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kenya

  • Audience générale de ce mercredi 2 décembre 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale Place Saint-Pierre, le Pape a évoqué son tout récent voyage africain :

    Le Kenya tout d'abord, qui "est un pays représentant bien le défi mondial de notre temps, la protection de la création par la réforme du modèle de développement. Pour être équitable, il doit être inclusif et durable... Tout cela se reflète dans Nairobi, la plus grande ville d'Afrique orientale, où richesse et pauvreté coexistent. Mais ce scandale n'est malheureusement pas limité à l'Afrique. Il est partout. La coexistence de la richesse et de la pauvreté est un scandale, une honte pour l'humanité". Rappelant qu'il a tenu à encourager les kenyans à avoir soin des richesses de leur pays, de la richesse naturelle comme spirituelle, composée des ressources de la terre comme des nouvelles générations, mais aussi des valeurs qui constituent la sagesse du peuple. Dans un contexte aussi dramatique, j'ai eu la joie d'apporter les mots d'espérance de Jésus. Soyez forts dans la foi et n'ayez pas pas peur, tel était le thème de la visite. Une expérience de tous les jours, si simple et si humble, si noble et si digne..., si tragiquement et héroïquement témoignée par les jeunes tués à l'Université de Garissa le 2 avril, parce qu'ils étaient chrétiens. Que leur sang soit semence de paix et de fraternité au Kenya, pour l'Afrique et pour le monde".

    En Ouganda, la visite du Pape était placée sous le signe des Martyrs à cinquante ans de leur canonisation par Paul VI. Pour cette raison, le thème choisi était 'Vous serez mes témoins'. "Toute la visite en Ouganda s'est déroulée dans la ferveur d'un témoignage animée par l'Esprit. Témoignage explicite des catéchistes,...témoignage des familles et de leur charité...qui luttent pour...servir les pauvres, les handicapés, les malades. Témoignage des jeunes qui, malgré les difficultés, conservent l'espérance et essayent de vivre l’Évangile en allant vers les autres. Autres témoins rencontrés, les prêtres, les religieux, les hommes et femmes consacrés courageux qui renouvellent quotidiennement leur oui au Christ et se consacrent avec joie au service du peuple de Dieu... Un témoignage multiforme, animé par l'Esprit, qui est le levain de la société toute entière, comme en témoigne le travail efficace accompli contre le Sida et dans l'accueil des réfugiés".

    La troisième étape du voyage était la République Centrafricaine, le cœur géographique et spirituel du continent. Ma visite, a expliqué, le Pape, "était en fait mon premier objectif, parce que ce pays tente de sortir d'une période très difficile faite de conflits violents et de beaucoup de souffrances parmi la population. Donc, je voulais y ouvrir à Bangui, avec une semaine d'avance, la première Porte Sainte du Jubilé de la miséricorde, comme signe de la foi et de l'espoir des centrafricains et au-delà pour toutes les populations africaines qui ont le plus besoin de secours et de réconfort... L'invitation de Jésus à ses disciples, 'Passons de l'autre côté', en était le thème.... Cet 'Allez de l'autre côté' signifie tourner le dos à la guerre, à la division, à la pauvreté, et choisir la paix, la réconciliation et le développement. Mais cela suppose un passage qui doit prendre forme dans les esprits, les attitudes et les intentions des personnes". C'est pourquoi, a précisé le Saint-Père, est cruciale la contribution de toutes les communautés religieuses, l'alliance entre chrétiens de toutes les confessions. Ce partage de la prière et de l'engagement pour la paix implique aussi la communauté musulmane.

    "Lors de la dernière messe, au stade de Bangui, j'ai voulu...renouveler notre engagement à suivre Jésus, notre espérance, notre paix...qui a le visage de la miséricorde. Ce dernière messe fut merveilleuse, pleine de jeunes ! Plus de la moitié de la population de la République Centrafricaine a moins de dix-huit ans. C'est une promesse pour que le pays aille de l'avant !".

    Le Pape est ensuite revenu sur les missionnaires qui ont quitté leurs pays quand ils étaient jeunes. Il a raconté avoir rencontré à Bangui une religieuse italienne de 81 ans, ici depuis ses 24 ans". Les enfants l'appellent grand-mère ! Une autre, qui était sage-femme a fait naître 3.280 enfants. "Une vie entière pour la vie, pour la vie des autres... Et cette religieuse n'est pas seule, il y en a beaucoup. Beaucoup de sœurs, tant de prêtres, tant de moines qui ont offert leur vie pour annoncer Jésus-Christ".

