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  • Ethiopie, paroisse de Gighessa : le presbytère, le couvent et la clinique dévastés

    Mgr Abraham Desta, vicaire apostolique de Meki en Ethiopie, a exprimé à l’AED son effroi après que le presbytère, le couvent et la clinique de Gighessa ont été pillés par des gens que l’Eglise avait aidés. Tout a été volé ou brûlé: vêtements, lits d’hôpital, matériels informatiques et au moins 12 000 kg de denrées alimentaires, c’est-à-dire les réserves pour l’année à venir.

    AED-Ethiopie_2aa.jpgDans un rapport adressé à l’AED, Mgr Abraham Desta a décrit comment la paroisse de Gighessa – « l’un des plus anciens et plus grands centres paroissiaux du vicariat de Meki » – a été attaqué le 18 février « par les gens pour lesquels nous travaillons et avec lesquels nous coopérons étroitement ». Mgr Desta a décrit comment les villageois, « y compris les jeunes et les vieux, les femmes et les enfants… ont commencé à jeter des pierres et à détruire les biens de l’Église », notamment le presbytère, le centre pastoral du diocèse, un petit couvent d’Ursulines et une clinique spécialisée dans les soins aux personnes handicapées.

    Plus de 55 participants à une conférence sur l’éducation préscolaire, qui se déroulait alors dans le centre pastoral, ont été obligés de s’enfuir précipitamment pour se mettre à l’abri des assaillants. « Sauf les religieuses ursulines qui gèrent l’hôpital, elles sont restées sur place avec leurs patients parce qu’elles ne voulaient pas les abandonner. »
    La foule en furie a d’abord exigé la remise de tous les biens de la clinique, pour ensuite « commencer à tout détruire ou à emporter sous les yeux des religieuses, y compris des vêtements personnels. » Et l’évêque poursuit : « Malheureusement, personne n’est venu en aide aux religieuses. Mais avec la grâce de Dieu, elles sont parvenues avec leurs patients à rejoindre Shashamane, la communauté la plus proche, et y ont passé la nuit. »

    AED-Ethiopie_2ba.jpgActuellement, les patients sont pris en charge à Shashamane.
    « Ils ont tout perdu, sauf le bien le plus précieux de la vie, que Dieu le Tout-Puissant nous offre. Et c’est triste à dire, mais tout ceci était l’œuvre des villageois auxquels les religieuses vouent leur service, qu’elles connaissent parfaitement – même s’ils ne comptaient pas tous parmi les assaillants, mais il y en avait du moins beaucoup. »

    Un butin gigantesque

    L’évêque a confirmé qu’il n’y avait pas eu de blessé. « Cependant,… peu après le départ du groupe, les misérables sont revenus et ont incendié le presbytère… et le pickup Toyota et ont détruit tous les autres bâtiments… De plus, ils ont emporté tout ce qui appartenait au centre – les meubles, dont plus de 250 lits, des matelas, plus de 700 couvertures, des draps, des housses de couette, quatre ou cinq réfrigérateurs et congélateurs, des lave-linge, téléviseurs, génératrices, copieurs, ordinateurs, et même les portes et les fenêtres de la maison. »
    Ils ont laissé « cet endroit dans un état de dévastation et de dépouillement total. Même dans la cuisine, ils ont tout pris. »

    Le butin des assaillants comptait plus de 12 000 kg de denrées alimentaires, notamment du blé, du riz et des pâtes – soit les réserves alimentaires du centre pour toute une année.
    Les vaches et les poules élevées dans une petite ferme non loin du centre paroissial ont également été volées.
    L’école a été le seul bâtiment du centre à avoir été épargné par les assaillants.

    Pourquoi ?

    AED-Ethiopie_2ca.jpgL’évêque a ajouté : « Aujourd’hui, une question préoccupe nos cœurs et nos pensées : Pourquoi, Seigneur ? Pourquoi de cette façon ? J’espère que le Seigneur pourra nous donner une réponse en temps voulu. »
    Mais en poursuivant dans son récit, Mgr Desta a raconté comment Dieu a aussi montré qu’Il était à leurs côtés durant l’attaque.
    « Le Saint Sacrement était resté dans l’église parce que les religieux et les moniales ne sont pas parvenus à y pénétrer… Mais à notre surprise, deux jeunes filles catholiques de Gighessa ont prétendu faire partie des assaillants. Le lendemain, elles y sont allées, ont pris le Saint Sacrement et l’ont emporté dans la communauté de Shashamane. » Et l’évêque de conclure : « À travers tous ces événements, le Seigneur nous rappelle qu’Il se tient à nos côtés jusqu’au bout. »

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

  • Le Pape François en République Centrafricaine : Visite au camp de réfugiés de la paroisse Saint-Sauveur

    Des chants, des cris de joie, des applaudissements : le Pape François a été très chaleureusement accueilli par les déplacés du camp Saint-Sauveur de Bangui. Après avoir écouté des paroles d’accueil prononcées en français par une jeune femme, le Saint-Père s’est adressé à toutes les personnes présentes dans le camp, en italien.

    Il a souhaité « la paix pour tous les Centrafricains quelque soit leur ethnie ou leur religion ». « Je vous salue tous, je veux vous dire que j’ai lu ce que les enfants ont écrit : paix, pardon, unité, amour. Nous devons travailler, prier et tout faire pour la paix. Mais la paix sans amour, sans amitié, sans tolérance, sans pardon n’est pas possible », a insisté le Saint-Père. « Chacun de nous doit faire quelque chose ».

