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courtoisie

  • Voyage apostolique du Pape François en Pologne

    Programme du Voyage apostolique du Pape François en Pologne
    à l'occasion de la XXXIe Journée Mondiale de la Jeunesse

    Mercredi 27 juillet 2016

    16h00 : Cérémonie de bienvenue à l’aéroport international “St-Jean-Paul II” de Cracovie-Balice
    17h00 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique dans la cour d’honneur du Wawel
    17h40 : Visite de courtoisie au Président de la République dans la Salles des oiseaux du Palais du Wawel
    18h30 : Rencontre avec les évêques polonais dans la cathédrale de Cracovie

    Vidéos KTO mises en ligne dès que disponibles

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    JMJ 2016 à Cracovie : Site officiel - Site officiel France

    Programme des JMJ de Cracovie 2016

    Journal des JMJ - Émissions - Reportages - Direct - Replay

  • Visite de courtoisie au Président de l'État d'Israël au palais présidentiel

    Le Pape François a été reçu par le président israélien Shimon Peres, au palais présidentiel. Les deux hommes, qui ne cachent pas leur estime mutuelle, se sont entretenus de manière informelle avec un échange de présents.

    François en remerciant son hôte de son accueil, a, selon ses propres mots, « inventé une nouvelle béatitude » qu’il s’est appliqué : « Bienheureux celui qui entre dans la maison d’un homme sage et bon, et aujourd’hui je me sens bienheureux ! », a dit le Pape en souriant à Shimon Peres.

    Les deux hommes se sont ensuite entretenus en privé, loin des caméras. Selon le père Federico Lombardi, Shimon Peres a accepté l'invitation du Pape à prier pour la paix, au Vatican ; une invitation adressée également au président Abbas, et lancée depuis Bethléem, lors du Regina Cœli, dimanche. Toujours selon le père Lombardi, cet entretien qui s'est prolongé, s'est tenu dans un « climat prometteur ».

    François et Shimon Peres se sont ensuite rendus dans le verdoyant « jardin de la paix », pour y planter un olivier. Une chorale d'enfants vêtus de blanc a ensuite interprété une chanson devant le Pape et le président israélien.

    Shimon Peres, dans son discours, a tenu à rappeler la volonté de paix d'Israël, et a assuré que la visite du Pape aura « des échos et contribuera à revitaliser les efforts pour compléter le processus (de paix) » entre Israéliens et Palestiniens. « Une paix basée sur deux États, l'un à côté de l'autre, a-t-il ajouté, un, Juif, Israël, l'autre, arabe, la Palestine ».

    « Que Jérusalem soit vraiment la Ville de la paix ! »

    Le Pape a, à son tour, pris la parole, rappelant d’entrée que les Lieux saints n’étaient pas des musées ou des monuments, mais des lieux vivants où « les communautés de croyants vivent leur foi, leur culture, leurs initiatives caritatives ». D’où l’importance de protéger la sacralité de ces lieux, leur héritage certes, mais également leur présent et leur avenir. Et le Pape d’émettre un souhait pour la ville trois fois sainte qui l’accueille : « Que Jérusalem soit vraiment la Ville de la paix ! Que resplendissent pleinement son identité et son caractère sacré, sa valeur religieuse et culturelle universelle, comme trésor pour toute l’humanité ! Comme c’est beau quand les pèlerins et les résidents peuvent accéder librement aux Lieux Saints et participer aux célébrations ! »

    Devant Shimon Peres, François a réitéré le même appel qu’il avait lancé aux autorités palestiniennes rencontrées à Bethléem, dimanche matin : travailler sans relâche à la paix, poursuivre les efforts en vue de l’atteindre, « dans la dignité de chaque personne humaine ». « Je renouvelle le souhait que soient évités de la part de tous des initiatives et des actes qui contredisent la volonté déclarée de parvenir à un véritable accord et qu’on ne se lasse pas de poursuivre la paix avec détermination et cohérence. »

    Le Pape a par ailleurs appelé à rejeter avec fermeté « tout ce qui s’oppose à la paix et d’une cohabitation respectueuse entre Juifs, Chrétiens et Musulmans » : le recours à la violence pour imposer son point de vue « aux dépens des droits d’autrui », le terrorisme, ou « manifestation d’intolérance contre des personnes ou des lieux de culte juifs, chrétiens et musulmans », une allusion claire aux différents actes de vandalisme anti-chrétiens qui se sont multipliés en Terre sainte, au cours de ces dernières semaines.

    François a justement évoqué les communautés chrétiennes vivant au sein de l’État d’Israël, rappelant leur contribution au bien commun, en vue de la paix, comme « citoyens de plein droit », engagés comme « artisans de réconciliation ». « Leur présence et le respect de leurs droits – comme du reste, des droits de toute autre dénomination religieuse et de toute minorité –, sont la garantie d’un sain pluralisme et la preuve de la vitalité des valeurs démocratiques, de leur réel enracinement dans la praxis et dans le concret de la vie de l’État. »

    Le Pape a conclu en assurant Shimon Peres de sa prière, « je sais aussi que vous priez pour moi », a-t-il ajouté, avant d'invoquer la Paix sur le peuple d’Israël, et d’avoir une pensée pour les victimes des « crises encore ouvertes dans la région moyen-orientale », afin qu’elles « soient soulagés de leurs peines grâce à un règlement honorable des conflits ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François sur le site internet du Vatican.

