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  • Voyage apostolique du Saint-Père en Birmanie et au Bangladesh (3e jour)

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    Programme complet du 26 novembre au 3 décembre

    Programme du mardi 28 novembre 2017

    14h00 : Départ en avion pour Nay Pyi Taw

    15h10 : Arrivée à l’Aéroport de Nay Pyi Taw
           Accueil officiel

    15h50 : Cérémonie de bienvenue au Palais présidentiel

    16h00 : Visite de courtoisie au Président

    16h30 : Rencontre avec le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères

    17h15 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique à l’International Convention Centre
           Retransmission sur KTO à 11h45

    18h20 : Départ en avion pour Yangon

    19h25 : Arrivée à l’Aéroport de Yangon et transfert à l’Archevêché

  • Voyage apostolique - Rencontre avec Guiorgui Margvelachvili, Président de la République de Géorgie

  • Voyage du Pape en Pologne - Visite au Président de la République

    Visite de courtoisie au Président de la République
    dans la Salle des oiseaux du Palais du Wawel

    Vidéo KTO mise en ligne dès que disponible

  • Le Pape François en Arménie - Rencontre avec les autorités civiles et avec le Corps diplomatique

    Le Pape François a rencontré les autorités arméniennes lors du premier jour de son voyage apostolique en Arménie ce vendredi 24 juin. Après une rencontre privée avec le Président arménien Serge Sarkissian au Palais présidentiel, le Saint-Père a fait part de sa « grande joie de pouvoir être ici, de fouler le sol de cette terre arménienne si chère, de rendre visite à un peuple aux traditions antiques et riches, qui a témoigné avec courage de sa foi, qui a beaucoup souffert, mais qui est parvenu à toujours renaître. » Un an après le centenaire du massacre de Arméniens par les Ottomans, le Pape a répété le mot « génocide ».

    Devant 240 invités du Corps diplomatique, des autorités politiques et de la société civile et culturelle arménienne, le Saint-Père a tenu a remercier le président arménien pour son invitation. Un échange après la venue, en avril 2015, du chef d’État, « avec leurs Saintetés Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de Tous les Arméniens, et Aram I, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie, et avec Sa Béatitude Nersès Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens, récemment décédé » pour la célébration solennelle dans la Basilique Saint-Pierre en « mémoire du centenaire du Metz Yeghérn, le "Grand Mal", qui a frappé votre peuple et a causé la mort d’une multitude considérable de personnes » a rappelé le Pape.

    Il y a un an, c’est lors de cette commémoration que le Saint-Père avait qualifié de « génocide » le massacre des Arméniens par les Ottomans en 1915. Ce vendredi 24 juin, devant les autorités, le Pape a parlé d’une « tragédie », d'un « génocide » rendu possible par « d’aberrantes motivations raciales, idéologiques ou religieuses, qui ont enténébré l’esprit des bourreaux au point qu’ils se sont fixé le dessein d’anéantir des peuples entiers ».

    Le Saint-Père a rendu honneur à tout le peuple arménien, et à sa fidélité à « la Croix », « même dans les moments les plus tragiques de son histoire ». « Cela révèle combien sont profondes les racines de la foi chrétienne et quel infini trésor de consolation et d’espérance elle contient » a souligné le Pape appelant à tirer les leçons de ce passé marqué par « la haine, le préjugé et le désir effréné de domination ». Le Pape le rappelle, « le peuple arménien a fait personnellement l’expérience » de la souffrance et la douleur, « il connaît la persécution ». Dénonçant « les projets de guerre, d’abus et de persécution violente » de ceux qui instrumentalisent le nom de Dieu, le Saint-Père a aussi insisté sur le sort des chrétiens aujourd’hui, qui « peut-être plus qu’au temps des premiers martyrs, sont discriminés à certains endroits et persécutés pour le seul fait de professer leur foi ».