    Le Pape a ensuite souhaité à tous la paix. « Je souhaite, a-t-il dit, à tous les Centrafricains, la paix, la grande paix entre vous. Je souhaite que vous puissiez vivre en paix quelque soit l’ethnie, la culture, la religion, le statut social. Tous en paix parce que nous sommes tous frères ». Le Pape a alors invité à répéter plusieurs fois tous ensemble « nous sommes tous frères » avant de bénir la foule et d’appeler à prier pour lui.

    Source : Radio Vatican.

    Compte rendu de Romilda Ferrauto, envoyée spéciale en Centrafrique, sur Radio Vatican.

    Texte intégral en italien des paroles du Pape en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Centre caritatif de la paroisse St Patrick et rencontre avec les sans-abri

    Galerie photographique

    A peine sorti du Congrès où était réunie toute l’élite politique des Etats-Unis, le Pape François, fidèle à ses principes, a rencontré quelque 200 sans-abri au Centre caritatif de Saint-Patrick, lié à la paroisse catholique du même nom, la plus ancienne de la capitale fédérale américaine. « Je veux être avec vous, leur a-t-il dit, j'ai besoin de votre soutien, de votre proximité. Parlant lentement, le Saint-Père a affirmé qu’il n’y avait aucune justification au manque de logement. « Vous me rappelez Saint-Joseph », a-t-il insisté, en soulignant que Joseph n'avait pas de toit à offrir à sa femme, Marie, quand Jésus est né à Bethléem.

    Le Souverain Pontife a cherché à réconforter ces personnes sans domicile : «Jésus continue de frapper à nos portes à travers les visages de ceux qui sont à côté de nous » a t-il expliqué. Certains membres du Congrès avait espéré que le Saint-Père partage avec eux le déjeuner après son discours, mais le Pape, comme à son habitude, a préféré aller voir aux "périphéries" de la capitale, en alternant les rencontres très officielles avec celles avec les catégories défavorisées de la société.

    Le Saint-Père avait prévu de partager le déjeuner avec les sans-abri, mais la foule trop importante a modifié l'organisation. Il s'est contenté de bénir le repas et de souhaiter "bon appétit !" aux personnes accueillies par le Centre. Le nombre de sans-abri a explosé cette année à Washington avec près de 4000 personnes dormant dans la rue, un triste record.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du jeudi 24 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Jeudi 24 septembre 2015
    09h20 : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique (15h15 sur KTO)
    [Discours]
    11h15 : Visite au Centre caritatif de la paroisse de St Patrick et rencontre avec les sans-abri à Washington, D.C. (17h15 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Départ en avion pour New York
    17h00 : Arrivée à l’Aéroport JFK de New York
    18h45 : Vêpres avec le clergé, les religieux et les religieuses en la cathédrale Saint-Patrick de New York (vendredi 00h45 sur KTO)
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Paroisse vaticane de Ste Anne : Aide à des réfugiés

    L'Aumônerie apostolique informe que, depuis quelques jours, la paroisse vaticane de Ste Anne accueille une famille de réfugiés syriens (couple avec deux enfants). Provenant de Damas, elle est entrée en Italie le jour où le Saint-Père a encouragé les paroisses, communautés et maisons religieuses à accueillir des réfugiés. De confession melkite (Eglise catholique orientale), la famille est logée dans un appartement proche du Vatican. Une démarche a aussitôt été entreprise pour que soit accordé le statut de réfugiés aux membres de ce groupe familial. Ne pouvant exercer d'activité rémunérée durant les premiers six mois de séjour, la famille sera à charge de la communauté paroissiale. Il est demandé à la presse de respecter leur vie privée dans cette phase transitoire. Pour le moment, on ne dispose pas d'éléments suffisants quant à l'accueil d'une autre famille par la paroisse de la Basilique vaticane. Par ailleurs, l'Aumônerie a procédé au règlement des frais relatifs au premier permis de séjour (50.000 euro en 2014) de réfugiés pris en charge à Rome par le Centre Astalli des jésuites, mais aussi à la fourniture de biens de première nécessité et de médicaments aux divers Centres d'accueil de la capitale. En outre, depuis quelques jours, un camion médicalisé est en service au profit des réfugiés de toutes catégories qui se trouvent dans la périphérie romaine. Le service d'assistance est assuré par des volontaires du personnel vatican (médecins, infirmiers, Gardes suisses), du personnel de l'Université Tor Vergata et de l'Institut de médecine solidaire.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.9.15).

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (23ème semaine)

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    23e semaine - Méditation du Père Vincent Sauer

    Disponible également en téléchargement ici.

  • 16h : Visite pastorale à la paroisse romaine Sainte-Marie Mère du Rédempteur à Tor Bella Monaca

    Ce dimanche, le Pape François a visité la paroisse romaine de Sainte Marie Mère du Rédempteur, située dans un faubourg populaire de Rome, synonyme de malaise social et de délinquance : Tor Bella Monaca. Arrivé en voiture en milieu de journée, le Pape a rencontré tout d’abord des malades et des pauvres qui sont aidés par les Missionnaires de la Charité dans l’église de Sainte-Jeanne Antide.

    « Le Seigneur vous aime tant, le Seigneur est proche de vous, il ne vous abandonne jamais, même dans les moments les plus difficiles » a déclaré le Pape aux malades. A tous ceux qui souffrent, le Pape a rappelé que le Seigneur avait lui aussi souffert : « c’est lui qui a été le premier à tracer la route pour nous tous ». Le Pape a également expliqué que « le Seigneur est aussi notre Mère, et les mères ne laissent jamais leurs enfants. »

    Le Pape François s’est ensuite rendu au terrain de sport de la paroisse pour rencontrer les enfants et les catéchumènes. Au sein du théâtre il s’est entretenu avec le conseil pastoral et les animateurs et a confessé quelques pénitents. Le Pape s’est prêté au jeu des questions-réponses avec les enfants qui lui ont notamment demandé ce qu’il avait ressenti quand il avait été élu pape. « Ils m’ont changé de diocèse. Moi j’étais heureux dans un diocèse et maintenant je suis heureux dans un autre. »

    A une question sur l’enfer, le Pape a répondu : «  on ne t’envoie pas en enfer, c’est toi qui y vas, parce que tu choisis d’y être ». « L’enfer, c’est s’éloigner de Dieu par ce que je ne veux pas l’amour de Dieu ».