    "Je voudrais dire un mot aux jeunes : Pensez à ce que vous faites de votre vie. Pensez à cette religieuse et beaucoup comme elle qui ont donné leur vie et à ces milliers qui ont trouvé la mort. Le missionnaire ne fait pas du prosélytisme : La religieuse m'a dit que les femmes musulmanes s'adressaient à elle parce qu'elles savaient que, bonnes infirmières, elles les traitaient bien" sans prétendre les convertir. "Le témoignage missionnaire est la grande valeur héroïque de l’Église. Proclamer Jésus-Christ dans et par nos vies ! Je lance cet appel aux jeunes : Pensez à ce que vous voulez faire dans votre vie... Demandez au Seigneur de vous faire sentir sa volonté. Mais s'il vous plaît, n'excluez pas la possibilité d'être des missionnaires, pour apporter l'amour, l'humanité, la foi dans d'autres pays. Pas de prosélytisme, jamais !... La foi est prêchée avant tout par l'exemple, ensuite en paroles".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.12.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, je veux rendre grâce pour le voyage que je viens de faire en Afrique. Il a commencé par le Kenya, où j’ai voulu encourager toutes les personnes que j’ai rencontrées à être solides dans la foi, à ne pas avoir peur, et à savoir profiter des richesses naturelles et spirituelles de ce pays ; en particulier la sagesse de son peuple et sa jeunesse. En Ouganda, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la canonisation des martyrs ougandais, chacun selon sa mission a été appelé à être, par la force de l’Esprit, témoin du Christ et levain pour la société tout entière. Je me suis rendu enfin en Centrafrique, pays qui cherche à sortir d’une période difficile de violences et de souffrances pour toute la population. J’ai eu l’occasion de rencontrer les communautés évangélique et musulmane. A Bangui j’ai ouvert la Porte Sainte du Jubilé, en signe de foi et d’espérance pour les Centrafricains, et pour tous les peuples d’Afrique. Le Seigneur est présent à son peuple, il le guide pour le faire passer sur l’autre rive. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Nous sommes entrés dans le temps l’Avent. C’est un temps d’espérance que le Seigneur nous propose de vivre pour mieux nous disposer à le recevoir dans notre vie et dans notre monde. Que la Vierge Marie vous accompagne sur votre route et vous conduise à son Fils.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François au Kenya : Rencontre avec les jeunes au stade Kasarani

    Dernier temps fort de son séjour au Kenya, le Pape François a participé ce vendredi matin, 27 novembre, à un temps festif et spirituel avec des milliers de jeunes Kenyans au stade Kasarani, en présence des évêques du Kenya est du président de la République, Uhuru Kenyatta.

    Le Pape a été accueilli par une foule très chaleureuse, au chant notamment de "Hakuna Matata" (fameuse expression swahilie signifiant "il n’y a pas de problèmes") mais aussi au son de l’Ave Maria de Schubert, entonné par un orchestre de jeunes du bidonville de Korogocho.

    L’évêque responsable de la pastorale des jeunes a remercié le Pape d’être « un héros pour de nombreux jeunes ». Le Pape s’est ensuite exprimé, en espagnol, répondant aux questions d’une jeune fille et d’un jeune homme sur des sujets d’actualité comme la radicalisation et la corruption.

    Le Pape a d’abord remercié les jeunes d’avoir prié le Rosaire pour lui, et pour leur « présence enthousiaste », posant ensuite ces questions « pourquoi les divisions, la guerre, la mort, le fanatisme, la destruction ? »

    Faisant allusion au récit d’Abel et Caïn dans la Genèse, le Saint-Père a affirmé que « l’esprit du mal nous mène à la division, au tribalisme, à la corruption, à l’addiction aux drogues, au fanatisme ». Il a rappelé que « nous ne vivons pas dans le ciel, nous vivons sur la terre, qui est pleine de difficultés, et d’invitations à dévier vers le mal. Mais il y a quelque chose que tous les jeunes ont : la capacité de choisir ! »

    Le Pape François a donc appelé à surmonter la tentation du tribalisme, « qui consiste à tenir une pierre dans chaque main pour la jeter sur l’autre ». Dans un geste fort, le Pape a demandé à tous les participants de se tenir par la main, en criant « nous sommes tous une nation ! ». Dans un pays marqué dans son actualité récente par le terrorisme et les violences, il a rappelé que « vaincre le tribalisme est un travail de chaque jour, un travail du cœur ».

    Autre fléau mondial : la corruption, « qui existe aussi au Vatican »  a-t-il précisé. C’est « quelque chose qui nous mange de l’intérieur », c’est un peu comme le sucre, cela semble attirant mais à en abuser « nous finissons par devenir diabétiques ». « La corruption n’est pas un chemin de vie, c’est un chemin de mort. »

    Autre question très actuelle : la radicalisation des jeunes : « comment faire pour que le fanatisme ne nous vole pas un frère, un ami ? », a-t-il interrogé. « L’éducation et le travail sont les premières réponses. Et puis il faut prier ! Prier fort ! Dieu est plus fort que toute campagne de recrutement ! »

    Et dans les moments de découragement, il faut regarder la Croix : elle est « un défi à notre foi » car elle représente « la destruction de Dieu ». Mais ensuite il y a « la Résurrection qui nous renouvelle tous ». En montrant le rosaire et le petit chemin de Croix qu’il porte toujours dans sa poche, le Pape a affirmé qu’il ne perdait jamais l’espérance.

    Après ce temps consacré aux jeunes, le Pape François s’est ensuite entretenu, de façon informelle, avec les évêques du Kenya, avant de regagner la nonciature apostolique pour le déjeuner.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir.

  • Le Pape François au Kenya : Visite au quartier pauvre de Kangemi à Nairobi

    Troisième et dernier jour du voyage du Pape François au Kenya ce vendredi 27 novembre 2015. Dans la matinée, le Saint-Père s’est rendu dans le bidonville de Kangemi, en périphérie de la capitale Nairobi. Un temps fort du premier voyage en Afrique du “Pape des pauvres”. Dans un discours tenu devant de très nombreux habitants, le Saint-Père a dénoncé l’injustice qu’ils subissent dans ces quartiers, tout en rappelant leur richesse.