    C’est dans ce sens que le Souverain Pontife a encouragé l’Arménie « à ne pas priver la communauté internationale de sa précieuse contribution ». Il a par ailleurs exhorté les responsables politiques à rechercher toujours « la paix, la défense et l’accueil de ceux qui sont la cible d’agressions et de persécutions » à faire prévaloir le dialogue et la collaboration «en vue de construire un climat de confiance propice à la conclusion d’accords durables».

    Alors que l’Arménie fête cette année le 25ème anniversaire de son indépendance, le Pape a invité les autorités arméniennes présentes à « faire mémoire des objectifs atteints et à se proposer de nouveaux buts vers lesquels tendre ». C’est un « moment spécial » a dit le Saint-Père, qui doit permettre de « recueillir et coordonner les énergies, en vue de favoriser un développement civil et social du pays, équitable et inclusif ».

    Le Pape a enfin souligné le lien entre l’histoire de l’Arménie et son identité chrétienne, conservée au cours des siècles. « Cette identité, loin de faire obstacle à la saine laïcité de l’État, l’exige plutôt et l’alimente, en favorisant la citoyenneté participative de tous les membres de la société, la liberté religieuse et le respect des minorités. » Cette identité, source de cohésion du peuple, explique-t-il, doit permettre de « déterminer les voies utiles pour surmonter les tensions avec certains pays voisins » afin de faciliter « la réalisation de ces importants objectifs, en inaugurant pour l’Arménie une époque de vraie renaissance ». Une renaissance à laquelle l’Église catholique, « même en étant présente dans le pays avec des ressources humaines limitées » souhaite contribuer.

    Dans son discours au Saint-Père, le Président arménien a vivement remercié le Pape pour cette visite historique. Un voyage « très attendu dans notre pays » a-t-il dit, insistant sur l’admiration du peuple arménien pour le Pape, dévoué « aux idées humanitaires et aux valeurs universelles de l'amour, de la paix et de la bonté, et avec votre souci constant pour les problèmes qui concernent les Arméniens ». Serge Sarkassian a tenu à approuver la devise officielle de ce 14e voyage apostolique, comme une « visite à la première nation chrétienne » et à saluer un voyage qualifié de « pèlerinage », ce qui atteste, a-t-il souligné, « du lien unique entre l'Église catholique romaine et l'Église apostolique arménienne ».

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral du discours du Pape traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Cérémonie de bienvenue au Palais national

  • Le Pape François au Kenya : Visite au Président kenyan Uhuru Kenyatta

    Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi

  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Président cubain Raoul Castro au palais de la Révolution

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite de courtoisie au Président de l'État

    Mercredi 8 juillet 2015 - Bolivie

    18h00 - Visite de courtoisie au Président de l'État plurinational de Bolivie au Palais du gouvernement (00h00 heure française)

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite de courtoisie au Président Rafael Correa

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    19h00 - Visite de courtoisie au Président de la République au Palais présidentiel « Carondelet » (02h00 heure française)

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    09h00     Départ en avion pour Guayaquil
    Arrivée à l'Aéroport international « José J. de Olmedo » de Guayaquil
    11h15     Messe devant le Sanctuaire de la Divine Miséricorde (18h15 heure française)
    [Homélie]
    14h00     Déjeuner au collège Javier avec la communauté jésuite et la suite papale
    17h10     Départ en avion pour Quito
    18h00     Arrivée à l'Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito
    19h00     Visite de courtoisie au Président de la République au Palais présidentiel « Carondelet » (02h00 heure française)
    20h10     Visite à la Cathédrale de Quito (03h10 heure française)
    [Paroles]

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

  • Le Président cubain Raul Castro reçu par le Pape François

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    Le Pape François a reçu dimanche matin au Vatican le Président de la République Cubaine Raul Castro, de passage à Rome. La rencontre, qui s’est déroulée en privé a duré plus de 50 minutes selon le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, dans le bureau du Pape attenant à la salle Paul VI. Raul Castro est arrivé vers 9h30 et a été accueilli par le Préfet de la Maison pontificale, Mgr Gansweïn, et salué par le Substitut pour les Affaires générales de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège Mgr Angelo Becciù, ainsi que par Mgr Gallagher, secrétaire pour les relations avec les Etats. Le Président cubain était lui accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, parmi lesquelles le vice-premier ministre cubain ainsi que le ministre des affaires étrangères.

