèbre place de la Révolution. A La Havane, Holguín et Santiago de Cuba où le Pape prendra le temps de se recueillir au sanctuaire de la Vierge de la Charité del Cobre, la patronne de Cuba depuis 100 ans, les foules devraient être au rendez-vous pour l'écouter parler de réconciliation. Sur l'île, il rencontrera le clergé, la jeunesse et, bien sûr, les autorités. Répondant au souhait du dirigeant Raoul Castro, « une rencontre avec Fidel Castro est tout à fait vraisemblable », indique la Salle de presse du Saint-Siège.

    Premier pape à s'exprimer devant le Congrès américain

    Aux Etats-Unis, l'arrivée du Saint-Père suscite des réactions contrastées. Selon un récent sondage de l’institut Gallup, le Pape argentin recueille 59% d’opinion favorable, moins que par le passé. Son encyclique « Laudato Si » sur la sauvergarde de la Création et ses discours sociaux contre l'idolâtrie de l'argent-roi ou pour l’accueil des migrants indisposent les libéraux et conservateurs. « Aucune crainte en ce qui concerne la sécurité du Pape », assure ce midi le bureau de presse du Saint-Siège.

    « Il est rare qu’un Pape s’adresse aux élus d’un pays », souligne-t-on. Jean-Paul II s’était exprimé face aux parlementaires polonais et italiens, Benoît XVI devant les députés du Bundestag à Berlin, ainsi qu'à Rome. Le Pape François sera, lui, le premier pape à prendre la parole devant le Congrès américain. « Un discours consistent » est prévisible.

    « Plus jamais la guerre ! », 50 ans après l’exhortation de Paul VI au siège des Nations-Unies, le Pape François sera en revanche le cinquième à visiter le Palais de verre. Le P. Lombardi, directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, dément une rencontre avec le Président russe, Vladimir Poutine, au siège des Nations-Unies.

    Des appels forts attendus

    Au Congrès ou à l'ONU, des appels forts sont attendus : sur l’environnement, la défense des chrétiens persécutés et la lutte contre les trafics d’êtres humains. Le programme prévoit aussi des rencontres avec les exclus de la société américaine : des sans-logis, des familles immigrées ou des détenus.

    Au mémorial de Ground zéro,  14 ans après les attentats visant le World Trade Center, le Pape priera aux côtés de dignitaires religieux, juifs, musulmans, hindous…

    Le Souverain Pontife a plusieurs fois affirmé vouloir canoniser de grands évangélisateurs. Après Saint Pierre Favre, Saint Joseph de Anchieta, Sainte Marie de l’Incarnation ou Saint Joseph Vas au Sri Lanka, il canonisera, devant 20 à 25.000 personnes l’évangélisateur de la Californie au 18e siècle, le franciscain espagnol Junipero Serra.

    Enfin, à Philadelphie, l’objectif initial de son déplacement, le Pape François présidera les célébrations conclusives de la VIIIe Rencontre mondiale des familles. L’acteur Marck Wajlberg, un ancien délinquant né dans une famille catholique, animera cette rencontre. La reine de la soul américaine, Aretha Franklin chantera pour le Saint-Père, mais les foules énormes annoncées (selon l’archevêché, les billets pour assister à la Messe finale sont partis en 30 secondes sur internet) viennent avant-tout écouter le message du Pape sur le mariage et la famille, tout juste avant l'ouverture du Synode des évêques dédié à « la vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et le monde contemporain ». Il se déroulera du 4 au 25 octobre prochain au Vatican.

    Source : Radio Vatican.

  • Rappel du Programme de la Visite pastorale du Pape François à Turin (21-22 juin 2015)

    Ce programme a été détaillé ici le 30 mai dernier. Nous vous le redonnons ci-dessous.

    Les vidéos enregistrées par KTO, ainsi que les discours du Saint-Père (et l'homélie de la Messe du dimanche matin) seront mis en ligne au fur et à mesure de leur disponibilité.

    Les vidéos originales de CTV seront disponibles ici.

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  • Visite pastorale du Pape François à Pompei et Naples

    Les vidéos (retransmissions KTO), ainsi que les textes des homélies et des discours, seront mis en ligne progressivement au cours de la journée.

    Rappel du Programme :

    07h00 - Départ en hélicoptère du Vatican
    08h00 - Arrivée au sanctuaire de Pompei
    08h15 - Prière privée au sanctuaire
           Transfert en hélicoptère à Naples
    09h00 - Atterrissage au stade communal de Scampia
    09h30 - Rencontre avec la population du quartier de Scampia place Jean-Paul II (discours)
           Transfert au cœur de ville
    11h00 - Messe célébrée place du Plebiscito (homélie)
    13h00 - Visite de la prison "Giuseppe Salvia" de Poggioreale
           Déjeuner avec des représentants des détenus (paroles du Saint-Père)
    15h00 - Vénération des reliques de St Janvier (San Gennaro) à la cathédrale
           Rencontre du clergé, des religieux et des diacres permanents du diocèse (discours)
    16h15 - Rencontre des malades à la Basilique du Gesù Nuovo (paroles du Saint-Père)
    17h00 - Rencontre avec les jeunes sur le quai Caracciolo (discours)
    18h15 - Départ de Naples en hélicoptère pour rejoindre Rome
    19h00 - Arrivée à l'héliport du Vatican

    Source : Vatican Information Service et Salle de Presse du Saint-Siège.

  • 16h : Visite pastorale à la paroisse romaine Sainte-Marie Mère du Rédempteur à Tor Bella Monaca

    Ce dimanche, le Pape François a visité la paroisse romaine de Sainte Marie Mère du Rédempteur, située dans un faubourg populaire de Rome, synonyme de malaise social et de délinquance : Tor Bella Monaca. Arrivé en voiture en milieu de journée, le Pape a rencontré tout d’abord des malades et des pauvres qui sont aidés par les Missionnaires de la Charité dans l’église de Sainte-Jeanne Antide.

    « Le Seigneur vous aime tant, le Seigneur est proche de vous, il ne vous abandonne jamais, même dans les moments les plus difficiles » a déclaré le Pape aux malades. A tous ceux qui souffrent, le Pape a rappelé que le Seigneur avait lui aussi souffert : « c’est lui qui a été le premier à tracer la route pour nous tous ». Le Pape a également expliqué que « le Seigneur est aussi notre Mère, et les mères ne laissent jamais leurs enfants. »

    Le Pape François s’est ensuite rendu au terrain de sport de la paroisse pour rencontrer les enfants et les catéchumènes. Au sein du théâtre il s’est entretenu avec le conseil pastoral et les animateurs et a confessé quelques pénitents. Le Pape s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les enfants qui lui ont notamment demandé ce qu’il avait ressenti quand il avait été élu pape. « Ils m’ont changé de diocèse. Moi j’étais heureux dans un diocèse et maintenant je suis heureux dans un autre. »

    A une question sur l’enfer, le Pape a répondu : «  on ne t’envoie pas en enfer, c’est toi qui y vas, parce que tu choisis d’y être ». « L’enfer, c’est s’éloigner de Dieu par ce que je ne veux pas l’amour de Dieu ».