    “Dieu n’oublie jamais les pauvres”, a-t-il rappelé dès le début de son intervention, après un accueil en chants et en danse dans l'église Saint-Joseph Travailleur de Kangemi. “Le chemin de Jésus commence dans les périphéries, il part des pauvres et avec les pauvres, et va vers tous” explique-t-il devant les habitants de Kangemi, un bidonville de 100 000 habitants en banlieue de Nairobi. Car, poursuit le Pape dans un message d’espoir, c’est dans les “quartiers populaires” que l’on trouve des “valeurs qui se fondent sur la vérité de chaque être humain”.

    Citant les Réflexions sur l’urbanisation et la culture de bidonville écrites en 2010 par les prêtres argentins, le Souverain Pontife souligne la sagesse particulière de ces quartiers, une sagesse “très positive” qui “s’exprime par des valeurs telles que la solidarité ; donner sa vie pour l’autre ; préférer la naissance à la mort ; donner une sépulture chrétienne aux morts. Offrir une place au malade dans sa propre maison, partager le pain avec l’affamé”. “Ces valeurs, ajoute-t-il, ne sont pas cotées en Bourse, ne sont pas objet de spéculation, et n’ont pas de prix sur le marché.”

    L’occasion pour lui de dénoncer à nouveau le dieu argent, mais aussi “l’atroce injustice de la marginalisation urbaine”. “Des blessures, explique-t-il provoquées par les minorités qui concentrent le pouvoir, la richesse et gaspillent de façon égoïste” alors que “des majorités toujours croissantes sont obligées de se réfugier dans des périphéries abandonnées, contaminées, marginalisées.”

    Les injustices sont des réalités concrètes

    C’est en énumérant des réalités très concrètes que le Pape a poursuivi : “des loyers exorbitants pour des logements qui se trouvent dans des conditions inadéquates”, “le manque d’accès aux toilettes, aux égouts, aux drainages, à la collecte des déchets, à l’éclairage, aux routes, mais aussi aux écoles, aux hôpitaux, aux centres de loisirs et de sport, aux ateliers d’art.” Citant un passage de son Encyclique Laudato Si’, il a rappelé en particulier que “L’accès à l’eau potable et sûre est un droit humain primordial, fondamental et universel, parce qu’il détermine la survie des personnes, et par conséquent, il est une condition pour l’exercice des autres droits humains. Ce monde a une grave dette sociale envers les pauvres qui n’ont pas accès à l’eau potable, parce que c’est leur nier le droit à la vie, enraciné dans leur dignité inaliénable” (Laudato Si’, n. 30).

    Terre, toit, travail

    Seule solution à ces injustices, “revenir sur l’idée d’une intégration urbaine respectueuse. Ni éradication, ni paternalisme, ni indifférence, ni pur confinement. Nous avons besoin de villes intégrées et pour tous” a martelé le Saint-Père. “Le droit aux trois ‘‘T’’ : terre, toit, et travail” est sacré et doit être rendu effectif, poursuit-il avec fermeté, “ce n’est pas de la philanthropie, c’est une obligation pour tous.”
    Dénonçant avec force “de nouvelles formes de colonialisme” en Afrique, le Pape François lance ici un appel. Appel aux politiques qui plient aux pressions et mènent à la “marginalisation”. Appel aussi à tous les Chrétiens, et aux prêtres. En tant que missionnaires, ils se doivent de lutter contre ces injustices, parce que “les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Évangile” a-t-il enfin affirmé.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine (3ème jour)

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    Missel pour le voyage apostolique du Saint-Père
     
    08h30 : Visite au quartier pauvre de Kangemi à Nairobi (en direct sur KTO à 6h30 - redif. à 10h30)
    [Discours]
    10h00 : Rencontre avec les jeunes au stade Kasarani (en direct sur KTO à 8h00)
    [Discours]
    11h15 : Rencontre avec les évêques du Kenya dans la salle VIP du stade
    15h10 : Cérémonie de congé à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
    15h30 : Départ en avion de Nairobi pour Entebbe
    16h50 : Arrivée à l’aéroport international d'Entebbe en Ouganda
    Cérémonie de bienvenue (en direct sur KTO à 14h50)
    17h30 : Visite de courtoisie au Président à la State House à Entebbe (en direct sur KTO à 15h30)
    18h00 : Rencontre avec les autorités et le Corps diplomatique dans la salle de conférence de la State House (en direct sur KTO à 16h00)
    [Discours]
    19h15 : Visite à Munyonyo et salut aux catéchistes et enseignants (en direct sur KTO à 17h15 - redif. à 22h50)
    [Paroles]

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Nairobi : +3h UTC
    Entebbe : +3h UTC
     
     Vidéos KTO et interventions du Pape François mises en ligne dès que disponibles
  • Le Pape François au Kenya : Visite à l'U.N.O.N.

    Visite à l'Office des Nations Unies à Nairobi

    Le Pape François a visité ce jeudi après-midi le siège des institutions de l’Onu à Nairobi, l’un des quatre sièges de l’Onu (avec New York, Vienne et Genève), qui abrite notamment le siège mondial du PNUE, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Symboliquement, le Pape a planté un arbre dans les jardins de ce bâtiment.

