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  • Journées Mondiale de la Jeunesse (JMJ) à Panama du 22 au 27 janvier 2019

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    Programme détaillé du voyage du Pape au Panama

     

    Jeudi 24 janvier 2019

    09h45 : Cérémonie de bienvenue à l’entrée principale de la Présidence de la République – Palais de las Garzas et Visite de courtoisie au Président de la République au Palais de las Garzas
         Retransmission sur KTO à 15h45

     

    10h40 : Rencontre avec les autorités, avec les Corps diplomatique et avec les représentants de la société au Palais Bolivar – Ministère des Affaires étrangères
         Retransmission sur KTO à 16h40


    11h15 : Rencontre avec les évêques d'Amérique centrale dans l'église S. Francisco de Asis
         Retransmission sur KTO à 17h15


    17h30 : Cérémonie d'accueil et ouverture des JMJ au Campo Santa Maria la Antigua – Cinta Costera


    Fuseau horaire :
    Rome : + 1 UTC
    Panama : - 5 UTC

    Source : Site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Saint-Père en Birmanie et au Bangladesh (3e jour)

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    Programme complet du 26 novembre au 3 décembre

    Programme du mardi 28 novembre 2017

    14h00 : Départ en avion pour Nay Pyi Taw

    15h10 : Arrivée à l’Aéroport de Nay Pyi Taw
           Accueil officiel

    15h50 : Cérémonie de bienvenue au Palais présidentiel

    16h00 : Visite de courtoisie au Président

    16h30 : Rencontre avec le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères

    17h15 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique à l’International Convention Centre
           Retransmission sur KTO à 11h45

    18h20 : Départ en avion pour Yangon

    19h25 : Arrivée à l’Aéroport de Yangon et transfert à l’Archevêché

  • Voyage apostolique - Rencontre avec les Autorités au Centre “Heydar Aliyev”

    Le Pape a lancé un vibrant appel à la paix lors de sa rencontre avec les autorités d'Azerbaïdjan ce dimanche 2 octobre 2016 à Bakou. Soulignant les « remarquables efforts faits pour consolider les institutions et favoriser la croissance économique et civile du pays », depuis son indépendance, il y a presque 25 ans ; saluant « l’effort commun dans la construction d’une harmonie entre les différences » ce qui montre « qu’il est possible de témoigner de ses propres idées et de ses propres conceptions de la vie sans empiéter sur les droits de ceux qui sont porteurs d’autres conceptions et d’autres visions » et espérant que l’Azerbaïdjan « continue sur la route de la collaboration », le Pape a jugé que, « comme à l’intérieur des Nations, il faut promouvoir l’harmonie entre ses diverses composantes, de même entre les Etats, il est nécessaire de continuer avec sagesse et courage sur la voie qui conduit au progrès authentique et à la liberté des peuples, en ouvrant des pistes originales qui visent à des  accords durables et à la paix ». Ainsi, a-t-il poursuivi, « on épargnera aux peuples de graves souffrances et des déchirements douloureux, difficiles à guérir ». Le Pape a exprimé sa proximité à tous ceux qui ont du laisser leur terre et à tous ceux qui souffrent en raison de conflits sanglants.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral du discours du Pape traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique - Rencontre avec les autorités, la société civile et le corps diplomatique

    Premier temps fort de sa visite en Géorgie, le Pape s’est rendu au palais présidentiel pour une visite de courtoisie au Président géorgien. Le Saint-Père a prononcé son premier discours devant les autorités civiles et le corps diplomatique, remerciant la Géorgie de l’accueil qui lui a été réservé.

    « Je remercie le Dieu Tout-Puissant de m’avoir offert l’opportunité de visiter cette terre bénie, lieu de rencontre et d’échange vital entre cultures et civilisations », a dit le Pape à ses hôtes qui a d’emblée cité son prédécesseur Saint-Jean-Paul II lors de sa venue dans le pays en 1999 : « Le christianisme est devenu le germe de la floraison successive de la culture géorgienne ». Le Pape François a rappelé les bonnes relations entre la Géorgie et le Saint-Siège et fait mémoire de l’histoire pluriséculaire du pays. Un pays qui par son enracinement dans les valeurs exprimées par sa culture, sa langue et ses traditions, s’insère de plein droit et de manière féconde dans la civilisation européenne, mais qui par sa position géographique en fait un pont naturel entre l’Europe et l’Asie.

