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sacré coeur

  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Dieu n’a cessé de poursuivre l’humanité de ses plus tendres avances. Il fera même plus en se faisant lui-même homme. Il apparait dans le monde plein de douceur, la grâce répandue sur ses lèvres, Il entraine une multitude qui veut faire de lui un Roi. Il est enfin aimé… mais la haine n’a pas dit son dernier mot, elle le poursuit et le fait mourir sur la Croix. Heureusement, Il nous avait institué pour toujours son Eucharistie : « Que celui qui a soif vienne à moi et qu’il boive, je suis la voie, la vérité, la vie ! Venez tous à moi ! »

    Seize siècles s’écoulent et l’égoïsme poursuit son œuvre dans les cœurs refroidis. De nouveau délaissé dans les tabernacles, Il descend de nouveau sur terre et se manifeste à l’ombre d’un cloître à Marguerite Marie, une simple visitandine. Il lui fait découvrir son Cœur brûlant comme une fournaise et soupire cette triste plainte : « voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé… toi du moins, ma fille, supplée à ce manque d’amour… » Comme un cierge ardent, Marguerite Marie ne cessera de se consumer pour dédommager l’Amour blessé.

    Jésus sera-t-il enfin aimé après cette manifestation ? Hélas, encore une fois, pendant les siècles suivants, la haine grandira sans mesure et tentera maintes fois d’exterminer l’amour du divin Cœur de tous les hommes. Quelle ressource restera donc à ce Dieu mille fois trahi, repoussé, nié du plus grand nombre pour se faire aimer encore ? Il reste encore les fidèles gardes d’honneur qui se sont engagés pour lui offrir les consolations demandées. A la suite de Sainte Marguerite Marie, aimons, honorons son Sacré Cœur et rendons-Lui toute gloire car Il est l’amour infini à jamais blessé. »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial
    Heure de Présence au Cœur de Jésus

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  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Mon Dieu, mon Sauveur, j'adore votre Cœur sacré, car ce cœur est le siège et la source de toutes vos plus tendres affections pour nous, pécheurs. Il est l'instrument et l'organe de votre amour ; Il a battu pour nous ; Il a soupiré d'un grand désir de notre amour ; Il a souffert douloureusement pour nous et pour notre salut. Le zèle l'enflamma, pour que la gloire de Dieu fût manifestée en nous et par nous. Il est le canal par lequel votre affection humaine débordante est venue à nous, par lequel est venue à nous toute votre divine charité. Toute votre incompréhensible compassion pour nous, comme Dieu et comme homme, comme notre Créateur, notre Rédempteur, et notre Juge, est venue à nous et y vient toujours, par ce Sacré Cœur, en un fleuve aux courants mêlés inséparablement. Ô Symbole très sacré, et Sacrement de l'amour divin et humain dans sa plénitude, Vous m'avez sauvé par votre force divine et par votre affection humaine, et enfin par ce sang miraculeux dont Vous débordiez ! »

    St John Henry Newman (1801-1890), Méditations et Prières (XVI,2-3), Traduites par Marie-Agnès Pératé, Librairie Lecoffre, Paris, 1919.

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  • Rappel : Du 18 au 21 juin 2020, Fêtes du Sacré Coeur à Paray-le-Monial

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  • Méditation - « La tendresse de Dieu révélée dans le Sacré-Cœur de Jésus »

    « En cette Fête du Sacré-Cœur de Jésus, j’attire votre attention sur deux représentations du Sacré-Cœur de Jésus dans l’iconographie chrétienne. Il y a l’image du Sacré-Cœur où Jésus pointe son doigt vers son cœur sur sa poitrine ouverte. [...] Elle nous rappelle que notre Dieu a un cœur et qu’il souhaite entretenir une relation d’amour avec nous. Jésus ne désigne pas son cerveau, ni ses pieds, mais son cœur. Notre Dieu est un Dieu à cœur ouvert, qui nous aime et que nous pouvons aimer.

    La deuxième représentation du Sacré-Cœur est celle de Jésus avec les bras grands ouverts. [...] Cette image nous révèle un Dieu toujours prêt à accueillir, qui invite à la rencontre, qui nous redit : « Venez à moi vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi, je vous soulagerai » (Mt 11, 28). Cette représentation du Sacré-Cœur nous rappelle sans cesse que dans les bras de notre Dieu, dans son cœur, il y a toujours de la place pour nous. Nous sommes toujours attendus et désirés, car il nous aime.

    Dans toutes les civilisations du monde, le cœur a toujours été associé à l’amour, à la tendresse, à l’intimité. La Bible n’a pas échappé à cette symbolique. Dans la mentalité juive de l’Ancien Testament, le mot hébreu « néfesh » veut dire cœur, esprit et il réfère à la globalité de la personne, à son intégralité. Pour le Juif, le cœur, l’esprit, le souffle signifient la vie et englobent toute la personne.

