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« Ô Vierge Marie, toi qui es ma Mère, qui m’aime tant de la part de Dieu, accueille aujourd’hui mon désir de me consacrer à toi. Je te donne toute ma personne et toute ma vie, je te donne mon corps, mes pensées et ce qui m’est cher, ma capacité profonde d’aimer et de connaître la vérité. Tout ce que j’ai est à toi et t’appartient. Je te le donne pour pouvoir ainsi appartenir totalement au Christ, vie de ma vie. Avec confiance et amour je te le répète : Étoile du Matin qui me mènes vers Jésus, Totus Tuus. »
Prière avec laquelle Chiara et Enrico se confiaient tous les jours à Marie.
Le Saint-Père a fait parvenir une lettre à l'évêque d'Avila (Espagne) pour le cinquième centenaire de la naissance de sainte Thérèse d'Avila. Rappelant notamment les souffrances et les épreuves de sa vie, il a rappelé cette citation : « l'Évangile n'est pas un sac de plomb que l'on traîne péniblement mais une source de joie qui remplit de Dieu le cœur et le pousse à servir les hommes ». Pour sainte Thérèse, la prière était « un dialogue d'amitié, nécessitant parfois d'aller au devant de qui ne nous aime pas ». Thérèse d'Avila recommandait trois choses seulement : « S'aimer les uns les autres, se dépouiller de tout, une véritable humilité... Le réalisme thérésien exige des actions plutôt que des émotions..., le réalisme de l'amour humble face à l'ascétisme forcé ». Le Pape François a alors rappelé des conseils de la sainte, comme celui-ci : « il est déjà temps de marcher », et en effet « quand le monde brûle, on ne peut pas perdre du temps dans des activités sans importance » a ajouté le Saint-Père. Des conseils « toujours d’actualité », qui valent aussi bien pour les individus, dans leur propre cheminement vers Dieu et les hommes, que pour les communautés de vie consacrée. Le Pape a rappelé un des conseils toujours actuels de Thérèse : « dans une culture du provisoire, que l'on vive la fidélité du "pour toujours" ; dans un monde sans espérance, que l'on montre la fécondité d'un cœur amoureux ; dans une société avec tant d'idoles, que nous soyons les témoins du fait que Dieu seul suffit. » Il a enfin rappelé que sainte Thérèse d'Avila sortait à l'extérieur pour « parcourir les routes de son temps, avec l'Évangile à la main et l'Esprit dans le cœur ».
93 carmélites de Croatie, Colombie, Roumanie, Hollande, États-Unis, Philippines, Australie, France, Suisse, Espagne, Singapour, Royaume-Uni, Indonésie, Canada, et dix autres pays, ont été réunies en ligne par Scott Haines, jeune producteur connu pour ses expériences de "chœur virtuel", avec Eric Whitacre.
Elles chantent ensemble le fameux poème de Thérèse d'Avila : "Que rien ne te trouble, que rien ne t'effraye. Tout passe. Dieu ne change pas. La patience obtient tout. Celui qui a Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit."
Ce chœur "virtuel" a été rendu possible grâce à l'Ordre des carmélites déchaussées de l'Ouest des États-Unis et par la Fondation Famille Bremer.
"Célébrer le Ve Centenaire de Sainte Thérèse c’est, tout d’abord, s’engager à découvrir que sous les cendres de ce monde brûlent les braises d’un autre monde possible, un monde plus juste, un monde beaucoup plus humain. En la commémorant, nous nous rendons compte de tout ce que nous pouvons faire pour changer les choses, si nous décidons de changer nous-mêmes et de mener une vie plus simple et plus engagée, plus conforme à l’Évangile de Jésus, à l’Évangile de l’amour."
« L’Évangile de ce dimanche (Mt 13, 1-23) nous montre Jésus qui prêche sur les rives du lac de Galilée, et parce qu'une grande foule l'entoure, Il monte sur un bateau, il s'éloigne un peu du rivage et il prêche à partir de là. Quand il parle au peuple, Jésus utilise de nombreuses paraboles : un langage compréhensible par tous, avec des images tirées de la nature et des situations de la vie quotidienne.