    Vingt-cinq ans sont passés depuis la proclamation de l’indépendance de la Géorgie, a poursuivi le Pape, une période durant laquelle, en retrouvant sa pleine liberté, le pays a construit et consolidé ses institutions démocratiques et a cherché les voies pour garantir un développement le plus inclusif et authentique possible. « Je souhaite que le chemin de la paix et du développement se poursuive avec l’engagement solidaire de toutes les composantes de la société, a souligné le Saint-Père, de façon à créer les conditions de stabilité, d’équité et du respect de la légalité à même de favoriser la croissance et d’accroître les opportunités pour tous. »

    « Mais ce progrès authentique et durable a pour condition préliminaire indispensable la coexistence pacifique entre tous les peuples et les États de la région », a-t-il expliqué. Afin d’ouvrir des voies qui portent à une paix durable et à une vraie collaboration, il faut être conscient que les principes importants pour une relation juste et stable entre les États sont au service de la cohabitation concrète, ordonnée et pacifique entre les nations. Le Pape a en effet déploré « qu’en trop d’endroits de la Terre semble l’emporter une logique qui rend difficile le maintien des différences dans un environnement de débat et de dialogue civil où prévalent la raison, la modération et la responsabilité ».

    Pourtant, a-t-il précisé, ces qualités sont plus que nécessaires aujourd’hui à l’heure où « des extrémismes violents manipulent et déforment des principes de nature civile et religieuse pour les asservir à des projets obscurs de domination et de mort ».

    Loin de transformer les divergences, « toute distinction de caractère ethnique, linguistique, politique ou religieux peut et doit être pour tous une source d’enrichissement réciproque en faveur du bien commun ». Sans nommer les provinces d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie qui ont proclamé leur indépendance en 2008, le Pape a souhaité « la possibilité de vivre en paix sur sa terre ou d’y retourner librement si, pour quelque motif, il a été contraint de l’abandonner », et invité les responsables politiques à ne pas oublier les personnes déplacées.

    « L’Église catholique, a conclu le Saint-Père, partage les joies et les inquiétudes du peuple géorgien et entend offrir sa contribution au bien-être et à la paix de la nation géorgienne », grâce à son engagement auprès des plus démunis et de son dialogue toujours renouvelé avec l’Église orthodoxe locale.

    Source : Radio Vatican (CV-OB).

    Allocution du Président géorgien Margvelachvili (traduction complète) sur Zenit.org.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape en Pologne - Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique

    Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique
    au château royal de Wavel, à Cracovie

    Le Pape François a entamé ce mercredi 27 juillet 2016 son 15ème voyage apostolique. Un voyage de cinq jours à Cracovie, en Pologne, à l’occasion des 31èmes Journées mondiales de la jeunesse ; un voyage sur les terres de Jean-Paul II, apôtre de la miséricorde. Après avoir été accueilli très chaleureusement à l’aéroport, le Saint-Père s’est rendu sur la célèbre colline du Wawel où se trouvent le château royal et la cathédrale de Cracovie, pour un rendez-vous avec les autorités politiques, la société civile et le Corps diplomatique. C’est depuis la cour d’honneur du château, en présence de 800 invités, qu’il a salué, dans un premier discours, la mémoire du peuple polonais.

    Le compte rendu d'Hélène Destombes à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Pologne

    Programme du Voyage apostolique du Pape François en Pologne
    à l'occasion de la XXXIe Journée Mondiale de la Jeunesse

    Mercredi 27 juillet 2016

    16h00 : Cérémonie de bienvenue à l’aéroport international “St-Jean-Paul II” de Cracovie-Balice
    17h00 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique dans la cour d’honneur du Wawel
    17h40 : Visite de courtoisie au Président de la République dans la Salles des oiseaux du Palais du Wawel
    18h30 : Rencontre avec les évêques polonais dans la cathédrale de Cracovie

    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles

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    JMJ 2016 à Cracovie : Site officiel - Site officiel France

    Programme des JMJ de Cracovie 2016

    Journal des JMJ - Émissions - Reportages - Direct - Replay

  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique

    Après son arrivée ce vendredi 12 février 2016 à l’aéroport de Mexico, le Pape François a commencé effectivement son voyage ce samedi par la visite au Palais national de la capitale, siège de la présidence. C’est là qu’il a rencontré pour la seconde fois le chef de l’État, Enrique Peña Nieto, avant de s’adresser aux autorités, à la société civile et au Corps diplomatique. Mais avant cela, le Pape François a pu goûter à la joie et à l’enthousiasme des Mexicains.

