Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

assassinat

  • Le Mexique endeuillé par des assassinats de prêtres

    Mexique-2016.jpg

    Après l’enlèvement et l’assassinat de deux prêtres de Veracruz, le 19 septembre dernier, l’Église du Mexique est à nouveau endeuillée. Le père José Alfredo Lopez Guillen, prêtre du diocèse de Morelia, dans l’État du Michoacan, a subi le même sort que ses deux confrères. Rien que depuis le début du mandat du président actuel Enrique Peña Nieto, en décembre 2012, 14 prêtres et deux agents pastoraux laïcs ont été assassinés, et deux autres prêtres sont toujours portés disparus depuis plusieurs années.

    La multiplication de ces attaques inquiète le Pape François, qui avait exprimé dimanche, lors de la prière de l’Angélus, sa compassion pour l’Église mexicaine et pour tout le peuple mexicain frappé par la violence.

    Le commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Crédit photo : La famille du Père Jose Alfredo Suarez de la Cruz lors de ses funérailles, le 23 septembre 2016. - AP

  • Angélus de ce dimanche 4 septembre 2016

    Après la prière de l’Angélus ce dimanche 4 septembre 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a remercié toutes les personnes qui ont pris part à la Messe de canonisation de Mère Teresa. Un salut adressé en premier lieu aux Missionnaires de la Charité, « la famille spirituelle de Mère Teresa ». « Que votre sainte fondatrice veille toujours sur vote chemin et vous obtienne d’être toujours fidèles à Dieu, à l’Église et aux pauvres », a demandé le Saint-Père.

    Le courage des sœurs missionnaires

    « J'aimerais rendre hommage à ceux qui se donnent au service des frères dans des contextes difficiles et risqués », a aussi déclaré le Pape François, citant les religieuses « qui donnent leur vie sans ménagement ». « Je pense particulièrement à la sœur missionnaire espagnole, Sœur Isabelle, qui a été assassiné il y a deux jours dans la capitale d’Haïti, un pays tellement éprouvé », a souligné le Pape. Il a souhaité « que cesse de tels actes de violence et qu’il y ait plus de sécurité » dans le pays avant de poursuivre : « Rappelons-nous ces autres sœurs qui, récemment, ont subi des violences dans d'autres pays. »

    Les volontaires confiés à la protection de la nouvelle sainte

    Le Saint-Père a également exprimé sa gratitude aux autorités, aux délégations officielles et aux pèlerinages venus des pays liés à Mère Teresa pour sa canonisation, appelant la bénédiction de Dieu sur ces nations. Enfin il a salué les volontaires et opérateurs de Miséricorde, réunis durant le week-end à Rome pour leur Jubilé. « Je vous confie à la protection de Mère Teresa : qu’elle vous apprenne à contempler et à adorer tous les jours Jésus Crucifié pour le reconnaître et le servir dans les frères nécessiteux. Demandons cette grâce aussi pour tous ceux qui sont unis à nous à travers les médias, dans chaque partie du monde ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • ETHIOPIE/EGYPTE - Déclarations de l’Evêque copte catholique de Gizeh à propos des chrétiens éthiopiens massacrés, martyrs dans lesquels resplendit la victoire du Christ

    Le Caire (Agence Fides) - Les Patriarches et les Evêques catholiques d’Egypte, réunis au Caire pour leur assemblée périodique qui a lieu deux fois l’an, dédieront une partie de leur réflexion pastorale commune aux nouveaux massacres de chrétiens éthiopiens perpétrés par les djihadistes du prétendu « Etat islamique » et documentés dans des vidéos réalisées avec un professionnalisme macabre pour être diffusées en ligne comme instruments de leur propagande délirante.

    Dans la nouvelle vidéo, reprise comme produite par al Furqan Media - se présentant comme réseau médiatique de référence du prétendu « Etat islamique » - on voit deux groupes différents de prisonniers présentés comme des chrétiens éthiopiens qui sont massacrés par décapitation et de balles à la nuque dans un lieu désertique ainsi que sur une plage libyenne. La vidéo, accompagnée des habituels slogans contre la « nation de la croix » et d’images de destruction d’églises, d’icônes et de tombes chrétiennes, répète, en s’adressant aux chrétiens qu’il n’y aura pas de salut pour eux s’ils ne se convertissent pas à l’islam ou n’acceptent pas de payer la « taxe de protection ».

