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  • Prière du matin

    « Accorde-moi, Seigneur, d'accueillir dans la paix le jour qui se lève. Aide-moi en toute chose à m'appuyer sur ta sainte volonté.
    Bénis mon comportement avec mon entourage. Apprends-moi à accepter d'une âme sereine tous les imprévisibles de la journée et donne-moi la conviction que rien n'arrive que ce ne soit avec ton agrément. Guide mes pensées et mes sentiments dans toutes mes paroles et toutes mes actions et que je me souvienne que tout événement imprévu l'est en accord avec toi.
    Apprends-moi à agir avec fermeté et sagesse sans exciter d'amertume et de haine chez les autres.
    Donne-moi de supporter toutes les fatigues de cette journée, dirige ma volonté, apprends-moi à prier, prie toi-même en moi. Amen. »

    St Philarète de Moscou († 1867), trad. Sœur Marie-Laetitia, Le pari de la douceur, Pneumathèque, 1996.

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  • Méditation sur l'année écoulée

    « - La brièveté du temps. La plus longue suite des jours, lorsqu'ils sont écoulés, n'est plus rien. Qu'est-ce que l'année qui vient de finir ? Qu'est-ce que tout le temps que nous avons vécu ?... Qu'est-ce que tout le temps qu'a duré le monde ? Tout cela est passé, et dans un temps passé, un siècle, un an, huit jours, un jour, sont la même chose. Le temps à venir n'est pas d'une autre nature. L'année qui commence, le temps qui nous restera à vivre, tout celui que doit durer le monde, passera, et quand il sera passé, il ne sera plus rien ; mais l’Éternité ne passe point. O insensés que nous sommes de nous attacher aux biens du temps qui sont si peu durables, et de ne pas soupirer pour les biens spirituels.

    - L'incertitude du temps. Combien y en a-t-il eu de tout âge, de toute condition, de toute complexion, qui ont vu commencer l'année dernière, et qui ne l'ont pas vu finir ? Il en sera de même de celle-ci ; peut-être serons-nous du nombre de ceux qui n'en verront pas la fin ; nous n'y avons pas un jour, un moment d'assuré. Commençons-la donc comme si elle devait être la dernière pour nous.

    - L'emploi du temps. La manière dont nous aurons employé le temps décidera de notre sort dans l’Éternité. Examinons comment nous avons employé l'année qui vient de s'écouler. Si nous ne sommes pas tombés dans les plus grands désordres, remercions-en Dieu ; mais au moins, avouons-le, quelle lâcheté au service du Seigneur, quelle dissipation dans la prière, quelle négligence dans l'usage des Sacrements, que de défauts dans toutes nos actions ! Combien de fautes que nous aurions pu éviter, de bonnes œuvres que nous aurions pu faire, d'occasions de pratiquer la vertu, d'exercer la charité, la patience, le zèle, l'humilité, la mortification que nous avons perdues ! Pleurons amèrement de si grandes pertes, et demandons-en pardon à Dieu. Voici une nouvelle année qu'il nous donne pour les réparer : ah ! s'il l'accordait aux âmes réprouvées, s'il l'accordait même aux âmes du Purgatoire, comment l'emploieraient-elles ?

    - La fin du temps. A la fin du temps il ne reste plus rien des peines et des plaisirs que l'on a eus dans le temps. Le pénitent et le voluptueux parvenus à leur dernière heure se trouvent égaux, en ce que les mortifications de l'un et les délices de l'autre sont également évanouies ; il ne leur reste que leurs œuvres ; c'est-à-dire, leurs mérites ou leurs démérites. Quels regrets pour l'un ! Quelle consolation pour l'autre ! Quelle satisfaction ne ressentirions-nous pas nous-mêmes aujourd'hui si nous avions passé l'année dernière dans la sainteté et dans la ferveur ! Il ne nous resterait rien de la peine que nous aurions prise ; et que nous reste-t-il des plaisirs qui nous ont détournés de Dieu ? Regrettons un temps si précieux et si mal employé. Remercions Dieu de ce qu'il nous a conservés jusqu'à ce moment, et de ce que la fin du temps n'est pas encore venue pour nous : mais songeons que nous y touchons. Quels seront alors nos sentiments ? Ce que nous voudrions avoir fait alors ne dépendra plus de nous, mais il en dépend maintenant. Soyons donc prudents, et profitons d'un avis qui sera peut-être lui-même le dernier que nous recevrons. »