    En effet, entre le spectacle haut en couleur qui a accueilli le Pape vendredi soir à l’aéroport de Mexico, et la foule amassée dans les rues pour le saluer ce samedi matin, les Mexicains sont là et bien là : on parle de 300 000 personnes rien qu’hier soir sur le parcours entre l’aéroport et la nonciature et ce matin, ils étaient certainement tout aussi nombreux sur la route du Palais national. Certains ont passé la nuit sur le Zocalo, cette immense place sur laquelle se dresse le palais du Président et la cathédrale… c’est dire l’enthousiasme des Mexicains.

    Le Pape François a rencontré le Président, les autorités, la société civile et le Corps diplomatique. Dans son discours, le premier sur le sol mexicain, il a surtout voulu situer sa visite dans une perspective spirituelle, disant venir « comme un missionnaire de miséricorde et de paix mais également comme un fils qui veut rendre hommage à sa mère, la Vierge de Guadalupe, et se laisser regarder par elle ».

    Il a ensuite rendu hommage au Mexique et à ses richesses culturelles et humaines, et en particulier ses jeunes. La moitié de la population est jeune, et pour le Pape cela devrait permettre au pays de « se rénover » et de « se transformer ». Mais pour parvenir à « un avenir d’espérance » il faut travailler aujourd’hui, au « bien commun », ce bien qui, au XXIe siècle « n’est pas très prisé » a-t-il regretté. En cherchant les privilèges pour soi, « la vie en société devient un terrain fertile pour la corruption, le narcotrafic, l’exclusion des cultures différentes, la violence, y compris pour le trafic de personne, la séquestration et la mort, causant la souffrance et freinant le développement ». Autant dire, les principaux maux dont souffre le Mexique.

    Alors, pour que dans cette société personne ne se sente « victime de la culture du rejet », il faut que toutes les composantes de la société s’engagent, et tout particulièrement les chrétiens. La priorité, aux yeux du Pape, c’est « d’offrir à tous les citoyens l’opportunité d’être de dignes acteurs de leur propre destin, dans leur famille et dans tous les domaines où se développe la société humaine, en leur facilitant un accès réel aux biens matériels et spirituels indispensables : logement décent, travail digne, nourriture, justice réelle, sécurité effective, un environnement sain et de paix ».

    La clé pour y parvenir, selon le Pape, c’est « une formation urgente à la responsabilité personnelle de chacun dans le plein respect de l’autre ». Le Saint-Père invite donc, non seulement le gouvernement, mais toute la société à se faire protagoniste de son destin. Un message reçu parfaitement, surtout par la société civile qui est déjà fortement engagée en la matière.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François ci-dessous.

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  • Le Pape François en Ouganda : Rencontre avec les autorités et le Corps diplomatique à Entebbe

    Rencontre avec les autorités et le Corps diplomatique dans la salle de conférence de la State House

    Le Pape est donc maintenant en Ouganda. Il s'agit du deuxième pays de sa tournée africain, après le Kenya et avant la République centrafricaine. Première étape, comme toujours, la visite de courtoisie au président ougandais, Yoweri Museveni, et la rencontre avec les autorités et le corps diplomatique.

    Le Pape François a rappelé que sa visite a pour but de commémorer le cinquantième anniversaire de la canonisation des martyrs de l’Ouganda par le Pape Paul VI, qui fut le premier souverain pontife à visiter le pays, c’était en 1969.

    Le Pape a ensuite souligné que sa visite avait pour but également « d’attirer l’attention sur l’Afrique dans son ensemble, sur sa promesse, ses espérances, ses luttes et ses succès ».

    Retour sur ce premier discours du Pape François en Ouganda avec Sarah Bakaloglou, sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Rencontre avec les autorités kenyanes et le Corps diplomatique

     Rencontre du Pape François avec les autorités du Kenya

    « Il y a un lien évident entre la protection de la nature et la construction d’un ordre social juste et équitable » : dans son premier discours officiel au Kenya adressé aux autorités du pays et au Corps diplomatique dans le cadre des jardins de la State House, la résidence du chef de l’État, Uhuru Kenyatta, le Pape François est revenu sur un thème qui lui tient à cœur. Développé dans son encyclique Laudato Si’, qu’il a citée dans son adresse, le Saint-Père a rappelé aux autorités kényanes le défi qu’il devait affronter pour le bien de cette « nation de jeunes ».

