Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mendiant

  • Bulgarie : décès de Grand-père Dobri, mendiant et principal donateur de l’Église orthodoxe

    Dobri_Dobrev_1a.jpg

    Hier, en Bulgarie, Grand-père Dobri (Dobri Dimitrov Dobrev) est décédé à l’âge de 103 ans. Bien que mendiant, vivant misérablement, il était le principal donateur de l’Église orthodoxe bulgare. Il reversait toutes ses quêtes pour la construction ou la reconstruction d’églises et de monastères. C’est ainsi qu’il a donné plus de 20 000 euros à la seule cathédrale Saint-Alexandre-Nevski à Sofia, d’autres églises et des monastères ont aussi bénéficié de ses dons. Ce site internet lui est consacré.

    Ci-dessous: un entretien avec Grand-père Dobri sous-titré en anglais (des extraits d’un film sur lui et son histoire) :

    Source : Orthodoxie.com.

  • Méditation - La prière du pauvre

    « Gerson fait mention d'un serviteur de Dieu qui avait coutume de dire que, depuis quarante ans qu'il s'adonnait à l'oraison avec tout le soin qui lui était possible, il n'avait point trouvé de méthode plus courte et plus facile pour faire une bonne oraison, que de se présenter devant Dieu comme un enfant ou comme un homme accablé de misère, aveugle, nu, dépourvu de toutes choses et abandonné de tout le monde. Le Prophète royal se servait si fréquemment de cette sorte d'oraison, que les Psaumes ne sont remplis que d'endroits où il s'appelle tantôt malade, tantôt orphelin, tantôt aveugle et tantôt pauvre et mendiant ; et plusieurs, en pratiquant la même méthode, sont parvenus à exceller dans l'oraison. Pratiquez-la donc, et Dieu vous fera la grâce d'obtenir par là ce que vous souhaitez. C'est une manière de prier fort efficace, dit Gerson (1), que celle dont se sert le pauvre : regardez avec quelle utilité et avec quelle patience il demande et attend l'aumône à la porte du riche, et avec quel soin il va aux lieux où il sait qu'on la donne. Nous devons en user de cette sorte à l'égard de Dieu ; et de même que, quand le pauvre se présente devant le riche, il lui remontre sa misère avec soumission, et en attend le soulagement dans une contenance respectueuse, aussi lorsque nous nous présentons devant Dieu dans l'oraison, nous devons lui remontrer nos besoins et notre misère avec une profonde humilité, et en attendre avec respect le remède de sa libéralité et de sa bonté. Comme les yeux de la servante sont continuellement attachés sur les mains de sa maîtresse, lorsqu'elle en attend quelque récompense, ainsi nos yeux doivent être continuellement attachés sur le Seigneur notre Dieu et notre maître, jusqu'à ce qu'il ait pitié de nous (2). »

    1. Gerson, de mont. contempl.. - 2. Ps. 122, 2.

    R.P. Alphonse (Alonso) Rodriguez s.j. (1526–1616), Pratique de la perfection chrétienne, Tome I (Première Partie, Traité V, Ch. XIX), Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Poitiers, Henri Oudin, 1866.

    Alphonse,Alonso,Rodriguez,oraison,prière,méthode,enfant,misère,malade,orphelin,aveugle,pauvre,mendiant,Psaumes,humilité,soulagement,bonté,Dieu

    Eugène Burnand (1850-1921), L'homme riche et Lazare (3)
    (Crédit photo)

  • Méditation - « Jésus doux et humble de Coeur, rendez mon coeur semblable au vôtre ! » (suite et fin)

    (suite et fin de la méditation d'hier)

    « L'Humilité, c'est l'amour aussi, mais l'amour qui reçoit, les mains tendues pour recevoir. L'homme humble se montre petit comme un mendiant, son bonheur n'est pas dans ce qu'il a, ni dans ce qu'il reçoit, mais dans le fait de recevoir, de donner à l'autre l'occasion de faire un don. Pour lui, tout est don, tout est grâce (selon la maxime de la petite Thérèse). L'Humble est un victorieux toujours : « il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse... » (Za 9, 9) dans une foule en liesse. Mais c'est le même, humble et victorieux, qui monte au calvaire en portant sa croix, c'est le même qui sort vivant du tombeau. C'était déjà le même qui naissait dans une crèche ! L'Humble reçoit tout finalement de Dieu. Là est sa victoire : il est dans l'amour, à priori, par choix. Finalement, il ne subit rien puisqu'il consent librement à tout à chaque instant par amour et dans l'amour. L'Humble, c'est Jésus humilié, c'est Jésus crucifié, c'est le Sacré Cœur transpercé.