    P. Bonaventure Giraudeau s.j. (1697-1774), L’Évangile médité Tome I (Chap. XII, Troisième Point : Du premier jour de l'an), Revu et corrigé par M. l'Abbé L. Duquesne, Nouvelle édition, Tournay, Chez J. Casterman Aîné, 1826.

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  • Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (4)

    « La concupiscence ne retourne pas seulement les intelligences, elle retourne les cœurs aussi, dans le sens rétrograde. Tandis qu'elle obscurcit le ciel des idées, dérobant aux regards de l'humanité les principes éternels autour desquels s'accomplit le mouvement du progrès, et surtout l'idée de la fin dernière, elle accomplit au fond des cœurs une dépravation qui les précipite vers des décadences plus profondes encore...

    Au centre de la vie humaine il y a une chose qui donne par son mouvement l'impulsion à toute la vie. Cette chose que les impurs ont profanée, mais dont les profanations ne peuvent interdire à la parole sacrée de prononcer le nom, c'est l'amour. Oui, l'amour, voilà le centre de la gravitation humaine...

    Aussi, là où va mon amour, là vont mes pensées, là mes désirs, là mes aspirations, là mes actions, là mes joies et mes douleurs, là mes vertus ou mes vices, là mes progrès ou mes décadences. Quand cet amour est ordonné, tout est dans l'ordre ; quand il est désordonné, tout est dans le désordre. Quand cet amour monte, tout monte, je suis dans le progrès ; quand cet amour descend, tout descend, je suis dans la décadence.

    Tout le mystère du progrès gît donc au fond de ce problème pratique, le plus important et le plus décisif de toute la vie : faire monter ou descendre l'amour, ce qui revient à dire : mettre l'ordre ou le désordre dans l'amour. Or, le désordre dans l'amour, c'est la concupiscence même. La concupiscence prise dans son essence peut se définir : la perversion de l'amour ou l'amour retourné. Vous avez dans ce seul mot la philosophie des passions humaines, la théologie de la concupiscence, et je puis bien ajouter : la science du progrès. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Trentième Jour

    Trentième Jour
     
    Prions, afin que nous soyons reconnaissantes des grâces que Dieu nous a faites.

    Les consolateurs du Cœur de Jésus, c’est nous qui sommes venues pendant ce mois méditer ses tendresses et étudier ses désirs.

    Jésus a été consolé, chaque matin, en nous voyant penser à lui, il veut encore quelque chose de nous. Le mois consacré à son Cœur finit aujourd’hui ; que d’âmes pieuses mettront de côté leurs pratiques, leurs prières accoutumées et oublieront ce qu’elles ont éprouvé de consolation… ! Jésus demande que nous n’oublions pas « son Cœur sacré », et veut que ce matin nous le lui promettions.
    Oui, Jésus, je vous promets de réciter tous les jours une prière à votre Cœur sacré ; je vous promets de vénérer les pieuses images qui le représenteront à ma piété ; je vous promets de faire connaître cette dévotion et de la propager… Soyez ma force, soyez ma joie, soyez mon bonheur !

    Je ferai un acte de consécration au Cœur de Jésus.