    Un des jeunes a exprimé la difficulté de vivre la morale chrétienne en matière de sexualité dans la société d’aujourd’hui où les choix des chrétiens sont moqués. « Vivre moralement est une grâce, c’est une réponse à l’amour que Dieu t’a donné avant. Si tu n’as pas conscience qu’Il t’aime, tu ne peux rien faire ».

    Dans son homélie le Pape a rappelé aux fidèles que « nous ne pouvons pas tromper Jésus. Il nous connait de l’intérieur. » Il a ainsi fustigé ceux qui jouent un double-jeu, ceux qui jouent aux catholiques proches de l’Église et qui vivent ensuite comme un païen. « On ne peut pas faire semblant d’être des saints et fermer les yeux, et ensuite mener une vie qui ne soit pas celle que veut Jésus. » Ces gens résume le Pape, ce sont des « hypocrites ». D’où cet appel aux fidèles d’entrer dans leur cœur. « Si tu dis à Jésus “je suis un pécheur”, il ne s’effraie pas ».

    Si chacun reconnait ses péchés, si chacun sait regarder en face ses propres fautes, alors il ouvre sa porte à Jésus et Lui pourra ainsi nettoyer notre âme, non avec un fouet comme Il nettoya le temple des marchands, mais avec la miséricorde. C’est ainsi que « Jésus aura confiance en nous ».

    Source : Radio Vatican.

  • Programme de la visite pastorale du Pape à Caserta

    Aujourd'hui, a été publié le programme de la visite pastorale du Saint-Père à Caserta (Italie), samedi 26 juillet.

    Le Pape quittera le Vatican en hélicoptère à 15h00 pour atterrir 45 minutes plus tard à l'héliport de l’École des sous-officiers de l'Armée de l'air italienne, proche de l'ancien palais royal de Caserta.

    A 16h00, il rencontrera les prêtres du diocèse au cercle des Officiers.

    A 18h00, il célébrera la Messe sur la place située devant le palais royal.

    A 19h30, il regagnera le Vatican où il devrait atterrir à 20h15.
     
    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.7.14).

  • Visite pastorale du Pape François en Molise (Italie méridionale)

    Samedi prochain, 5 juillet, le Pape François effectuera une visite pastorale dans la région italienne du Molise.

    Il quittera le Vatican en hélicoptère pour parvenir peu avant 9h à Campobasso, où il s'adressera à l'université au monde du travail. Puis il célébrera la Messe dans un ancien stade avant de se rendre à la cathédrale pour y rencontrer des malades. Il déjeunera avec certains d'entre eux au siège local de la Caritas.

    Il gagnera ensuite en hélicoptère le sanctuaire de Castelpetroso pour y rencontrer la jeunesse. Après quoi il se rendra par la route à Isernia pour y visiter les détenus de la prison.

    Après avoir salué des malades en la cathédrale d'Isernia, ville natale du pape Célestin V, le Saint-Père s'adressera à la population sur la place et ouvrira l'Année jubilaire célestine, promulgué par les évêques des Abruzzes et du Molise à l’occasion du 8ème centenaire de la naissance de ce pape du XIIIe siècle (1215-2015).

    Il regagnera le Vatican vers 20h15.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.6.14)

    Programme détaillé et minuté sur le site internet du Vatican.

  • Programme du Pape François en juin - juillet - août

    Voici le détail des cérémonies que le Saint-Père présidera lors des trois prochains mois.
    Tous les horaires indiqués sont en heure locale :

    Dimanche 8 juin : Messe de la Pentecôte, en la basilique Saint-Pierre, à 10h.
    Jeudi 12 juin : Consistoire pour quelques causes de canonisation en la salle du Consistoire, à 10h (*).
    Jeudi 19 juin : Messe pour la Fête-Dieu, place Saint-Jean-de-Latran, à 19h. Procession jusqu’à la basilique de Sainte-Marie-Majeure et bénédiction eucharistique.
    Samedi 21 juin : Visite pastorale à Cassano all’Jonio, en Italie.
    Dimanche 29 juin : Fête des saints Pierre et Paul et remise du pallium aux nouveaux archevêques métropolites en la basilique Saint-Pierre à 9h30.

    Samedi 5 juillet : Visite pastorale à Campobasso et Isernia, en Italie.

    Du mercredi 13 août au lundi 18 août : Voyage apostolique en Corée du Sud à l’occasion de la sixième Journée de la jeunesse asiatique.

    (*) : consistoire ordinaire public pour la canonisation :
    Du bienheureux Giovanni Antonio Farina, évêque italien fondateur des Soeurs de Ste Dorothé.
    Du bienheureux Kuriakose Elia Chavara, prêtre indien fondateur des Carmélites de l'Immaculée.
    Du bienheureux Ludovico da Casoria (Arcangelo Palmentieri), prêtre et religieux italien, fondateur des Franciscaines Elisabethiennes.
    Du bienheureux Nicola da Longobardi, minime italien.
    De la bienheureuse Euphrasie du Sacré-Coeur (Rose Eluvathingal), carmélite indienne.
    Du bienheureux Amato Ronconi, laïc italien du tiers ordre franciscain, fondateur de l'actuelle maison de repos Opera Pia Beato Amato Ronconi.

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.

  • Rencontre sur le parvis de la Basilique Sainte-Marie des Anges avec les jeunes d'Ombrie


    Le message d'espérance du Pape aux jeunes d'Ombrie

    La journée du Pape s’est terminée par une rencontre avec quelque 40 000 jeunes d'Ombrie sur le parvis de la Baslique Sainte-Marie des Anges. Le Pape François les a rejoints après s’être recueilli en prière dans la chapelle de la Portioncule, un des symboles franciscains. Une rencontre qui s'est faite sous forme de dialogue puisque le Pape a répondu à quatre questions formulées par des jeunes. L'une des questions adressées au Saint-Père était posée par un jeune couple, l'occasion pour François de revenir sur le sens de la famille. "Il faut du courage pour former une famille !" s'est-il exclamé, soulignant que le mariage était une vocation propre, au même titre que le sacerdoce et que la vie religieuse. "La difficulté, c'est la culture du provisoire ! Tout est provisoire !" a t-il dit. "Des jeunes viennent nous dire : nous restons ensemble tant que dure l'amour. Ça, c'est l'égoïsme".

    "La famille est la vocation que Dieu a écrit dans la nature de l'homme et de la femme, mais elle est complémentaire du mariage" a expliqué le Pape. "Deux chrétiens qui s'épousent reconnaissent dans leur histoire l'amour et l'appel du Seigneur" a-t-il poursuivi, avant d'inviter les jeunes à penser à leurs parents et grands-parents, qui se sont mariés dans des temps plus difficiles qu'aujourd'hui, où régnait parfois la guerre. Pour reconnaître sa propre vocation a précisé François, deux choses sont nécessaires, prier et cheminer avec l'Église.