La première qu'il raconte est une introduction à toutes les paraboles : c'est celle du semeur, qui jette sa semence sans s'épargner sur tous les types de terrain. Et le véritable protagoniste de cette parabole est la graine, qui produit plus ou moins de fruits selon la terre sur laquelle elle est tombée. Les trois premières sont des terres improductives : sur le chemin les graines sont mangées par les oiseaux ; sur le sol rocheux les épis sèchent rapidement, car ils n'ont pas de racines ; au milieu des ronces les grains sont étouffés par les épines. Le quatrième terrain est un bon terrain, et là seulement, la graine prend racine et porte des fruits.
Dans ce cas, Jésus ne s'est pas limité à présenter la parabole, il l'a aussi expliquée à ses disciples. Le grain tombé sur le chemin indique ceux qui entendent l'annonce du Royaume de Dieu, mais ne l'accueillent pas ; ainsi le Malin vient et s'en empare. Le Malin, en effet, ne veut pas que la graine de l’Évangile pousse dans le cœur des hommes. Il s'agit de la première comparaison. La deuxième est celle de la semence qui est tombée sur les pierres : ce sont les gens qui entendent la parole de Dieu et l'accueillent tout de suite, mais superficiellement, parce qu'ils n'ont pas de racines et sont inconstants ; et lorsque les épreuves et les tribulations arrivent, ces gens sont immédiatement abattues. Le troisième cas est celui des graines qui sont tombées parmi les ronces : Jésus explique qu'il fait référence à des gens qui écoutent la parole, mais, en raison de préoccupations mondaines et de la séduction des richesses, la graine reste étouffée. Enfin, la graine tombée sur un sol fertile représente tous ceux qui écoutent la parole, l'accueillent, la gardent, la comprennent, et celle-ci porte du fruit. Le modèle parfait de cette bonne terre est la Vierge Marie.
Cette parabole s'adresse à chacun de nous aujourd'hui, comme elle parlait aux auditeurs de Jésus il y a deux mille ans. Cela nous rappelle que nous sommes le terrain où le Seigneur jette sans relâche la semence de sa Parole et de son amour. Comment l'accueillons-nous ? Et nous pouvons nous poser cette question : comment est notre cœur ? A quelle terre ressemble-t-il : à un chemin, à une pierre, à un buisson ? Il dépend de nous de devenir un bon sol sans épines ni pierres, mais labourée et cultivée avec soin, de sorte qu'il puisse porter de bons fruits pour nous et pour nos frères.
Et nous ferons bien de ne pas oublier que nous aussi nous sommes des semeurs. Dieu sème la bonne semence, et ici nous pouvons nous poser la question : quel sorte de graine sort de notre cœur et de notre bouche ? Nos paroles peuvent faire beaucoup de bien et aussi tant de mal ; elles peuvent guérir et peuvent blesser ; elles peuvent encourager et peuvent déprimer. Rappelez-vous, ce qui importe n'est pas ce qui entre, mais ce qui sort de la bouche et du cœur.
Que Notre-Dame nous apprenne, par son exemple, à accueillir la Parole, à la garder, et à la faire fructifier en nous et chez les autres. »
Israël-Palestine : Prière pour la paix
« J'adresse à tous un appel pressant à continuer à prier avec ferveur pour la paix en Terre Sainte, à la lumière des événements tragiques de ces derniers jours. J'ai encore en mémoire la rencontre du 8 Juin dernier avec le patriarche Bartholomée, le président Peres et le Président Abbas, avec qui nous avons invoqué le don de la paix et entendu l'appel à briser le cycle de la haine et de la violence. Certains pourraient penser que cette réunion a eu lieu en vain. Mais non ! La prière nous aide à ne pas nous laisser vaincre par le mal, ni à nous résigner et à accepter que la violence et la haine prennent le dessus sur le dialogue et la réconciliation. J'exhorte les parties concernées et tous ceux qui ont des responsabilités politiques au niveau local et international à ne pas économiser leurs prières, et à n'épargner aucun effort pour mettre fin à toutes les hostilités et parvenir à la paix souhaitée pour le bien de tous. Et je vous invite, vous tous, à vous joindre à cette prière. Dans le silence, tous, prions. (Prière silencieuse) Maintenant, Seigneur, aide-nous ! Donne-nous la paix, apprends-nous la paix, guide-nous vers la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs et donne-nous le courage de dire "Jamais plus la guerre !", "Avec la guerre tout est détruit !". Donne-nous le courage de réaliser des gestes concrets pour construire la paix... Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon. Amen. »
Apostolat de la Mer (Cf. ci-dessous)
Comme chaque deuxième week-end de juillet est célébré le Dimanche de la Mer, occasion d’attirer l’attention sur les marins du monde entier : ils sont estimés à 1,2 million à travers le monde.