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    Consécration au Cœur de Jésus

    Je donne et consacre au Cœur adorable de Jésus ma personne, ma vie, mes pensées, mes paroles, mes actions, mes peines et mes souffrances. Je ne veux plus me servir d’aucune partie de mon être que pour l’aimer, l’honorer, le glorifier. Je vous prends donc, ô Cœur divin, pour l’objet de mon amour, le protecteur de ma vie, l’assurance de mon salut, le remède de mes inconstances, le réparateur de mes défauts, et mon asile assuré à l’heure de la mort. Soyez, ô Cœur plein de bonté, ma justification envers Dieu, et détournez de moi sa juste colère. Je mets toute ma confiance en vous, car je crains tout de ma faiblesse, comme j’espère tout de vos bontés. Anéantissez en moi tout ce qui peut vous déplaire et vous résister ; imprimez-vous comme un cachet sacré sur mon cœur, afin que jamais je ne puisse vous oublier ni être séparée de vous. Je vous en conjure, par toutes vos bontés : que mon nom soit écrit en vous qui êtes le livre de vie, et que vous fassiez de moi une victime toute consacrée à votre gloire ; que je sois dès ce moment embrasée, et un jour tout à fait consumée des flammes de votre amour ; là est tout mon bonheur, n’ayant plus d’autre ambition que celle de vivre et de mourir en vous et pour vous.
    Ainsi soit-il.

    La dévotion au Sacré-Coeur de Jésus
    Exposition sur l'histoire de cette dévotion

  • Méditation : "Tout faire par son Sacré Coeur"

    « "Par le Sacré Cœur" désormais je veux animer toute ma vie. Il me le demande :
    "Tout faire par son Sacré Cœur ;"
    "Suppléer à ce qui nous manque et à ce qui manque aux autres par les mérites de son Sacré Cœur ;"
    "Apaiser la justice du Père et Lui rendre une gloire infinie, par l'offrande du Sacré Cœur..."
    Voilà ce qu'Il a chargé la Bse Marguerite-Marie de me répéter.
    Ma vie ne pourra qu'y gagner immensément. Ma tiédeur, en passant par les flammes du Sacré Cœur, se changera en ferveur.
    Mes lâchetés, ma faiblesse en face du sacrifice se convertiront en force et en courage, si je les fais toucher aux plaies, aux épines et à la croix, que je trouve associées au Sacré Cœur.
    Ma jalousie, mes étroitesses et mon peu de générosité devront céder devant l'universalité et le rayonnement de son infini amour.

    "Par Lui" j'offrirai toutes mes actions ; mes prières, mon travail, mes efforts. Lui demandant de suppléer par ses mérites infinis à toutes les imperfections de ma vie.
    "Par Lui" surtout, je sanctifierai mes souffrances et mes larmes, en les unissant à son sang divin pour l'expiation de mes péchés et de ceux de tous les hommes.
    "Par Lui" par ses sentiments si parfaits, je vivifierai toutes mes dévotions de Règle : ma dévotion à Marie, à St Joseph, aux Sts Anges, à mes Saints Patrons, aux Âmes du purgatoire.
    De la sorte, la dévotion au Sacré Cœur, loin de diminuer mes autres dévotions, deviendra leur lumière et leur stimulant. »

    Vénérable Marie-Clément (Joseph Staub, 1876-1936, fête ce jour), Vie d'union avec le Sacré Cœur, Centre américain de l'Archiconfrérie de Prière et de Pénitence, Collège de l'Assomption, Worcester, MA, U.S.A., 1917 (2e éd.).
    Prêtre et religieux français des Augustins de l'Assomption, Apôtre du Sacré-Cœur, fondateur des Sœurs de Ste Jeanne d'Arc, déclaré vénérable le 3 avril 2014.

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  • Méditation - Prière : "comment il faut aimer le bon Dieu"

    Ce 10 avril 2014 est le 98ème anniversaire du rappel à Dieu du chanoine Antoine Crozier (1850-1916), prêtre lyonnais d'une très haute spiritualité, qui avait reçu la grâce insigne des sacrés stigmates (le 1er janvier 1901 au cours de la Sainte Messe qu'il célébrait à l'autel du Saint-Sacrement dans la Primatiale Saint-Jean de Lyon) et qui était lié avec le Bienheureux Charles de Foucauld par les liens d'une profonde amitié.