    L'Évangile doit transformer le monde

    Le Pape est revenu ensuite sur François et Claire, les deux saints d'Assise, dont le charisme continue de parler à tant de jeunes dans le monde : des jeunes gens et jeunes filles qui lâchent tout pour suivre Jésus sur le chemin de l'Évangile. L'Évangile ne regarde pas que la religion a poursuivi le Saint-Père, mais l'homme tout entier, le monde et la société. Le monde entier a besoin d'être sauvé a-t-il dit aux jeunes. "L’Évangile doit susciter la foi, ceci est l'évangélisation, mais aussi transformer le monde selon le dessein de Dieu, et cela est l'animation chrétienne de la société". Le Pape a ainsi invité les jeunes à être des témoins de foi par leur vie.

    Il est donc important de regarder Saint-François, qui a fait grandir la foi et a rénové l'Église, et de se mettre à son écoute, "afin de porter le Christ dans vos maisons, l'annoncer à vos amis, de l'accueillir et de le servir à travers les pauvres" a conclu le Souverain Pontife, "Donnez à l'Ombrie un message de vie, de paix et d'Espérance !"

    Source : Radio Vatican.

  • Vénération à la Basilique Sainte-Claire des reliques de Ste Claire et rencontre avec les moniales

    Peu après 16h, le Pape François s'est rendu à la Basilique Ste Claire pour rencontrer la communauté de l'ordre fondé par Claire, l'amie et disciple de François d'Assise. Après avoir prié devant le corps de la sainte puis devant le célèbre crucifix de St Damien, il a retrouvé les huit Cardinaux de son conseil et s'est adressé aux clarisses de manière informelle, signalant d'emblée qu'il s'était attendu à une réunion traditionnelle, c'est à dire seuls en tête à tête dans la salle du chapitre : "Lorsqu'une religieuse consacre sa vie entière au Seigneur, elle subit une transformation continue. La logique voudrait qu'elle se sente isolée, seule face à Dieu dans sa vie d'ascèse et de pénitence. Mais la sœur cloîtrée catholique ou même chrétienne, ce n'est pas cela. Son cheminement passe par Jésus-Christ, toujours par lui qui est au cœur de la vie des consacrées...et en particulier de leur prière à caractère universel... La contemplation du Christ...rend profondément humain, et les cloîtrées sont appelées à une grande humanité, à l'humanité même de la mère Église. Humaines, elles comprennent très bien chaque aspect de la vie et les problèmes humains, elles savent pardonner et intercéder auprès de Dieu pour d'autres personnes".

    "Durant la messe d'aujourd'hui, en parlant du crucifix de St Damien, j'ai dit que François l'avait vu yeux grands ouverts et les blessures saignant. Il en va de même de la contemplation des cloîtrées, qui voit la réalité de Jésus et non une abstraction. Contempler les plaies du Christ" est la réalité de la vie des clarisses. "C'est ce qui pousse tant de gens à venir au parloir de vos monastères pour se confier et demander des prières. Les sœurs ne leur disent probablement rien d'extraordinaire mais des mots simples qui viennent de leur contemplation. Comme l’Église, la religieuse est experte en humanité, même si ce n'est pas toujours strictement spirituel". Je pense par exemple à la célèbre concurrente des clarisses, sainte Thérèse d'Avila qui, "lorsqu'une de ses religieuses avait une crise mystique disait à la cuisinière de lui donner de la viande... Ne perdez pas de vue l'humanité de Jésus, car le Verbe s'est fait chair pour nous. Ceci donne à votre sainteté quotidienne une dimension accomplie et maternelle. L’Église vous veut ainsi, comme des mères qui donnent la vie. Par exemple, lorsque vous priez pour les prêtres et les séminaristes, priez en mères pour les aider à être de bons pasteurs. Et souvenez-vous du bifteck de sainte Thérèse !... Et puis ayez grand soin de la vie communautaire. Pardonnez-vous et supportez-vous les unes les autres...même si le couvent ne doit pas être un purgatoire mais une famille... Résolvez les problèmes avec amour, sans détruire quelque chose pour en résoudre une autre... Dans la vie communautaire, l'Esprit est au cœur de la famille... Je vous souhaite cette joie qui vient tant de la contemplation que de la vie en communauté...et vous demande de bien vouloir prier aussi pour moi. S'il vous plaît, ne m'oubliez pas !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 5.10.13).

  • Rencontre à la cathédrale Saint-Rufin avec les prêtres, religieux, et personnes de la vie consacrée

    Le Pape au clergé : "Rencontrons les gens et leurs vies au quotidien"

    Après une matinée consacrée aux défavorisés, handicapés ou pauvres avec qui il aura pris le repas de midi, et une Messe célébrée en plein air sur le parvis de la Basilique d’Assise, l’après-midi du Pape François a débuté vers 14h30 par une visite à l’Eremo dei Carceri, l’ermitage où Saint François allait se retirer pour prier dans les moments difficiles. Un des lieux forts et symboliques de la spiritualité franciscaine, sur les pentes du mont Subasio. Le Pape s’est recueilli de manière privée dans la cellule de François.

    Il est ensuite revenu dans le centre d’Assise où dans la cathédrale de Saint Rufin il a rencontré le clergé, les religieux et les membres des conseils pastoraux du diocèse. Écouter la Parole de Dieu, cheminer ensemble, annoncer jusque dans les périphéries : voilà les trois recommandations que leur a adressées le Pape. « L’Église c’est la communauté qui écoute avec foi et avec amour le Seigneur qui parle », a déclaré François qui ajoutait que « cheminer ensemble, c’est-à-dire faire synode, représente l’expérience la plus belle que nous vivons ». S’adressant toujours au clergé, le Pape – « se mettant lui aussi avec eux », rappelait l’importance de « collaborer, d’être unis, de reconnaître ses erreurs et de demander pardon, mais aussi d’accepter les excuses des autres en pardonnant ». « Marcher ensemble sans fuites en avant, sans nostalgies du passé ! »

    Sortir des préjugés, des rigidités mentales ou pastorales

    Le Pape en venait à la troisième recommandation : la mission, « un élément que j’ai beaucoup vécu quand j’étais à Buenos Aires, l’importance de sortir pour aller à la rencontre des autres, dans les périphéries, qui sont des lieux, mais surtout des personnes, des situations de vie ». « N’ayez pas peur de sortir, et d’aller à la rencontre de ces personnes, de ces situations, ne vous laissez pas enfermer par les préjugés, par les habitudes, la rigidité mentales ou pastorales ! » Et quittant son texte comme il en a l’habitude, le Pape se permettait alors un autre conseil au clergé, celui d’éviter « les homélies interminables, ennuyeuses, dans lesquelles on ne comprend rien ! »

    N’oubliant pas que parmi son auditoire se trouvait pas mal de monde des conseils pastoraux du diocèse, le Pape, là encore en improvisant dans la bonne humeur, leur demandait : « Qui d’entre vous connaît la date de son baptême ? » Et il recommandait dès lors que les enfants sachent le jour où ils ont été baptisés, car c’est le jour de leur naissance comme fils de Dieu ». Le Pape insistait aussi sur le rôle primordial des parents pour éduquer les enfants, mais à condition « que leur conscience soit illuminée par la Parole de Dieu ». Il insistait aussi pour que les « catéchistes soient inspirés par cette même Parole de Dieu, et la transmettent, plutôt que les informations de la télévision ». « Demandons-nous, a ajouté le Pape, quelle place tient la Parole de Dieu dans nos vies de tous les jours. Suis-je au diapason avec Dieu ou sur les idées à la mode, ou encore sur moi-même ? »

    Source : Radio Vatican.