    Un des jeunes a exprimé la difficulté de vivre la morale chrétienne en matière de sexualité dans la société d’aujourd’hui où les choix des chrétiens sont moqués. « Vivre moralement est une grâce, c’est une réponse à l’amour que Dieu t’a donné avant. Si tu n’as pas conscience qu’Il t’aime, tu ne peux rien faire ».

    Dans son homélie le Pape a rappelé aux fidèles que « nous ne pouvons pas tromper Jésus. Il nous connait de l’intérieur. » Il a ainsi fustigé ceux qui jouent un double-jeu, ceux qui jouent aux catholiques proches de l’Église et qui vivent ensuite comme un païen. « On ne peut pas faire semblant d’être des saints et fermer les yeux, et ensuite mener une vie qui ne soit pas celle que veut Jésus. » Ces gens résume le Pape, ce sont des « hypocrites ». D’où cet appel aux fidèles d’entrer dans leur cœur. « Si tu dis à Jésus “je suis un pécheur”, il ne s’effraie pas ».

    Si chacun reconnait ses péchés, si chacun sait regarder en face ses propres fautes, alors il ouvre sa porte à Jésus et Lui pourra ainsi nettoyer notre âme, non avec un fouet comme Il nettoya le temple des marchands, mais avec la miséricorde. C’est ainsi que « Jésus aura confiance en nous ».

    Source : Radio Vatican.

  • 18h00 : Messe célébrée par le Saint-Père en la Paroisse romaine de Ognissanti

    Samedi soir, François a célébré la Messe dans l’église romaine de la Toussaint, là où, il y a cinquante ans, Paul VI avait célébré pour la première fois une messe en italien, suite à la réforme liturgique du Concile Vatican II. Ce lieu, ce « temple », construit « grâce au zèle apostolique de Saint Luigi Orione », a dit le Pape.

    Dans son homélie, il se réfère à l’Évangile selon saint Jean (2, 16) : « Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce », dit Jésus aux marchands de colombes. Pour le Saint-Père, il est question ici d’un « certain type de religiosité » : le geste de Jésus est un « geste de nettoyage, de purification ». Dieu « n’aime pas un culte extérieur fait de sacrifices matériels et basé sur l’intérêt personnel », explique-t-il. Il s’agit « d’un rappel à un culte authentique, a la correspondance entre la liturgie et la vie ; un rappel qui vaut pour chaque époque et aujourd’hui aussi pour nous ».

    La liturgie est la « source première et indispensable à laquelle les fidèles doivent puiser un esprit vraiment chrétien », selon la constitution sur la Sainte liturgie, Sacrosanctum concilium, ainsi que le rappelle le Souverain Pontife, qui explique que cela « signifie réaffirmer le lien essentiel qui unit la vie du disciple de Jésus et le culte liturgique. Il ne s’agit pas seulement d’une doctrine à comprendre ou d’un rite à accomplir, mais essentiellement une source de vie et de lumière pour notre chemin de foi. »

    Ainsi, « l’Église nous appelle à avoir et à promouvoir une vie liturgique authentique, afin de pouvoir être en syntonie entre ce que la liturgie célèbre et ce que nous vivons dans notre existence », poursuit le Pape, pour qui le « disciple de Jésus ne va pas dans une église pour observer un précepte, pour se sentir en accord avec un Dieu qu’il ne doit ensuite pas trop déranger ». Non, il y va pour « rencontrer le Seigneur et trouver dans sa grâce la force de penser et d’agir selon l’Évangile ».

    « On ne peut alors pas s’illusionner, prévient-il, d’entrer dans la maison du Seigneur et de “couvrir” à l’aide de prières et de pratiques de dévotion des comportements contraires aux exigences de la justice, de l’honnêteté et de la charité envers son prochain ».

    Il insiste alors sur l’importance « d’accomplir un itinéraire de conversion et de pénitence, pour ôter de notre vie les scories du péché, comme l’a fait Jésus, nettoyant le temps des intérêts mesquins, le Carême étant un temps favorable à tout cela, un temps de renouveau intérieur, de la rémission des péchés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Nouvelles du monde - RD Congo : L’Eglise prise pour cible d’assaillants

    RDCongo-Eglise.jpgDepuis des mois, l’Eglise n’a pas cessé d’être la cible d’hommes en armes au sud Kivu. Après l’assassinat d’un prêtre, le 25 février dernier, c’est une paroisse  de Bukavu qui a été attaquée à l’arme lourde.

    Dans la nuit du 1er mars 2015, la paroisse de Mater Dei à Bukavu a été attaquée par des hommes lourdement armés. Les crépitements des balles très nourris qui ont semé la panique et le son de la cloche de la paroisse ont alerté la population dont l’intervention a finalement empêché les bandits d’opérer. Ce n’est ne pas la première fois que cette paroisse où habite l’abbé Justin Nkunzi, directeur de la commission diocésaine Justice et Paix (CDJP) est attaquée. Précédemment, le véhicule de l’abbé Nkunzi a été attaqué par des inconnus à l’entrée de la paroisse.

    Des attaques qui se répètent

    La CDJP se dit indignée. Elle regrette que les autorités congolaises n’arrivent toujours pas, par des enquêtes sérieuses, à démasquer les groupes de malfaiteurs organisés et à les empêcher de continuer à porter des atteintes graves à l’intégrité physique, à la vie et aux biens des personnes.