    Dans la vidéo - particulièrement éloquente - les victimes sont présentées comme appartenant à « l’Eglise éthiopienne hostile ». Pour le moment, vérifications et confirmations indépendantes concernant l’identité des victimes font défaut. Selon des sources gouvernementales et de l’Eglise éthiopienne, il est probable qu’il s’agisse de pauvres émigrants éthiopiens faisant partie des multitudes d’hommes et de femmes qui tentent d’atteindre l’Europe en traversant la Libye avant de s’embarquer sur les embarcations gérées par le réseau criminel des passeurs.

    « Le Patriarche de l’Eglise orthodoxe d’Ethiopie, Matthias Ier - indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique de Gizeh - avait programmé de venir en Egypte et de repartir avec le Patriarche copte Tawadros II pour participer à Erevan aux commémorations du Génocide arménien. Maintenant, il a dû, au dernier moment, annuler sa visite. Il s’en est excusé et a déclaré qu’il restera en Egypte. Les histoires de martyrs du passé croisent celles des martyrs d’aujourd’hui ».

    L’Eglise orthodoxe d’Ethiopie a été liée au plan juridictionnel au Patriarcat copte d’Alexandrie jusqu’en 1959, année où elle a été reconnue comme Eglise autocéphale par le Patriarche copte Cyrille VI. En avril dernier, Matthias I° avait accompli une visite historique en Egypte, qui avait marqué un pas important dans le dépassement de contrastes passés entre les deux Eglises. Le Patriarche éthiopien avait été reçu avec tous les honneurs également par le Président égyptien, Abdel Fattah al Sisi.

    « Il est frappant - fait remarquer S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina - que l’Eglise éthiopienne soit qualifiée d’Eglise hostile… Evidemment, ces étranges djihadistes suivent également les évolutions politiques des rencontres entre les Eglises. Mais, dans cette grande douleur, nous continuons à regarder ces événements avec le regard de la foi. La liste des martyrs n’est pas finie et elle accompagnera toute l’histoire, jusqu’à la fin. Les chrétiens ne recherchent pas le martyre, ils veulent vivre dans la paix et dans la joie. Mais si le martyr arrive, nous l’acceptons avec la même paix que celle avec laquelle l’ont accepté les coptes qui prononçaient le nom du Christ et se remettaient à Lui alors qu’ils étaient égorgés. L’Eglise ne s’est jamais plainte du martyr mais elle a toujours célébré les martyrs comme ceux en qui, lorsqu’ils sont tués, resplendit la grande et consolante victoire du Christ » (GV)

    Source : Agence Fides (20/04/2015).

    ethiopie,egypte,déclarations,evêque,copte,catholique,gizeh,assassinat,chrétiens,éthiopiens,massacres,martyrs

  • Nouvelles du monde - RD Congo : L’Eglise prise pour cible d’assaillants

    RDCongo-Eglise.jpgDepuis des mois, l’Eglise n’a pas cessé d’être la cible d’hommes en armes au sud Kivu. Après l’assassinat d’un prêtre, le 25 février dernier, c’est une paroisse  de Bukavu qui a été attaquée à l’arme lourde.

    Dans la nuit du 1er mars 2015, la paroisse de Mater Dei à Bukavu a été attaquée par des hommes lourdement armés. Les crépitements des balles très nourris qui ont semé la panique et le son de la cloche de la paroisse ont alerté la population dont l’intervention a finalement empêché les bandits d’opérer. Ce n’est ne pas la première fois que cette paroisse où habite l’abbé Justin Nkunzi, directeur de la commission diocésaine Justice et Paix (CDJP) est attaquée. Précédemment, le véhicule de l’abbé Nkunzi a été attaqué par des inconnus à l’entrée de la paroisse.

    Des attaques qui se répètent

    La CDJP se dit indignée. Elle regrette que les autorités congolaises n’arrivent toujours pas, par des enquêtes sérieuses, à démasquer les groupes de malfaiteurs organisés et à les empêcher de continuer à porter des atteintes graves à l’intégrité physique, à la vie et aux biens des personnes.