  • Visite et Messe à la Basilique St François

    Après sa visite à l'évêché, le Pape François s'est rendu à pied à l'église voisine de Ste Marie Majeure, puis en voiture à la basilique supérieure de St François, où l'attendaient les représentants du gouvernement italien. Il est ensuite descendu dans la crypte pour se recueillir devant le tombeau du Poverello.



    A 11h a débuté la Messe célébrée sur l'esplanade inférieure, en présence de milliers de fidèles. Voici les passages saillants de l'homélie papale centrée sur le témoignage que François donne aujourd’hui :

    "La première chose fondamentale est qu'être chrétien constitue une relation vitale avec la personne de Jésus, c’est à dire se revêtir de lui, s’assimiler à lui. D’où part le chemin de François vers le Christ ? Il part du regard de Jésus sur la croix. Se laisser regarder par lui au moment où il donne sa vie pour nous et nous attire à lui. François a fait cette expérience dans la petite église de St Damien, en prière devant le crucifix... Sur ce crucifix Jésus n’apparaît pas mort, mais vivant !... Le Crucifié ne nous y parle ni de défaite ni d’échec. Paradoxalement, il nous parle d’une mort qui est vie, qui enfante la vie".

    "Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos". Ces paroles du Christ sont la deuxième chose que François nous donne en témoignage. "La paix franciscaine n’est pas un sentiment doucereux et le saint François doucereux n’existe pas ! La paix de François n’est pas non plus une espèce d’harmonie panthéiste remplie des énergies du cosmos. Cette idée fabriquée n’est pas non plus franciscaine. La paix de saint François est celle du Christ, et la trouve qui prend sur soi son joug, c’est à dire le commandement 'Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés'. Or on ne saurait porter ce joug avec arrogance, avec présomption, avec orgueil, mais seulement avec douceur et humilité du cœur... Le saint d’Assise témoigne du respect pour tout ce que Dieu a créé et que l’homme est appelé à garder et à protéger, mais il témoigne surtout du respect et de l’amour pour tout être humain... Respectons la création, ne soyons pas les instruments de sa destruction. Et respectons tout être humain. Que cessent les conflits armés qui ensanglantent la terre, que se taisent les armes et que partout la haine cède la place à l’amour, l’offense au pardon et la discorde à l’union. Écoutons le cri de ceux qui pleurent, souffrent et meurent à cause de la violence, du terrorisme ou de la guerre, en Terre Sainte, si aimée de François, en Syrie, au Moyen Orient, dans le monde". Au final, le Pape a rappelé que c'est aujourd’hui la fête de saint François, patron de l'Italie : Prions pour ce pays, afin "que chacun travaille toujours pour le bien commun, en regardant ce qui unit plus que ce qui divise".

    Après la Messe, le Saint-Père a gagné en voiture le siège local de la Caritas pour partager le repas des pauvres qui y sont accueillis.

    Source : Vatican information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.10.13).

  • Rencontre à l'évêché d'Assise avec les pauvres assistés par la Caritas

    Le Saint-Père a accompli la seconde étape de sa visite à l'évêché d'Assise, dans la salle où en 1206 François se dépouilla publiquement de ses biens et de ses vêtements, reniant son père Pierre qui l'avait traîné devant le tribunal ecclésiastique et proclamant Dieu comme son véritable Père. Là le Pape François, le premier Pape a visiter cette salle, a retrouvé les pauvres assistés par la Caritas. Improvisant de nouveau il a évoqué la presse qui n'a cessé ces derniers temps d'annoncer qu'en ce lieu il aurait dépouillé l’Église : "Mais de quoi le Pape pourrait donc dépouiller l’Église ? Les vêtements du Pape, des Cardinaux et des Évêques !". Il se dépouillera lui-même, assuraient certains journalistes. "Mais l’Église, c'est nous tous les baptisés qui devons suivre le chemin de Jésus, un chemin de dépouillement jusqu'à l'humiliation de la croix. Pour être vraiment des chrétiens, il n'existe pas d'autre voie. Serait-il possible d'avoir un christianisme plus humain, se demandent certains, c'est-à-dire sans croix, sans Jésus et sans dépouillement ? Ce serait alors un christianisme de vitrine, doucereux, où les chrétiens seraient comme de jolis gâteaux en devanture. Un christianisme peut-être superbe mais pas chrétien. Alors de quoi donc l’Église devrait-elle se dépouiller ? Je réponds qu'elle doit se dépouiller maintenant d'un gravissime péché, qui menace chacun de ses membres. Ce danger c'est la mondanité, l'esprit du monde. Le chrétien ne peut le suivre et le rechercher car il porte à la vanité, à l'arrogance et à l'orgueil. Cet esprit n'est pas Dieu mais une idole, et l'idolâtrie est le suprême péché".