    Précisons encore dans la nuit du 25 février 2015, le père Jean-Paul Kakule Kyalembera, économe de la paroisse de Mweso du diocèse de Goma, a été tué dans le cadre d’un vol qui a visiblement mal tourné. Selon Mgr Théophile Kaboy Ruboneka, évêque de Goma, « il semble qu’il se soit agi d’un acte de banditisme. Le prêtre fermait les portes de l’église lorsqu’il a découvert un ou plusieurs bandits qui étaient cachés quelque part. Les criminels ont ouvert le feu sans hésitation, blessant mortellement le Père Kakule à l’abdomen et à la tête, le prêtre mourant sur le coup ». Mgr Kaboy ajoute que trois suspects ont été arrêtés dans le cadre de ce meurtre.

    Selon l’agence Fides, en novembre dernier, le curé de l’église dans laquelle a été tué le père Kakule avait échappé à une tentative de meurtre. L’évêque de Goma souligne aussi que dans son diocèse, « il existe de nombreuses bandes qui terrorisent la population et trop d’armes sont en circulation. Parmi les victimes des violences et des extorsions se trouvent même des religieuses, qui sont menacées de mort si elles ne paient pas une rançon de 4.000 USD. La situation demeure donc très dangereuse ».

    Rappelons que l’on est toujours sans nouvelles de trois prêtres assomptionnistes, enlevés dans leur paroisse de Notre-Dame des Pauvres de Mbau, à 22 km de Beni (Nord Kivu) le 19 octobre 2012. Le 29 octobre 1996, Mgr Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, archevêque de Bukavu (sud Kivu) avait lui aussi été assassiné en République Démocratique du Congo.

    Avec Radio Vatican

    © Photo : Caritas Congo

    Source : InfoCatho.be.

  • Visite du Pape François à la paroisse Saint-Michel-Archange à Pietralata, au nord-est de Rome

    Le Pape est attendu dans « l'effervescence » pour sa visite pastorale, par cette paroisse Saint-Michel-Archange où deux autres papes l'avaient précédé : le Bx Paul VI à Noël 1963, et St Jean-Paul II en novembre 1991.
    La Messe sera concélébrée avec le Cardinal vicaire Agostino Vallini, l'évêque auxiliaire pour le secteur Nord Mgr Guerino Di Tora, les prêtres de la paroisse et quelques prêtres du quartier.
    Le Souverain Pontife arrivera sur place vers 16h00. Il rencontrera les personnes malades, les parents des enfants baptisés ces derniers mois, les enfants se préparant à leur première communion, et 80 scouts avec leurs familles. Il confessera également quelques personnes avant la célébration.

    (pas de retransmission KTO)

    Le Pape plaide pour la paix dans le monde et dans les ménages

    Un Notre Père récité en espagnol dans un camp nomade de la capitale italienne : nouveau geste fort accompli par le Pape François ce dimanche. Il s’est brièvement arrêté dans le camp de Ponte Mammolo habité par de nombreux hispanophones. Selon une agence italienne, il y aurait également rencontré une famille de migrants venue d’Ukraine, l’assurant de prier chaque jour pour la paix dans ce pays en proie aux violences depuis plus de dix mois.

    Le Saint-Père a ensuite rejoint, à 400 mètres de là, la paroisse de San Michele Arcangelo dans le quartier romain de Pietralata. Sa visite, annoncée depuis trois semaines, étaient attendue avec beaucoup de ferveur. Sur la façade de l’Église une image représentant le Pape, souriant, et quelques mots de bienvenue.

    Dans la paroisse, le Pape a passé 40 minutes avec des personnes malades et des sans domicile fixe aidés par la communauté de Sant’Egidio. Il a ensuite rencontré des parents de nouveaux-nés, baptisés dans l’année.

    Après une séance photo avec quelques-uns des paroissiens qui étaient plusieurs centaines à être venus à sa rencontre, il a endossé le foulard scout qu’on lui avait tendu. 80 scouts étaient présents. Ils ont offert au Pape cinq sacs de couchage pour les SDF de la gare Termini, suivant l'exemple qu'il avait donné à Noël, en faisant distribuer des centaines de sacs de couchage aux sans-abris de la ville de Rome.

    Puis il a répondu aux questions de plusieurs enfants d’une dizaine d’années.

    Le père de la guerre, c’est le diable

    A un enfant qui l’interrogeait sur la paix, il a répondu que « la guerre est une chose laide, parce que lors des guerres, tant de gens meurent. Des enfants meurent. Une bombe tombe et tous meurent. Mais qui est celui qui agit pour qu’il y ait la guerre ? a-t-il interrogé. Le père de la guerre, c’est le diable parce qu’il ne veut pas l’unité. Dieu lui veut l’unité. Lui est le Père de l’amour ». Comme à son habitude, le Pape a interpellé les jeunes : « Vous voulez vivre en paix ou dans la guerre ? La paix, alors pourquoi vous disputez-vous ? Si vous ressentez l’envie ou de la jalousie, alors vous êtes en guerre, les avertit le Pape. Il y a ensuite des gens qui doivent fuir leur pays, dormir dans la rue… Aujourd’hui, il y a des guerres dans le monde, en Ukraine, en Afrique… Il y a tant de guerres parce qu’il y a de la haine. Et qui sème la haine ? Jésus ? Non ! Jésus sème l’amour et la paix. Quand dans votre cœur vous ressentez de la haine, de la jalousie, de l’envie, soyez attentifs parce que cela vient du diable. Quand, au contraire, vous ressentez de l’amour pour les autres, de la paix, cela vient de Jésus. Et qui fait en sorte que l’on sente ces belles choses ? Qui travaille dans notre cœur et dans notre âme ? Réfléchissez bien parce que c’est difficile !  C’est le Saint-Esprit ! Et quand sentez-vous qu’il vient à vous ? Quand vous avez envie de faire de belles choses ! (…) Quand Jésus vient, il nous apporte l’Esprit-Saint qui nous renforce. Si tu ne vas pas à la messe, tu es un idiot, lance le Pape. Car, si tu vas à la messe tu reçois Jésus qui te rend heureux. Tu sais prier ? Prie toujours la Sainte Vierge qui t’aidera toujours à trouver Jésus et à trouver la paix. »