    La jeunesse, c’est l’une des priorités du Pape François lors de cette première étape en Afrique. « Les jeunes sont les ressources les plus précieuses de toute nation ». C’est pourquoi, ce fait rappelé, le Pape a exprimé le désir ardent de « rencontrer beaucoup d’entre eux », de « parler avec eux » et d’ « encourager leurs espérances ainsi que leurs aspirations pour l’avenir ».

    Or cet avenir pourrait être compromis par « la grave crise environnementale qui menace notre monde » et qui « demande une sensibilité toujours croissante à la relation entre les êtres humains et la nature ». « Dans un monde qui continue d’exploiter plutôt que de protéger notre maison commune », les valeurs de transmission de cet héritage naturel qui « sont profondément enracinées dans l’âme africaine », « doivent inspirer les efforts des dirigeants nationaux à promouvoir des modèles responsables de développement économique ».

    Le Pape établit alors avec clarté le lien existant entre « la construction d’un ordre social juste et équitable » et la protection de la nature, affirmant qu’il « ne peut y avoir aucun renouvellement de notre relation avec la nature sans un renouvellement de l’humanité elle-même ». Il appelle donc « tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté à travailler pour la réconciliation et la paix, le pardon et l’apaisement ».

    Dans un pays qui en 2007-2008 a connu des affrontements meurtriers post-électoraux, le Pape insiste sur le fait que « dans l’œuvre de construction d’un ordre démocratique solide, par le renforcement de la cohésion et de l’intégration, de la tolérance et du respect des autres, la poursuite du bien commun doit être le premier objectif ».

    « L’expérience montre que la violence, le conflit et le terrorisme se nourrissent de la peur, de la méfiance ainsi que du désespoir provenant de la pauvreté et de la frustration ». Le Pape invite ainsi ses interlocuteurs à rendre « un témoignage sincère aux grandes valeurs spirituelles et politiques qui ont inspiré la naissance de la nation ».

    Dans sa conclusion, le Pape François encourage « les dirigeants de la vie politique, culturelle et économique » du Kenya « à travailler avec intégrité et transparence pour le bien commun, et à promouvoir l’esprit de solidarité à chaque niveau de la société ». Il les exhorte à « montrer un vrai souci des besoins des pauvres, des aspirations des jeunes ainsi que d’une juste distribution des ressources naturelles et humaines ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Rencontre avec les autorités au Palais présidentiel de Sarajevo

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Rencontre du Pape avec les autorités des Philippines

    Rencontre du Pape François avec les autorités et le corps diplomatiques philippins, au Palais présidentiel de Manille

    C’est toujours un discours très attendu lors des voyages pontificaux, car il donne la mesure de la perception qu’a le Pape de la situation politique et économique du pays qui le reçoit, mais aussi de l’état du monde. Et ce n’est donc pas sans intérêt que le Pape François ait entamé son voyage aux Philippines par une rencontre avec les autorités politiques du pays et le corps diplomatique accrédité à Manille, au sein même du Palais présidentiel où le Pape était accueilli et s'entretenait juste auparavant avec le président actuel, Begnino Aquino.

    L’histoire des Philippines a de tout temps été minée par un mal viscéral, la corruption, et le Pape n’y est pas allé par quatre chemins dans son premier discours officiel depuis son arrivée jeudi sur le sol philippin, pour appeler les autorités à combattre ce mal endémique et à lutter contre les inégalités sociales « scandaleuses » dans un pays connu pour sa grande pauvreté.

    Il faut que chacun proclame son « refus ferme de toute forme de corruption qui détourne les ressources destinées aux pauvres », s’est exclamé le Pape François. « Brisons les chaînes de l'injustice et de l'oppression qui donnent lieu à d'évidentes - et vraiment scandaleuses - inégalités sociales ». Et le Pape d’appeler les autorités à « réformer les structures sociales qui entretiennent la pauvreté et l'exclusion des pauvres ».  L’on sait combien le Pape François a fait de l’attention aux pauvres l’un des piliers de son pontificat. « Il est maintenant plus que jamais nécessaire que les dirigeants politiques se distinguent par leur honnêteté, leur intégrité et leur responsabilité envers le bien commun » , ajoutait-il devant ce parterre de responsables politiques philippins et les diplomates en poste à Manille, en présence de ce président Benigno Aquino, qui depuis son arrivée au pouvoir il y a quatre ans a fait de la lutte anti-corruption le fer de lance de son mandat, n’hésitant pas à envoyer derrière les barreaux la présidente qui l’a précédé, Gloria Arroyo, et à faire destituer le président de la Cour Suprême, convaincus de corruption au-delà d’être des adversaires politiques.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Saint-Père, traduit en français ci-dessous.

