antoine
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Vendredi 7 novembre 2014
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Antoine Brumel (v.1460-1512/1513) : Missa "Et ecce terrae motus" à 12 voix - Sequentia "Dies Irae"
Huelgas Ensemble - Paul van Nevel
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Mardi 23 septembre 2014
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Jeudi 10 juillet 2014
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Méditation - Prière : "comment il faut aimer le bon Dieu"
Ce 10 avril 2014 est le 98ème anniversaire du rappel à Dieu du chanoine Antoine Crozier (1850-1916), prêtre lyonnais d'une très haute spiritualité, qui avait reçu la grâce insigne des sacrés stigmates (le 1er janvier 1901 au cours de la Sainte Messe qu'il célébrait à l'autel du Saint-Sacrement dans la Primatiale Saint-Jean de Lyon) et qui était lié avec le Bienheureux Charles de Foucauld par les liens d'une profonde amitié.
« Il est très important de prendre l'habitude de faire souvent des actes d'amour parfait, soit pour satisfaire au premier commandement de Dieu, soit pour retrouver l'état de grâce ou pour vaincre les tentations, mais surtout parce que le grand exercice de piété, c'est l'acte d'amour de Dieu.
Non seulement, en effet, l'acte d'amour augmente la ferveur dans nos exercices de piété, mais même il peut les remplacer quand ils sont impossibles.
Il arrive parfois qu'une âme, à cause de ses occupations multipliées ou pour d'autres circonstances, ne peut pas faire ses exercices de piété accoutumés ; mais toujours elle aura des actions et des souffrances à offrir au bon Dieu ; toujours, par conséquent, elle pourra faire des actes d'amour de Dieu.
De plus, il est des exercices de piété qui peuvent paraître trop élevés à certaines âmes ; mais faire des actes d'amour de Dieu, c'est là une chose à la portée de toutes les intelligences, et pour laquelle il suffit d'avoir un peu de bonne volonté.
[...]
Il faut répandre partout l'amour de Dieu, le prêcher, le faire comprendre et pratiquer à beaucoup d'âmes.
Dieu sera plus aimé quand il sera plus connu ; il sera aussi plus connu quand il sera plus aimé, et rien n'affermira et n'étendra mieux le règne de la vérité que le règne de l'amour.
C'est un grand honneur et une joie profonde de prêcher l'amour divin et de procurer à Dieu des actes d'amour.
[...]
"Ah ! si je pouvais persuader à un seul d'entre vous de servir Jésus par amour, quelle joie ce serait dans le ciel ! quel bonheur pour Marie ! quelle consolation pour le Sacré-Cœur de Jésus ! Une âme de plus, dans le monde, qui sert Dieu par amour ! Ô doux Sauveur ! des milliers d'années passées dans la pénitence n'achèteraient point trop cher le plaisir de vous offrir une telle consolation ! Le soleil et ses voiles de pourpre, les cieux et leur couronne d'étoiles, les montagnes et leur parure, les mers et leur reflet brillant, les bois et leurs parfums, les fleurs et leur émail, sont loin d'égaler la beauté d'une âme qui sert Jésus par amour, au sein des douleurs communes, dans cette vallée de larmes." (P. Faber, Tout pour Jésus !). »
Père Antoine Crozier (1850-1916), Comment il faut aimer le bon Dieu (I P., III, I & V), Lyon, Librairie Emmanuel Vitte, 1894.
(Cf. Fr. Bernard-Marie, Le Père Crozier, l'ami stigmatisé du Père de Foucauld, Éditions du Chalet, Coll. "Visages de l’Église", Paris, 1988.) -
Vendredi 14 février 2014
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Mercredi 12 février 2014
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Méditation : Saint Antoine le Grand
« Il donnait continuellement ces préceptes à ces solitaires : Ayez une foi ferme en Jésus-Christ. Aimez-le de tout votre cœur. Conservez votre esprit pur de toutes mauvaises pensées, votre corps de toute sorte d’impureté. Ne vous laissez pas tromper par la gourmandise, ainsi qu’il est écrit dans les Proverbes (24, 15). Fuyez la vanité. Priez sans cesse. Chantez des psaumes le soir et le matin. Repassez continuellement dans votre esprit les préceptes de l’Écriture et mettez-vous devant les yeux les actions des saints, pour que votre âme, déjà instruite des commandements de Dieu, imite leur zèle à les pratiquer. Il les exhortait aussi par-dessus tout de méditer sans cesse cette parole de saint Paul : Que le soleil ne se couche pas sur votre colère (Ep 4, 26). Il l’expliquait ainsi : non seulement le soleil ne doit pas se coucher sur notre colère, mais il ne doit pas non plus se coucher sur aucun de nos péchés, pour qu’il n’arrive pas que le soleil durant le jour, ou la lune durant la nuit, soient témoins de nos fautes et qu’ils ne nous voient même pas en train de penser à les commettre.