    Lors de ce tête-à tête très cordial, souligne le communiqué du Saint-Siège, Raul Castro a tenu à remercier le Pape pour son rôle actif dans l’amélioration des relations entre Cuba et les Etats-Unis, et lui a fait part de l’amitié du peuple cubain dans l’attente de son voyage sur l’île au mois de septembre prochain.

    Comme le veut la tradition, le Pape et son hôte se sont échangés des cadeaux. Le chef de l’état cubain a offert au Saint-Père une médaille commémorative de la cathédrale de La Havane ainsi qu’un tableau réalisé par un artiste cubain, représentant une grande croix formée par des bateaux devant laquelle un migrant est agenouillé en prière. Le peintre cubain, présent à la rencontre, a expliqué que l’engagement du Pape auprès des migrants et en particulier son voyage à Lampedusa avait inspiré cette œuvre. Pour sa part, le Pape a offert au Président cubain un grand médaillon représentant Saint-Martin partageant son manteau ainsi qu’un exemplaire de son encyclique La joie de l’Evangile.

    Cette rencontre avec le Pape François a visiblement marqué Raul Castro qui a donné une conférence de presse peu après sa rencontre avec le premier ministre italien Matteo Renzi. Il a ainsi précisé qu’il assisterait à toutes les Messes célébrées par le Souverain Pontife lors de voyage en septembre. « Je suis sorti de cette rencontre très marqué, vraiment, par sa sagesse, sa modestie et toutes les vertus que nous connaissons. Je lis tous les discours du Saint-Père et j'ai dit au président du Conseil que si le Pape continue à parler ainsi, un jour je recommencerai à prier et je retournerai à l'Eglise catholique. Et je ne le dis pas pour plaisanter », a affirmé le dirigeant cubain qui a rappelé qu'il avait été élevé chez les jésuites.

    « Je suis communiste, du parti communiste cubain, qui n'a jamais autorisé la mission des croyants, a poursuivi Raul Castro lors de la conférence de presse. Aujourd'hui, nous permettons cependant qu'il y ait des croyants, précisant que pour avoir une fonction importante aujourd'hui, il n'est pas besoin d'être inscrit dans le parti, il faut accepter son programme ». Le dialogue entre le régime castriste et l'Eglise s'est renforcé ces dernières années.

    A noter que cette visite du Président cubain s’inscrit dans les pas de celle, également historique, de son frère Fidel, qui avait rendu visite à Jean-Paul II en novembre 1996.

    Source : Radio Vatican (Avec AFP).

    Texte intégral du communiqué en italien par la Salle de presse du Saint-Siège.

  • Message au Président du Conseil pontifical pour la Culture à l'occasion de la célébration solennelle du 750e anniversaire de la naissance du poète Dante Alighieri

    Ce matin, ont débuté par une commémoration au Sénat italien les manifestations du 750e anniversaire de la naissance de Dante Alighieri, l'auteur de la Divine Comédie. Le Pape a participé à cet événement avec un message confié au Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la Culture. Etaient présents à la cérémonie présidée par le Président du Sénat le Président de la République, le Ministre des affaires culturelles et l'acteur Roberto Benigni qui a lu le Chant XXXIII du Paradis.