    Précisons encore dans la nuit du 25 février 2015, le père Jean-Paul Kakule Kyalembera, économe de la paroisse de Mweso du diocèse de Goma, a été tué dans le cadre d’un vol qui a visiblement mal tourné. Selon Mgr Théophile Kaboy Ruboneka, évêque de Goma, « il semble qu’il se soit agi d’un acte de banditisme. Le prêtre fermait les portes de l’église lorsqu’il a découvert un ou plusieurs bandits qui étaient cachés quelque part. Les criminels ont ouvert le feu sans hésitation, blessant mortellement le Père Kakule à l’abdomen et à la tête, le prêtre mourant sur le coup ». Mgr Kaboy ajoute que trois suspects ont été arrêtés dans le cadre de ce meurtre.

    Selon l’agence Fides, en novembre dernier, le curé de l’église dans laquelle a été tué le père Kakule avait échappé à une tentative de meurtre. L’évêque de Goma souligne aussi que dans son diocèse, « il existe de nombreuses bandes qui terrorisent la population et trop d’armes sont en circulation. Parmi les victimes des violences et des extorsions se trouvent même des religieuses, qui sont menacées de mort si elles ne paient pas une rançon de 4.000 USD. La situation demeure donc très dangereuse ».

    Rappelons que l’on est toujours sans nouvelles de trois prêtres assomptionnistes, enlevés dans leur paroisse de Notre-Dame des Pauvres de Mbau, à 22 km de Beni (Nord Kivu) le 19 octobre 2012. Le 29 octobre 1996, Mgr Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, archevêque de Bukavu (sud Kivu) avait lui aussi été assassiné en République Démocratique du Congo.

    Avec Radio Vatican

    © Photo : Caritas Congo

    Source : InfoCatho.be.

  • En Libye, le DAECH a voulu viser les égyptiens chrétiens

    Dans un communiqué de presse, Mgr Pascal Gollnisch rappelle aux autorités que les victimes égyptiennes du DAECH sont chrétiennes

    Libye,assassinat,égyptiens,chrétiens,communiqué de presse,Mgr Pascal Gollnisch,oeuvre d'orient,autorités françaises,Hollande,victimes,égyptiennes,DAECH,chrétiennesCommuniqué :

    L’Œuvre d’Orient condamne la violence islamiste qui a frappé de nouveau l’Europe à Copenhague.

    L’Œuvre d’Orient condamne cette même violence qui a frappé en Libye en assassinant 21 chrétiens d’Égypte.

    Il est de plus en plus urgent  de prendre les moyens pour une neutralisation rapide du DAECH. Tout retard mis à cette neutralisation ne fait que le renforcer.

    L’Œuvre d’Orient souhaite que l’appartenance religieuse chrétienne des victimes ne soit pas escamotée. Elle demande que cela soit clairement mentionné dans les communiqués de la Présidence de la République et que la France présente ses condoléances au Patriarche copte.

    Mgr Pascal Gollnisch

    Paris, le 17 février 2015

    NB - Dans son communiqué condamnant dimanche 15 février l'assassinat en Libye de 21 coptes par des djihadistes, l'Élysée s'était borné à les qualifier de « ressortissants égyptiens », alors que les coptes avaient été assassinés précisément en raison de leur foi chrétienne.

    Le Pape François avaient clairement rappelé qu' « Ils ont été assassinés pour le seul fait d’être chrétiens. Le sang de nos frères chrétiens est un témoignage qui hurle. Qu’ils soient catholiques, orthodoxes, coptes, luthériens, peu importe : ils sont chrétiens ! Et le sang est le même. Donner son sang, c’est témoigner du Christ. » Il a offert sa Messe de ce mardi matin à Ste Marthe pour ces 21 « frères coptes, égorgés pour le seul motif d’être chrétien ». « Prions pour eux, a-t-il demandé, que le Seigneur les accueille comme martyrs. Prions pour leur famille, pour mon frère Tawadros qui souffre tant ».

  • "Marche républicaine" : manifestation d'unité face au terrorisme, ou légitimation d'un pouvoir en quête de crédibilité ?