    Faire la paix, indispensable après une dispute dans son couple

    Interrogé sur sa vocation sacerdotale, le Pape François a expliqué qu’on ressent alors la même chose que lorsqu’on décide de se marier. « Il y a une certitude intérieure, celle de vouloir aller de l’avant parce qu’on est sûr de s’aimer. Tu peux me dire que j’ai renoncé à tant de choses, mais c’est la même chose avec le mariage : si j’épouse une personne, je renonce à toutes les autres, à la facilité. Car la vie matrimoniale n’est pas facile. Parfois on se dispute, mais on va de l’avant parce qu’on est sûr de son choix , parce qu’on sent Jésus avec nous. » le Saint-Père en a profité pour recommander aux couples présents de ne jamais se coucher sans avoir fait la paix. « C’est une vilaine chose quand dans un couple, il y a de la rancœur ou de la froideur ».

    Lire les Écritures pour se mettre à l’écoute de Dieu

    Le Pape a également confessé plusieurs paroissiens avant de présider la Messe. Lors de son homélie, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour. « Jésus prêche et guérit. Mais suis-je attentif à ce que le Christ me dit ? Comment faire pour se mettre à son écoute ? » Le Pape  a rappelé une fois encore qu'il fallait avoir toujours un Évangile à proximité, en lire des passages, voir s’il me parle et si ce n’est pas le cas, lire un autre extrait de sa Parole. « Laissez-vous guérir par Jésus », poursuit le Pape. « Chacun d’entre nous à des blessures : des blessures spirituelles, des péchés, des inimitiés, de la jalousie. Peut-être que nous ne voulons pas saluer certaines personnes.. » Le Pape regrette, notamment, que dans certaines familles, des querelles, la jalousie, le diable soient à l’origine du silence qui règne entre deux enfants. « Jésus guérit tout cela, assure le Pape, à condition qu’on ouvre notre cœur en priant. Une grâce qu’il ne faut jamais se lasser de demander. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : communion au Christ, union à son Corps

    « Pensez-vous que votre communion doit vous "unir" aux autres ? D'abord à ceux et à celles avec lesquels vous vivez, spécialement dans votre famille, dans votre milieu de travail. Vous unir à ceux qui communient souvent et aussi à ceux qui ne communient jamais.

    Et alors, que de grâces à demander au Christ qui vit en vous, pour que cette "union" fraternelle ne reste pas un mot, mais devienne une réalité !

    Grâces pour lutter constamment contre les manques de charité fraternelle, vos susceptibilités, contre les froissements d'amour-propre, contre votre orgueil qui empêchent cette union.
    Grâces pour être souriant, aimable, dévoué, pour comprendre les autres, leur rendre service, être constamment disponible.
    Grâces pour réagir contre les clans, pour semer par votre vie un peu d'union et de fraternité chrétiennes.

    Et l'union dans votre famille ?...
    Et l'union dans votre Paroisse, dans le mouvement chrétien auquel vous appartenez ?...
    Et l'union entre les hommes dans la société ?...
    Et l'union entre les peuples ?...

    Que de grâces à demander !...

    ...

    « Il me semble, ô Jésus, Vous entendre me répéter la prière que Vous faisiez à votre Père au soir du Jeudi Saint, en me demandant de la réaliser par ma vie : Je Vous prie afin que tous soient un, comme Vous mon Père, Vous êtes en Moi et Moi en Vous. » (Jn XVII, 21) »

    Abbé Gaston Dutil, Votre Religion dans Votre Vie (VII. La Communion et Votre Vie), Secrétariat National de la J.E.C.F., Paris, 1952.

    Cene_fresque_Rillieux_a.jpg

    La Cène, fresque peinte par Georges Avril en 1994
    en l'église Saint Pierre Chanel, à Rillieux-la-Pape (69140)

  • Le Père Zanotti-Sorkine n’ira finalement pas rue du Bac

    Le curé de la paroisse Saint Vincent de Paul « Les réformés » à Marseille ne rejoindra pas la Chapelle de la Médaille Miraculeuse.

    Eh bien non, finalement, le Père Zanotti-Sorkine n’ira pas à la chapelle de la rue du Bac. C’est lui-même qui l’a fait savoir, lors de la « messe d’au-revoir » qu’il a célébré, dimanche 29 juin 2014, à la paroisse Saint Vincent de Paul « Les Réformés » dont il est le curé depuis dix ans.

    Le dimanche 8 juin dernier, jour de la Pentecôte, il avait annoncé publiquement son départ vers des cieux nouveaux, ceux de la Chapelle de la Médaille Miraculeuse, rue du Bac, à Paris. Ce confesseur très recherché comptait y exercer un ministère de confessions, de rencontres et de célébrations. « La Sainte Vierge me passe autour de la taille un sacré tablier », avait-il plaisanté, heureux de ce qui l’attendait.
    Mais alors, que s’est-il passé ? « Rue du Bac, il y a eu une telle avalanche de coup de téléphone, pour savoir entre autre quand il arrivait, que le chanoine a jugé préférable qu’il ne vienne pas », a confié à Aleteia une paroissienne présente à la « messe d’au-revoir », ajoutant que « Les gens ont été déçus mais [que] le Seigneur a sans doute d’autres plans pour lui ». L’avenir dira quels sont ces plans.