    Dans sa longue intervention, prononcée en espagnol, le Pape François est revenu sur les questions écologiques, un enjeu qui n’est pas dissociable de celui de la lutte pour la justice sociale. Son discours faisait donc écho aux thèmes abordés dans son encyclique Laudato Si’. Le Pape François s’est arrêté durant plusieurs minutes sur la conférence de Paris sur le changement climatique, qui s’ouvre dans trois jours, en alertant sur les risques d’une approche bureaucratique et partisane de ce sujet qui touche l’humanité entière.

    A lire / écouter : le compte rendu d'Anne-Sophie Saint-Martin sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Rencontre avec le clergé, les religieux et les séminaristes

    Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes à Nairobi

    Le Pape François, en début d’après-midi ce jeudi 25 novembre, est allé à la rencontre du clergé, des religieux, religieuses et des séminaristes kenyans. Tous étaient rassemblés sur le terrain de sport de la St Mary’s School, une école de l’archidiocèse de Nairobi où avait été dressé un grand chapiteau. Le Pape s’est tout d’abord exprimé en anglais, « un anglais très pauvre », a-t-il reconnu en s’excusant, avant d’improviser dans sa langue maternelle : l’espagnol.

    A lire / écouter : le compte rendu d'Olivier Bonnel sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir.

    Texte intégral du discours original prévu en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François au Kenya : Messe à Nairobi

    Sous la pluie mais dans une atmosphère de grande chaleur humaine, le Pape François a présidé ce jeudi matin, 26 novembre, une messe sur le campus de l'université de Nairobi, en présence notamment du Président Uhuru Kenyatta, lui-même issu de la minorité catholique, qui représente entre un quart et un tiers de la population kenyane.

    Durant cette messe bilingue, en anglais et en swahili, les deux langues officielles du pays (le Psaume ayant lui été chanté dans la langue des Masaï), le Pape François a délivré une homélie (en italien, traduite en anglais) dans laquelle il a salué la qualité des valeurs familiales inscrites dans la vie des Kenyans.

    « La société du Kenya a longtemps été bénie par une solide vie familiale, par un profond respect de la sagesse des personnes âgées et par l’amour envers les enfants. La santé de toute société dépend toujours de la santé des familles », a insisté le Pape, devant une foule très enthousiaste.

    « Par obéissance à la Parole de Dieu, nous sommes aussi appelés à résister aux pratiques qui favorisent l’arrogance chez les hommes, qui blessent ou méprisent les femmes, qui ne prennent pas soin des anciens et qui menacent la vie des innocents qui ne sont pas encore nés. Nous sommes appelés à nous respecter, à nous encourager mutuellement, et à rejoindre tous ceux qui sont dans le besoin, a insisté le Saint-Père. Les familles chrétiennes ont cette mission spéciale : rayonner l’amour de Dieu et répandre l’eau vivifiante de son Esprit. Ceci est particulièrement important aujourd’hui, parce que nous assistons à l’avancée de nouveaux déserts créés par une culture de l'égoïsme et de l’indifférence envers les autres. »

    Comme il l'avait fait mercredi lors de son discours aux autorités civiles, le Pape François a insisté sur la formation de la jeunesse, qui va construire l'avenir de l'Afrique. « Ici, au cœur de cette Université, où les esprits et les cœurs des nouvelles générations sont formés, je lance un appel particulier aux jeunes de la nation. Que les grandes valeurs de la tradition africaine, la sagesse et la vérité de la Parole de Dieu, ainsi que le généreux idéalisme de votre jeunesse, vous guident dans l’engagement à former une société qui soit toujours plus juste, inclusive et respectueuse de la dignité humaine. »

    L'archevêque de Nairobi, le Cardinal John Njue, a remercié très chaleureusement le Pape François ainsi que tous les participants à la célébration, qu'il a présentée comme une magnifique démonstration d'amour. Reprenant les paroles de l'hymne national kenyan, il a souhaité que « cette unité et cette paix puissent toujours guider nos relations comme Kenyans ». « Levons-nous dans l'unité pour construire ensemble cette nation », a-t-il conclu, alors que le pays garde encore les cicatrices des récentes attaques terroristes et des violences électorales de l'hiver 2007-2008.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Rencontre interreligieuse et œcuménique à Nairobi

    Le Pape a débuté sa deuxième journée au Kenya par une rencontre interreligieuse et œcuménique ce jeudi 26 novembre. Devant les responsables religieux des différentes communautés du pays, musulmans, hindous, religions traditionnelles, anglicans et autres Églises chrétiennes, le Saint-Père a rappelé l’importance du dialogue entre les religions, qui « renforce les liens d’amitié qui existent déjà entre » elles, et se met « au service du bien commun ».

    Devant les leaders religieux réunis dans le salon de la nonciature apostolique à Nairobi, la capitale kényane, le Pape a poursuivi : ce dialogue entre communautés « n’est pas un luxe, ce n’est pas quelque chose de supplémentaire ou d’optionnel », le dialogue « est essentiel, c’est quelque chose dont notre monde, blessé par des conflits et des divisions, a toujours plus besoin. »

    Être des artisans de paix

    Le Souverain Pontife, en visite pour la première fois sur le continent africain, a évoqué les récents massacres qui ont ensanglantés le Kenya. « Je sais qu’est vivant en vous le souvenir laissé par les attaques barbares à Westgate Mall, à Garissa University College et à Mandera », des attaques meurtrières revendiquées par les islamistes shebab somaliens depuis deux ans.