« Aujourd'hui c'est le "Dimanche de la Mer". Je tourne mes pensées vers les gens de la mer, les pêcheurs et leurs familles. J'invite les communautés chrétiennes, en particulier celles du littoral, à être attentives et sensibles à leur égard. J'invite les aumôniers et les bénévoles de l'Apostolat de la mer à poursuivre leur engagement dans la pastorale de ces frères et sœurs. Je vous confie tous, en particulier ceux qui sont en difficulté et loin de leur maison, à la protection maternelle de Marie, Étoile de la mer. »
Je me joins à la prière des pasteurs et des fidèles qui participent au pèlerinage de la famille de Radio Maria à Jasna Gora, à Czestochowa. Merci pour vos prières et je vous bénis de tout cœur.
14 juillet 2014 : 400e anniversaire du dies natalis de St Camille de Lellis
« Je salue maintenant avec grande affection tous les fils spirituels et filles de saint Camille de Lellis, dont on rappelle demain le 400e anniversaire de sa mort. J'invite la famille camilienne, au sommet de cette année jubilaire, à être un signe du Seigneur Jésus qui, comme le Bon Samaritain, se penche sur les blessures du corps et de l'esprit de l'humanité souffrante, en versant l'huile de la consolation et le vin de l'espérance. Pour vous qui êtes réunis ici, place Saint-Pierre, ainsi que les professionnels de la santé affectés dans vos hôpitaux et maisons de soins infirmiers, je souhaite de grandir de plus en plus dans le charisme de la charité, alimentée par le contact quotidien avec les malades. Et, s'il vous plaît, n'oubliez pas, n'oubliez pas de prier pour moi. »
« A la vérité, cette messe de vigile, le 24 décembre, ne devrait pas avoir lieu puisque la messe primitive de vigile est celle qui se célébrait cette nuit après l’office nocturne dans l’oratoire ad Praesepe. Pourtant, après les Conciles d’Éphèse et de Chalcédoine, la solennité de Noël acquit une telle célébrité, que l’antique rit romain de Noël dut être modifié, en sorte qu’il comporta un jeûne et un mois de préparation, à la ressemblance de la fête de Pâques. En outre, la solennité du 25 décembre elle-même, au lieu de deux messes, l’une de la vigile, l’autre de la fête, avec une troisième messe intercalaire en mémoire de sainte Anastasie, finit par en admettre quatre, et, toutes, en mémoire du mystère ; c’est-à-dire une vers le soir du 24 décembre au commencement de l’office nocturne, une à minuit au premier chant du coq, une au petit jour et la dernière à l’heure de tierce. Sainte Anastasie passa en seconde ligne au temps de saint Grégoire, et retint tout au plus l’honneur d’une simple commémoraison. »
Bx Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain, Tome I, Vromant, Bruxelles, 1933.