    Elisabeth de Baudoüin - Source : Aleteia

    « Je crois à la beauté de la liturgie, celle que l'on avait perdue avec des messes plates et insipides. Une célébration doit être au service du mystère de la foi. »
    Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

  • Programme du Pape en mai 2014

    Voici les cérémonies que présidera le Pape François en mai :

    Dimanche 11 : Basilique vaticane, à 9h30, Messe d'ordinations sacerdotales.

    Dimanche 18 : Visite au sanctuaire et paroisse du "Divin Amore", à 16h00.

    Et le Samedi 24 : Début du voyage apostolique en Terre Sainte (retour le 26).

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.4.14).

  • Demain, Solennité de Notre-Dame d'Afrique

    Célébration à Paris

    - Journée de Grâces -

    Les Amis d’Afrique de la paroisse St Laurent (Paris 10ème) vous convient à la solennité de Notre Dame d'Afrique prévue par l’Église, le 30 Avril.

    Programme :

    18H45 : Accueil - Adoration - Chapelet
    19H30 (jusqu'à 20H20) : Louange avec les jeunes du Groupe de prière de St Laurent
    20H30 : Messe

    L'événement aura lieu à l'église St Laurent, 68 Boulevard Magenta, Paris 10e (Métro Gare de l'Est).
  • Ayez confiance dans l'Eglise !

    P. Zanotti-Sorkine, homélie du samedi 22 février dernier
    (en la fête de la Chaire de St Pierre)
    à Marseille

  • Messe de dimanche à la paroisse St Thomas au sud de Rome : "qui dit du mal de son frère, le tue dans son cœur"

    Hier dimanche, dans après-midi, le Pape s'est rendu à la paroisse St Thomas au sud de Rome. Il a d'abord rencontré les enfants qui ont reçu cette année le sacrement de la communion et de la confirmation avant de saluer la communauté dans la cour paroissiale, ainsi que des enfants récemment baptisés avec leurs parents, des personnes âgées, des malades, et l'association des familles d'enfants handicapés. Avant la Messe, il a confessé quelques paroissiens.
    Voici quelques extraits marquants de son homélie :
    "Un jour, les disciples de Jésus mangeaient du blé parce qu'ils avaient faim ; mais c'était samedi, et le samedi, on ne pouvait manger du blé", a rappelé le Saint-Père. "Les pharisiens s'empressèrent de dire : Mais regarde ce qu'ils font ! Ce qu'ils font va contre la Loi et salit l'âme, parce que cela ne respecte pas la Loi ! Et Jésus répondit : Ce que nous prenons de l'extérieur ne salit pas l'âme. Ce qui salit l'âme, c'est ce qui vient de l'intérieur, de ton cœur. Et je crois que nous ferions bien de penser aujourd'hui non pas à savoir si mon âme est propre ou sale mais de penser à ce qu'il y a dans mon cœur, ce qu'il y a dedans, que je sais avoir mais que personne ne sait. Nous dire la vérité à nous-mêmes, ce qui n'est pas facile ! Parce que nous cherchons toujours à nous couvrir lorsque nous voyons quelque chose qui ne va pas bien au-dedans de nous...qui ne sort pas. Qu'y-a-t-il dans notre cœur : Y-a-t-il de l'amour ? Réfléchissons : J'aime mes parents, mes enfants, ma femme, mon mari, les gens du quartier, les malades ?... J'aime ? Je déteste ? Je déteste quelque chose ? Parce que souvent nous trouvons de la haine, non ? J'aime tout le monde sauf celui-ci, celui-ci et celle-là. Ce n'est pas de la haine cela ? Qu'y-a-t-il dans mon cœur, du pardon ? Y-a-t-il une attitude de pardon pour ceux qui m'ont offensé ou une attitude de vengeance ?... Nous devons nous demander ce qu'il y a dedans, parce que ce qu'il y a dedans sort et fait du mal, si c'est mauvais ; et si c'est bon, cela sort et fait du bien. Il est si bon de nous dire la vérité à nous-mêmes, et d'avoir honte quand nous nous trouvons dans une situation qui n'est pas celle que Dieu veut".
    Puis le Pape a évoqué l’Évangile du jour dans lequel "Jésus dit : Vous avez entendu qu'il a été dit aux anciens : Tu ne tueras pas ! Mais moi je vous dis, qui se met en colère contre son propre frère, l'a tué dans son cœur. Et qui insulte son frère, le tue dans son cœur, qui déteste son frère, tue son frère dans son cœur ; qui dit du mal de son frère, le tue dans son cœur. Nous ne nous rendons peut-être pas compte de cela, puis nous parlons, nous cancanons sur l'un ou l'autre. Et cela c'est tuer son frère. C'est pourquoi il est important de savoir ce qu'il y a au-dedans de moi, ce qui se passe dans mon cœur. Celui qui comprend son frère, les personnes, aime parce qu'il pardonne : il comprend, pardonne et est patient".
    Nous devons "demander au Seigneur deux grâces. La première est de savoir ce qu'il y a dans notre cœur...pour ne pas vivre dans l'erreur. La seconde est de faire ce bien qui est dans notre cœur et ne pas faire le mal qui s'y trouve. Et à ce sujet, n'oubliez pas que les mots tuent. Même les mauvais désirs contre l'autre tuent... Il semble que le péché de calomnie, le péché de la diffamation aient été sortis du décalogue, et parler mal d'une personne c'est pécher... Demandons au Seigneur de nous aider à vouloir le bien. Et si je ne peux pas aimer une personne, pourquoi ? Priez pour cette personne, pour que le Seigneur m'aide à l'aimer. Et ainsi nous allons de l'avant, en nous rappelant que ce qui salit notre vie c'est ce qui sort de mal de notre cœur".
    Après la Messe, le Pape a salué les familles des prêtres et a rencontré le conseil pastoral.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 17.2.14)

