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société

  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    La dévotion au Sacré-Cœur, salut du monde

    « Il est une dévotion qui résume toutes les autres. C'est la dévotion au Cœur adorable de Notre-Seigneur...
    L'amour divin est l'objet même de cette dévotion avec le cœur de chair qui en est le foyer. Le symbole ou l'image du Sacré-Cœur est le moyen propre à nous rappeler cet amour infini, qui s'est manifesté surtout par les grands mystères de l'Incarnation, de la Rédemption et de l'Eucharistie.
    La pratique de cette salutaire dévotion résume tout ce qu'il y a de plus affectueux et de plus généreux dans notre sainte religion ; c'est l'amour reconnaissant et fidèle envers Notre-Seigneur, c'est la compassion et la réparation pour les offenses qu'il reçoit, c'est le zèle pour sa gloire, c'est l'abandon sans réserve à sa divine volonté.
    [...]
    Le Sacré-Cœur conduit l’Église à un triomphe plus grand que celui qui a couronné les périodes vouées à d'autres grandes dévotions.
    Il me semble que l’Église elle-même partage cette confiance, qui se manifeste par les efforts constants qu'elle fait pour répondre aux désirs du Sacré-Cœur de Jésus...
    L’Église fera plus encore. Il ne nous appartient pas de prévoir ce qu'elle fera, mais elle tirera les dernières conséquences de cette parole si connue de Pie IX : « L’Église et la société n'ont d'espérance que dans le Cœur de Jésus ; c'est lui qui guérira tous nos maux. Prêchez partout la dévotion au Sacré-Cœur ; elle doit être le salut du monde. » (1) »

    1. Au P. Jules Chevalier, septembre 1860. Cf. Histoire de cette dévotion de 1850 à 1870.

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), in P. Ch. Kanters "Le T.R.P. Léon Dehon fondateur de la Congrégation des Prêtres du Cœur de Jésus", Esquisse biographique, 2e édition, Noviciat du Sacré-Cœur, Brugelette, 1932.

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    (Congrégation bénédictine de Tutzing, Allemagne)

  • Intentions de prière pour le mois de septembre 2016

    Construction d’une société plus humaine
    Pour que chacun contribue au bien commun et à la construction d’une société qui mette la personne humaine au centre.

    Mission d’évangélisation des chrétiens
    Pour que les chrétiens, en participant aux sacrements et en méditant l’Écriture, soient toujours plus conscients de leur mission d’évangélisation.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Vendredi 19 août 2016

    St Jean Eudes, religieux,
    fondateur de la Société des Cœurs de Jésus et de Marie

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  • Intentions de prière pour le mois de mai 2016

    Les femmes dans la société
    Pour que dans tous les pays du monde les femmes soient honorées et respectées, et que soit valorisée leur contribution sociale irremplaçable.

    Prière du Rosaire
    Pour que la pratique de la prière du Rosaire se diffuse dans les familles, les communautés et les groupes, pour l’évangélisation et pour la paix.

    Sources : Vatican Information Service - Apostolat de la Prière.

  • Méditation : De la profanation du Dimanche

    « Savez-vous ce que c'est que la violation du Dimanche, surtout quand elle est publique et presque universelle ? C'est le mépris patent, solennel, systématique de l'autorité de Dieu. Par l'infraction affichée de la loi du Dimanche, une société avilit l'autorité divine ; elle la renie, elle la brise. Autant qu'il est en elle, elle chasse Dieu de son sein ; et puis avec une naïveté qui déconcerte, on se lamente sur le mépris de tout pouvoir, sur l'esprit d'indépendance et de révolte, sur la perversité des mœurs publiques. Celui qui sème les vents, dit l'Esprit-Saint, recueille les tempêtes (Osée, VIII, 7). Pendant de longues années, on a semé dans les habitudes populaires le mépris de Dieu, de son jour et de son saint nom ; qu'avons-nous recueilli ? des orages terribles. Et si aujourd'hui, par l'effet de la bonté du Seigneur, nous jouissons du calme et de la paix, ah ! craignons d'attirer sur nous de nouvelles foudres, en ébranlant tout pouvoir par les atteintes portées à l'autorité de Dieu et de sa sainte loi.

    [...] Il y a dans la profanation habituelle du Dimanche un mépris public, affecté d'une des prescriptions les plus anciennes, les plus importantes de la loi et de l'autorité du Seigneur, base de toutes les autres ; il y a un exemple terrible que chacun voit et comprend ; il y a une provocation à sacrifier, comme on le fait soi-même, un devoir des plus graves et des plus sacrés au profit du gain et de la jouissance. Qui dira les déplorables conséquences d'une telle conduite pour la société et pour la patrie ?