    « Le Nom de Dieu ne doit jamais être utilisé pour justifier la haine et la violence » a rappelé le Saint-Père, pointant du doigt la radicalisation de certains jeunes qui « sont rendus extrémistes au nom de la religion pour semer discorde et peur, et pour déchirer le tissu même de notre société. » Un seul message, « le Dieu que nous cherchons à servir est un Dieu de paix » a dit le Saint-Père aux responsables religieux, les exhortant à être « des artisans de paix qui invitent les autres à vivre dans la paix, dans l’harmonie et le respect réciproque ». « En regardant l’avenir, prions afin que tous les hommes et toutes les femmes se considèrent comme des frères et des sœurs, pacifiquement unis dans et à travers leurs différences » a ajouté le Souverain Pontife, appelant enfin à prier ensemble « pour la paix ».

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine (2ème jour)

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    Missel pour le voyage apostolique du Saint-Père
     
    08h15 : Rencontre interreligieuse et œcuménique dans le salon de la Nonciature apostolique à Nairobi (en direct sur KTO à 6h15 - redif. à 10h30)
    [Discours]
    10h00 : Messe au Campus de l’Université de Nairobi (en direct sur KTO à 8h00)
    [Homélie]
    15h45 : Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes sur le terrain de sport de l'école St Mary (en direct sur KTO à 13h45)
    [Discours]
    17h30 : Visite à l’U.N.O.N. - Office des Nations-Unies à Nairobi (en direct sur KTO à 15h30 - redif. à 18h50 et 22h30)
    [Discours]

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Nairobi : +3h UTC
     
     Vidéos KTO et interventions du Pape François mises en ligne dès que disponibles
  • Le Pape François au Kenya : Visite au Président kenyan Uhuru Kenyatta

    Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi

  • Le Pape François au Kenya : Arrivée et cérémonie de bienvenue

    Arrivée à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi     
    Cérémonie de bienvenue à la State House

    Le Pape François est arrivé au Kenya. Son avion a atterri ce mercredi 25 novembre 2015 sur le tarmac de l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi à 16h40 heure locale. Il a été accueilli par des chants et des danses et par le Président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, ainsi que par le Cardinal John Njue, Archevêque de la ville.

    Le Saint-Père, en fin d'après-midi, doit retrouver le Président Uhuru Kenyatta pour une visite de courtoisie. Devant le corps diplomatique et de nombreuses personnalités de la vie politique, économique et culturelle kenyane, il prononcera un discours.

    D'après Radio Vatican (XS).

  • Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafricaine (1er jour)

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    Missel pour le voyage apostolique du Saint-Père
     
    07h45 : Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome pour Nairobi au Kenya
    17h00 : Arrivée à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
         Cérémonie de bienvenue à la State House (en direct sur KTO à 15h00)
    18h00 : Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi (en direct sur KTO à 16h00)
    18h30 : Rencontre avec les autorités du Kenya et avec le Corps diplomatique (en direct sur KTO à 16h30)
    [Discours]

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Nairobi : +3h UTC
     
     Vidéos KTO et interventions du Pape François mises en ligne dès que disponibles
  • Messages-vidéo du Pape destinés au Kenya, à l'Ouganda et à la Centrafrique

    Ce matin, ont été diffusés au Kenya, en Ouganda et en République centrafricaine, les messages-vidéo du Pape François, enregistrés en vue de la visite qu'il effectuera du 25 au 30 novembre dans ces trois pays africains.

    Dans le message destiné au Kenya et à l'Ouganda, le Pape François dit, après avoir salué les familles de ces deux pays :

    « Je viens en Ministre de l'Evangile, pour proclamer l'amour de Jésus-Christ et son message de réconciliation, de pardon et de paix. Ma visite a l'intention de confirmer la communauté catholique dans son adoration de Dieu et dans son témoignage de l'Evangile, qui enseigne la dignité de chaque homme et femme, et nous envoie ouvrir nos cœurs aux autres, spécialement aux pauvres et aux nécessiteux. »

    « En même temps, poursuit-il, je souhaite rencontrer tout le peuple du Kenya et d'Ouganda, et offrir à tous une parole de soutien. Nous vivons à une époque où les croyants, religieux et les personnes de bonne volonté du monde entier, sont appelés à encourager la compréhension mutuelle et le respect, et à s'appuyer les uns aux autres comme des membres de notre unique famille humaine. C'est pourquoi, nous sommes tous des enfants de Dieu. Un des points culminants de ma visite sera ma rencontre avec les jeunes, qui sont la ressource la plus importante, et notre espérance la plus prometteuse pour un avenir de solidarité, de paix et de progrès. »

    Dans son message pour la République centrafricaine, le Saint-Père a salué tous les Centrafricains avec affection et joie, indépendamment de leur ethnie ou religion :

    « C'est la première fois de ma vie que je viendrai sur le continent africain, si beau et si riche de sa nature, de ses populations et de ses cultures; et je m'attends à de belles découvertes et à d'enrichissantes rencontres » dit-il, ajoutant : « Votre cher pays connaît depuis trop longtemps une situation de violence et d'insécurité dont beaucoup d'entre vous sont les victimes innocentes. Le but de ma visite est d'abord de vous apporter, au nom de Jésus, le réconfort de la consolation et de l'espérance. Je souhaite de tout cœur que ma visite puisse contribuer, d'une manière ou d'une autre, à panser vos blessures et à ouvrir un avenir plus serein pour la Centrafrique et tous ses habitants. »