    « Il est très important de prendre l'habitude de faire souvent des actes d'amour parfait, soit pour satisfaire au premier commandement de Dieu, soit pour retrouver l'état de grâce ou pour vaincre les tentations, mais surtout parce que le grand exercice de piété, c'est l'acte d'amour de Dieu.
    Non seulement, en effet, l'acte d'amour augmente la ferveur dans nos exercices de piété, mais même il peut les remplacer quand ils sont impossibles.
    Il arrive parfois qu'une âme, à cause de ses occupations multipliées ou pour d'autres circonstances, ne peut pas faire ses exercices de piété accoutumés ; mais toujours elle aura des actions et des souffrances à offrir au bon Dieu ; toujours, par conséquent, elle pourra faire des actes d'amour de Dieu.
    De plus, il est des exercices de piété qui peuvent paraître trop élevés à certaines âmes ; mais faire des actes d'amour de Dieu, c'est là une chose à la portée de toutes les intelligences, et pour laquelle il suffit d'avoir un peu de bonne volonté.
    [...]
    Il faut répandre partout l'amour de Dieu, le prêcher, le faire comprendre et pratiquer à beaucoup d'âmes.
    Dieu sera plus aimé quand il sera plus connu ; il sera aussi plus connu quand il sera plus aimé, et rien n'affermira et n'étendra mieux le règne de la vérité que le règne de l'amour.
    C'est un grand honneur et une joie profonde de prêcher l'amour divin et de procurer à Dieu des actes d'amour.
    [...]
    "Ah ! si je pouvais persuader à un seul d'entre vous de servir Jésus par amour, quelle joie ce serait dans le ciel ! quel bonheur pour Marie ! quelle consolation pour le Sacré-Cœur de Jésus ! Une âme de plus, dans le monde, qui sert Dieu par amour ! Ô doux Sauveur ! des milliers d'années passées dans la pénitence n'achèteraient point trop cher le plaisir de vous offrir une telle consolation ! Le soleil et ses voiles de pourpre, les cieux et leur couronne d'étoiles, les montagnes et leur parure, les mers et leur reflet brillant, les bois et leurs parfums, les fleurs et leur émail, sont loin d'égaler la beauté d'une âme qui sert Jésus par amour, au sein des douleurs communes, dans cette vallée de larmes." (P. Faber, Tout pour Jésus !). »

    Père Antoine Crozier (1850-1916), Comment il faut aimer le bon Dieu (I P., III, I & V), Lyon, Librairie Emmanuel Vitte, 1894.
    (Cf. Fr. Bernard-Marie, Le Père Crozier, l'ami stigmatisé du Père de Foucauld, Éditions du Chalet, Coll. "Visages de l’Église", Paris, 1988.)

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  • Méditation : tout en vue de Dieu seul

    « "Si ta main droite te scandalise, coupe-la." (cf. Mt 18,8) - Ne nous attachons qu'à Dieu seul... et si quelque chose de créé nous fait obstacle dans notre recherche de Dieu, retranchons-la. N'ayons en vue que Dieu seul... Si nous nous apercevons que quelque créature tend à se substituer dans nos affections, dans nos intentions, dans les motifs de nos actes à Dieu, séparons-nous en violemment, retranchons impitoyablement cette cause d'infidélité... Séparons-nous sans retard de tout ce qui nous empêche d'aller droit à Dieu, de tout ce qui tend à se substituer à lui dans les motifs de nos actes, dans les sujets de nos pensées, de tout ce qui détourne de lui nos regards, de tout ce qui tend à nous faire agir en vue de soi et non en vue de lui. Nous lui devons, à lui, toutes nos pensées, nos paroles et nos actions, nous devons en tout l'avoir seul en vue pendant tous les instants de notre vie, faire tout en vue de lui seul toujours : c'est notre devoir strict, c'est la stricte justice : c'est rendre à Dieu ce qui est à Dieu : car il est notre "Créateur", notre "Rédempteur", et l'"Être infiniment parfait" que nous devons aimer de tout notre être. »

    Bx Charles de Foucauld, En vue de Dieu seul (13), in "Œuvres spirituelles" IV. Méditations sur les passages des saints évangiles relatifs à quinze vertus, nouvelle cité, Paris, 1973.