Il les avertissait aussi de bien se souvenir de cette belle instruction de l’Apôtre : Jugez-vous et éprouvez-vous vous-mêmes (2 Co 13, 5), afin qu’examinant comment ils avaient passé le jour et la nuit, ils cessent de pécher, s’ils se trouvaient coupable de quelque chose. Si, au contraire, ils n’avaient pas commis de fautes, qu’ils ne s’enflent pas de vanité mais continuent à faire le bien sans mépriser ou condamner leur prochain, et ne se justifient point eux-mêmes, selon cette autre parole de saint Paul : Ne jugez point avant le temps, mais attendez la venue de Jésus-Christ qui seul connaît les choses cachées (1 Co 4, 5 ; Rm 2, 16). Car nous nous trompons souvent nous-mêmes dans le jugement que nous portons sur nos actions et nous ignorons nos fautes ; mais le Seigneur connaît toutes choses. C’est pourquoi nous devons lui en laisser le jugement et, ayant compassion des afflictions des autres, supporter les imperfections les uns des autres, en condamnant seulement nos propres défauts, pour acquérir avec soin les vertus qui nous manquent.
Il ajoutait qu’un moyen fort utile pour se préserver du péché était que chacun marque et écrive ses actions et les mouvements de son âme, comme s’il devait en rendre compte à quelqu’un ; la crainte et la honte de faire ainsi connaître leurs fautes les empêcheraient non seulement de pécher, mais aussi d’avoir de mauvaises pensées. Car quel est celui qui, lorsqu’il pèche, voudrait se décrier lui-même ? Et au contraire, ne voit-on pas que le désir de couvrir leurs fautes porte les pécheurs à mentir plutôt qu’à les avouer ? Ainsi donc, de même que nous ne voudrions pas, en présence de quelqu’un commettre un péché avec une femme de mauvaise vie, de même, si nous écrivions nos mauvaises pensées, comme pour les faire connaître à d’autres, nous prendrions garde à ne plus y retomber à cause de la honte que nous aurions si elles étaient sues. Et ces choses que nous écririons, feraient à notre égard comme les yeux des solitaires avec lesquels nous vivrions. Ce qui ferait que, rougissant de les écrire, comme si elles devaient être vues par eux, nous n’aurions plus à l’avenir de semblables pensées ; et nous conduisant de la sorte, nous pourrions réduire notre corps en servitude, plaire à Notre Seigneur, et mépriser toutes les embûches du démon.
Voilà quels étaient les préceptes qu’Antoine donnait aux solitaires qui venaient le voir. Quant à ceux qui étaient affligés de plusieurs maux, il en avait une grande compassion. Il priait Dieu pour eux et en était souvent exaucé par la guérison qu’ils recevaient. Or, de même qu’il ne se glorifiait jamais des faveurs que Notre Seigneur lui faisait en lui accordant ses demandes, il ne murmurait jamais non plus lorsqu’il les lui refusait : mais il lui rendait toujours des actions de grâces et exhortait ces pauvres affligés à avoir de la patience et à reconnaître que leur guérison ne dépendait ni de lui, ni d’aucun homme, et qu’elle était entre les mains de Dieu seul, qui fait tout ce qu’il veut et quand il lui plaît. »
Saint Athanase, Vie de Saint Antoine (chap. XIX), in A. d'Andilly, "Les Vies des saints Pères (du désert et de quelques saintes et al.)", Tomes I à III, Paris, Chez Louis Josse, 1733.
Source : Abbaye Saint-Benoît. -
Vendredi 17 janvier 2014
St Antoine, abbé
Calendrier liturgiqueIntroït de la Messe de ce jour (Commun des Confesseurs)
Chœur Grégorien de Lisbonne
Ant. ad Introitum. Ps. 36, 30-31.