« Entrons dans l’esprit de la sainte Église, et préparons-nous, dans toute la joie de nos cœurs, à aller au-devant du Sauveur qui vient à nous. Accomplissons fidèlement le jeûne qui doit alléger nos corps et faciliter notre marche ; et, dès le matin, songeons que nous ne nous étendrons plus sur notre couche que nous n’ayons vu naître, à l’heure sacrée, Celui qui vient illuminer toute créature ; car c’est un devoir, pour tout fidèle enfant de l’Église Catholique, de célébrer avec elle cette Nuit heureuse durant laquelle, malgré le refroidissement de la piété, l’univers entier veille encore à l’arrivée de son Sauveur : dernier vestige de la piété des anciens jours, qui ne s’effacerait qu’au grand malheur de la terre. La sainte Église éclate par un cri d’avertissement qui sert d’Invitatoire à Matines, d’Introït et de Graduel à la Messe. C’est la parole de Moïse annonçant au peuple la Manne céleste que Dieu enverra le lendemain. Nous aussi, nous attendons notre Manne, Jésus-Christ, Pain de vie, qui va naître dans Bethléhem, la Maison du Pain.
Hódie sciétis quia véniet Dóminus : et mane vidébitis glóriam eius. Sachez aujourd’hui que le Seigneur viendra ; et dès le matin vous verrez sa gloire. »
Dom Guéranger o.s.b. (1805-1875), L’Année Liturgique, Vigile de la Nativité.
Ant. ad Introitum. Exodi 16, 6 et 7. Hódie sciétis, quia véniet Dóminus et salvábit nos : et mane vidébitis glóriam eius. Aujourd’hui, vous saurez que le Seigneur va venir et qu’il nous sauvera. Et demain matin, vous le verrez dans sa gloire.
« L'adoration eucharistique, c'est d'être là comme une fleur devant son soleil. Si vous saviez quel est Celui qui vous regarde à travers ces voiles... Ne faites rien, qu'importe ! Une vertu sortira de Lui... Les bons anges vous enverront le souffle de sa bouche, la chaleur de son Cœur...
Au pied de l'Eucharistie, il n'y a ni lieu, ni temps, ni distance. En Lui, on se retrouve, on s'aime, on se soutient.
L'oraison, c'est la vie de Dieu. C'est l'exercice qui, sous différentes formes, tient l'âme dans l'union parfaite et continuelle avec Dieu. 1 Une âme unie à Dieu est un feu qui embrase tout autour d'elle. »
Vénérable Théodelinde Bourcin-Dubouché (1809-1863), Mère Marie-Thérèse du Cœur de Jésus. (déclarée Vénérable par le pape Saint Pie X, le 19 mars 1913)
Adoration Réparatrice : 39 rue de Gay-Lussac, 75005 Paris, France. La première fondation est à Paris, la deuxième à Lyon et la troisième à Châlons en Champagne. Elle est présente en France et en Irlande.
« Mon Dieu, je ne sais ce que je dois vous demander ; vous connaissez mes besoins, vous savez ce qu'il me faut, vous m'aimez mieux que je ne le fais moi-même. Donnez-moi, ô mon Dieu, ce que je ne sais pas vous demander : je ne veux et n'ose vous demander ma guérison : je viens seulement à vous, je vous ouvre mon cœur. Frappez-moi ou guérissez-moi. J'adore et j'adorerai toujours votre volonté sans la connaître ; je me résigne, je me tais, je me sacrifie, je me donne et je m'abandonne : plus désormais d'autre désir que de faire en tout votre volonté sainte. Aidez-moi à souffrir avec patience ; que les plaintes qui pourraient s’échapper de mes lèvres soient une prière sortie de mon cœur et qu'elle monte vers vous. Votre cher Fils Jésus, mon Sauveur, a souffert pour moi, il est bien juste que je m'oublie pour Lui. Il avait la force d'un Dieu et moi, je n'ai que la faiblesse d'une créature. Apprenez-moi donc à prier, ou plutôt veuillez prier vous-même pour moi qui ne puis. »
Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous.
Notre-Dame de Pellevoisin, priez pour l'Eglise et pour la France.
Ô Marie, Mère de toute Miséricorde, priez pour nous.