    « Le thème de ce voyage sera : passons sur l'autre rive. C'est un thème qui invite vos communautés chrétiennes à regarder résolument en avant, et encourage chacun à renouveler sa relation avec Dieu et avec ses frères pour édifier un monde plus juste et fraternel. J'aurai notamment la joie d'ouvrir pour vous, un peu en avance, l'Année jubilaire de la Miséricorde, qui sera pour chacun, je l'espère, l'occasion providentielle d'un authentique pardon, à recevoir et à donner, et d'un renouveau dans l'amour. C'est en messager de paix que je me rends chez vous. J'aurai à cœur de soutenir le dialogue interreligieux pour encourager la cohabitation pacifique dans votre pays ; je sais que cela est possible, car nous sommes tous frères. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.11.15).

    Message vidéo du Saint-Père au Kenya et à l'Ouganda (anglais, texte intégral)

    Message vidéo du Saint-Père à la République centrafricaine (français, texte intégral)

  • En préparation du voyage du Pape en Afrique, quelques chiffres

    Comme annoncé, le Pape effectuera du 25 au 30 novembre un voyage apostolique au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique. Voici les statistiques relatives à la présence de l'Eglise catholique dans ces pays :

    Le Kenya a une superficie de 580.367 km2 pour 42.961.000 habitants dont 13.862.000 catholiques (32,3%). L'Eglise dispose de 26 circonscriptions ecclésiastiques, 925 paroisses et 6.542 centres pastoraux, avec 38 évêques, 2.744 prêtres, 5.501 séminaristes, 798 religieux, 5.505 religieuses et 11.343 catéchistes. L'Eglise anime 12.195 structures d'enseignement de tous niveaux et 513 hôpitaux et dispensaires, 21 léproseries, 117 maisons de retraite et 1.173 orphelinats ou garderies, 110 centres de consultation familiale et 203 autres structures sociales.

    L'Ouganda a une superficie de 241.038 km2 pour 36.497.000 habitants dont 17.148.000 catholiques (47%). L'Eglise dispose de 20 circonscriptions ecclésiastiques, 540 paroisses et 6.900 centres pastoraux, avec 32 évêques, 2.180 prêtres, 6.984 séminaristes, 567 religieux, 3.699 religieuses et 15.864 catéchistes. L'Eglise anime 7.050 structures d'enseignement de tous niveaux et 298 hôpitaux et dispensaires, 1 léproserie, 16 maisons de retraite et 62 orphelinats ou garderies, 130 centres de consultation familiale et 56 autres structures sociales.

    La Centrafrique a une superficie de 622.984 km2 pour 4.621.000 habitants dont 1.724.000 catholiques (37,3%). L'Eglise dispose de 9 circonscriptions ecclésiastiques, 119 paroisses et 2.017 centres pastoraux, avec 16 évêques, 350 prêtres, 379 séminaristes, 44 religieux, 343 religieuses et 6.279 catéchistes. L'Eglise anime 305 structures d'enseignement de tous niveaux et 52 hôpitaux et dispensaires, 10 léproseries, 11 maisons de retraite et 18 orphelinats ou garderies, 8 centres de consultation familiale et 17 autres structures sociales.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.11.15) - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Programme du Voyage apostolique du Pape François au Kenya, en Ouganda et en République Centrafraine (25-30 novembre 2015)

    Mercredi 25 novembre 2015
    07h45 : Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome pour Nairobi au Kenya
    17h00 : Arrivée à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
          Cérémonie de bienvenue à la State House
    18h00 : Visite de courtoisie au Président de la République à la State House à Nairobi
    18h30 : Rencontre avec les autorités du Kenya et avec le Corps diplomatique
    [Discours]

    Jeudi 26 novembre 2015
    08h15 : Rencontre interreligieuse et œcuménique dans le salon de la Nonciature apostolique à Nairobi
    [Discours]
    10h00 : Messe au Campus de l’Université de Nairobi
    [Homélie]
    15h45 : Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes sur le terrain de sport de l'école St Mary
    [Discours]
    17h30 : Visite à l’U.N.O.N.
    [Discours]

    Vendredi 27 novembre 2015
    08h30 : Visite au quartier pauvre de Kangemi à Nairobi
    [Discours]
    10h00 : Rencontre avec les jeunes au stade Kasarani
    [Discours]
    11h15 : Rencontre avec les évêques du Kenya dans la salle VIP du stade
    15h10 : Cérémonie de congé à l’aéroport international “Jomo Kenyatta” de Nairobi
    15h30 : Départ en avion de Nairobi pour Entebbe
    16h50 : Arrivée à l’aéroport international d'Entebbe en Ouganda
          Cérémonie de bienvenue
    17h30 : Visite de courtoisie au Président à la State House à Entebbe
    18h00 : Rencontre avec les autorités et le Corps diplomatique dans la salle de conférence de la State House
    [Discours]
    19h15 : Visite à Munyonyo et salut aux catéchistes et enseignants
    [Paroles]

    Samedi 28 novembre 2015
    08h30 : Visite au sanctuaire anglican des martyrs de Namugongo
    09h00 : Visite au sanctuaire catholique des martyrs de Namugongo
    09h30 : Messe pour les martyrs d’Ouganda près du sanctuaire catholique
    [Homélie]
    15h15 : Rencontre avec les jeunes à Kololo Air Strip à Kampala
    [Discours]
    17h00 : Visite à la Maison de charité de Nalukolongo
    [Paroles]
    18h00 : Rencontre avec les évêques d'Ouganda à l’Archevêché
    19h00 : Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes dans la cathédrale
    [Discours]