    Douceur et Humilité nous ramènent finalement au Coeur transpercé du Christ. Contempler Jésus Doux et Humble de Cœur et vouloir lui ressembler est donc la parfaite posture spirituelle des adorateurs du Sacré-Cœur.

    La spiritualité du Sacré-Cœur est l'une des plus riches de la foi chrétienne, une grâce immense de la chrétienté occidentale. »

    Mgr David Macaire, Les petites Prières, Petit Guide Spirituel, Éditions Peuple Libre, Lyon, 2015.

    mains-ouvertes-8a.jpg

  • Méditation : « Soyez miséricordieux... »

    « « Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). Le mot de miséricorde est doux, mes frères. Si le mot est doux, combien plus la chose ? Et alors que tous les hommes veulent l’obtenir, ce qui est malheureux, c’est que tous ne font pas ce qu’il faut pour mériter de la recevoir. Tous veulent recevoir la miséricorde, mais il y en a peu qui veulent la donner.

    Et toi, de quel front oses-tu demander ce que tu négliges de donner ? Il doit commencer par faire miséricorde en ce monde, celui qui souhaite la recevoir dans le ciel. Aussi, frères très chers, puisque nous voulons tous la miséricorde, prenons-la comme protectrice en ce monde, pour qu’elle nous délivre dans le monde à venir. Il y a en effet une miséricorde dans le ciel, à laquelle on parvient par les miséricordes terrestres. L’Écriture le dit bien : « Seigneur, ta miséricorde est dans le ciel » (Ps 35, 6 Vulg).

    Il y a donc une miséricorde sur la terre et une autre dans le ciel, c’est-à-dire l’une, humaine et l’autre, divine. Comment définir la miséricorde humaine ? C’est que tu prennes garde aux misères des pauvres. Comment définir la miséricorde divine ? Sans aucun doute, c’est qu’elle accorde le pardon des péchés. Tout ce que la miséricorde humaine dépense dans le voyage, la miséricorde divine le rend dans la patrie. Car c’est Dieu qui, en ce monde, souffre du froid et de la faim en tous les pauvres, comme il l’a dit lui-même : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Dieu qui, du haut du ciel, veut donner, sur la terre veut recevoir.

    Quelle sorte de gens sommes-nous donc, nous qui voulons recevoir lorsque Dieu donne ; et lorsqu’il demande, nous ne voulons pas donner ? Quand le pauvre a faim, c’est le Christ qui est dans l’indigence, comme il le dit lui-même : « J’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger » (Mt 25, 42). Ne méprise donc pas la misère des pauvres, si tu veux espérer avec confiance le pardon de tes péchés. Le Christ a faim maintenant, mes frères, lui-même a voulu avoir faim et soif dans la personne de tous les pauvres ; et ce qu’il reçoit sur la terre, il le rend dans le ciel.

    Je vous le demande, mes frères, que voulez-vous, que cherchez-vous quand vous venez à l’église ? Quoi donc, sinon la miséricorde ? Donnez celle de la terre, et vous recevrez celle du ciel. Le pauvre te demande, et tu demandes à Dieu : il demande une bouchée de pain, et toi, la vie éternelle. Donne au mendiant pour mériter que le Christ te donne ; écoute-le qui dit : « Donnez, et il vous sera donné » (Lc 6, 38). Je ne sais de quel front tu veux recevoir ce que tu ne veux pas donner. Et c’est pourquoi, lorsque vous venez à l’église, faites l’aumône aux pauvres, selon vos ressources. »

    St Césaire d'Arles (470-543), Sermon 25 sur la miséricorde ; CCL 103, 111-112 (Trad. cf Bréviaire 17e lun. et Orval)

    St Césaire d'Arles,sermon,miséricorde,miséricordieux,donner,recevoir,terre,ciel,pauvre,mendiant,misère,indigence,aumône,péché,pardon

    Le mendiant du groupe de Sainte Elisabeth
    église paroissiale de Ortisei, Val Gardena (Sud Tyrol), Italie

    (Crédit photo : Rudolph Moroder)