    "Lorsque les media parlent d'elle, ils croient que l’Église ne sont que le clergé et les religieux, les évêques, les Cardinaux et le Pape. Or, comme je viens de le dire, l’Église c'est nous tous. Nous devons donc tous nous dépouiller de l'esprit du monde qui est contraire aux Béatitudes et à l'Esprit de Jésus. Cet esprit mondain nous rend malades. Quelle tristesse qu'un chrétien croyant dans la sécurité que lui donnerait à la fois le monde et la foi ! Non, on ne peut mêler les deux esprits. L’Église ne peut que rejeter l'esprit du monde qui porte à l'idolâtrie. Jésus a bien dit qu'on ne saurait servir deux maîtres. Soit Dieu soit l'Argent, qui est rempli de l'esprit du monde. Les chrétiens ne peuvent suivre la voie de l'argent, de la vanité et de l'orgueil. Quelle tristesse d'effacer d'une main ce que l'autre écrit. Seulement Dieu et l’Évangile ! Jésus, qui s'est fait serviteur, n'a pas suivi l'esprit du monde... Tant de vous ont été dépouillés par la sauvagerie de ce monde, qui n'offre rien, ni assistance ni travail, qui ne se préoccupe pas qu'il y ait des enfants mourant de faim, des familles privées de la dignité de nourrir ses membres, tant de personnes forcées de fuir à la recherche de la liberté". Quelle horreur de voir tous ces gens morts hier devant Lampedusa ! Aujourd'hui est un jour de deuil. Voilà à quoi conduit l'esprit du monde. Il est vraiment ridicule qu'un chrétien, qu'il soit ecclésiastique, religieux ou laïc, suive cette voie homicide. La mondanité spirituelle tue elle aussi, elle tue l'âme, elle tue les gens, elle tue l’Église ! Lorsqu'en ce lieu François se dépouilla...c'est Dieu qui lui procura la force de rappeler ainsi ce que Jésus disait de l'esprit de ce monde, de sa prière pour que nous soyons sauvés de cet esprit. Sollicitons encore aujourd'hui la grâce du Seigneur pour que chacun de nous ait la force de se dépouiller, non de quelques sous mais de l'esprit du monde, véritable lèpre et cancer de la société, véritable ennemi de Jésus et de la Révélation". A la conclusion de la rencontre, le Pape François a remercié l'assistance de l'avoir accueilli et demandé qu'on prie pour lui : "Priez pour moi qui en ai tant besoin".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.10.13).

  • Visite pastorale du Pape François à Assise - Rencontre à l'Institut séraphique avec les enfants malades

    Le Saint-Père est arrivé à 7h30 à Assise pour sa troisième visite pastorale italienne, notamment accompagné par les huit Cardinaux de son nouveau conseil. A l'Institut séraphique, qui recueille des enfants malades et handicapés, il a été salué par l’Évêque d'Assise, le Président du Sénat italien et celui de la Région Ombrie. Commentant spontanément les paroles de la Directrice, il a dit : "Nous voici ici au milieu des plaies de Jésus, des plaies qui doivent être reconnues. Lorsque le Seigneur cheminait en compagnie des deux disciples démoralisés, il finit par leur montrer ses plaies, et ainsi ils le reconnurent... Ici Jésus est caché parmi ces enfants...et ils ont besoin d'écoute, d'une écoute de plusieurs jours par des gens qui se déclarent chrétiens. Le chrétien adore Jésus et le recherche. C'est pourquoi il sait reconnaître les plaies du Christ... Après sa résurrection, Jésus était plus beau que jamais" bien qu'ayant voulu conserver la marque de ses plaies "et les transporter au ciel. Les plaies du Christ sont à la fois au ciel et ici-bas, sous les yeux du Père !".

    Après quoi, le Pape François a remis à Mgr Sorrentino, son "frère évêque" local le discours qu'il avait préparé. En voici une synthèse : "Ma visite se veut avant tout un pèlerinage d'amour. Je viens prier sur la tombe de celui qui s'est dépouillé de lui-même pour se revêtir du Christ, qui a aimé tout le monde et particulièrement les plus pauvres, les marginaux. Rempli de stupeur admirative, il a aimé la Création. Votre institut s'appelle séraphique du surnom donné à saint François...et il est juste que ma visite commence ici." Dans son testament, François rappelle que Dieu lui a ordonné de commencer son parcours pénitentiel au milieu de ces lépreux qui, lorsqu'il vivait encore dans le péché, lui semblaient impossible d'aimer. "C'est le Seigneur en personne qui me conduisit parmi eux et me fit miséricordieux... Notre société est malade d'une culture du rebut qui s'oppose à celle de l'accueil. Et les victimes de cela sont les plus fragiles. Ici, dans cet institut, je vois par contre en œuvre la culture de l'accueil... Merci pour l'amour que vous y offrez, de ce signe de la véritable civilisation humaine et chrétienne", qui met à la première place les personnes désavantagées par la vie. "Souvent les familles sont seules et se demandent comment faire. Ici, en ce lieu où brille l'amour concret, je dis à tous de multiplier ces œuvres d'accueil animées par l'amour chrétien, par l'amour du Crucifié et la chair du Christ. Ce sont des œuvres précieuses qui savent allier professionnalisme et bénévolat. Servir avec amour et attention qui a besoin d'aide fait grandir en humanité car ces personnes constituent de véritables trésors pour l'humanité. François était un jeune homme riche et avide de gloire. A travers le lépreux, Jésus lui ayant parlé en silence, il changea du tout au tout. Il comprit que ce qui a une vraie valeur dans la vie, c'est l'humilité, la miséricorde et le pardon, non la richesse, la force et la gloire".

    Après cette première étape, le Saint-Père s'est rendu en visite privée au sanctuaire de St Damien, où il s'est recueilli après avoir été salué par le Maître Général des franciscains et la communauté locale. C'est là qu'en 1205, priant devant le célèbre crucifix de bois peint, François reçut du Seigneur la mission de réparer sa maison. Il y passa les dernières années de sa vie et y composa le 'Cantique des créatures'. Ensuite, il a gagné l'évêché pour une rencontre avec des pauvres assistés par la Caritas.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.10.13).

  • Rencontre avec les jeunes sur la place Carlo Felice

    Dernière rencontre, avec les jeunes, au Largo Carlo Felice de Cagliari

    La dernière étape de la visite pastorale du pape à Cagliari a été à 17h avec les jeunes qui l'attendaient sur la place Carlo Felice, là où il avait rencontré ce matin les représentants du monde du travail. Le Pape a commenté le récit évangélique de la pêche miraculeuse et invité l'assistance à ne pas se laisser gagner par le pessimisme ou le découragement : "Quand un jeune n'a pas confiance en la vie, quand il perd l'espérance", il cherche du réconfort "chez les marchands de mort, ceux qui offrent un chemin lorsqu'on est triste, sans valeur, sans espérance". S'il vous plaît, ne vendez pas votre jeunesse à ces marchands de mort ! Vous savez de quoi je parle. Fiez-vous à Jésus ! Et quand je vous dis cela, je veux être sincère et vous dire que je ne viens pas ici pour vous vendre une illusion. Je viens ici pour vous dire qu'il y a une personne qui peut te porter en avant : aies confiance en lui ! C'est Jésus ! Et Jésus n'est pas une illusion... Les difficultés ne doivent pas vous effrayer... Prenez le large et jetez les filets...avec Jésus tout change. La Parole du Seigneur a rempli les filets et...rend efficace le travail missionnaire des disciples. Suivre Jésus demande des efforts, signifie ne pas se contenter de petits objectifs...mais de voir haut avec courage !... Quand tout semble arrêté et stagnant, quand les problèmes personnels nous inquiètent, les défis sociaux ne trouvent pas les réponses appropriés, il ne faut pas pour autant s'avouer vaincu. La route est Jésus : faisons-le monter sur notre barque et prenons le large avec lui !... Sans faire trop de calculs humains et sans se préoccuper de vérifier si la réalité qui vous entoure coïncide avec vos certitudes. Prenez le large, sortez de vous-mêmes ! Sortir de notre petit monde et nous ouvrir à Dieu pour nous ouvrir davantage à nos frères".