    [...] Ôtez le Dimanche, et la religion n'est plus connue, ses vérités n'arrivent plus aux cœurs, ses promesses sont méprisées, les encouragements qu'elle prodigue à l'abnégation personnelle n'existent plus ; son influence sociale est anéantie. Ôtez le Dimanche, et le plus vil égoïsme remplace dans les nations le noble élan du patriotisme et du dévouement. La religion dit en chaire, dit à l'autel, tous les Dimanches : « Aimez Dieu, aimez vos frères ». L'égoïsme, fils de l'indifférence religieuse et du mépris du Dimanche, répond froidement : « Chacun chez soi, chacun pour soi » ; car l'égoïsme, vous le savez, c'est le culte de soi-même substitué à tout autre culte : l'égoïsme, c'est soi, toujours soi, soi plus que les autres, soi plus que le monde, soi plus que Dieu. Or, sous la loi d'un tel sentiment, une société peut-elle durer longtemps ? Elle se morcelle et se désagrège ; elle n'est plus qu'un amas confus d'individualités envieuses, irritées et se heurtant les unes les autres. Une semblable société n'a plus que la résistance d'un monceau de sable qui cède au souffle de la première tempête. »

    Mgr Joseph-Armand Gignoux (1799-1878), évêque de Beauvais, cité par le R.P. F.-X. Gautrelet, in "Le Dimanche considéré au point de vue religieux et social" (Chap. IV, Art. Ier, 4), J.B. Pélagaud et Cie, Lyon - Paris, 1858.

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  • Audience générale de ce mercredi 3 juin 2015

    Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St Pierre en présence de 17.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille, abordant cette fois la question de l'appauvrissement des familles. La pauvreté, a-t-il dit, peut frapper partout la famille, en milieu urbain, suburbain ou rural. Le phénomène est toujours "aggravé par la guerre, qui pénalise les populations civiles. En réalité, la guerre est la mère de toute pauvreté, prédatrice de vies, d'âmes et d'affections... Malgré elle, beaucoup de familles vivent avec dignité leur pauvreté et cherchent à vivre avec la bénédiction de Dieu. Loin de pouvoir justifier notre indifférence, cela doit accroître notre honte. Même dans la pauvreté tant de familles réussissent à se constituer ou à conserver l'humanité de ses liens. Ceci irrite les planificateurs du bien-être qui considèrent les affections, la procréation et les liens familiaux comme choses secondaires à la qualité de la vie. Alors qu'on devrait s'agenouiller devant ces familles qui sont une école d'humanité face aux sociétés barbares. Que reste-t-il si on cède à ces politiques ?... Le travail qu'accomplissent les familles ne saurait être calculé et inscrit au bilan".
    Mais il ne s'agit pas que de pauvreté alimentaire. Il s'agit "de travail, d'éducation et de santé... Il nous faut être toujours plus à l'écoute des familles pauvres et éprouvées parce que la misère sociale peut parvenir à détruire la famille. Le non emploi comme le chômage ou la précarité pèsent sur la vie familiale et la qualité de ses relations intérieures. De même que les conditions de vie dans les quartiers défavorisés où manquent le logement, les transports publics et les services socio-éducatifs et sanitaires. A tout cela s'ajoutent les dégâts causés par certains modèles diffusés par la télévision, fondés sur la consommation et l'apparence, qui influencent les couches sociales les plus populaires et désagrègent les liens familiaux. Mère, l'Eglise ne peut ignorer le drame de ses enfants. Si elle doit être pauvre pour être féconde, elle doit répondre à cette misère. Une Eglise pauvre est une Eglise qui pratique naturellement la simplicité, dans son fonctionnement et dans ses institutions, dans le mode de vie de ses membres. Il faut abattre tout ce qui nous sépare des pauvres, et cela nécessite prière et action. Prions donc le Seigneur afin que nos familles deviennent actrices de cette révolution... Plus que jamais nécessaire, cette proximité familiale caractérise depuis le début l'Eglise. Sans oublier que le jugement du petit, du pauvre, peut anticiper celui de Dieu".