  • Messe à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie, dans la banlieue nord de Rome

    "La réalité se comprend mieux en périphérie qu'au centre", a dit le Pape François aux milliers de personnes qui l'attendaient ce matin à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie dans la banlieue nord de Rome. A son arrivée, le Saint-Père accompagné par le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Rome et Mgr Guerino Di Tora, Auxiliaire, a salué les familles des enfants baptisés cette année et a confessé quelques fidèles. Il a fait saluer son secrétaire Mgr Alfred Xuereb, qui fête ses 29 ans de sacerdoce. A 9h30, il a présidé la messe après le mot d'accueil du P Benoni Ambarus, le curé, et a donné la communion pour la première fois à 16 enfants, et à 28 autres qui l'avaient déjà reçue les semaines précédentes.

    Dans son homélie entrecoupée de questions-réponses aux enfants, le Pape a évoqué la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, relevant que la Vierge, à peine reçut-elle la nouvelle qu'elle serait Mère de Jésus, et que sa cousine Elisabeth était elle aussi enceinte, partit "en toute hâte" sans attendre, sans se dire qu'Elisabeth avait "sûrement des amies pour l'aider". "Il est beau de penser cela de la Vierge, de notre Mère, qui va en hâte aider...non pas pour se vanter et dire à sa cousine : Maintenant c'est moi qui commande parce que je suis la Mère de Dieu ! Non, ce n'est pas cela qu'elle a fait. Elle est venue l'aider. Et la Vierge est toujours comme cela. Elle est notre Mère et vient toujours en hâte lorsque nous en avons besoin. Ce serait beau d'ajouter à la Litanie de la Vierge une litanie qui dise : Notre-Dame qui accourt, prie pour nous !... parce qu'elle accourt toujours, elle n'oublie pas ses enfants. Et quand ses enfants sont dans la difficulté, le besoin et l'invoque, elle accourt. Et cela nous rassure d'avoir notre Maman à proximité, toujours à notre côté... La Vierge qui accourt toujours pour nous". Elle "nous aide aussi à bien comprendre Dieu..., à bien comprendre la vie de Jésus", a ajouté le Saint-Père qui a ensuite dialogué avec les enfants : "Je vous demande à vous les enfants : Qui sait qui est Dieu ? Levez la main. Le Créateur de la terre. Et combien de Dieu y-a-t-il ? Un. Mais, on m'a dit, à moi qu'il y en avait trois : le Père, le Fils et le Saint Esprit !... Ils sont trois en un, trois personnes en une. Et que fait le Père ? Le Père est le commencement, le Père, celui qui a créé toutes les choses, et qui nous a créé nous. Que fait le Fils ?...Il nous aime. Et ensuite. Il nous apporte la Parole de Dieu... Et encore ? Qu'a fait Jésus sur la terre ? Il nous a sauvé. Il est venu donner sa vie pour nous. Le Père crée le monde, Jésus nous sauve. Et l'Esprit Saint, que fait-il ? Il nous aime !". Maintenant, tous ensemble les enfants : le Père nous a tous créé, a créé le monde, Jésus nous sauve, et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! C'est cela la vie chrétienne : parler avec le Fils et parler avec l'Esprit Saint. Jésus nous a sauvé mais marche aussi avec nous dans la vie... Et que fait-il quand il marche avec nous dans la vie ? Ça c'est difficile. Celui qui le sait gagne le championnat de football. Que fait Jésus quand il marche avec nous ? D'abord, il nous aide. Il nous guide. Très bien ! Il marche avec nous, nous aide, nous guide et nous enseigne à le suivre. Jésus nous donne aussi la force de marcher quand c'est difficile, pas vrai ? Et même dans nos devoirs d'école ! Il nous donne la force. Savez vous comment ?... Dans la communion, il nous donne la force, nous aide. Mais quand vous dites : il nous donne la communion, un morceau de pain nous donne tant de force ? Cela semble du pain. En réalité, ce n'est pas du pain. Qu'est-ce ? C'est le corps de Jésus. Jésus vient dans nos cœurs. Voilà, pensons tous à cela, tout le monde : le Père nous a donné la vie, Jésus nous a donné le salut, il nous accompagne, nous guide, nous soutient, nous enseigne. Et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! Il nous donne l'amour. Pensons à Dieu ainsi et demandons à la Vierge Marie, notre Mère, qui accourt toujours pour nous aider, de nous enseigner à bien comprendre comment est Dieu, comment est le Père, comment est le Fils et comment est le Saint Esprit". Après la Messe, le Pape est rentré au Vatican pour présider le traditionnel Angélus dominical Place St Pierre.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.5.13)

  • 26 octobre : Message du Synode au Peuple de Dieu sur la Nouvelle Evangélisation

    C’est par de longs et chaleureux applaudissements que le Synode des Evêques a accueilli ce vendredi matin le « Message au peuple de Dieu », synthèse des trois semaines de travaux sur les défis de la Nouvelle Evangélisation. Le document a été lu par plusieurs intervenants en cinq langues : italien, français, espagnol, anglais et allemand. Ce texte de plus de dix pages rappelle que la nouvelle évangélisation est une urgence pour le monde, il invite les chrétiens à annoncer l’Evangile avec courage et sérénité, en dépassant la peur dans la foi.