    "Je désire m'unir au chœur de ceux qui considèrent Dante Alighieri comme un artiste de très haute valeur universelle, qui a encore beaucoup à dire et à donner, à travers ses œuvres immortelles, à ceux qui sont désireux de parcourir la voie de la vraie connaissance, de l'authentique découverte de soi, du monde, du sens profond et transcendant de l'existence". Le Saint-Père souligne ensuite que nombre de ses prédécesseurs ont célébré les anniversaires de Dante avec des documents de grande importance, dans lesquels la figure de Dante se présentait dans toute son actualité et sa grandeur non seulement artistique, mais aussi théologique et culturelle. Il a cité parmi eux Benoît XV qui lui consacra pour le sixième centenaire de sa mort l'encyclique En Praeclara Summorum (1921) dans laquelle il souligne l'union intime de Dante avec la Chaire de Pierre. Pour sa part, Paul VI a consacré à Dante, à la clôture du Concile Vatican II, la lettre apostolique Altissimi Cantus où il affirmait : "Dante est nôtre ! Nôtre, c'est-à-dire de la foi catholique." Saint Jean-Paul II et Benoît XVI ont aussi souvent fait référence aux œuvres du grand poète et l'ont mentionné à de nombreuses occasions. Le Pape François affirme que dans sa première encyclique Lumen Fidei, il s'est lui-même servi de "l'immense patrimoine d'images, de symboles et de valeurs que constitue l'œuvre de Dante".

    A la veille du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, le Saint-Père souhaite qu'au long de cette année Dante et son œuvre accompagnent aussi notre parcours personnel et communautaire : "En effet la Divine Comédie peut être lue comme un grand itinéraire, voire comme un pèlerinage, personnel et intérieur, communautaire, ou ecclésial, social et historique. Elle représente le paradigme de tout voyage authentique où l'humanité est appelée à laisser ce que Dante définit comme "cet humble nid dont l'homme est si fier", pour atteindre une nouvelle condition, marquée par l'harmonie, la paix et le bonheur. Voilà quel est l'horizon de tout authentique humanisme. Dante est donc un prophète d'espérance, annonciateur d'un possible rachat, de la libération, du changement profond de tout homme et toute femme, de toute l'humanité. Il nous invite encore une fois à retrouver le sens perdu et brouillé de notre parcours humain et à espérer revoir l'horizon lumineux où brille en plénitude la dignité de la personne humaine. En honorant Dante, comme nous a invité à le faire Paul VI, nous pourrons nous enrichir de son expérience pour traverser les nombreuses forêts obscures encore disséminées sur notre terre et accomplir heureusement notre pèlerinage dans l'histoire, pour atteindre au but rêvé et désiré par tout homme, l'amour qui meut le jour et les étoiles, Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.5.15).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

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    Le texte intégral de La Divine Comédie (traduction de Lamennais) est en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît de Port-Valais (Suisse) et sur Wikisource.

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Cérémonie de bienvenue et visite de courtoisie au Président

  • Campagne internationale de mobilisation "Stop aux menaces sur Internet"

    Ce 9 décembre 2014 : Conférence de Presse de présentation de la campagne internationale de mobilisation "Stop aux menaces sur Internet", dans le contexte du 25e anniversaire de la Convention relative aux Droits de l'Enfant.

    Ont participé à cette conférence de presse :
    - le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil Pontifical Justice et Paix
    - Don Fortunato Di Noto, fondateur de l'Association Meter
    - M. Olivier Duval, Président du BICE (Bureau International Catholique de l'Enfance)
    - Mme Laetitia Chanut, ancienne victime de cyberharcèlement et témoin de la campagne du BICE "Stop au harcèlement sur Internet"
    - le Dr Flaminia Giovanelli, sous-secrétaire du Conseil Pontifical Justice et Paix.

    Deux interventions ont donc été faites en français, celles de M. Duval, et de Mme Chanut, dont nous vous invitons vivement à prendre connaissance.

    Source et textes complets  : Salle de Presse du Vatican.