    Après la catéchèse, le Pape a rappelé que le mois de juin est consacré au Sacré Coeur et que c'est demain la solennité du Corpus Domini, qui doit nous inspirer à être plus disposé envers l'autre, et spécialement envers les familles les plus pauvres. Puis il s'est adressé aux jeunes polonais qui participent au XIXe Rassemblement de Lednica, les assurant de partager leur joie, leur enthousiasme et leur attente de l'Esprit. Comme la vie des disciples, votre vie ne peut être vide et banale. C'est pourquoi vous l'ouvrez à l'Esprit afin qu'il vous comble de ses dons. Chaque jour je vous accompagne dans le travail et les études, dans la prière et les décisions, dans votre effort pour vous surpasser et faire le bien. Soyez forts de la force de l'Esprit car avec Lui vous transformerez le monde. "Puisse-t-il renforcer votre foi et votre espérance, vous conduire à un amour achevé et responsable...et vous aider à engager un grand dialogue avec Dieu, l'homme et le monde où nous faisons étape". Après quoi le Saint-Père a dit sa proximité du peuple chinois, à la suite du naufrage survenu sur le Yangtze, qui a causé plusieurs centaines de victimes. Il a enfin encouragé les ouvriers italien d'un groupe industriel menacés de perdre emploi et outil de travail, appelant de ses vœux une solution rapide et équitable dans le respect des personnes et des familles.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.6.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, de nombreuses familles sont éprouvées par la pauvreté, qui est souvent causée ou aggravée par les guerres. Malgré cela, beaucoup d’entre elles poursuivent dans la dignité leur vie quotidienne. Elles maintiennent comme elles peuvent l’humanité de leurs liens, et s’en remettent souvent ouvertement à la bénédiction de Dieu. L’économie moderne a souvent favorisé la jouissance du bien-être individuel, mais elle pratique largement l’exploitation des liens familiaux, ce qui est une grave erreur, car l’apport immense des familles aux sociétés ne peut être mesuré. La misère sociale touche durement les familles et parfois les détruit : précarité, manque de travail, insuffisance de soins et d’éducation ; à quoi s’ajoutent les pseudo modèles, transmis par les médias, basés sur l’esprit de consommation et le culte du paraître qui développent la désagrégation des liens familiaux. Chrétiens, nous devons être plus proches des familles touchées par la pauvreté. L’Église doit s’efforcer de vivre une simplicité volontaire pour abattre les murs de séparation, surtout avec les plus pauvres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les diocésains de Nancy.
    Alors que nous allons célébrer la solennité du Corps et du Sang du Christ, je vous invite à renouveler votre louange et votre adoration envers Jésus présent dans l’Eucharistie, afin que nos vies, nos sociétés et nos familles en soient illuminées.
    Bon pèlerinage ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (6)

    « Voilà l'homme qui a vaincu la concupiscence. Supposez que cet homme soit un peuple ; et dès lors imaginez ce que sera, au point de vue où nous sommes, une société où chacun garde un cœur ainsi tourné vers Dieu et un amour montant vers lui ; une société où tout semble crier par la voix des hommes et par la voix des choses : Sursum corda. Ah ! messieurs, par ces élévations et ces essors de l'amour ramené vers son centre, comme la science monte, comme les arts montent, comme la littérature monte, comme la matière elle-même monte et semble associée au mouvement de l'esprit ! La concupiscence est vaincue, tous les cœurs vont en haut, tous les amours montent à Dieu ; et ce sursum corda de l'homme et de la société, c'est l'homme et la société qui s'élèvent, c'est le progrès moral, et avec lui et par lui le vrai progrès humain. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Audience générale de ce mercredi 11 février 2015

    Après avoir développé une réflexion autour des figures maternelle et paternelle lors de ses précédentes catéchèses, le Pape François a choisi cette semaine de parler des enfants, prenant appui sur la belle image donnée au chapitre 60 du livre d’Isaïe : « tes fils se rassemblent, ils viennent vers toi ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur la hanche. Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera » (Is. 60, 4-5a). Une image qui illustre « le lien étroit entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations ».

    L'enfant est un don

    « Les enfants sont la joie de la famille comme de la société », affirme le Pape, « ils ne sont pas un problème de biologie reproductive, un des innombrables moyens de se réaliser, ou encore moins une propriété des parents. Non ! les enfants sont un don », a insisté François. Et pour les parents, chaque enfant est unique, différent. Et le Pape de raconter aux fidèles une anecdote personnelle : « Ma mère avait cinq enfants, et lorsqu’on lui demandait lequel était son préféré, elle répondait : ‘j’ai cinq fils, comme les cinq doigts de la main. Si on frappe celui-ci, cela me fait mal, si on frappe celui-là, cela me fait mal. Ils sont tous mes enfants, mais ils sont chacun différents, comme les doigts d’une main ».

    L’enfant est aimé non pour sa beauté ou pour ses qualités. Il est aimé pour lui-même, pour ce qu’il est, avant même de venir au monde, Ainsi, observe le Pape, « l’expérience d’être fils, d’avoir été aimé en premier avant même de venir au monde, sans aucun mérite, permet de découvrir la dimension gratuite de l’amour de Dieu, qui est le fondement de la dignité personnelle ».