  • Méditation - Prière à Marie, Reine de miséricorde

    « O Mère de mon Dieu, ô Marie, de même qu'un pauvre mendiant se présente à une grande souveraine, ainsi je me présente à vous, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre. Du haut de votre trône, ne dédaignez pas, je vous prie, de tourner vos yeux vers un misérable pécheur. Dieu vous a faite si riche pour secourir les pauvres, il vous a établie Reine de miséricorde pour soulager ceux qui souffrent. Regardez-moi donc, et prenez pitié de moi. Regardez-moi, et ne m'abandonnez pas que d'un pécheur vous n'ayez fait un saint. Je sais que je ne mérite rien, sinon d'être privé, à cause de mon ingratitude, de toutes les grâces que j'ai reçues du Seigneur par votre entremise. Mais vous, qui êtes la Reine de miséricorde, ce sont moins les mérites que les misères que vous cherchez, afin de secourir les nécessiteux. Or, qui est plus pauvre, plus nécessiteux que moi ?

    O Vierge sublime, je sais qu'étant Reine de l'univers, vous êtes par conséquent ma reine ; mais je veux plus spécialement me consacrer à votre service, pour que vous disposiez de moi à votre gré. Je vous répète donc, après saint Bonaventure (1) : Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne m'abandonnez pas à moi-même. Commandez-moi, disposez de moi à votre gré, châtiez-moi aussi si je vous désobéis ; les châtiments qui me viendront de votre main ne me seront que salutaires. J'aime mieux être votre serviteur que le maître du monde. Reus sum ego, salvum me fac. Acceptez-moi pour vôtre, ô Marie, et, comme vôtre, pensez à mon salut. Je ne veux plus être à moi, c'est à vous que je me donne. Si je vous ai mal servi dans le passé, négligeant tant de belles occasions de vous honorer, à l'avenir je m'unirai à vos serviteurs les plus aimants et les plus fidèles. Non, je veux que personne dorénavant ne vous honore et ne vous aime plus que moi, ô ma très aimable Reine. Ce que je promets, j'espère l'accomplir moyennant votre secours. Ainsi soit-il. »

    1. Domina, me tuae dominationi volo committere, ut me plenarie regas et gubernes. Non mihi me relinque.

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), Les gloires de Marie, Tome I (Ch. 1, 1 prière), Traduction nouvelle conforme au texte italien, A Paris, Chez Gaume Frères, Libraires, 1832.

    St Alphonse de Liguori,Marie,Reine,miséricorde,mendiant,pauvre,pécheur,nécessiteux,consécration,secours

  • Méditation : la pauvreté intérieure

    « La pauvreté d'esprit a trois degrés. Le premier est de nous voir en mendicité devant Dieu pour tous ses dons, étant nus par nous-mêmes et sans aucune grâce, et de vivre en esprit de mendiant pour être revêtus de ses biens.
    Le second est de nous pas approprier les dons et les grâces de Dieu, les considérant comme nôtres, et comme une chose qui serait passée en notre nature, lorsque nous les possédons. Il faut les regarder comme un homme regarde l'habit qu'il porte. Il sait que son corps est nu par soi-même, et dépourvu en soi des choses qui seraient nécessaires pour le mettre à couvert de l'incommodité des saisons : c'est pourquoi il vit continuellement dans l'obligation de se vêtir, et dans la dépendance d'emprunter hors de lui ce secours et ce soulagement.
    L'âme véritablement pauvre, quoiqu'elle soit revêtue et enrichie des dons de Dieu, se considère toujours devant lui dans une grande nudité. Car demeurant établie dans la connaissance de ce qu'elle est, quoiqu'elle soit possédée et revêtue de Dieu, elle se voit également en nudité par elle-même. Ainsi elle n'entre point en complaisance pour ce qu'elle est ; parce que étant toujours la même dans son fonds, elle ne s'estime point plus au milieu de tous ses dons, qu'elle faisait avant que d'en être remplie.
    [...]
    Le troisième degré de pauvreté spirituelle, est de porter en nous les dons de Dieu, et de garder ses trésors dans les coffres de notre cœur, sans y oser toucher, et sans en faire aucun usage pour nous-mêmes, laissant à Dieu à nous mettre son bien dans les mains, et à prendre dans ses coffres ce qu'il veut pour nous faire faire la dépense qu'il désire, afin qu'il soit lui-même l'auteur et le directeur de la dispensation de ses grâces.
    Et non seulement nous devons prendre garde à ne pas user des dons de Dieu pour nos intérêts temporels et grossiers, ou pour en acquérir de l'honneur ou de l'estime, ce qui serait un sacrilège infâme, mais il faut même s'abstenir de toucher à ses dons sacrés. Il les a mis en dépôt en notre âme, et nous devons lui laisser le soin de nous prendre la main, pour nous y faire prendre ce qui lui plaît et le distribuer en son nom. »

    M. Jean-Jacques Olier (1608-1657), Introduction à la vie et aux vertus chrétiennes (Chap. XI, IVe section), in "Œuvres complètes" publiées par M. l'Abbé Migne, J.-P. Migne Éditeur, 1856.