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  • 1er jour du voyage apostolique du Pape François en Turquie


    Pour son sixième voyage apostolique, le Saint-Père a quitté ce matin Rome à destination d'Ankara. A l'instar de ses prédécesseurs, il entend lui imprimer un caractère principalement œcuménique car la Turquie a une place à part au plan géographique, mais aussi pour les Papes. A l'annonce de son élection, les autorités turques définirent Jean XXIII "le premier Pape turc de l'histoire". Il est vrai que Angelo Roncalli avait laissé un souvenir très positif de son séjour de 1935 à 1944 comme Délégué apostolique. En 1967 ensuite, Paul VI fut le premier à y effectuer un voyage officiel, en corollaire à sa visite historique en Terre Sainte. Ce fut le tour de Jean-Paul II en 1979 puis de Benoît XVI en 2006.


    Accueil et Rencontre avec les autorités (discours ci-dessous)

    Après trois heures de vol, l'avion papal a atterri dans la capitale turque à 13h locales (midi heure de Rome). Après la brève cérémonie d'accueil, il s'est rendu au centre d'Ankara pour s'incliner devant le tombeau de Mustafa Kemal, dit Atatürk, le Père des Turcs (1881-1936), premier Président de la République et créateur de l'état moderne. Après avoir déposé une couronne de fleur et signé le livre d'or du mausolée, le Pape a gagné le nouveau palais présidentiel, où il s'est entretenu en privé avec le chef de l’État M. Recep Tayyip Erdogan. Au livre d'or du mausolée, le Pape François a écrit : "Mes vœux les plus sincères afin que la Turquie, pont entre deux continents, ne soit pas qu'un carrefour mais aussi un espace de rencontre, de dialogue et de paix entre hommes et femmes de toute ethnie, culture et religion". Dans celui de la présidence : "Puisse le Tout Puissant concéder paix et prospérité au peuple turc. Puisse ce pays être tout entier une aire de coexistence pacifique entre cultures et populations, dans laquelle chacun se sente protégé dans sa dignité et soit libre de professer sa foi librement".

    Avant de s'entretenir avec le nouveau Premier Ministre, il s'est adressé aux corps constitués :

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  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Discours du Pape et du Président albanais devant la presse

    Rencontre du Pape François avec les autorités d'Albanie, dans la salle de réception du Palais présidentiel.

    Dans son discours, le président Nishani a salué la bonne coexistence religieuse et la tradition de dialogue entre catholiques, orthodoxes, musulmans sunnites et bektashis (chiites de tradition soufie). « Aucune discrimination, aucune intolérance, aucun extrémisme » n'existe en Albanie, a affirmé le président,  en saluant la « résistance héroïque » des catholiques face à « la tyrannie et aux persécutions de l'époque communiste ». Il a tenu à souligner le chemin parcouru : « L'Albanie a 24 années de liberté. Du pays le plus isolé d'Europe, d'un pays athée, nous sommes devenus le pays des libertés religieuses. »

    Il a remercié très chaleureusement le Pape François pour sa visite.  « Vos paroles sont une grande réflexion spirituelle et éthique sur le respect que mérite chaque être humain, sur la foi et le droit de conserver la foi, s'est exclamé le président albanais. Ce sont des leçons de foi et de culture, ce sont des sources d'inspiration pour la démocratie de l'Albanie mais aussi de toute l'humanité. C'est important de continuer les rapports avec le Saint-Siège, qui sont stratégiques, pas seulement pour la communauté catholique mais pour toute la nation. Je conclus en vous disant merci au nom de ma nation pour l'honneur que vous nous faites d'être avec nous aujourd'hui. »

    Fait inhabituel lors d'un discours de chef d’État, le président a été vivement applaudi par la délégation vaticane plusieurs fois au cours de son discours, qui s'est même levée pour saluer des paroles allant bien au-delà du simple respect protocolaire habituel.

    Source : Radio Vatican.