    Je tiens à redire tout d'abord qu'en communion avec le Saint-Père et l’Église en France, je condamne avec la plus grande fermeté cet attentat inqualifiable :rien ne peut justifier une telle violence, et j'exprime de nouveau sincèrement toute ma compassion pour chacune des victimes et leurs familles. Je leur offre de tout cœur ce qu'un chrétien a de meilleur à offrir en de semblables circonstances : le soutien de mes pauvres mais ferventes prières.

    La pensée unique assourdissante ayant fait son œuvre, nombreux seront ceux qui, en "bonne conscience", iront manifester ce dimanche. J'invite les catholiques qui seraient tentés d'être présents dans ces regroupements téléguidés, à lire les lignes qui suivent. Elles ont été écrites il y a près d'un siècle et demi, et sont pourtant d'une criante actualité. Puissent-elles résonner aussi fort que les voix racoleuses qui osent s'approprier la mort d'autrui pour se construire le piédestal d'une fallacieuse dignité.

    « Après [bientôt] deux mille ans de christianisme, nous assistons à un spectacle qui eût étonné même le paganisme : une publique prédication d'athéisme se faisant, avec un éclat et un bruit calculés, en plein christianisme ; athéisme vantard, montant avec fracas sur tous les tréteaux de la publicité contemporaine, et se faisant, devant le siècle qui le regarde, un piédestal, une auréole, une célébrité. O honte de notre temps, qui eût jamais pu vous imaginer ? des athéismes de vingt ans narguant l'esprit humain et venant, dans des orgies d'impiété et des saturnales de blasphèmes, dénoncer Dieu comme le mal qu'il faut poursuivre, Dieu comme le mal qu'il faut chasser, Dieu comme le mal qu'il faut anéantir : si bien que cette parole tristement célèbre, qui naguère encore tenait les esprits dans la stupéfaction : "Dieu, c'est le mal", retrouve aujourd'hui partout dans la bohème des littératures échevelées, dans les officines des philosophies libertines, et jusque dans les carrefours de la libre pensée, ces épouvantables échos : « Dieu, c'est le mal : donc à bas Dieu ! »

    Tel nous apparaît l'athéisme contemporain ; non seulement il envahit, mais il défie, il brave, il provoque Dieu et ses adorateurs. Ce n'est pas assez encore : il "menace" ; et nous avons à nous demander sérieusement ce que serait pour nous l'heure de son triomphe, s'il pouvait en effet triompher un jour. Ah ! cette légion envahissante et tapageuse, elle est plus encore despotique et menaçante. Pour saisir le gouvernail des hommes et des choses, et pour s'y faire un empire digne d'elle, c'est-à-dire un empire exclusif et despotique, elle est, croyez-le bien, capable de tout entreprendre et de tout oser !... Inutile sur ce point de se faire une dernière illusion. Les tendances de l'athéisme sont ce qu'elles sont, essentiellement tyranniques ; opprimer les autres en s'exaltant lui-même, c'est sa devise, son espérance, son ambition, son dessein.

    Aussi, regardez-le et écoutez-le parler. Non seulement il demande pour lui-même la liberté de penser, sa liberté de dire et sa liberté de faire ; il aspire, je le sais, à confisquer le bien d'autrui ; il tend à étouffer toute pensée qui n'est pas sa pensée. C'est peu d'être libre, il aspire à régner, c'est-à-dire à opprimer. C'est peu qu'on lui permette de nier, d'insulter, de blasphémer le Dieu que nous adorons tous ; il demande que nous cessions de l'adorer ; et au nom de l'esprit nouveau, du progrès nouveau, des principes nouveaux, il voudrait vous imposer la fraternité de la négation, du sacrilège et du blasphème...! »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1868 (Première conférence : l'athéisme devant le progrès), Paris, A. Jouby et Roger, Libraires-Editeurs, 1868.

    charlie_1a.jpg

    Je le redis avec force : je prie pour les morts de la police, pour les civils et pour les journalistes et dessinateurs de cette revue, mais « je ne suis pas Charlie ».

    A lire : Être en deuil, oui, être Charlie, non merci.