    Une société qui ne s'entoure pas d'enfants est déprimée

    « Aujourd’hui, il est plus difficile pour les enfants d’envisager l’avenir, reconnait le Souverain Pontife. Il est juste qu’ils désirent, sans arrogance ni présomption, un monde meilleur ; mais ils doivent, selon le quatrième commandement, honorer leur père et leur mère, afin de garantir l’avenir de la société, car il y a un lien entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations ».

    « Une société d’enfants qui n’honorent pas ses parents est société sans honneur !» a lancé le Pape. Pareillement, « une société qui n’aime pas s’entourer d’enfants, qui les considère comme un souci et un risque, et les familles nombreuses comme un poids est une société déprimée ». Et François de se référer à des exemples : « Pensons à toutes les sociétés que nous connaissons en Europe : ce sont des sociétés déprimées, parce qu’elles ne veulent pas d’enfants, elles n’en ont pas, et le taux de natalité est à 1% », fait remarquer le Pape, qui rappelle d’ailleurs que « la vie qui se multiplie, ne s’appauvrit pas mais s’enrichit ».

    En conclusion, le Pape François a proposé aux fidèles présents de penser une minute à leurs enfants, et à leurs parents, et de rendre grâce à Dieu pour le don de la vie, avant d’ajouter : « comme il est beau de voir, quand je passe parmi vous, les mamans et les papas lever leurs enfants pour qu’ils soient bénis, c’est un geste quasi divin, merci de le faire ».

    Le Pape François a enfin invité les fidèles à prier pour le Consistoire qui s’ouvre ce jeudi, afin que le Saint-Esprit assiste les travaux du Collège cardinalice qui devra plancher sur le projet de Réforme de la Curie et éclaire les vingt nouveaux cardinaux qui seront créés samedi ainsi que leur service à l’Église.

    Source : Radio Vatican.

    Appel du Pape pour les migrants morts en mer

    A l'issue de l’audience générale, le Pape a lancé un appel à la solidarité après une nouvelle tragédie survenue en mer Méditerranée, tragédie dans laquelle 29 migrants sont morts d'hypothermie.

    « Je suis avec préoccupation les nouvelles arrivées depuis Lampedusa, où l’on compte d'autres morts parmi les migrants, à cause du froid, lors de leur traversée de la Méditerranée. Je désire assurer de ma prière pour les victimes, et encourager de nouveau à la solidarité, afin que personne ne manque du secours nécessaire », a donc déclaré le Pape François.

    Les tragédies se succèdent puisque deux bateaux, chargés de migrants ont fait naufrage au large de la Libye, ce lundi. Plus de 200 personnes ont été englouties par les flots. 9 migrants ont pu être secourus par les garde-côtes italiens, et ont été débarqués sains et saufs sur l'île de Lampedusa.

    Source : Radio Vatican.

    Résumé en français

    « Frères et sœurs, les enfants sont un don de Dieu. Ils sont la joie de la famille comme de la société. L’expérience d’être fils, d’avoir été aimé en premier avant même de venir au monde, sans aucun mérite, permet de découvrir la dimension gratuite de l’amour de Dieu, qui est le fondement de la dignité personnelle. Aujourd’hui, il est plus difficile pour les enfants d’envisager l’avenir. Il est juste qu’ils désirent, sans arrogance ni présomption, un monde meilleur ; mais ils doivent, selon le quatrième commandement, honorer leur père et leur mère, afin de garantir l’avenir de la société, car il y a un lien entre l’espérance d’un peuple et l’harmonie entre les générations. Une société qui n’aime pas s’entourer d’enfants, qui les considère comme un souci et un risque, et les familles nombreuses comme un poids, est une société déprimée. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres de la société Jean-Marie Vianney, avec Monseigneur Guy-Marie Bagnard, et le Séminaire de Nantes. Je salue également tous les jeunes de France venus nombreux, en particulier du Diocèse de Sens accompagnés de Monseigneur Patenôtre.
    En communion avec tous les pèlerins de Lourdes, je prie la Vierge Marie pour toutes vos familles ; qu’elles sachent toujours accueillir la vie avec générosité et faire la joyeuse expérience de la fraternité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Gabriel Fauré : Requiem Op. 48 - III. Sanctus

    Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire - Dir. André Cluytens
    Victoria de los Angeles, soprano - Dietrich Fischer-Dieskau, baryton
    Chœurs Elisabeth Brasseur - Henriette Puig-Roget, orgue

  • Méditation : communion au Christ, union à son Corps

    « Pensez-vous que votre communion doit vous "unir" aux autres ? D'abord à ceux et à celles avec lesquels vous vivez, spécialement dans votre famille, dans votre milieu de travail. Vous unir à ceux qui communient souvent et aussi à ceux qui ne communient jamais.