    Comme le 21 septembre d'il y a 60 ans, le Pape alors âgé de 17 ans, avait senti la vocation sacerdotale, il a raconté que jamais il ne s'était repenti de la décision qu'il avait prise parce que "même dans les moments les plus sombres, dans les moments du péché, de fragilité, d'échec, j'ai regardé Jésus et je me suis confié à lui et il ne m'a jamais laissé seul".

    Avant de conclure la rencontre avec la bénédiction finale, le Saint-Père a rappelé l'attentat suicide qui a eu lieu aujourd'hui à midi à la sortie d'une église à Peshawar (Pakistan). "Il existe de mauvais choix car ce sont des choix de destruction. Aujourd'hui, au Pakistan, pour un choix erroné, de haine, de guerre, un attentat a été commis et 70 personnes sont mortes. Ce choix ne va pas, il ne sert à rien. Seul le chemin de la paix construit un monde meilleur ! Mais si vous ne le faites pas vous..., ce n'est pas un autre qui le fera ! Voilà quel est le problème et je vous pose une question : Suis-je disposé(e) à prendre une route pour construire un monde meilleur ? Juste cela. Et récitons un Pater pour toutes les personnes qui sont mortes dans cet attentat au Pakistan... Que la Vierge nous aide toujours à œuvrer pour un monde meilleur, à prendre la route de la construction, la route de la paix, et jamais la route de la destruction et la route de la guerre !".

    Après cette rencontre, le Pape est rentré à Rome où son avion a atterri peu après 19h30.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Rencontre avec les représentants du monde de la culture

    Rencontre dans l'Aula Magna de la Faculté théologique pontificale de Sardaigne à Cagliari

    Rencontrant le monde de la culture près la Faculté régionale de théologie de Cagliari, gérée par la Compagnie de Jésus, le Saint-Père a recommandé la recherche de nouveaux horizons pour notre société. Renonçant à une leçon académique, il a préféré proposer des réflexions tirées de son expérience d'homme et de pasteur, en rappelant que l'université est un point de rencontre entre qui a la foi et qui ne l'a pas, où chacun apporte quelque chose, où la foi a sa place sans jamais limiter celle de la raison. Commentant l'épisode d'Emmaüs, il a comparé la crise actuelle à la situation des deux disciples : "Quand on parle de crise, on parle de dangers certes mais aussi d'occasions... Si chaque époque porte évidemment en elle des points critiques, on n'avait pas vu ces quatre derniers siècles les fondements de la vie terrestre aussi profondément ébranlés, telle la détérioration de l'environnement... Que faire face à la crise actuelle ? Faire comme les disciples d'Emmaüs qui devant la mort du Maître sont démoralisés et cherchent à fuir ?". On pourrait être pessimistes et résignés, renoncer à intervenir. Or "la crise peut devenir une occasion de purification et d'analyse, de repenser nos modèles socio-économiques, de revenir sur une vision illusoire du progrès au profit d'un humanisme envisagé sous tous ses aspects. Le discernement, qui n'est ni aveugle ni improvisé, se fonde sur des principes éthiques et spirituels. Ceci implique de s'interroger sur ce qui est bon, sur les vraies valeurs de l'homme et du monde, de la personne dans toutes ses dimensions, notamment spirituelle car on ne saurait seulement l'envisager comme une sorte de matériel humain. Car telle est probablement la proposition cachée du fonctionnalisme".

    Puis le Pape François a expliqué qu'en tant de crise l'université revêt une grande importance, dans la mesure où elle constitue un espace du savoir, de la sagesse et du discernement qui doivent alimenter l'espérance. Elle est "un lieu dans lequel s'élabore la culture de la proximité..., un lieu de formation à la solidarité... En pensant à la réalité de ce lieu d'échange dans un contexte de crise, je trouve chez des hommes politiques jeunes une autre façon d'aborder la politique. Je ne dis pas meilleure ou moins bonne mais une approche nouvelle. Leur discours est différent et ils raisonnent mieux en cherchant. Alors ne craignons rien, écoutons-les et parlons-leur. La jeunesse est intuitive. Je parle de ces hommes politiques jeunes parce que généralement la jeunesse trouve des clefs de lecture différentes des nôtres". Pour aider à préparer ce nécessaire échange, il faut écouter le discours plus scientifique de ces nouveaux penseurs.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Rencontre avec des pauvres et des prisonniers

    Rencontre en la Cathédrale de Cagliari

    "Merci à tous d'être ici aujourd'hui. Je lis la fatigue sur vos visages, mais je vois aussi l'espérance. Sentez-vous aimés du Seigneur, et aussi de tant de personnes bonnes qui, par leurs prières et leurs œuvres, participent à soulager les souffrances du prochain. Je me sens à la maison ici...Nous sentons ici de façon forte et concrète que nous sommes tous frères. Ici, le seul Père est notre Père céleste et Jésus-Christ est le seul Maître. La première chose que je veux donc partager avec vous est justement cette joie d'avoir Jésus comme Maître, comme modèle de vie...Nous avons tous des difficultés, tous... Nous tous qui sommes ici, tous, nous avons des misères... des fragilités. Personne ici n'est meilleur que l'autre. Nous sommes tous égaux devant le Père, tous !". C'est par ces paroles que le Pape François s'est adressé aux prisonniers et aux pauvres assistés par la Caritas réunis cet après-midi en la cathédrale de Cagliari.

    "En regardant Jésus nous voyons qu'il a choisi la voie de l'humilité et du service...il n'a pas été indécis ou indifférent. Il a fait un choix et il l'a porté en avant jusqu'au bout. Il a choisi de se faire homme, et comme homme serviteur, jusqu'à la mort sur une croix. Voilà quelle est la voie de l'amour, il n'y en a pas d'autre. C'est pourquoi nous voyons que la charité n'est pas simplement de l'assistanat, et encore moins de l'assistanat pour tranquilliser les consciences. Non, ceci n'est pas de l'amour, c'est du commerce... L'amour est gratuit. La charité, l'amour est un choix de vie... Il n'y a pas d'autres voies pour cet amour : être humbles et solidaires. Ce mot solidarité, dans cette culture du rebut où l'on jette ce qui ne sert plus, pour garder seulement ceux qui se sentent justes, qui se sentent purs, qui se sentent propres. Malheureux ! Ce mot solidarité risque d'être effacé du dictionnaire parce que c'est un mot qui dérange...parce qu'il t'oblige à regarder l'autre et à te donner à l'autre avec amour". Mais, a ajouté le Pape, ce ne sont pas les prêtres qui ont inventé le chemin de l'humilité et de la solidarité, c'est Jésus et "l'humilité du Christ n'est pas de la moralité ou un sentiment...elle est réelle, c'est le choix d'être petit, de rester avec les petits, avec les exclus, d'être entre nous, tous pécheurs. Attention, ce n'est pas une idéologie ! C'est une façon d'être et de vivre qui part de l'amour, qui part du Cœur de Dieu".