    Au début du document, les évêques évoquent le passage évangélique de Jean qui raconte la rencontre de Jésus avec la Samaritaine au puits: c'est l'image de l'homme contemporain, tenant une cruche vide, qui a soif et nostalgie de Dieu, et vers qui l'Église doit aller pour rendre présent le Seigneur. Comme la Samaritaine, celui qui rencontre Jésus ne peut pas ne pas devenir le témoin de l'annonce de salut et d'espérance de l'Évangile.

    Raviver une foi qui risque de s'éclipser

    En ce qui concerne plus spécifiquement le contexte de la nouvelle évangélisation, le Synode rappelle le besoin de raviver une foi qui risque de s'éclipser dans les contextes culturels actuels et qui s'affaiblit même chez de nombreux baptisés. La rencontre avec le Seigneur, qui révèle que Dieu est amour, ne peut avoir lieu que dans l'Église, comprise comme forme de communauté accueillante et expérience de communion; à partir de là, les chrétiens deviennent des témoins dans d'autres lieux aussi.

    Toutefois, l'Église confirme l'idée que pour évangéliser il faut tout d'abord être évangélisé et lance un appel à la conversion - en commençant par elle même -, parce que les faiblesses des disciples de Jésus pèsent sur la crédibilité de la mission. Conscients du fait que le Seigneur est le guide de l'histoire et que le mal n'aura pas le dernier mot, les évêques invitent les chrétiens à vaincre la peur par la foi et à regarder le monde avec courage et sérénité car, bien que rempli de contradictions et de défis, ce monde demeure celui que Dieu aime.

    Pas de pessimisme, et pas de nouvelles stratégies

    Pas de pessimisme, alors: la mondialisation, la sécularisation et la nouvelle donne de la société, les migrations, avec toutes les difficultés et les souffrances qu'elles comportent, doivent représenter des opportunités d'évangélisation. En effet, il ne s'agit pas de trouver de nouvelles stratégies pour diffuser l'Évangile comme un produit de marché, mais de découvrir comment les personnes approchent Jésus.

    Le message considère la famille comme le lieu naturel de l'évangélisation et confirme qu'elle doit être soutenue par l'Église, par la politique et par la société. À l'intérieur de la famille, il souligne le rôle spécial que jouent les femmes et rappelle la situation douloureuse des personnes divorcées et remariées: tout en confirmant la discipline relative à l'accès aux sacrements, il insiste que ces personnes ne sont pas abandonnées par le Seigneur et que l'Église est une demeure accueillante pour tous.

    La famille, les paroisses, les jeunes

    Le message cite également la vie consacrée, témoin du sens supraterrestre de l'existence humaine, et les paroisses comme centres d'évangélisation; il rappelle l'importance de la formation permanente pour les prêtres et les religieux, et invite les laïcs (les mouvements et les nouvelles réalités ecclésiales) à évangéliser en restant en communion avec l'Église. La nouvelle évangélisation trouve une coopération souhaitable avec les autres Églises et communautés ecclésiales, animées elles aussi par le même esprit d'annonce de l'Évangile. Une attention particulière est portée sur les jeunes dans une perspective d'écoute et de dialogue pour racheter, et non pas mortifier, leur enthousiasme.

    Le message considère ensuite le dialogue, décliné sous différentes formes: avec la culture, qui a besoin d'une nouvelle alliance entre foi et raison, avec l'éducation, avec la science qui, quand elle ne confine pas l'homme au matérialisme, devient une alliée de l'humanisation de la vie, avec l'art, avec le monde de l'économie et du travail, avec les malades et ceux qui souffrent, avec la politique, à laquelle un engagement désintéressé et transparent en faveur du bien commun est demandé, avec les autres religions. En particulier, le Synode confirme que le dialogue interreligieux concourt à la paix, rejette le fondamentalisme et dénonce la violence à l'encontre des croyants.

    La contemplation et le silence

    Le message rappelle les possibilités qu'offrent l'Année de la Foi, la mémoire du Concile Vatican II et le Catéchisme de l'Église catholique. Enfin, il indique deux expressions de la vie de foi particulièrement significatives pour la nouvelle évangélisation: la contemplation, où le silence permet d'accueillir au mieux la Parole de Dieu, et le service aux pauvres, dans l'optique de reconnaître le Christ sur leurs visages.

    Dans la dernière partie, le message se tourne vers les Églises des différentes régions du monde et adresse à chacune d'entre elles des paroles d'encouragement pour l'annonce de l'Évangile: aux Églises d'Orient, il exprime le souhait qu'elles puissent pratiquer la foi dans des conditions de paix et de liberté religieuse; à l'Église d'Afrique, il recommande de développer l'évangélisation à travers la rencontre avec les anciennes et les nouvelles cultures, et fait appel aux gouvernements pour qu'ils mettent un terme aux conflits et aux violences.

    A chaque Eglise un message et un encouragement

    Les chrétiens d'Amérique du Nord, qui vivent dans une culture où abondent les expressions qui éloignent de l'Évangile, doivent se tourner vers la conversion et être ouverts à accueillir les immigrés et les réfugiés. L'Amérique latine est invitée à vivre la mission permanente pour faire face aux défis actuels, comme la pauvreté, la violence même dans les nouvelles conditions de pluralisme religieux. L'Église en Asie, bien qu'étant une petite minorité, souvent placée en marge de la société et persécutée, est encouragée et exhortée à rester ferme dans la foi.

    L'Europe, bien que marquée par une sécularisation parfois agressive et blessée par les régimes passés, a créé une culture humaniste capable de donner un visage à la dignité de la personne et à l'édification du bien commun; les chrétiens européens ne doivent pas se laisser abattre par les difficultés du présent, mais ils doivent les percevoir comme un défi. À l'Océanie, enfin, il est demandé de s'engager encore à prêcher l'Évangile.

    Enfin, le message se termine en implorant l'intercession de Marie, Étoile de la nouvelle évangélisation.

    Source : Radio Vatican.