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étudiants

  • Voyage apostolique du Pape : Salut aux jeunes du Centro Cultural Padre Félix Varela

    Galerie photographique

    En conclusion de cette journée de dimanche à La Havane, le Pape s'est rendu au Centre Felix Varela, voisin de la cathédrale. Ce Centre qui porte le nom d'un prêtre cubain du XIXe siècle dont le procès en béatification est en cours accueille des jeunes Cubains, de toute sensibilité religieuse. Le recteur de ce Centre, le Père Yosvany Carvajal, a insisté dans son discours sur l'apport des chrétiens pour le bien commun de la société. « L'identité chrétienne est de matrice chrétienne », a-t-il insisté, précisant que les acteurs de ce centre veulent « continuer à travailler pour que dans notre présent soit soignée cette identité culturelle, pas seulement dans le sens des monuments du passé, mais spécialement dans son sens vivant, dynamique et participatif dans lequel personne ne reste exclu. »

    Rebondissant sur le témoignage d'un jeune, le Pape a insisté sur l'importance d'être capables de rêver. « Plus grande est la capacité de rêver, plus grand sera le chemin de la vie », a-t-il insisté. Il a mis l'accent sur la notion d'amitié sociale, qui doit permettre d'unir les forces de personnes de sensibilités différentes.

    « Les jeunes sont l’espérance d’un peuple », a estimé le Saint-Père, rappelant que l'espérance n'est pas une notion passive, mais consiste au contraire à « savoir souffrir, se sacrifier, pour aller de l’avant dans un projet. »

    Le Pape François, visiblement inquiet de la situation italienne qu'il peut observer au quotidien à Rome, a évoqué un « problème très grave en Europe : la quantité de jeunes sans travail », rappelant, sans les nommer, la situation des pays qui comptent 40% voire 50% de jeunes sans travail. « Un peuple qui ne se préoccupe pas du travail des jeunes n’a pas de futur. Les jeunes font partie de cette culture du rejet, on jette les choses, les personnes. On écarte les jeunes, les anciens, car ils ne produisent pas. Il y a des lois d’euthanasie dans certains pays, et dans d’autres, il y a une euthanasie cachée », a-t-il rappelé.

    Il a donc appelé les jeunes Cubains à préserver leur identité culturelle, et à prendre leur destin en main, au nom de « cette douce espérance de la patrie », une expression de l'écrivain José Marti, figure très admirée à Cuba.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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  • Rencontre œcuménique et interreligieuse au Centre international franciscain pour les étudiants

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Condoléances du Pape François pour le massacre des étudiants dans le campus de l'Université à Garissa (Kenya)

    Voici le texte du télégramme envoyé - au nom du Saint-Père - par le Cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin au Président de la Conférence épiscopale du Kenya, le Cardinal John Njue, archevêque de Nairobi, pour les victimes du massacre perpétré hier dans le campus de l'Université Garissa, qui a entraîné la mort de 147 étudiants et blessé beaucoup d'autres :

    Télégramme

    Son Éminence le Cardinal John Njue
    Président de la Conférence des évêques catholiques du Kenya
    Nairobi

    Profondément attristé par l'immense et tragique perte de vies causée par la récente attaque de l'Université de Garissa, le Saint-Père envoie l'assurance de ses prières et de sa proximité spirituelle aux familles des victimes et à tous les Kényans en ce moment douloureux. Il confie les âmes des défunts à la miséricorde infinie de Dieu Tout-Puissant, et il prie pour que tous ceux qui les pleurent soient consolés dans leur perte. En union avec tous les hommes de bonne volonté à travers le monde, Sa Sainteté condamne cet acte de brutalité insensée et prie pour une conversion de cœur parmi ses auteurs. Il appelle toutes les autorités à redoubler leurs efforts pour travailler avec tous les hommes et les femmes au Kenya afin de mettre fin à cette violence, et pour accélérer l'aube d'une nouvelle ère de fraternité, de justice et de paix.

    Cardinal Pietro Parolin
    Secrétaire d'État

    Texte original en anglais : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Audience générale de ce mercredi 12 novembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a consacré sa catéchèse aux ministères dans l’Église :
    "Que demande-t-on aux ministres de l’Église que sont les évêques, les prêtres et les diacres, sinon d'assurer un service authentique et fécond ?". A cette question, il a repris ce que dit Paul à ses disciples Timothée et Tite pour citer un véritable alphabet qui rassemble vertus normales et spirituelles : l'accueil, la sobriété, la patience, l'humilité, le sérieux et la bonté. "Tel est l'alphabet, la grammaire qui est à la base de tout ministère. Sans elles, on ne saurait rencontrer, connaître et dialoguer avec l'autre comme avec un frère. Ces dispositions permettent d'offrir un service et un témoignage valables". Elles impliquent "une conscience vive et permanente de ce que pour être évêque, prêtre et diacre il ne suffit pas d'être meilleur ou plus intelligent. Il faut posséder la force qui découle du don accordé par Dieu...pour le bien de son peuple... Avoir conscience de cela est une grâce à demander chaque jour. Si un pasteur est conscient de ce que son ministère vient de la miséricorde de Dieu il ne sera jamais autoritaire et ne considérera pas sa communauté comme sa propriété et les fidèles comme ses sujets. Savoir que tout est don et grâce aide le pasteur à ne pas tomber dans le travers de se placer au centre de l'attention ou de n'avoir confiance qu'en lui-même, de céder aux tentations de la vanité, de l'orgueil et de la superbe. Malheur à l'évêque ou au prêtre qui penserait tout savoir, d'avoir réponse à tout et besoin de personne. Au contraire, la conscience d'être le premier objet de la miséricorde de Dieu doit porter le ministre de l’Église à l'humilité et à la compréhension d'autrui. Appelé à garder le dépôt de la foi, il doit se mettre à l'écoute des gens car il sait avoir toujours quelque chose à apprendre, y compris de personnes éloignées de la foi et de l’Église. Cette attitude ne peut que rénover ses rapports avec ses confrères, dans le partage, la co-responsabilité et la communion... Soyons toujours reconnaissants au Seigneur de guider son Eglise, en la personne de ses ministres, qui la font grandir sur la voie de la sainteté. Prions aussi afin que les pasteurs puissent êtres des images vivantes de la communion et de l'amour de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.11.14).

    Le Pape consterné par l'assassinat des 43 étudiants mexicains

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