     

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  • Voyage du Pape en Turquie : Visite au Président des affaires religieuses au Diyanet

    Pour le Pape François, « les bonnes relations et le dialogue entre leaders religieux » revêtent une importance capitale. Elles représentent « un message clair adressé aux communautés respectives, pour exprimer le fait que le respect mutuel et l’amitié sont possibles, malgré les différences ». « Une telle amitié, a ajouté le Pape, acquiert une signification spéciale dans des temps de crise comme ceux que l’on connaît, crises qui en certaines parties du monde deviennent de véritables drames pour des populations entières ».

    Voilà quelques idées développées par le Pape François lors de sa rencontre avec le président des Affaires religieuses turc, Mehmet Gormez. Le Pape, comme il l’avait fait quelques instants auparavant dans son discours devant les autorités turques au palais présidentiel, est revenu sur la situation tragique de la région du Proche-Orient, spécialement en Irak et en Syrie, mettant en avant l’urgence humanitaire. Le Pape se disait préoccupé par le fait « que des communautés entières, et spécialement les chrétiens mais pas seulement, également les Yazidis,  à cause d’un groupe extrémiste et fondamentaliste, ont souffert et souffrent encore aujourd’hui des violences inhumaines à cause de leur identité ethnique et religieuse ».

    Source Radio Vatican.

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  • Dans le sillage d'Evangelii Gaudium : du 20 au 22 novembre, IIIe Congrès mondial des mouvements ecclésiaux à Rome

    Il a d'abord été rappelé que le magistère papal a reconnu dans les nouveaux mouvements une réponse de l'Esprit aux défis que le monde lance à l’Église et à sa mission :
    "Pour Jean-Paul II ils étaient un motif d'espérance pour l’Église et le monde... Et pour Benoît XVI une nouvelle irruption de l'Esprit dans la vie de l’Église, une manière plus forte de vivre la foi, voire une provocation salutaire faite à l’Église par des minorités créatives, et par là même décisives pour l'avenir de l'humanité. En cela le Pape François est dans une continuité parfaite".

    La nouveauté de ce Congrès, qui comptera 300 participants, entre fondateurs, dirigeants et délégués d'une centaine de mouvements et communautés nouvelles de rang international, ainsi que des évêques et des prêtres, est qu'il est fruit du rassemblement de Pentecôte 2013 autour du Pape.
    Lors de ce rendez-vous de l'Année de la foi nous avons reçu son enseignement et considéré qu'il fallait exploiter le thème de la joie évangélique, qui est moteur de la mission. Comme l'a dit le Saint-Père, il convient de retrouver et accentuer la ferveur du mouvement d'évangélisation, au prix de semer dans les larmes, et d'être des ministres de l’Évangile capables de transmettre la joie du Christ.

    Le Pape "veut une Église qui bouge, qui aille vers les périphéries du monde et de la société, qui soit plus proche et attentive aux pauvres et aux exclus, aux personnes souffrantes ou marginalisées par une culture dominante du rebut. Telle est le défi que le peuple des mouvements entend aborder durant ce troisième Congrès." (Cardinal Rylko)

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.11.14).

    Conférence de Presse - Interventions en italien (Cardinal Rylko, Mgr CLemens, Dr Maria Voce) et en français (Prof. Jean-Luc Moens) sur le site internet du Vatican.

  • Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière des évêques de France et message du Saint-Père

    Les évêques de France sont réunis à Lourdes en Assemblée plénière du 4 au 9 novembre. Le discours d’ouverture, prononcé par Mgr Georges Pontier, président de la C.E.F. et archevêque de Marseille, est disponible sur le site de l’Église Catholique en France.

    « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par Lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ, la joie naît et renaît toujours. » (E.G. n° 1)

    Et pour l'ouverture de cette Assemblée plénière, le Pape François a fait parvenir un message par l’intermédiaire du Cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, à Mgr Georges Pontier. Voici le texte de ce message :

    « Alors que se tient à Lourdes l’Assemblée Plénière de la Conférence des Évêques de France, Sa Sainteté le Pape François tient à vous manifester sa proximité spirituelle, demandant au Seigneur, par l’intercession de Notre-Dame de Lourdes, que vos travaux puissent contribuer à maintenir vive l’ardeur missionnaire de vos diocésains pour l’annonce de la joie de l’Évangile dans votre pays. Cette Assemblée se déroule dans un contexte particulier, puisqu’elle sera suivie du rassemblement des séminaristes de France et de l’Assemblée générale des Religieux et Religieuses de France. Le Saint-Père souhaite vivement que ces événements, prélude à l’ouverture de l’Année de la Vie consacrée, soient une source de réconfort et d’espérance pour vous, Pasteurs de l’Église, mais aussi pour l’ensemble du peuple de Dieu. Les différents thèmes que vous avez retenus pour cette session témoignent de votre souci d’édifier une Église « aux portes grandes ouvertes », où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile. L’Esprit du Seigneur nous pousse à ouvrir des chemins nouveaux pour que la Parole de Vie puisse être offerte à tous. Le Saint-Père vous encourage sur cette route, difficile et pourtant si exaltante, puisqu’il s’agit de communiquer aux autres l’amour que nous avons reçu. Il vous invite plus particulièrement à poursuivre les efforts généreux que vous déployez pour manifester votre communion fraternelle et celle de vos Églises diocésaines avec les chrétiens du Moyen-Orient si éprouvés ainsi qu’avec les peuples qui souffrent dans diverses régions du monde.

    Confiant tous les Évêques de France, ainsi que leurs collaborateurs et leurs diocésains à l’intercession de Notre-Dame de Lourdes et de sainte Bernadette, le Pape François leur adresse de tout cœur la Bénédiction Apostolique.

    En vous transmettant avec joie ce message du Saint-Père, je vous assure de ma prière fraternelle pour le bon déroulement de vos travaux. »

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d’État de Sa Sainteté
    Du Vatican, le 30 octobre 2014

    Source : Église Catholique en France.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Discours du Pape et du Président albanais devant la presse

    Rencontre du Pape François avec les autorités d'Albanie, dans la salle de réception du Palais présidentiel.

    Dans son discours, le président Nishani a salué la bonne coexistence religieuse et la tradition de dialogue entre catholiques, orthodoxes, musulmans sunnites et bektashis (chiites de tradition soufie). « Aucune discrimination, aucune intolérance, aucun extrémisme » n'existe en Albanie, a affirmé le président,  en saluant la « résistance héroïque » des catholiques face à « la tyrannie et aux persécutions de l'époque communiste ». Il a tenu à souligner le chemin parcouru : « L'Albanie a 24 années de liberté. Du pays le plus isolé d'Europe, d'un pays athée, nous sommes devenus le pays des libertés religieuses. »

    Il a remercié très chaleureusement le Pape François pour sa visite.  « Vos paroles sont une grande réflexion spirituelle et éthique sur le respect que mérite chaque être humain, sur la foi et le droit de conserver la foi, s'est exclamé le président albanais. Ce sont des leçons de foi et de culture, ce sont des sources d'inspiration pour la démocratie de l'Albanie mais aussi de toute l'humanité. C'est important de continuer les rapports avec le Saint-Siège, qui sont stratégiques, pas seulement pour la communauté catholique mais pour toute la nation. Je conclus en vous disant merci au nom de ma nation pour l'honneur que vous nous faites d'être avec nous aujourd'hui. »

    Fait inhabituel lors d'un discours de chef d’État, le président a été vivement applaudi par la délégation vaticane plusieurs fois au cours de son discours, qui s'est même levée pour saluer des paroles allant bien au-delà du simple respect protocolaire habituel.

    Source : Radio Vatican.

    Discours du Pape François - texte intégral

    « Monsieur le Président,
    Monsieur le Premier Ministre,
    Honorables Membres du Corps Diplomatique,
    Excellences, Mesdames, Messieurs,

    Je suis très heureux d’être avec vous, sur la noble terre d’Albanie, terre des héros qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance du pays, et terre des martyrs qui ont témoigné de leur foi aux temps difficiles de la persécution. Je vous remercie de votre invitation à visiter votre patrie, appelée « terre des aigles », et pour votre accueil festif.