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  • Méditation : ... aux intentions du Sacré-Coeur !

    « A mesure que les détails de ma vie sont transformés par l’amour et l’union à Jésus, le Bon Dieu les utilise pour le plus grand bien de tous et Il en inscrit les mérites au Livre de vie en vue de ma récompense éternelle. De même, le maître paye le travail de l’ouvrier et tire tout le parti possible de l’étoffe qui lui a été livrée.
    Dieu me permet néanmoins de Lui offrir mes actions et mes souffrances à des intentions particulières, pour obtenir à des âmes qui me sont chères diverses faveurs spirituelles ou temporelles. Toutefois, Il n’exauce pas mes requêtes si elles sont en opposition avec sa sainte Volonté.
    Au lieu de m’attarder à énumérer de grâces qui ne conviennent peut-être pas à ces âmes, il m’est bien plus facile de faire mon offrande simplement pour l’accomplissement de toutes les intentions du Sacré-Coeur sur chacune d’elles. Ainsi je suis certain de toujours demander ce qui est le meilleur ; ma prière, écho fidèle de celle du divin Maître, est sûrement exaucée.
    Et pourquoi restreindre mon offrande seulement à quelques âmes ? Ne puis-je pas laisser à Jésus le soin d’en disposer à son gré pour toutes les âmes qui en ont besoin ?
    Voilà comment j’agis en faisant et souffrant toutes choses, en général, à toutes les intentions du Sacré-Coeur.

    Une telle manière de faire est grande, généreuse ; elle témoigne d’une confiance et d’un abandon absolus envers Dieu ; donc elle ne peut que Lui être très agréable.
    De plus elle rend très parfaite mon union avec le Sacré-Coeur. En offrant tout à ses intentions, j’aide véritablement le divin Sauveur à réaliser tous ses desseins d’amour sur la France, l’Eglise et le monde, je travaille avec Lui à établir partout le règne de Dieu et je participe à toute l’oeuvre qu’Il est venu accomplir sur la terre.

    Ainsi mon champ d’action est aussi vaste que l’univers, mon apostolat embrasse toutes les âmes, tous les coeurs, et ma vie prend véritablement toute sa valeur et toute sa fécondité.

    Donc,

    TOUT AUX INTENTIONS DU SACRE-COEUR ! »

    Chanoine Antoine Crozier (1850-1916), Vivons pour le Bon Dieu, Paris, Librairie Saint-Paul, 1910.
    Texte intégral.

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    Statuette en bois du Sacré-Coeur - Traditions monastiques, Flavigny-sur-Ozerain

  • Méditation : l'évangile aujourd'hui

    « Le Saint-Esprit n'écrit plus d'évangiles que dans les coeurs ; toutes les actions, tous les moments des saints, sont l'évangile du Saint-Esprit ; les âmes saintes sont le papier, leurs souffrances et leurs actions sont l'encre. Le Saint-Esprit, par la plume de son action, écrit un évangile vivant ; et on ne pourra le lire qu'au jour de la gloire où, après être sorti de la presse de cette vie, on le publiera. »

    [attribué au] P. Jean-Pierre de Caussade (1675–1751), L'Abandon à la Providence divine (XI), Paris, Desclée de Brouwer, 2006.

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    Saint Marc Evangéliste par Gioacchino Assereto (1600-1649)
    Toulouse, Musée des Augustins
    (Source : La Tribune de l'Art)