    M. Olier,pauvreté,pauvre d'esprit,mendiant,nudité,grâces,dons,âme,Dieu

  • Jeudi 17 juillet 2014

    Calendrier liturgique

  • Méditation : la Joie, don de Dieu

    « Dieu ne pense qu'à communiquer sa joie. Il est la félicité débordante et béatifiante. Il est la source dont la soif est de se répandre et de se désaltérer. il se réjouit en faisant du bien. Prétendre communier à sa joie sans entrer dans ce mouvement serait illusion désastreuse. On ne répond pas à ses intentions en lui ajoutant à lui-même, puisqu'il est l'infini, mais en servant son règne : "Ce n'est pas à la source qu'on rend service en y buvant, ou à la lumière en voyant", selon la formule augustinienne. Qu'il s'agisse de transformation personnelle, d'entreprises charitables ou d'efforts apostoliques, ils ne seront retransmission de l'émission divine qu'à condition d'être joie sur les longueurs d'onde de la terre. [...]

    Parce que cette joie est un don qui vient d'en haut, les efforts de l'homme ne sauraient suffire ; ou plutôt, ils se changeront en une prière humble et confiante, en cette mendicité qui, après avoir été au bout de ses efforts, attend tout de la miséricorde. »

    P. Joseph-Marie Perrin o.p. (fondateur de l'Institut Caritas Christi, 1905-2002), L’Évangile de la joie, Éditions Montaigne, Coll. La vie intérieure, 1954.
    Autre méditation du même auteur, au 04 avril 2012.

    joie-enfant-7ajpg.jpg

  • Lundi 23 décembre 2013

    Calendrier liturgique

  • Saint Benoît Labre à Amettes

    Amettes, le village natal de St Benoît-Joseph Labre, pèlerin mendiant, fêté ce jour
    A découvrir : le site internet des "Amis de saint Benoît Labre"

    « Pour aimer Dieu, il faut trois coeurs en un seul. Le premier doit être de feu envers Dieu et nous faire penser continuellement à Lui, agir constamment pour Lui. Le deuxième doit être de chair envers le prochain et nous porter à l'aider dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière. Il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs. Le troisième doit être de bronze pour soi-même et résister sans relâche à un amour égoïste de soi. »
    St Benoît Labre

    saint,benoît,joseph,labre,pèlerin,mendiant,Amettes

  • Mardi 16 avril 2013

    Calendrier liturgique

  • Dimanche 23 décembre : 4ème dimanche de l'Avent

    Calendrier liturgique

  • 17 juillet : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel

    Mémoire de Saint Alexis, confesseur


    Vie de Saint Alexis, pèlerin et mendiant († 404)

    Bses Charlotte et ses compagnes, carmélites de Compiègne, vierges et martyres († 1794)

    saint,alexis,confesseur,pèlerin,mendiant,Bienheureuses,Charlotte,compagnes,carmélites,compiègne,vierges,martyres

  • 16 avril : Saint Benoît-Joseph Labre

    Saint Benoît-Joseph Labre, pèlerin, mendiant (1748-1783)

    « Pour aimer Dieu convenablement il faut trois coeurs en un seul.

    Le premier doit être tout de FEU envers DIEU et nous faire penser continuellement à Dieu, parler habituellement de Dieu, agir constamment pour Dieu...

    Le second doit être tout de CHAIR envers le PROCHAIN et nous porter à l'aider dans ses besoins temporels par les aumônes, et plus encore dans ses besoins spirituels par l'instruction, le conseil, l'exemple et la prière ; il doit surtout s'attendrir pour les pécheurs, et plus particulièrement pour les ennemis, et demander au Seigneur de les éclairer pour les amener à la pénitence...

    Le troisième doit être tout de BRONZE pour SOI-MEME et faire abhorrer toute sorte de sensualité, résister sans relâche à l'amour de soi, abjurer la volonté propre, et dompter toutes les inclinations de la nature corrompue... »

    Résumé des rares paroles attribuées à Saint Benoît-Joseph Labre.

    Saint_B-J-Labre_4a.jpg