    Près d’un quart de siècle s’est écoulé depuis que l’Albanie a retrouvé le chemin, rude mais passionnant, de la liberté. Celle-ci a permis à la société albanaise d’entreprendre un parcours de reconstruction matérielle et spirituelle, de susciter beaucoup d’énergies et d’initiatives, de s’ouvrir à la collaboration et aux échanges avec les pays voisins des Balkans et de la Méditerranée, de l’Europe et du monde entier. La liberté retrouvée vous a permis de regarder vers l’avenir avec confiance et espérance, de lancer des projets et de tisser à nouveau des relations d’amitié avec les nations voisines et lointaines.

    Le respect des droits humains – respect est un mot essentiel entre vous –, parmi lesquels se distingue la liberté religieuse et d’expression de la pensée, est, en effet, une condition préalable au développement même du pays qu’il soit social ou économique. Quand la dignité de l’homme est respectée et que ses droits sont reconnus et garantis, fleurissent aussi la créativité et l’esprit d’initiative, et la personnalité humaine peut déployer ses multiples initiatives en faveur du bien commun.

    Je me réjouis particulièrement d’une heureuse caractéristique de l’Albanie, qui est préservée avec beaucoup de soin et d’attention : je fais référence à la cohabitation pacifique et à la collaboration entre ceux qui appartiennent à différentes religions. Le climat de respect et de confiance réciproque entre catholiques, orthodoxes et musulmans est un bien précieux pour le pays, et acquiert une importance spéciale à notre époque où le sens religieux authentique est travesti par des groupes extrémistes, et où les différences entre les diverses confessions sont déformées et instrumentalisées, en en faisant un dangereux facteur d’affrontement et de violence ; cela au lieu d’en faire une occasion de dialogue ouvert et respectueux, et de réflexion commune sur ce que signifie croire en Dieu et suivre sa loi.

    Que personne ne pense pouvoir se faire de Dieu un bouclier lorsqu’il projette et accomplit des actes de violence et de mépris ! Que personne ne prenne prétexte de la religion pour accomplir ses propres actions contraires à la dignité de l’homme et à ses droits fondamentaux, en premier lieu celui à la vie et à la liberté religieuse de tous !

    Ce qui se passe en Albanie démontre, au contraire, que la cohabitation pacifique et fructueuse entre personnes et communautés appartenant à des religions différentes est, non seulement souhaitable, mais concrètement possible et réalisable. En effet, la cohabitation pacifique entre les différentes communautés religieuses est un bien inestimable pour la paix et pour le développement harmonieux d’un peuple. C’est une valeur qui est gardée et qui s’accroît chaque jour par l’éducation au respect des différences et des identités spécifiques, ouvertes au dialogue et à la collaboration pour le bien de tous, et par l’exercice de la connaissance et de l’estime les uns des autres. C’est un don qui est toujours demandé au Seigneur dans la prière. Puisse l’Albanie continuer toujours sur cette route, devenant pour beaucoup de pays un exemple dont on s’inspire !

    Monsieur le Président, après l’hiver de l’isolement et des persécutions, est venu enfin le printemps de la liberté. À travers des élections libres et de nouvelles formes institutionnelles, le pluralisme démocratique s’est consolidé et cela a favorisé la reprise des activités économiques. Beaucoup de personnes, surtout au début, poussées par la recherche d’un travail et de meilleures conditions de vie, ont pris le chemin de l’émigration et participent à leur manière au progrès de la société albanaise. Beaucoup d’autres ont redécouvert les raisons de rester dans le pays et de le construire de l’intérieur. Les peines et les sacrifices de tous ont contribué à l’amélioration des conditions générales.