  • Camille Saint-Saëns (1835–1921) : L’Assassinat du Duc de Guise, Op.128

    Musique du film de Charles Le Bargy et André Calmettes (1908)
    Ensemble Musique Oblique

    Le 23 décembre 1588, Henri de Guise (1550-1588) est assassiné sur l'ordre d'Henri III qui l'avait convoqué dans son « cabinet vieux », voisin de la salle du Conseil du château de Blois, sous prétexte d'un prochain déplacement, Guise pensant que le roi allait enfin le nommer connétable. Alors que le duc passe dans la chambre du roi pour se rendre à ce cabinet, huit membres des « Quarante-cinq », la garde personnelle du roi, se ruent sur lui pour l'exécuter. Le duc parvient à riposter et blesser quatre adversaires avant de s'effondrer, percé d'une trentaine de coups d'épée et de dagues. On retrouve sur le duc ce billet portant son écriture :

    « Pour entretenir la guerre en France, il faut sept cens mille écus, tous les mois »

    Son corps fut confié au Sieur de Richelieu, grand prévôt de France, qui par commandement du roi fit brûler le corps dans une salle du château puis jeter les cendres dans la Loire. Le même jour sont arrêtés sa mère Anne, son fils Charles et son frère le cardinal de Lorraine. Celui-ci fut exécuté puis brûlé dans sa prison le lendemain.

    Cf. Henri Ier de Guise.

    Camille Saint-Saëns,Assassinat,Duc de Guise,Op.128,Musique,film,Charles Le Bargy,André Calmettes,Musique Oblique

    Portrait de Henri de Lorraine, duc de Guise.
    Paris, musée du Louvre, D.A.G. Agence photographique de la Réunion des musées nationaux (RMN)

  • Audience générale de ce mercredi 12 novembre 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre malgré le mauvais temps, le Pape a consacré sa catéchèse aux ministères dans l’Église :
    "Que demande-t-on aux ministres de l’Église que sont les évêques, les prêtres et les diacres, sinon d'assurer un service authentique et fécond ?". A cette question, il a repris ce que dit Paul à ses disciples Timothée et Tite pour citer un véritable alphabet qui rassemble vertus normales et spirituelles : l'accueil, la sobriété, la patience, l'humilité, le sérieux et la bonté. "Tel est l'alphabet, la grammaire qui est à la base de tout ministère. Sans elles, on ne saurait rencontrer, connaître et dialoguer avec l'autre comme avec un frère. Ces dispositions permettent d'offrir un service et un témoignage valables". Elles impliquent "une conscience vive et permanente de ce que pour être évêque, prêtre et diacre il ne suffit pas d'être meilleur ou plus intelligent. Il faut posséder la force qui découle du don accordé par Dieu...pour le bien de son peuple... Avoir conscience de cela est une grâce à demander chaque jour. Si un pasteur est conscient de ce que son ministère vient de la miséricorde de Dieu il ne sera jamais autoritaire et ne considérera pas sa communauté comme sa propriété et les fidèles comme ses sujets. Savoir que tout est don et grâce aide le pasteur à ne pas tomber dans le travers de se placer au centre de l'attention ou de n'avoir confiance qu'en lui-même, de céder aux tentations de la vanité, de l'orgueil et de la superbe. Malheur à l'évêque ou au prêtre qui penserait tout savoir, d'avoir réponse à tout et besoin de personne. Au contraire, la conscience d'être le premier objet de la miséricorde de Dieu doit porter le ministre de l’Église à l'humilité et à la compréhension d'autrui. Appelé à garder le dépôt de la foi, il doit se mettre à l'écoute des gens car il sait avoir toujours quelque chose à apprendre, y compris de personnes éloignées de la foi et de l’Église. Cette attitude ne peut que rénover ses rapports avec ses confrères, dans le partage, la co-responsabilité et la communion... Soyons toujours reconnaissants au Seigneur de guider son Eglise, en la personne de ses ministres, qui la font grandir sur la voie de la sainteté. Prions aussi afin que les pasteurs puissent êtres des images vivantes de la communion et de l'amour de Dieu".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.11.14).

    Le Pape consterné par l'assassinat des 43 étudiants mexicains

    Lire la suite