    Et alors, que de grâces à demander au Christ qui vit en vous, pour que cette "union" fraternelle ne reste pas un mot, mais devienne une réalité !

    Grâces pour lutter constamment contre les manques de charité fraternelle, vos susceptibilités, contre les froissements d'amour-propre, contre votre orgueil qui empêchent cette union.
    Grâces pour être souriant, aimable, dévoué, pour comprendre les autres, leur rendre service, être constamment disponible.
    Grâces pour réagir contre les clans, pour semer par votre vie un peu d'union et de fraternité chrétiennes.

    Et l'union dans votre famille ?...
    Et l'union dans votre Paroisse, dans le mouvement chrétien auquel vous appartenez ?...
    Et l'union entre les hommes dans la société ?...
    Et l'union entre les peuples ?...

    Que de grâces à demander !...

    ...

    « Il me semble, ô Jésus, Vous entendre me répéter la prière que Vous faisiez à votre Père au soir du Jeudi Saint, en me demandant de la réaliser par ma vie : Je Vous prie afin que tous soient un, comme Vous mon Père, Vous êtes en Moi et Moi en Vous. » (Jn XVII, 21) »

    Abbé Gaston Dutil, Votre Religion dans Votre Vie (VII. La Communion et Votre Vie), Secrétariat National de la J.E.C.F., Paris, 1952.

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    La Cène, fresque peinte par Georges Avril en 1994
    en l'église Saint Pierre Chanel, à Rillieux-la-Pape (69140)

  • Intentions de prière du Pape pour le mois de février

    Générale (Universelle) :
    "Pour que la sagesse et l'expérience des personnes âgées soient reconnues dans l’Église et dans la société."

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    "Pour que les prêtres, les religieux et les laïcs collaborent généreusement à la mission d'évangélisation."

    Source : Apostolat de la Prière.

  • De la place de la femme dans l'Eglise, la société et la famille - Message du Saint-Père

    A l’occasion d’un Congrès national promu par le Centre Italien Féminin, le Pape a reçu une délégation de 300 personnes de l’Association. L’occasion de les féliciter pour les 70 ans d’activité en faveur de la formation et de la promotion humaine, et pour le témoignage donné quant au rôle de la femme dans la société et au sein de la communauté ecclésiale. Un travail d’autant plus appréciable que « ces dernières décennies, nous avons assisté à des transformations culturelles et sociales, qui ont profondément changé l’identité et le rôle de la femme, dans la famille, dans la société et dans l’Eglise, avec en général une participation et des responsabilités accrues pour les femmes.

    Le Pape François a tenu à rappeler que le Magistère des Papes avait accompagné cette évolution, et il citait tout spécialement la Lettre apostolique de 1988 « Mulieris dignitatem » de Jean-Paul II, sur la dignité et la vocation de la femme, un « document en phase avec l’enseignement du Concile Vatican II », qui a reconnu la force morale de la femme, sa force spirituelle. Sans oublier le Message pour la Journée Mondiale de la Paix de 1995 sur le thème « La femme, éducatrice de paix. »

    « Moi aussi, a souligné le Pape François, j’ai rappelé l’indispensable apport de la femme dans la société, en particulier avec sa sensibilité et son intuition vers l’autre, la personne faible et sans défense ; je me suis réjoui de voir de nombreuses femmes partager certaines responsabilités pastorales avec les prêtres dans l’accompagnement des personnes, des familles et des groupes, comme dans la réflexion théologique ; et j’ai souhaité que s’élargissent les espaces pour une présence féminine plus capillaire et décisive dans l’Église ( cf Exhortation apostolique Evangelii gaudium, 103).

    Pour le Pape François cependant, ces nouveaux espaces et responsabilités ouverts aux femmes, tant dans le cadre ecclésial que civil et professionnel, ne peuvent « faire oublier le rôle irremplaçable de la femme dans la famille. Les qualités de délicatesse, de sensibilité et de tendresse, dont l’âme féminine est riche, représentent non seulement une force pour la vie des familles, pour la création d’un climat de sérénité et d’harmonie, mais une réalité sans laquelle la vocation humaine serait irréalisable. »

    « Dans le monde du travail et de la sphère publique il est indéniable, selon le Pape François, que l’apport plus décisif du génie féminin soit important », mais « cet apport reste indispensable dans le contexte de la famille, qui pour nous chrétiens n’est pas seulement un lieu privé, mais cette ‘Église domestique’, dont la bonne santé et prospérité est essentielles pour la santé et la prospérité de l’Église et de la société elle-même. » « La présence de la femme dans le cadre domestique se révèle donc plus que jamais nécessaire pour la transmission aux génération futures de solides principes moraux et pour la transmission de la foi. »