  • Visite de courtoisie aux deux Grands Rabbins d'Israël au Centre Heichal Shlomo

    Le Pape a été reçu au centre Heichal Shlomo par les deux Grands Rabbins d'Israël, Yona Metzger (ashkénaze) et Schlomo Amar (séfarade). Tous deux avaient rencontré Benoît XVI lors de son pèlerinage de 2009. La rencontre a débuté par un temps de conversation à bâtons rompus, entre les trois hommes, le Pape affirmant qu'il était bon d'être « au milieu de ses frères aînés ». Le grand Rabbin ashkénaze a pour sa part fait parvenir au Pape la requête d'un enfant chrétien, très gravement malade. Cet enfant souhaitait pouvoir saluer le Pape, ce que François a accepté.

    Les deux Grands Rabbins ses sont ensuite adressés tour à tour au Souverain Pontife ; deux allocutions, spirituelle pour le séfarade, plus politique pour l'ashkénaze.

    Le Pape a, quant à lui, tenu à leur rappeler que depuis le temps où il était archevêque de Buenos Aires, il a pu compter sur l’amitié de nombreux amis juifs. Partageant avec eux de beaux moments de rencontre et de dialogue, de partage spirituel également. Le Pape devait tout simplement souligner qu’il est avant tout important de se rencontrer pour mieux se connaitre.

    Le Pape a offert aux deux Grands Rabbins deux ménorah en argent, entrelacées de rameaux d'olivier. Ceux-ci ont offert des fragments des Manuscrits de la Mer Morte.

    Discours du Pape (texte intégral) :

    « Estimés Grands Rabbins d’Israël,

    Frères et sœurs,

    Je suis particulièrement heureux de pouvoir être aujourd’hui avec vous : je vous suis reconnaissant pour l’accueil chaleureux et pour les aimables paroles de bienvenue que vous m’avez adressées.

    Comme vous le savez, depuis le temps où j’étais Archevêque de Buenos Aires j’ai pu compter sur l’amitié de nombreux frères juifs. Avec eux nous avons organisé de fructueuses initiatives de rencontre et de dialogue, et j’ai vécu aussi avec eux des moments significatifs de partage sur le plan spirituel. Dans les premiers mois du pontificat j’ai pu recevoir diverses organisations et différents représentants du judaïsme mondial. Comme déjà pour mes prédécesseurs, ces demandes de rencontre sont nombreuses. Elles s’ajoutent à beaucoup d’initiatives qui ont lieu à l’échelle nationale ou locale, et tout cela montre le désir réciproque de mieux se connaître, de s’écouter, de construire des liens de fraternité authentique.

    Ce chemin d’amitié représente un des fruits du Concile Vatican II, en particulier de la déclaration Nostra aetate, qui a eu tant de poids et dont nous évoquerons l’an prochain le 50ème anniversaire. En réalité, je suis convaincu que tout ce qui est arrivé ces dernières décennies dans les relations entre juifs et catholiques a été un authentique don de Dieu, une des merveilles qu’il a accomplies, pour lesquelles nous sommes appelés à bénir son nom : « Rendez grâce au Seigneur des Seigneurs, / éternel est son amour. / Lui seul a fait de grandes merveilles, / éternel est son amour » (Ps 136, 3-4).

    Un don de Dieu qui, toutefois, n’aurait pas pu se manifester sans l’engagement de très nombreuses personnes courageuses et généreuses, tant juives que chrétiennes. Je désire en particulier faire mention ici de l’importance qu’a eu le dialogue entre le Grand Rabbinat d’Israël et la Commission du Saint-Siège pour les Relations religieuses avec le Judaïsme. Un dialogue qui, inspiré par la visite du saint Pape Jean-Paul II en Terre Sainte, commença en 2002 et en est désormais à sa douzième année d’existence. J’aime penser, en référence au Bar Mitzvah de la tradition juive, qu’il est maintenant proche de l’âge adulte : j’ai confiance qu’il puisse continuer et qu’il a un avenir lumineux devant lui.

    Il ne s’agit pas seulement d’établir, sur un plan humain, des relations de respect réciproque : nous sommes appelés, comme chrétiens et comme juifs, à nous interroger en profondeur sur la signification spirituelle du lien qui nous unit. Il s’agit d’un lien qui vient d’en-haut, qui dépasse notre volonté et qui demeure intact, malgré toutes les difficultés de relations malheureusement vécues au cours de l’histoire.

    Du côté catholique, il y a certainement l’intention de considérer pleinement le sens des racines juives de sa propre foi. J’ai confiance, avec votre aide, que se maintienne également du côté juif, et si possible s’accroisse, l’intérêt pour la connaissance du christianisme, également sur cette terre bénie où il reconnaît ses propres origines, et spécialement parmi les jeunes générations.

    La connaissance réciproque de notre patrimoine spirituel, l’appréciation pour ce que nous avons en commun et le respect devant ce qui nous divise, pourront servir de guide dans le développement futur de nos relations, que nous remettons entre les mains de Dieu. Ensemble nous pourrons donner une grande contribution à la cause de la paix ; ensemble nous pourrons témoigner, dans un monde en rapide transformation, la signification éternelle du plan divin de la création ; ensemble nous pourrons contrer avec fermeté toute forme d’antisémitisme et les diverses autres formes de discrimination. Que le Seigneur nous aide à marcher avec confiance et force d’âme dans ses voies. Shalom ! »

    Source : Radio Vatican.