    L’Église Catholique, de son côté, a pu reprendre une existence normale, reconstituant sa hiérarchie et renouant le fil d’une longue tradition. Des lieux de culte ont été construits ou reconstruits, parmi lesquels se distingue le sanctuaire de Notre Dame du Bon Conseil, à Scutari ; des écoles ont été fondées ainsi que d’importants centres éducatifs et d’assistance, à la disposition de tous les citoyens. La présence de l’Église et son action sont dès lors perçues à juste titre non seulement comme un service à la communauté catholique, mais aussi à la nation tout entière.

    La bienheureuse Mère Teresa, avec les martyrs qui ont héroïquement témoigné de leur foi – à eux va notre plus haute reconnaissance et notre prière – se réjouissent certainement au ciel de l’engagement des hommes et des femmes de bonne volonté pour faire refleurir la société et l’Église en Albanie.

    Mais maintenant de nouveaux défis se présentent auxquels il faut répondre. Dans un monde qui tend à la mondialisation économique et culturelle, il convient de faire tous les efforts pour que la croissance et le développement soient mis à la disposition de tous, et pas seulement d’une partie de la population. De plus, un tel développement ne sera pas authentique s’il n’est aussi durable et équitable, c’est à dire s’il ne se souvient pas des droits des pauvres et ne respecte pas l’environnement. À la mondialisation des marchés il est nécessaire que corresponde une mondialisation de la solidarité ; la croissance économique doit s’accompagner d’un plus grand respect de la création ; en même temps que les droits individuels, ceux des réalités intermédiaires entre l’individu et l’État doivent être protégés, et la première de toutes ces réalités c’est la famille. L’Albanie aujourd’hui peut affronter ces défis dans un cadre de liberté et de stabilité, qui sont consolidées et qui font bien espérer pour l’avenir.

    Je remercie cordialement chacun de vous pour l’accueil délicat et, comme le fit saint Jean Paul II en avril 1993, j’invoque sur l’Albanie la protection de Marie, Mère du Bon Conseil, lui confiant les espérances de tout le peuple albanais. Que Dieu répande sur l’Albanie sa grâce et sa bénédiction. »

    Sources : Vatican Information Service & Site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape en Albanie - Visite du Pape François au Président de la République d'Albanie

    Cérémonie de bienvenue et visite de courtoisie du Pape François au Président de la République d'Albanie Bujar Nishani, dans le bureau vert du Palais présidentiel.

    Sur son chemin de l'aéroport jusqu'au centre de Tirana, le Pape François a été acclamé par une foule en liesse. Cette joie mêlant toutes les générations était particulièrement émouvante sur le boulevard des vétérans de la nation, où les visages de 40 martyrs des persécutions de la dictature communiste (1946-1991) apparaissent sur des affiches. Dans la foule se détachaient les robes blanches à liseré bleu des Missionnaires de la Charité, les sœurs de Mère Teresa, native du pays, et qui avait accompagné Jean-Paul II lors de son voyage d'avril 1993 à Tirana.

    Le Pape François a ensuite été reçu au Palais présidentiel par le Président albanais Bujar Nishani, et a reçu les honneurs militaires, conformément à son rang de chef d'État. Il a signé le livre d'or du Palais et conversé d'une façon très détendue avec le Président albanais, avant de lui présenter les différents prélats participant au voyage, notamment le cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d'État du Saint-Siège.

    Le Saint-Père et le Président albanais ont ensuite eu un entretien d'une vingtaine de minutes en privé.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage en Irak de la délégation de l'Eglise catholique de France

    https://storify.com/dioceselyon/voyage-du-cardinal-barbarin-en-irak

    Du lundi 28 juillet au vendredi 1er août 2014, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, Mgr Michel Dubost, président du conseil pour les relations interreligieuses, et Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l’Oeuvre d’Orient, étaient en Irak pour soutenir la population chrétienne. #CEFIrak

    Pour (re)vivre pas à pas ce voyage... A lire, à voir, et surtout à prier... Bouleversant.