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation - Prière à la Sainte Vierge Marie

    « Vierge très sainte, qui avez su plaire au Seigneur et qui êtes devenue sa Mère, Vierge immaculée dans votre corps et dans votre âme, dans votre foi et dans votre charité, daignez nous regarder favorablement alors que, dans notre misère, nous recourons à votre puissante protection. Le serpent ennemi, sur qui fut jeté la première malédiction, continue, hélas ! à attaquer les pauvres enfants d'Eve et à leur dresser des embûches. Mais vous, notre Mère bénie, notre Reine et notre Avocate ; vous qui, dès le premier instant de votre Conception, avez écrasé la tête de ce cruel ennemi, accueillez favorablement nos prières. Unis à vous de tout notre coeur, nous vous conjurons de les présenter devant le trône de Dieu, afin que nous ne tombions jamais dans les pièges qui nous sont préparés, mais que, bien plutôt, nous arrivions tous au port du salut et que, malgré tant et de si grands périls, l'Eglise et la société chrétienne puissent, encore une fois, chanter l'hymne de la délivrance, de la victoire et de la paix. Ainsi soit-il. »

    Prière composée par St Pie X.
    Prière indulgenciée, Pie X, 11 janvier 1905 (Acta S. Sedis, XXXVII, 482).

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  • Médiation : St Michel Garicoïts

    Aujourd'hui, 150e anniversaire de la Naisance au ciel de St Michel Garicoïts, confesseur, fondateur de la société des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram.

    "Me voici, sans retard, sans réserve, sans retour, par amour pour la volonté de mon Dieu"


    « Soyons libéraux envers Dieu et Dieu sera libéral envers nous. Donner tout avec joie, de grand cœur, avec le regret de donner si peu, disant : nous sommes des serviteurs inutiles, c’est être libéral envers Dieu. Appliquons-nous à cette générosité dans toutes nos actions, dans toutes nos souffrances et Dieu nous rendra aussi chaque jour et plus propres et plus disposés à recevoir des dons spirituels et des grâces solides, plus abondantes, et sur cela il ne peut y avoir nulle difficulté !... Ainsi ne comptons sur Dieu qu’autant que nous serons libéraux envers lui : mais tant que nous serons libéraux envers lui, ne doutons ni de sa grâce ni de la gloire qui nous est promise. »

    St Michel Garicoïts (1797-1863), (M 377).

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  • Paris vous appelle ! Rendez-vous le 13 janvier !

    Pour tout savoir sur la manif’ : http://www.lamanifpourtous.fr/

    et le blog : live.lamanifpourtous.fr

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  • Déclaration de l'Académie Catholique de France

    « CONJUGALITE, FAMILLE, PARENTALITE, FILIATION »

    « La famille, fondée sur l’union plus ou moins durable, mais socialement approuvée,
    de deux individus de sexes différents qui fondent un ménage, procréent et élèvent des enfants,
    apparaît comme un phénomène pratiquement universel, présent dans toutes les sociétés »

    (C. Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté, 1948, p. 133).

    Le mariage est un acte officiel et solennel qui, toujours et partout, institue une communauté de renommée appelée « famille », dont le but est de former de façon durable un cadre de vie commun aux parents et aux enfants. Il concerne d’un même effet l’organisation de la relation entre hommes et femmes, entre les générations, et la structure symbolique de la société.

    Par-delà les diverses formes culturelles qu’elle a pu prendre et les modèles historiques qui l’ont organisée, la famille est, de facto, l’institution publique la plus ancienne, imposée par deux données de la nature, d’une part le fait de sexes différents et complémentaires dont la rencontre est nécessaire à la perpétuation de l’espèce, d’autre part l’offre d’un cadre protecteur au développement physique, intellectuel et social de l’enfant. La famille (mononucléaire ou élargie) étant toujours et partout considérée comme « l’élément naturel et fondamental de la société », elle « a droit à la protection de la société et de l’Etat » (Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, art. 16-3).Toutes les sociétés sont ainsi conduites à interdire l’inceste et à organiser juridiquement la filiation.

    Jusque très récemment, ces repères n’étaient pas mis en question dans l’organisation de la cité : « Une famille ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. C’est la construction des rapports entre les générations qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre » (E. Guigou, 3 nov. 1998).