    "Mais il ne suffit pas de regarder, il faut suivre !... Jésus n'est pas venu au monde pour se faire voir... Il est le chemin et un chemin sert...à être parcouru", a souligné le Saint-Père tout en remerciant les prisonniers de l'effort fait pour le suivre "même dans la fatigue, dans la souffrance, entre les murs d'une prison". Il a aussi remercié les personnes qui se consacrent aux œuvres de miséricorde, en les encourageant à poursuivre et en rappelant que les œuvres de charité doivent toujours être accomplies "avec tendresse et toujours avec humilité !... Parfois - a-t-il ajouté - le service des pauvres est fait avec arrogance. Je suis sûr que vous avez déjà vu cela... Certains s’enorgueillissent, se remplissent la bouche avec les pauvres ; certains instrumentalisent les pauvres pour des intérêts personnels ou ceux de leur groupe. Je le sais, c'est humain mais cela ne va pas !... Et je dis même que c'est un péché ! C'est un péché grave d'utiliser les nécessiteux, ceux qui ont besoin, qui sont la chair de Jésus, par vanité. Je me sers de Jésus pour ma vanité et cela est un péché grave ! Mieux vaudrait pour ces personnes qu'elles restent chez elles !". Pour suivre Jésus sur le chemin de la charité, il faut "aller avec lui aux périphéries de l'existence... Pour le Bon Pasteur ce qui est...perdu et déprécié fait l'objet de l'attention la plus grande. Dans l’Église, les premiers sont ceux qui ont le plus de besoin humain, spirituel et matériel... En suivant le Christ sur le chemin de la charité, nous semons l'espérance... Ceux qui ont des responsabilités politiques et civiles ont leur devoir, comme citoyens, qu'ils doivent jouer activement. Certains membres de la communauté chrétienne sont appelés à s'engager dans le domaine de la politique qui est une forme haute de la charité comme disait Paul VI. Mais comme Église nous avons tous la forte responsabilité de semer l'espérance avec des œuvres de solidarité en cherchant toujours à collaborer le mieux possible avec les institutions publiques dans le respect de nos compétences respectives. La Caritas est l'expression de la communauté, et la force de la communauté chrétienne est de faire grandir la société de l’intérieur, comme le levain...Ne vous laissez pas voler l'espérance, au contraire, semez-là !".

    A la fin de la rencontre, le Pape a rejoint les moniales cloîtrées de Cagliari pour prier et les encourager avec la certitude que "le Seigneur vous a appelé pour soutenir l’Église par la prière".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Messe sur la parvis de la Basilique Notre-Dame de Bonaria à Cagliari

    Salutation des autorités près du Sanctuaire Notre-Dame de Bonaria de Cagliari,
    puis salut des malades en la Basilique Notre-Dame de Bonaria.
    Messe et prière de l'Angélus sur la place devant le Sanctuaire

    A 10h, après avoir salué les élus locaux, le Saint-Père a rencontré dans le sanctuaire marial de Bonaria un groupe de malades, puis a gagné la place voisine pour célébrer la Messe. A l'homélie il a de nouveau dénoncé le manque d'emploi, la précarité et a l'état d'incertitude quant à l'avenir dont souffrent les sardes.

    "Une loyale collaboration de tous est nécessaire, accompagnée par l'engagement des pouvoirs publics comme de l’Église, afin d'assurer aux personnes et aux familles leurs droits fondamentaux, afin de favoriser une société plus fraternelle et plus solidaire. Le droit au travail doit être assuré, c'est à dire le droit à recevoir le fruit de son travail... Persévérez donc dans la promotion de valeurs profondément enracinées dans la foi et l'histoire de cette région et de ses habitants. Et gardez allumée la lampe de l'espérance !". A ce propos, le Saint-Père a rappelé "combien Marie enseigne à avoir confiance en Dieu et dans sa miséricorde..., combien en elle se reflète le visage du Crucifié qui fit d'elle notre Mère. C'est avec ce regard qu'elle se penche sur nous, avec ce regard tendre dont nous avons besoin, avec ce regard maternel plein de connaissance, de compassion et d'attention... Nous ne sommes pas seuls en chemin car nous constituons un peuple, et Marie nous aide à nous regarder les uns les autres en frères. Soyons plus fraternels ! A l'exemple de la Vierge, cherchons à accueillir, à accompagner et à protéger l'autre, celui qu'on aurait tendance à moins voir et qui a le plus besoin de secours, c'est à dire les plus délaissés, les plus malades, tous ceux qui n'ont pas de quoi vivre, ou qui ne connaissent pas le Christ, des jeunes en difficulté ou qui ne trouvent pas d'emploi. N'ayons pas peur d'aller regarder nos frères et sœurs avec le regard de Marie, qui nous invite à vraiment agir en frères".

    Après la célébration, le Pape a récité l'Angélus avec les fidèles venus en pèlerinage au sanctuaire de Notre Dame de Bonaria, évoquant les divers lieux de la Sardaigne où l'on prie la Vierge. Saluant la dévotion des sardes, il leur a demandé de rester fils de Marie et fils de l’Église, et d'inspirer leur vie à l'exemple des saints, rappelant que hier à Bergame (Italie) a été béatifié le capucin Tomaso Acerbis da Olera.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Rencontre avec le monde du travail au Largo Carlo Felice de Cagliari

    Arrivée à l'aéroport Mario Mameli de Cagliari Elmas,
    puis rencontre avec le monde du travail au Largo Carlo Felice de Cagliari.

    Le Pape François est arrivé ce matin à Cagliari en Sardaigne. Il s'agit de sa deuxième visite pastorale en Italie après celle effectuée dans une autre île, à Lampedusa en Sicile. Toutes deux sont touchées par de graves problèmes. En Sicile, il avait été accueilli par des immigrés venant de pays en guerre. En Sardaigne, il l'est par des personnes ayant perdu leur travail à cause de la fermeture de nombreuses usines. De l'aéroport, le Pontife s'est rendu sur la place Carlo Felice où, en plus des autorités religieuses et civiles, une foule l'attendait avec des pancartes demandant du travail. Avant de prononcer son discours, le Pape a écouté les paroles d'un jeune chômeur, d'un entrepreneur et d'un syndicaliste. Emu, il s'est adressé aux personnes présentes laissant de côté le texte qu'il avait préparé et improvisant :

    "Avec cette rencontre, je désire surtout vous faire part de ma proximité, en particulier face aux situations de souffrance, de tant de jeunes chômeurs, des personnes qui sont au chômage partiel ou dans des situations précaires, des entrepreneurs et commerçants qui sont en difficulté. C'est une réalité que je connais bien par l'expérience que j'ai eu en Argentine. Je ne l'ai pas connu personnellement, mais ma famille oui. Jeune, mon père est parti pour l'Argentine rempli d'illusions sur l'Amérique. Et il a souffert de la terrible crise des années trente. Il a tout perdu ! Il n'y avait pas de travail ! Dans mon enfance, j'ai entendu parler de cette époque à la maison... Mais je dois vous dire 'Courage' ! Et je suis bien conscient que je dois tout faire de mon côté pour que cette parole 'courage' ne soit pas une belle parole en passant. Qu'elle ne soit pas seulement un sourire d'employé cordial, un employé de l'Eglise qui vient et qui dit 'Courage' ! Non, je ne le veux pas ! Je voudrais que ce courage vienne de dedans et me pousse à faire tout mon possible comme pasteur, comme homme. Nous devons faire face avec solidarité, entre vous, entre nous aussi, tous avec solidarité et intelligence, à ce défi historique".