    Dimanche 29 novembre 2015
    09h00 : Cérémonie de congé à l’aéroport d'Entebbe
    09h15 : Départ en avion d'Entebbe pour Bangui en République Centrafricaine
    10h00 : Arrivée à l’aéroport international “M’Poko” de Bangui
          Cérémonie de bienvenue
    11h00 : Visite de courtoisie au Président de l'état de transition au Palais présidentiel “de la Renaissance”
    11h30 : Rencontre avec la classe dirigeante et avec le corps diplomatique
    [Discours]
    12h15 : Visite au camp de réfugiés
    13h00 : Rencontre avec les évêques de la République centrafricaine
    16h00 : Rencontre avec les communautés évangéliques au siège de la FATEB (Faculté de théologie évangélique de Bangui)
    [Discours]
    17h00 : Messe avec les prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et jeunes en la cathédrale de Bangui
    [Allemand, Anglais, Arabe, Espagnol, Français, Italien, Polonais, Portugais]
    19h00 : Confession de quelques jeunes au début de la veillée de prière sur l'esplanade devant la cathédrale
    [Paroles]

    Lundi 30 novembre 2015
    08h15 : Rencontre avec la communauté musulmane à la mosquée centrale de Koudoukou à Bangui
    [Discours]
    09h30 : Messe dans le stade du complexe sportif Barthélémy Boganda
    [Homélie]
    12h15 : Cérémonie de congé à l’aéroport international “M’Poko” de Bangui
    12h30 : Départ en avion pour Rome
    18h45 : Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Nairobi : +3h UTC
    Entebbe : +3h UTC
    Bangui : +1h UTC

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Prochain voyage pastoral du Pape François en Afrique, 25 au 30 novembre 2015

    A l'invitation des Chefs d'Etat et des Episcopats locaux, le Saint-Père effectuera un voyage pastoral en Afrique, du 25 au 27 novembre au Kenya, du 27 au 29 en Ouganda, puis en Centrafrique les 29 et 30 novembre. Le programme détaillé sera prochainement rendu public.

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.

  • Béatification de Sœur Irène Stefani, au Kenya

    Béatification,SoeurIrène Stefani,Kenya

    Sœur Irène Stefani "Nyaatha" (1891-1930), missionnaire italienne des Missionnaires de la Consolata (MC), est béatifiée aujourd'hui à Nyeri, ville au centre du Kenya, non loin de la chapelle où elle fut inhumée. La liturgie sera présidée par le Cardinal John Njue, archevêque de Nairobi. Le Cardinal Polycarp Pengo, archevêque de Dar es Salaam (Tanzanie) accomplira le rite de béatification, en présence des évêques du Kenya et de nombreuses personnalités du pays.

    « L’héritage de sœur Irène est fait de simplicité évangélique et de passion missionnaire, de miséricorde, d’authenticité de vie, de capacité à comprendre et à toucher le cœur de l’autre », a écrit sœur Simona Brambilla, supérieure générale des Missionnaires de la Consolata.

    Née le 22 août 1891 près de Brescia en Italie, Mercede Stefani est entrée à 20 ans chez les Missionnaires de la Consolata, prenant le nom de sœur Irène. Partie en 1914 pour les missions du Kenya, elle a travaillé de 1914 à 1920 dans les hôpitaux militaires à Voi, Kilwa et Dar-es-Salaam, en Tanzanie. De 1920 à 1930, elle s'est dévouée dans la mission de Gekondi à l’enseignement scolaire. La population l’appelait « Nyaatha », « mère toute de miséricorde » en langue kikuyu. C'est en soignant un malade de la peste qu'elle a contracté la maladie, et elle est décédée le 31 octobre 1930, à 39 ans.

    Avec Fides.

  • Condoléances du Pape François pour le massacre des étudiants dans le campus de l'Université à Garissa (Kenya)

    Voici le texte du télégramme envoyé - au nom du Saint-Père - par le Cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin au Président de la Conférence épiscopale du Kenya, le Cardinal John Njue, archevêque de Nairobi, pour les victimes du massacre perpétré hier dans le campus de l'Université Garissa, qui a entraîné la mort de 147 étudiants et blessé beaucoup d'autres :

    Télégramme

    Son Éminence le Cardinal John Njue
    Président de la Conférence des évêques catholiques du Kenya
    Nairobi

    Profondément attristé par l'immense et tragique perte de vies causée par la récente attaque de l'Université de Garissa, le Saint-Père envoie l'assurance de ses prières et de sa proximité spirituelle aux familles des victimes et à tous les Kényans en ce moment douloureux. Il confie les âmes des défunts à la miséricorde infinie de Dieu Tout-Puissant, et il prie pour que tous ceux qui les pleurent soient consolés dans leur perte. En union avec tous les hommes de bonne volonté à travers le monde, Sa Sainteté condamne cet acte de brutalité insensée et prie pour une conversion de cœur parmi ses auteurs. Il appelle toutes les autorités à redoubler leurs efforts pour travailler avec tous les hommes et les femmes au Kenya afin de mettre fin à cette violence, et pour accélérer l'aube d'une nouvelle ère de fraternité, de justice et de paix.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d'État