    Discours du Pape François - texte intégral

    « Monsieur le Président,
    Monsieur le Premier Ministre,
    Honorables Membres du Corps Diplomatique,
    Excellences, Mesdames, Messieurs,

    Je suis très heureux d’être avec vous, sur la noble terre d’Albanie, terre des héros qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance du pays, et terre des martyrs qui ont témoigné de leur foi aux temps difficiles de la persécution. Je vous remercie de votre invitation à visiter votre patrie, appelée « terre des aigles », et pour votre accueil festif.

    Près d’un quart de siècle s’est écoulé depuis que l’Albanie a retrouvé le chemin, rude mais passionnant, de la liberté. Celle-ci a permis à la société albanaise d’entreprendre un parcours de reconstruction matérielle et spirituelle, de susciter beaucoup d’énergies et d’initiatives, de s’ouvrir à la collaboration et aux échanges avec les pays voisins des Balkans et de la Méditerranée, de l’Europe et du monde entier. La liberté retrouvée vous a permis de regarder vers l’avenir avec confiance et espérance, de lancer des projets et de tisser à nouveau des relations d’amitié avec les nations voisines et lointaines.

    Le respect des droits humains – respect est un mot essentiel entre vous –, parmi lesquels se distingue la liberté religieuse et d’expression de la pensée, est, en effet, une condition préalable au développement même du pays qu’il soit social ou économique. Quand la dignité de l’homme est respectée et que ses droits sont reconnus et garantis, fleurissent aussi la créativité et l’esprit d’initiative, et la personnalité humaine peut déployer ses multiples initiatives en faveur du bien commun.

    Je me réjouis particulièrement d’une heureuse caractéristique de l’Albanie, qui est préservée avec beaucoup de soin et d’attention : je fais référence à la cohabitation pacifique et à la collaboration entre ceux qui appartiennent à différentes religions. Le climat de respect et de confiance réciproque entre catholiques, orthodoxes et musulmans est un bien précieux pour le pays, et acquiert une importance spéciale à notre époque où le sens religieux authentique est travesti par des groupes extrémistes, et où les différences entre les diverses confessions sont déformées et instrumentalisées, en en faisant un dangereux facteur d’affrontement et de violence ; cela au lieu d’en faire une occasion de dialogue ouvert et respectueux, et de réflexion commune sur ce que signifie croire en Dieu et suivre sa loi.

    Que personne ne pense pouvoir se faire de Dieu un bouclier lorsqu’il projette et accomplit des actes de violence et de mépris ! Que personne ne prenne prétexte de la religion pour accomplir ses propres actions contraires à la dignité de l’homme et à ses droits fondamentaux, en premier lieu celui à la vie et à la liberté religieuse de tous !

    Ce qui se passe en Albanie démontre, au contraire, que la cohabitation pacifique et fructueuse entre personnes et communautés appartenant à des religions différentes est, non seulement souhaitable, mais concrètement possible et réalisable. En effet, la cohabitation pacifique entre les différentes communautés religieuses est un bien inestimable pour la paix et pour le développement harmonieux d’un peuple. C’est une valeur qui est gardée et qui s’accroît chaque jour par l’éducation au respect des différences et des identités spécifiques, ouvertes au dialogue et à la collaboration pour le bien de tous, et par l’exercice de la connaissance et de l’estime les uns des autres. C’est un don qui est toujours demandé au Seigneur dans la prière. Puisse l’Albanie continuer toujours sur cette route, devenant pour beaucoup de pays un exemple dont on s’inspire !

    Monsieur le Président, après l’hiver de l’isolement et des persécutions, est venu enfin le printemps de la liberté. À travers des élections libres et de nouvelles formes institutionnelles, le pluralisme démocratique s’est consolidé et cela a favorisé la reprise des activités économiques. Beaucoup de personnes, surtout au début, poussées par la recherche d’un travail et de meilleures conditions de vie, ont pris le chemin de l’émigration et participent à leur manière au progrès de la société albanaise. Beaucoup d’autres ont redécouvert les raisons de rester dans le pays et de le construire de l’intérieur. Les peines et les sacrifices de tous ont contribué à l’amélioration des conditions générales.

    L’Église Catholique, de son côté, a pu reprendre une existence normale, reconstituant sa hiérarchie et renouant le fil d’une longue tradition. Des lieux de culte ont été construits ou reconstruits, parmi lesquels se distingue le sanctuaire de Notre Dame du Bon Conseil, à Scutari ; des écoles ont été fondées ainsi que d’importants centres éducatifs et d’assistance, à la disposition de tous les citoyens. La présence de l’Église et son action sont dès lors perçues à juste titre non seulement comme un service à la communauté catholique, mais aussi à la nation tout entière.