(Composé par Estelle Faguette à Pellevoisin en décembre I875)
"Me voici, sans retard, sans réserve, sans retour, par amour pour la volonté de mon Dieu"
« Soyons libéraux envers Dieu et Dieu sera libéral envers nous. Donner tout avec joie, de grand cœur, avec le regret de donner si peu, disant : nous sommes des serviteurs inutiles, c’est être libéral envers Dieu. Appliquons-nous à cette générosité dans toutes nos actions, dans toutes nos souffrances et Dieu nous rendra aussi chaque jour et plus propres et plus disposés à recevoir des dons spirituels et des grâces solides, plus abondantes, et sur cela il ne peut y avoir nulle difficulté !... Ainsi ne comptons sur Dieu qu’autant que nous serons libéraux envers lui : mais tant que nous serons libéraux envers lui, ne doutons ni de sa grâce ni de la gloire qui nous est promise. »
Frère Jean-Christophe Calmon, prieur général, Sœur Violaine Divry, prieure générale, les frères et sœurs de Jérusalem, les familles Delfieux et Angles, confient à votre prière le Père Pierre-Marie Delfieux fondateur des Fraternités Monastiques de Jérusalem, parti vers la Maison du Père le 21 février 2013.
La messe d’A-Dieu, présidée par le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, sera célébrée le mercredi 27 février, à 10h00, en la cathédrale Notre-Dame de Paris.
L’inhumation dans le cimetière de Magdala se fera dans l’intimité en présence de la communauté et de la famille.
Moniale Rédemptoristine (Ordre du Très Saint-Rédempteur fondé par saint Alphonse de Liguori) Fondatrice du monastère du Saint Sauveur à Foggia (Italie)
« La charité a sa source dans la simplicité. Ce sont les âmes pures et simples qui honorent leur prochain et interprètent toutes leurs actions en bonne part, comme elles le feraient pour elles-mêmes. Je demeure en elles et m'y repose ; leur communiquant la véritable et ineffable paix.
Ma fille, agis simplement dans toutes tes actions. Que ce bel esprit de pureté te fasse considérer sans critique les actions de ton prochain, parce que si elles ne sont pas pures, elles ne te nuiront pas. Dans ton âme, je retrouverai cette pureté qui leur a manqué, et tu y suppléeras par ton amour. Oui, je te veux simple comme une colombe : c'est là la voie que je te destine. »
Jésus à la vénérable Mère Marie-Céleste Crostarosa (1696-1755), 2ème solliloque, in R.P. J. Favre, C.Ss.R., "La vénérable Marie-Céleste Crostarosa", Paris - Saint-Etienne, 1931.
« "L'Amour Infini de Mon Coeur aura toujours raison"... Etre toujours contente de "Lui"... s'en rapporter à Ses Folies de Sauveur pour moi... à Ses Mystères de Dieu en moi... Que rien de ce qu'Il fait ou laisse faire d'angoissant, de crucifiant, d'incompréhensible ne déconcerte la confiance de mon âme et le courage de mon cœur... Voilà qui donne la vraie joie... de la joie sérieuse, celle qui pousse à Le bénir, au Calvaire, plus encore qu'au Thabor... Pour être toujours en travail d'accroissement de Sainte Joie comme pour conserver la joie acquise il faut toujours descendre... C'est dans l'abaissement de l'esprit que se trouve la semence du parfait contentement... Jeter cette divine semence d'humilité dans la terre de ma bonne volonté, par des actes de foi, de confiance, de conformité à tout ce que fait ou permet Son Cœur. Il est rayonnant au Ciel, ses Epouses doivent honorer Sa Sainte Humanité glorifiée par le rayonnement du perpétuel contentement de Lui... Quand on s'arrange de tout, quand tout agrée, l'âme est prête à tous les mercis et les "fiat" joyeux qui bénissent l'Amour pour elle et pour ses médiocres qui se peinent et s'attristent sans façon ni raison, de Sa Volonté ! O Doux Amour ! qui avez beoin de cœurs contents ne désirant et n'aimant que ce que Vous voulez, sans même savoir ce que Vous voudrez chaque jour pour eux et jusqu'à la fin... Aujourd'hui, de nouveau, je m'abandonne corps et âme à la Sagesse Infinie de Votre Cœur avec toujours plus de filiale assurance et de très pur bonheur... Donnez-moi votre sourire de plein contentement à toutes les volontés de votre Père... Donnez-moi le pur Regard satisfait de l'âme livrée dont Vous avez besoin pour me conduire au ciel à ma place d'Epouse. »