    Texte original en anglais : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Confirmation du contrôle dissimulé des naissances par l'UNICEF au Kenya

    30% des doses de vaccin antitétanique contiennent un facteur destiné au contrôle des naissances selon les tests finaux

    « 30% des doses recueillies au cours de la campagne antitétanique sponsorisée et promue par l’Organisation mondiale de la Santé et par l’UNICEF contiennent l’HCG » affirme un communiqué de la Conférence épiscopale du Kenya parvenu à Fides, relatif au rapport final de la Commission scientifique qui a examiné la campagne de vaccination antitétanique conduite de mars à octobre 2014 auprès des femmes de 14 à 49 ans.
    La Commission en question avait été chargée par l’Église catholique et par le Ministère de la Santé local de vérifier si était présente, au sein des vaccins employés dans le cadre de la campagne antitétanique susmentionnée, la sub-unité Beta HCG, qui en aurait fait un instrument subreptice de contrôle des naissances (voir notre article du 14 novembre 2014).
    Le Ministère de la Santé s’est cependant retiré de la Commission conjointe à la veille de la publication du rapport final, qui démontre que 30% des doses examinées, provenant des stocks utilisés dans le cadre de la campagne sponsorisée par l’OMS et l’UNICEF, contiennent la sub-unité Beta HCG.
    « Il est immoral et non éthique que l’OMS et l’UNICEF sponsorisent et financent une campagne inhumaine comme celle-ci dans notre pays » affirment les Évêques, qui demandent à ce que ces organismes s’excusent auprès « des enfants et des femmes du Kenya », dont la confiance a été trahie. « Aucune campagne de vaccination ne doit être entreprise en l’absence de contrôles soigneux des vaccins avant, pendant et après qu’elle soit effectuée » conclut le communiqué. (L.M.)

    Source : Agence Fides 17/02/2015.

  • Scandale au Kenya : un agent abortif caché dans un vaccin

    Les évêques du Kenya accusent les Nations Unies de procéder à une réduction de la population via un agent abortif contenu dans un vaccin contre le tétanos. Plus de 2 millions de femmes seraient concernées !

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    Mardi 7 novembre, l’association des médecins catholiques du Kenya publiait une déclaration selon laquelle ils avaient découvert un élément qui provoquait des fausses couches dans un vaccin antitétanique administré à 2,3 millions de femmes par l’Organisation mondiale de la santé et l'Unicef. Le clergé catholique a encouragé tous ses fidèles à refuser le vaccin (voir Kenyatoday).

    Fausses couches
    Dans le journal canadien lifesitenews, le porte-parole de l’association, le Dr Muhame Ngare, détaille : « Nous avons envoyé six échantillons venant de différents endroits du Kenya à un laboratoire sud-africain. Tous ont révélé la présence d’un antigen HCG ». L’HCG est l'hormone permettant au corps de la femme enceinte de reconnaître son enfant, pour qu’il ne soit pas attaqué par le système immunitaire. L’élément présent dans le vaccin bloque cette hormone, entraînant des fausses couches, selon les analyses du professeur Bellet (voir un article de Découverte).

    Qui ment ?
    Le gouvernement kenyan nie. Son ministre de la Santé, James Macharia, a affirmé à la BBC : « Je recommanderais ce vaccin à ma propre femme, à ma fille, je l’accepte à 100% et suis sûr qu’il n’a aucun effet indésirable ». Ce à quoi le Dr Ngare répond : « Soit ce sont eux qui mentent, soit c'est nous, mais posez-vous la question : quel intérêt les médecins catholiques auraient-ils à mentir ? Ils sont dans le pays depuis plus de cent ans, ils vaccinaient avant même que ce pays existe ». Il fait part des signes qui les ont inquiétés, récoltés auprès des 54 hôpitaux, 83 centre de santé et 17 écoles d’infirmières. Avant d’avoir les résultats des laboratoires sud-africains, le Dr Ngare avait déjà été étonné de constater que l’on procédait à cinq injections étalées sur plus de deux ans et que cette campagne ne concernait que les femmes. Ce procédé semblait similaire à des campagnes menées par l’OMS et l'Unicef au Mexique, au Nicaragua et aux Philippines. À chaque fois, l’objectif aurait été un contrôle de la démographie par la stérilisation des femmes en âge de procréer. Dans le cas de ces trois pays, les femmes ayant été vaccinées seraient devenues stériles quelques années après les injections.
     
    Des précédents au Mexique et aux Philippines
    Ces campagnes de stérilisation ont été dénoncées en leur temps. Au Mexique, le comité Pro Vida, s’est étonné en octobre 1994 d’une campagne de vaccination antitétanique destinée seulement aux hommes. Il a fait analyser les vaccins et a conclu à la présence de l’élément pathogène dans le vaccin. Même histoire ou presque aux Philippines en 1995, où la Ligue des femmes catholiques des Philippines a obtenu de la justice l’arrêt d’un programme anti-tétanique de l’Unicef parce qu’il contenait la fameuse hormone B-hCG (gonadotrophine chorionique humaine). Dans ce pays, 3,5 millions de femmes sont concernées ! Malgré l’énormité de ces affaires, elles n’ont pas été relayées par les grands médias.

    Source : Aleteia - Photo © Pressmaster / SHUTTERSTOCK