Au nouveau calendrier : de la Férie
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Au nouveau calendrier : de la Férie
« Ô saint ange Raphaël, fidèle ministre du Seigneur, guide sûr et zélé des pauvres pèlerins du temps à l'éternité, nous recourons à vous et nous vous demandons humblement votre céleste protection. La vie pour nous, vous le savez, est un voyage rempli de périls et de dangers. Le démon, comme un monstre toujours acharné à notre perte, s'efforce de nous dévorer ; il sème sous nos pas les pièges, les embûches ; il fait à notre âme de profondes et trop souvent de mortelles blessures ; il jette sur ses yeux le voile du péché, qui obscurcit en elle la lumière de la foi et la prive des doux et bienfaisants rayons du Soleil de justice.
Venez donc à notre aide, ô bienheureux archange ! Voyez notre faiblesse, les dangers qui nous menacent, et daignez être notre guide. Dirigez nos pas incertains dans les voies de Dieu ; faites briller à nos yeux la douce lumière du ciel ; enseignez-nous les remèdes propres à guérir nos âmes si faibles, si languissantes ; éloignez d'elles le démon ; apprenez-nous à le vaincre, à déjouer les ruses de sa malice, à le combattre par la prière et la mortification.
Ne nous quittez pas, nous vous en supplions, pendant tout le cours de notre périlleux voyage ; soutenez-nous si nous faiblissons, si notre courage chancelle par les fatigues et les longueurs de la route. Vous le savez, notre Père du ciel, qui est aussi le vôtre, nous attend avec une inquiète sollicitude ; il craint pour notre faiblesse les dangers du voyage. Redoublez donc de zèle, ô charitable esprit ! et ne nous quittez qu'en nous remettant entre ses bras, afin que nous puissions le louer et le bénir éternellement avec vous. Ainsi soit-il. »
[Léonie Guillemaut], Méditations sur les Saints Anges pour tous les jours du mois d'octobre et pour le mardi de chaque semaine par l'Auteur de l'Eucharistie méditée (Onzième jour, prière), Approuvé par Monseigneur l'évêque d'Autun, Lyon, P.N. Josserand libraire-éditeur, 1867.
Cima da Conegliano (1459-1517)
L’Archange Raphaël et Tobie entre St Jacques le Majeur et St Nicolas de Bari (1514-1515)
Venise, Galleria dell’ Accademia
(Crédit photo)
A deux jours de s'envoler pour Erevan, le Pape François a enregistré un message vidéo à l'adresse du peuple arménien. Un message dans lequel le Saint-Père se présente comme pèlerin, comme lors de ses précédents voyages apostoliques. Dans ce court message, le Pape rend hommage aussi à l'héritage spirituel de l'Arménie et à son courage face aux douleurs de l'histoire. Le Pape fait ensuite part de son vœu que ce voyage puisse redonner un nouvel élan à la communion entre l’Église apostolique arménienne et celle de Rome.
Texte intégral du message du Pape :
« Chers frères et sœurs,
dans quelques jours j’aurai la joie d’être parmi vous, en Arménie. Je vous invite d’ores et déjà à prier pour ce voyage apostolique. Avec l’aide de Dieu, je viens pour accomplir, comme le dit le slogan du voyage, une « visite au premier pays chrétien ». Je viens comme un pèlerin, en cette année jubilaire pour puiser à la sagesse antique de votre peuple, et m’abreuver aux sources de votre foi, solide comme vos fameuses croix sculptées dans la pierre.
Je viens vers les hauteurs mystiques de votre pays comme votre frère, animé du désir de voir vos visages, de prier avec vous et de partager le don de l’amitié. Les épisodes de l’histoire de votre peuple aimé suscitent en moi admiration et douleur. Admiration parce que vous avez trouvé dans la croix de Jésus et dans votre esprit la force de vous relever toujours, y compris de souffrances qui sont parmi les plus terribles que l’humanité a traversé, douleur pour les tragédies que vos pères ont vécu dans leur chair.