    L’importance anthropologique et sociale de la « famille » et du « mariage » a porté les religions à leur fournir les plus puissants étais. Le christianisme a ainsi très largement contribué à asseoir plusieurs de leurs caractères modernes, tels l’exigence du consentement libre et public des futurs époux et leur devoir d’assistance mutuelle, et à consacrer l’idéal qu’expriment tout ensemble la monogamie, la fidélité, l’indissolubilité, l’ouverture à la fécondité, l’articulation entre procréation et éducation. Même si les accidents de la vie, les déficiences personnelles ou sociales, les choix de vie de certains montrent que l’épanouissement commun des parents et des enfants peut se réaliser dans des contextes fort différents, la référence optimale ne peut demeurer que la famille enracinée dans des conditions symboliques fortes et dans des choix respectueux des données de la nature.

    Nos sociétés actuelles connaissent de nombreuses familles monoparentales ou recomposées, ou des unions homosexuelles. Les sciences humaines, le droit et la pastorale chrétienne ont vocation à s’intéresser de manière adaptée aux situations concrètes brisées ou reconstruites. On peut toutefois s’interroger sur la tendance à réduire les fondements du mariage aux seuls sentiments d’amour des deux partenaires alors que l’amour, s’il a vocation à s’épanouir dans le mariage, ne suffit pas à établir sa validité, que ce soit au niveau civil ou sur le plan religieux.

    Cette conception du mariage comme un droit conféré par un amour réciproque est un sophisme qui sert aujourd’hui, dans plusieurs pays et en France, à justifier des projets législatifs de transformation radicale de l’institution en l’ouvrant à des unions entre personnes de même sexe. Excipant ici d’une simple réforme de société, déclarant là vouloir, plus profondément, une réforme de civilisation, on use encore d’un autre sophisme, celui du progrès moral de l’égalité, pour établir une rupture flagrante avec le socle même de toutes les civilisations.

    Considérant toutefois comme « naturel » le lien entre mariage, bonheur individuel et parentalité, certains imaginent alors un nouveau type de filiation, propre aux unions homosexuelles : le désir d’enfant garantirait l’amour pour l’enfant. Désir et amour de l’enfant garantiraient à eux seuls une éducation structurante et deviendraient ainsi « droit à l’enfant ». Ce droit qui ne fut, justement, jamais reconnu aux couples hétérosexuels, permettrait l’adoption ou même les procréations de convenance aux couples homosexuels. Mais la société n’invente pas ex nihilo la famille, elle lui est en réalité redevable. Au bénéfice de leur existence même, société et Etat sont donc tenus d’en privilégier le développement et, sauf déni de réalité ou mensonge, de conserver au mariage son rang de droit fondamental « ouvert à tous » (V. Déclaration universelle précitée, art. 16-1), non pas, précisément, « entre tous ». L’identité biologique, psychologique et spirituelle de l’humain est constituée dans l’altérité et l’alliance des différences, en premier lieu des polarités masculine et féminine. Le mariage entre personnes de même sexe menacerait ce processus de constitution, mettrait en péril une harmonie éducative toujours fragile, porterait ainsi atteinte aux droits de l’humain en croissance et grèverait l’aventure humaine de la plus lourde hypothèque.