    La bienheureuse Mère Teresa, avec les martyrs qui ont héroïquement témoigné de leur foi – à eux va notre plus haute reconnaissance et notre prière – se réjouissent certainement au ciel de l’engagement des hommes et des femmes de bonne volonté pour faire refleurir la société et l’Église en Albanie.

    Mais maintenant de nouveaux défis se présentent auxquels il faut répondre. Dans un monde qui tend à la mondialisation économique et culturelle, il convient de faire tous les efforts pour que la croissance et le développement soient mis à la disposition de tous, et pas seulement d’une partie de la population. De plus, un tel développement ne sera pas authentique s’il n’est aussi durable et équitable, c’est à dire s’il ne se souvient pas des droits des pauvres et ne respecte pas l’environnement. À la mondialisation des marchés il est nécessaire que corresponde une mondialisation de la solidarité ; la croissance économique doit s’accompagner d’un plus grand respect de la création ; en même temps que les droits individuels, ceux des réalités intermédiaires entre l’individu et l’État doivent être protégés, et la première de toutes ces réalités c’est la famille. L’Albanie aujourd’hui peut affronter ces défis dans un cadre de liberté et de stabilité, qui sont consolidées et qui font bien espérer pour l’avenir.

    Je remercie cordialement chacun de vous pour l’accueil délicat et, comme le fit saint Jean Paul II en avril 1993, j’invoque sur l’Albanie la protection de Marie, Mère du Bon Conseil, lui confiant les espérances de tout le peuple albanais. Que Dieu répande sur l’Albanie sa grâce et sa bénédiction. »

    Sources : Vatican Information Service & Site internet du Vatican.

  • Rencontre du Pape François avec les autorités de Corée

    Rencontre du Pape avec les autorités de Corée, dans le salon Chungmu de la Maison Bleue de Séoul.

    La cérémonie de bienvenue du Pape en Corée s'est tenue à la Blue House, le palais présidentiel sud-coréen. Après un accueil dans ce qui est aussi la résidence privée de la présidente sud-coréenne, François et Park Geun-hye se sont entretenus en privé dans le Salon d’honneur. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le nonce apostolique, ainsi que deux ministres sud-coréens étaient également présents.

    « C’est une grande joie pour moi de venir en Corée, “la terre du matin calme” », a ensuite affirmé le Souverain Pontife lors de la rencontre avec les autorités qui a suivi, dans un salon qui peut accueillir près de 200 personnes.

    La paix et l’importance accordée aux nouvelles générations étaient au cœur de son intervention face aux politiques et aux diplomates. « La Corée est une terre qui a souffert du manque de paix », a-t-il affirmé. Il a encouragé les autorités dans leurs efforts faits en faveur de la réconciliation et de la stabilité de la péninsule. C’est pour lui « l’unique chemin pour une paix durable ». Et la quête de cette paix « concerne la stabilité de toute la région et du monde entier fatigué de la guerre ».

    Le Pape en est conscient, cette « quête de paix est un perpétuel défi » pour tous, car il faut « abattre les murs de la méfiance et de la haine, en promouvant une culture de réconciliation et de solidarité ». Et cela doit passer, pour le Saint-Père, par « l’écoute et le dialogue sereins ». « La paix n’est pas simplement l’absence de guerre, mais “l’œuvre de la justice” ». La paix enfin, « demande que nous n’oubliions pas les injustices du passé, mais que nous les surpassions par le pardon, la tolérance et la coopération ».

    La paix pour les générations suivantes

    Chérir aussi ses jeunes, c’est l’invitation du Souverain Pontife aux autorités coréennes. Il faut chercher « à leur transmettre l’héritage du passé et à les confronter aux défis du présent ». Il les aussi invités à se demander si « nous transmettons bien nos valeurs à la génération suivante », à qui il faut faire « le don de la paix ».

    Au Souverain Pontife alors de lancer : « combien il est important que la voix de chaque membre de la société soit entendue, et qu’un esprit de communication ouverte, de dialogue et de coopération soit encouragé ». Car, en plus de la jeunesse, l’attention doit aussi être portée « aux pauvres, aux personnes vulnérables et aux sans-voix, en satisfaisant leurs besoins immédiats mais aussi en les assistant dans leurs progrès humains et culturels ».