    "C'est la deuxième île que je visite en Italie. C'est curieux, toutes les deux, la première et celle-ci, sont des îles. Dans la première j'ai vu la souffrance de tant de personnes qui cherchent, en risquant leur vie, la dignité, le pain, la santé : le monde des réfugiés. Et j'ai vu la réponse de cette ville qui bien qu'étant une île n'a pas voulu s'isoler et...nous donne un exemple d'accueil... Ici, dans cette deuxième ville, île que je visite, ici aussi je trouve la souffrance...une souffrance, le manque de travail, qui te conduit...à te sentir sans dignité ! Là où le travail fait défaut, il manque la dignité ! Et cela n'est pas le problème de la seule Sardaigne,...de l'Italie ou de quelques pays d'Europe. C'est la conséquence d'un choix mondial, d'un système économique qui conduit à cette tragédie, un système économique qui a en son centre une idole qui s'appelle l'argent".

    "Dieu a voulu qu'au centre du monde il n'y ait pas une idole mais l'homme, l'homme et la femme qui portent en avant le monde, avec leur travail. Mais maintenant, dans ce système sans éthique, au centre, il y a une idole et le monde est devenu idolâtre de ce dieu-argent. C'est l'argent qui commande ! Il commande toutes ces choses dont il a besoin lui, cette idole. Et que se passe-t-il ? Pour défendre cette idole, ils s'entassent tous au centre et les extrêmes tombent, les personnes âgées tombent parce que dans ce monde il n'y a pas de place pour elles ! Certains parlent de cette habitude d'euthanasie cachée, qui consiste à ne pas les soigner, à ne pas en tenir compte... Et les jeunes qui ne trouvent pas de travail et de dignité tombent aussi. Mais réfléchissez. Dans un monde où les jeunes, deux générations de jeunes, n'ont pas de travail, ce monde n'a pas d'avenir. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas de dignité ! Il est difficile d'avoir une dignité si l'on ne travaille pas. Voilà quelle est votre souffrance ici. Voilà quelle est la prière que vous criez ici : du travail, du travail, du travail ! C'est une prière nécessaire. Le travail c'est la dignité, le travail c'est ramener le pain à la maison, le travail c'est aimer! Pour défendre ce système économique idolâtre, on instaure la culture du rebut : on élimine les personnes âgées et on élimine les jeunes. Nous devons dire non à cette culture du rebut. Nous devons dire : Nous voulons un système juste, un système qui nous permette à tous d'aller de l'avant. Nous devons dire : Nous ne voulons pas de ce système économique globalisé qui nous fait tant de mal ! Au centre doivent se trouver l'homme et la femme, comme Dieu veut, et non l'argent!".

    "J'avais écrit quelque chose pour vous, mais en vous regardant, ce sont ces paroles qui me sont venues...Je préfère vous dire ce qui me vient du cœur en vous voyant maintenant ! Voyez, il est facile de ne pas perdre l'espérance, Mais à tous, à vous tous, ceux qui ont du travail et ceux qui n'en ont pas, je dis : Ne vous laissez pas voler l'espérance !...Peut-être que l'espérance est comme les braises sous la cendre. Aidons-nous avec solidarité, en soufflant sur les cendres, pour que le feu reprenne. Mais l'espérance nous porte en avant. Il ne s'agit pas d'optimisme mais d'autre chose. L'espérance ne vient pas d'un seul, nous la portons tous l'espérance !...Nous devons la soutenir entre nous tous, vous et nous qui sommes loin...C'est pourquoi je vous dis : Ne vous laisser pas voler l'espérance ! Mais nous sommes rusés, parce que le Seigneur nous dit que les idoles sont plus rusées que nous. Le Seigneur nous invite à avoir la ruse du serpent avec la bonté de la colombe. Nous avons cette ruse et nous appelons les choses par leur nom. En ce moment, dans notre système économique, dans notre système proposé globalisé de vie, au centre se trouve une idole et il ne doit pas en être ainsi ! Luttons tous ensemble pour qu'au centre, au moins dans notre vie, se trouvent l'homme et la femme, la famille, nous tous, pour que l'espérance avance".

    Le Pape a conclu en demandant à tous de prier avec lui : "Je vais vous dire ce qui me vient du cœur et vous prierez avec moi : Seigneur Dieu regarde-nous ! Regarde cette ville, cette île. Regarde nos familles. Seigneur, tu n'as pas manqué de travail, tu as été menuisier, tu étais heureux. Seigneur, nous n'avons pas de travail. Les idoles veulent nous voler notre dignité. Les systèmes injustes veulent nous voler l'espérance. Seigneur, ne nous laisse pas seuls. Aide-nous à nous aider entre nous ; pour que nous oubliions un peu notre égoïsme et que nous sentions dans notre cœur ce nous, nous, le peuple qui veut aller de l'avant. Seigneur Jésus tu n'as pas manqué de travail, donne-nous du travail et enseigne-nous à lutter pour le travail et bénis-nous tous".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Temps forts de la visite pastorale du Pape François à Cagliari, en Sardaigne

    Textes principaux et vidéos enregistrées par KTO ci-dessus

  • Violences au Liban, des craintes pour la visite du Pape

    Regain de tensions au Liban, suite à l’enlèvement, par des milices chiites, de plusieurs Syriens hostiles au régime de Bachar Al-Assad. Des magasins ont par ailleurs été vandalisés, et des ouvriers chassés de leurs lieux de travail.
    Ces milices chiites affirment avoir agi pour obtenir la libération de proches enlevés en Syrie par l’opposition.

    L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar ont, quant à eux, officiellement appelé leurs ressortissants à quitter immédiatement le Liban, en raison « d’une situation instable de sécurité ».

    C’est dans ce contexte qu’est attendu Benoit XVI, en septembre prochain. Sa visite, pour le moment, est maintenue. Mais les craintes se font persistantes. Le patriarche de Cilicie des Arméniens Sa Béatitude Nerses Bedros XIX Tarmouni est inquiet.
    A écouter sur Radio Vatican.

    Prions, pour le Liban, pour la Syrie, pour le Saint-Père...