Os iusti meditábitur sapiéntiam, et lingua eius loquétur iudícium : lex Dei eius in corde ipsíus.
La bouche du juste méditera la sagesse et sa langue proférera l’équité ; la loi de son Dieu est dans son cœur.
Ps. Ibid., 1.
Noli æmulári in malignántibus : neque zeláveris faciéntes iniquitátem.
Ne porte pas envie au méchant et ne sois pas jaloux de ceux qui commettent l’iniquité. -
Samedi 28 décembre 2013
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Dimanche 15 décembre 2013
3ème dimanche de l'Avent
"Gaudete in Domino"C’est l’Introït du troisième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.
Ant. ad Introitum. Phil. 4, 4-6.
Gaudéte in Dómino semper : íterum dico, gaudéte. Modéstia vestra nota sit ómnibus homínibus : Dóminus enim prope est. Nihil sollíciti sitis : sed in omni oratióne petitiónes vestræ innotéscant apud Deum.
Soyez toujours joyeux dans le Seigneur ! Je vous le répète : soyez joyeux. Votre sérénité dans la vie doit frapper tous les regards, car le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais dans toutes vos prières exposez à Dieu vos besoins.
Ps. 84, 2.
Benedixísti, Dómine, terram tuam : avertísti captivitátem Iacob.
Seigneur, vous avez béni votre domaine, vous avez délivré Jacob de la captivité. -
Jeudi 7 novembre 2013
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Lundi 23 septembre 2013
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Mercredi 10 juillet 2013
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Méditation - Poème à Saint Antoine de Padoue
« Antoine est grand ! Pour croire à sa puissance
Demandez-vous des miracles nombreux ?
Que dans vos coeurs règne la confiance...
Sa vie est riche en faits miraculeux. (*)
Saint de Padoue,
Cher au Seigneur,
Du peuple qui vous loue
Soyez le protecteur.
Sa voix suspend les lois de la nature,
Par maint prodige, il terrasse l'erreur,
Et, des démons dévoilant l'imposture,
Confond l'enfer qui frémit de terreur.
Domptant la mer, il commande aux tempêtes,
loin de son peuple il chasse les fléaux ;
Au trépas même arrachant ses conquêtes,
Il fait sortir les morts de leurs tombeaux.
Ah ! qu'on lui doit de grâces précieuses !
Combien par lui de malades sauvés !
De fers brisés, de familles heureuses,
De maux guéris et d'objets retrouvés !
Pour te louer, je viens avec les anges,
Chanter ta gloire, exalter tes vertus ;
A toi nos coeurs, nos voeux et nos louanges,
O si doux saint que caresse Jésus !
Reviens, grand saint, reviens dans notre France,
Ce beau pays de tes nobles aïeux ;
Rends-lui la foi, l'amour et l'espérance,
Il est si cher à la Reine des cieux. »
In La Voix de Saint Antoine, bulletin mensuel de la "Pieuse Union de Saint Antoine de Padoue", 2ème année, Février 1896.
N.B. : Ce cantique a été chanté pour la première fois dans l'église de Notre-Dame de Beaune (sur l'air de "Pitié, mon Dieu !...").
(*) : Les miracles de Saint Antoine en la Basilique Saint-Antoine à Padoue (Piazza del Santo, 11 - 35123 Padova)St Antoine de Padoue - Miracle de la mule à genoux devant l'Eucharistie
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Jeudi 28 mars 2013 : Jeudi Saint
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Jeudi 14 février 2013
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Mardi 12 février 2013
Calendrier liturgique
(Mardi gras) -
17 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
En ce jour où nous fêtons St Antoine le Grand, le fondateur de l'érémitisme chrétien, il m'a semblé intéressant de vous proposer la lecture de sa vie rédigée par St Athanase, Père de l'Eglise, ce livre ayant étant mis en ligne en intégralité par l'Abbaye Saint-Benoît. Vous pourrez également le télécharger sur Gallica (site lié à la BNF), pour en prendre connaissance tranquillement quand vous en aurez le temps... Bonne lecture !
Vie de St Athanase (v.298-373)
Vie de St Antoine -
Jeudi 17 janvier 2013