    Académie catholique de France
    Le 10 janvier 2013

  • 25 novembre : Méditation

    « Il est bien évident, - et le Souverain Pontife le déclare explicitement - que le but primordial de la Fête est de détruire d'un coup mortel, de percer d'un trait de feu, le maudit laïcisme social, hérésie délétère et qui a pénétré, hélas ! dans le sang même de certains milieux catholiques peu conséquents. Malgré la condamnation du libéralisme, ils ont rêvé un Christ de Nazareth, Dieu, Roi et Législateur dans le domaine purement intime et privé. Ils ont voulu supprimer ou escamoter les pages non moins doctrinales de son Evangile qui prèchent ses droits divins et imprescriptibles sur les collectivités sociales et nationales, sur les autorités et les gouvernants. A une heure de gravité exceptionnelle, le Pape a voulu proclamer à nouveau le pricipe d'Evangile le plus mis en cause par les ennemis de la Cité de Dieu, et le plus indispensable, par conséquent, à notre époque de crise mondiale (*).
    Mais en promulgant une fois de plus ce principe indiscutable, le Vicaire du Christ désire surtout voir cette Royauté pratiquement reconnue et vécue. [...] Il sagit de raffermir et de développer le sens chrétien dans les familles, puisque c'est là le secret et la seule base possible de toute restauration vraie et solide dans le Christ. Le Christ Roi signifie : l'Evangile plus étudié, mieux pratiqué au foyer, pour en faire, dans la vie intérieure et extérieure, le Code par excellence, mais un Code obligatoire. Le Christ Roi, c'est encore la Loi morale intégralement acceptée et observée, tout d'abord dans le sanctuaire familial comme base de l'éducation surnaturelle, ensuite dans toutes les manifestations de la vie, quelles qu'elles soient. Par conséquent : lectures, modes, spectacles, réjouissances, vie sociale, tout, absolument tout, doit être réglé par le Maître adorable à qui seul revient le jugement tant des battements secrets du coeur que du vote et des discours de la vie publique et sociale. La conscience qui appelle l'Adveniat regnum tuum dans l'intimité du foyer, doit accepter ce même Adveniat avec toutes ses conséquences dans la rue, dans les affaires et dans la vie politique. Et c'est ainsi que le Pater récité en secret devant le Tabernacle doit avoir nécessairement sa répercution dans la vie familiale, sociale et nationale. il y a longtemps que le Christ-Roi a détrôné l'idole Janus à double face...
    [...] Nous pouvons donc et nous devons affirmer que le foyer est vraiment la pierre fondamentale du trône du Christ-Roi ; que ce sont les familles qui Lui préparent le diadème qu'ensuite la Société et la Nation placeront sur son Front divin, non pour Lui donner du leur, mais pour reconnaître officiellement ce qui Lui revient de droit et ce qu'Il possède de fait dans les foyers. La foi courageuse, la ferveur eucharistique, la sainteté des moeurs, l'observation des lois de l'Eglise, toutes les vertus enfin qui constituent la profondeur de la vie chrétienne ou la vaillance et la pureté de la vie sociale, dépendent de l'intensité d'amour avec laquelle le Coeur de Jésus a été accepté au foyer comme Maître et Seigneur. »

    (*) : Cf. Pie XI : l’encyclique « Quas Primas » du 11 décembre 1925, et l'encyclique « Miserentissimus Redemptor » du 8 mai 1928.

    R.P. Mateo Crawley-Boevey (initiateur de l'Intronisation du Sacré-Coeur), Jésus, Roi d'Amour - Recueil des prédications, Secrétariat International de l'Intronisation, Paris, 1928.

    Sur notre site : l'Intronisation du Sacré-Coeur de Jésus au foyer.

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  • Message de Benoît XVI à François Hollande

    Son Excellence Monsieur François Hollande
    Président de la République française

    À l'occasion de votre investiture comme Président de la république française, je suis heureux de vous adresser mes vœux cordiaux pour l'exercice de vos hautes fonctions au service de tous vos compatriotes. Je demande à Dieu de vous assister pour que, dans le respect de ses nobles traditions morales et spirituelles, votre pays poursuive avec courage ses efforts en vue de l'édification d'une société toujours plus juste et fraternelle, ouverte sur le monde et solidaire des nations les plus pauvres. Puisse la France, au sein de l'Europe et de la communauté internationale, demeurer un facteur de paix et de solidarité active, dans la recherche du bien commun, du respect de la vie ainsi que de la dignité de chaque personne et de tous les peuples. Sur votre personne et sur tous les habitants de la France j'invoque de grand cœur l'abondance des Bénédictions divines.

    Benedictus PP. XVI

    Source : Conférence des Evêques de France


    Réaction de Mgr Podvin, porte-parole de la CEF


    Les gens demandent souvent : "Comment allez-vous vous situer par rapport à l'action de la nouvelle équipe gouvernante ?" Comme si des critères émanaient de je ne sais quel subjectivisme !

    La réponse est simple : le message de Benoît XVI au nouveau Président de la République sera notre boussole.

    L'essentiel y est exprimé. Édifier une société toujours plus juste. Servir la paix entre les nations. Respecter la vie et la dignité. Honorer le bien commun.

    Enraciner le service politique dans les valeurs. Aucun catholique ne peut défendre un seul de ces points à l'exclusion des autres. La valeur éminente de ces critères réside dans leur cohérence.


    Le catholique ne regarde pas les trains passer. Sa citoyenneté est un engagement éthique et spirituel. Elle est un service concret et une veille permanente. Qu'on relise le document des Évêques de France d'octobre dernier. On y trouvera matière à débattre en vue des législatives.
    L'expression catholique n'est pas un communautarisme. Elle est service du frère dans la plénitude de sa vocation.

    Dans la liberté de nos interventions, (liberté ne datant pas d'aujourd'hui, et exercée envers quelque pouvoir que ce soit !) faisons chorus à ce qui grandit l'homme et refusons ce qui le dégrade.

    Merci Très Saint-Père !

    Mercredi 16 mai 2012
    Mgr Bernard Podvin
    Porte-parole des évêques de France

    Source : Conférence des Evêques de France