Ne permettons pas aux souvenirs douloureux de s’emparer de notre cœur, même face aux assauts répétés du mal, ne nous rendons pas. Faisons plutôt comme Noé, qui après le déluge ne s’est pas fatigué de regarder vers le ciel et de libérer plusieurs fois la colombe afin qu’elle puisse s’envoler vers lui, en portant un rameau d’olivier : c’était le signe que la vie pouvait reprendre et que l’espérance devait rejaillir.
Comme servant de l’Évangile et messager de paix, je désire venir parmi vous, pour soutenir chaque effort sur le chemin de la paix et partager nos pas sur le sentier de la réconciliation, qui génère l’espérance.
Les grands saints de votre peuple, en particulier le docteur de l’Église Grégoire de Narek, bénissent nos rencontres, que j’attends avec un vif désir. J’attends en particulier d’embrasser mon frère Karekin, et avec lui, donner un élan nouveau à notre chemin vers la pleine unité.
L’an dernier, vous êtes venus de divers pays à Rome, auprès de la tombe de Saint Pierre pour le prier. Aujourd’hui je viens sur votre terre bénie pour renforcer notre communion, avancer sur la voie de la réconciliation et nous laisser animer par l’espérance. »
Source : Radio Vatican.
Mémoire de St Alexis, pèlerin
St Benoît-Joseph Labre, pèlerin
Fête instituée par le Bx Innocent XI en action de grâce pour la victoire des armées chrétiennes sur les Turcs à Vienne en 1683. Elle fut fixée au dimanche qui suivait la Nativité de la Ste Vierge. Elle fut placée au 12 septembre par St Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain (constitution apostolique "Divino afflatu" du 1er novembre 1911).
St Louis, roi, confesseur
St Casimir, confesseur
St Casimir, patron de la Lituanie
Dévot à la sainte Vierge et inviolablement attaché à la chasteté, le prince Casimir domptait ses passions par une vie d'austères mortifications. Atteint de tuberculose pulmonaire, il mourut, à Grodno, le 4 mars 1484. Lorsqu'en 1604, on ouvrit son tombeau pour sa translation dans l'église que Sigismond III venait d'élever sous son vocable, on trouva son corps frais et entier qui, entre ses mains tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
« Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie,
Solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
Contemple et admire son élévation ;
Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu'elle te délivre du poids de tes péchés ;
Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ;
Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l'exalter et l'aimer spécialement,
Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
O Marie, l'honneur et la gloire de toutes les femmes,
Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
O Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte, vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables,
Vous que les ruses de l'ancien serpent n'ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir,
Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d'une paix éternelle,
Et que je n'aie pas le malheur d'être en proie aux flammes de l'étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l'amour de la concorde et de la pureté ;
Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien. »
N.B. : La fête du Saint Nom de Marie fut placée au 12 septembre par Pie X lors de la grande réforme du Bréviaire romain [Constitution apostolique « Divino afflatu » du 1er novembre 1911]. La fête du Saint Nom de Marie a disparu lors de la réforme du calendrier par Paul VI (1969), qui lui a laissé une messe votive ratifiée par Jean-Paul II dans "Les messes en l'honneur de la Vierge Marie", publié à Rome le 15 août 1986, où la vingt-et-unième messe est en l'honneur du saint Nom de Marie.
Amettes, le village natal de St Benoît-Joseph Labre, pèlerin mendiant, fêté ce jour
A découvrir : le site internet des "Amis de saint Benoît Labre"
« Pour aimer Dieu, il faut trois coeurs en un seul. Le premier doit être de feu envers Dieu et nous faire penser continuellement à Lui, agir constamment pour Lui. Le deuxième doit être de chair envers le prochain et nous porter à l'aider dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière. Il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs. Le troisième doit être de bronze pour soi-même et résister sans relâche à un amour égoïste de soi. »
St Benoît Labre