    Le Pape a ensuite interpellé directement les autorités politiques : « J’ai espoir que la démocratie coréenne continuera à être renforcée, et que cette nation sera un leader aussi dans la mondialisation de la solidarité qui est si nécessaire aujourd’hui : un leader qui recherche le développement intégral de chaque membre de notre famille humaine ».

    La Corée du Sud est confrontée à d’importantes questions sociales, a-t-il commenté, « à des divisions politiques, à des inégalités économiques et à des préoccupations concernant la gestion responsable de l’environnement naturel ». Ce tableau parfois sombre a été complété de touches d’espoir par le Pape. Malgré les épreuves - l’héritage du pays ayant été éprouvé au long des années « par la violence, la persécution et la guerre » -, « la chaleur du jour et l’obscurité de la nuit ont toujours fait place au calme du matin, c’est-à-dire à une ferme espérance de justice, de paix et d’unité ».

    Référence faite pour conclure à St Jean-Paul II qui, il y a 25 ans sur la péninsule coréenne, affirmait sa « conviction que “l’avenir de la Corée dépendra de la présence au sein de son peuple de beaucoup d’hommes et de femmes sages, vertueux et profondément spirituels” ». Le Pape François s’en est fait l’écho : « l’Église souhaite contribuer à l’éducation de la jeunesse, à la promotion d’un esprit de solidarité avec les personnes pauvres et désavantagées et à la formation de nouvelles générations de citoyens prêts à apporter la sagesse et la vision héritées de leurs ancêtres et nées de leur foi, face aux grandes questions politiques et sociales auxquelles la nation est confrontée ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Messe sur la parvis de la Basilique Notre-Dame de Bonaria à Cagliari

    Salutation des autorités près du Sanctuaire Notre-Dame de Bonaria de Cagliari,
    puis salut des malades en la Basilique Notre-Dame de Bonaria.
    Messe et prière de l'Angélus sur la place devant le Sanctuaire

    A 10h, après avoir salué les élus locaux, le Saint-Père a rencontré dans le sanctuaire marial de Bonaria un groupe de malades, puis a gagné la place voisine pour célébrer la Messe. A l'homélie il a de nouveau dénoncé le manque d'emploi, la précarité et a l'état d'incertitude quant à l'avenir dont souffrent les sardes.

    "Une loyale collaboration de tous est nécessaire, accompagnée par l'engagement des pouvoirs publics comme de l’Église, afin d'assurer aux personnes et aux familles leurs droits fondamentaux, afin de favoriser une société plus fraternelle et plus solidaire. Le droit au travail doit être assuré, c'est à dire le droit à recevoir le fruit de son travail... Persévérez donc dans la promotion de valeurs profondément enracinées dans la foi et l'histoire de cette région et de ses habitants. Et gardez allumée la lampe de l'espérance !". A ce propos, le Saint-Père a rappelé "combien Marie enseigne à avoir confiance en Dieu et dans sa miséricorde..., combien en elle se reflète le visage du Crucifié qui fit d'elle notre Mère. C'est avec ce regard qu'elle se penche sur nous, avec ce regard tendre dont nous avons besoin, avec ce regard maternel plein de connaissance, de compassion et d'attention... Nous ne sommes pas seuls en chemin car nous constituons un peuple, et Marie nous aide à nous regarder les uns les autres en frères. Soyons plus fraternels ! A l'exemple de la Vierge, cherchons à accueillir, à accompagner et à protéger l'autre, celui qu'on aurait tendance à moins voir et qui a le plus besoin de secours, c'est à dire les plus délaissés, les plus malades, tous ceux qui n'ont pas de quoi vivre, ou qui ne connaissent pas le Christ, des jeunes en difficulté ou qui ne trouvent pas d'emploi. N'ayons pas peur d'aller regarder nos frères et sœurs avec le regard de Marie, qui nous invite à vraiment agir en frères".

    Après la célébration, le Pape a récité l'Angélus avec les fidèles venus en pèlerinage au sanctuaire de Notre Dame de Bonaria, évoquant les divers lieux de la Sardaigne où l'on prie la Vierge. Saluant la dévotion des sardes, il leur a demandé de rester fils de Marie et fils de l’Église, et d'inspirer leur vie à l'exemple des saints, rappelant que hier à Bergame (Italie) a été béatifié le capucin Tomaso Acerbis da Olera.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)