    Le Nouveau Testament et la prédication de Jésus s’insèrent dans cette dynamique, mais en la propulsant d’une manière vertigineuse dans la relation amoureuse que Jésus entretient avec Dieu, son Père. Nous sommes capables de Dieu. Nous sommes faits pour Dieu. Dieu veut nous insérer au Cœur de son Amour ! [...]

    La Solennité du Sacré-Cœur de Jésus célèbre la Vie à qui rien ne résiste. Le Sacré-Cœur de Jésus anime le monde à la manière du ferment dans la pâte et de la semence dans la terre. Le Sacré-Cœur de Jésus bat au cœur du monde. Le Sacré-Cœur de Jésus dénoue les impasses, ouvre les portes, même les plus verrouillées et il fait surgir la Vie, plus vivante que jamais ! Telle est notre foi ! Telle est la Bonne Nouvelle ! Telle est la Joie de l’Évangile ! »

    Mgr Gérald Cyprien Lacroix, Extraits de l'homélie pour la Solennité du Sacré-Coeur de Jésus, Eglise de Saint-Félicien, Lac Saint-Jean, Québec, 12 juin 2015.

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  • Du 18 au 21 juin 2020 : Fêtes du Sacré Coeur à Paray-le-Monial

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  • Mois du Sacré-Cœur de Jésus

    Notre dossier complet sur l'histoire de la dévotion au Sacré-Coeur
     
    La version corrigée, largement complétée et mise à jour
    (décembre 2019)
    est en vente aux Editions Téqui

  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Mon fils, donne-moi ton cœur ! [...] En s’approchant du Cœur de son Dieu, le pauvre cœur humain se dépouille de ses faiblesses, des ses misères, de son amour propre. Un cœur livré à Jésus n’est plus un cœur égoïste, le divin amour en le faisant sa proie, le dilate, l’ennoblit, le dédie et le consacre à toutes les affections légitimes. Agrandi, épuré, surélevé, il devient apte à tous les dévouements. Témoin le cœur des saints, c’est parce qu’ils ont transformé leur cœur en le consacrant au divin amour, qu’ils sont devenus magnanimes, admirables, héroïques.

    Pour posséder le cœur de l’homme, Dieu le poursuit de ses tendres avances, d’amoureuses provocations et au besoin il l’abreuve d’amers désenchantements ou d’indicibles douleurs ! Mais une fois le vide fait, Il se précipite dans ce cœur meurtri et dépouillé pour le rassasier et le béatifier. Bien heureux les cœurs devenus ainsi la conquête du divin amour. [...] Sacré-Cœur de Jésus, donnez-moi pour partage, de vous aimer toujours et toujours davantage. »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial
    Heure de Présence au Cœur de Jésus

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  • Accompagnement pour le Carême

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    Nous nous approchons du Carême : 40 jours pour cheminer vers Pâques, 40 jours pour nous tourner vers Dieu. Ce temps nous rappelle les 40 jours que Jésus passa au désert pour préparer sa mission. De même, le Carême est, pour nous, comme un désert où nous mesurons tout ce qui est mal en nous. Pendant quarante jours, nous sommes donc invités à éloigner ce mal qui nous tente si souvent. De quelle manière ? En priant, en pratiquant la charité, en faisant des petits sacrifices. À travers ces actes, nous sommes invités à une véritable conversion pour nous rapprocher de Dieu et c'est là l'essentiel d'un vrai Carême.

    Le Carême est aussi un temps de grâce, où Dieu nous conduit pour nous parler au cœur. Écoutons-le et reconnaissons que les déserts dans nos propres vies ne manquent pas : la monotonie du quotidien, l'adolescent qui prend ses distances, la parole de notre conjoint que nous attendons et qui manque, les moments où l'on éprouve la solitude même au milieu des autres, la maladie qui persiste, le travail qui ne vient pas… C'est là, et pas ailleurs, que Dieu nous donne rendez-vous ! À nous de supplier pour obtenir la grâce de pouvoir choisir le pardon plutôt que la rancune, de choisir la vie plutôt que la désespérance, d’accueillir les contrariétés comme des bénédictions, car Dieu ne peut permettre des souffrances inutiles.

    Alors, pendant ce temps au désert, le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial vous propose de cheminer ensemble avec confiance, abandon et amour vers la lumière de Pâques. Pour fortifier votre foi et propager la Parole et la lumière de Dieu, le Secrétariat vous propose de commander et offrir autour de vous des feuillets de prière du Carême 2020.

    Vous pourrez vous les procurer en cliquant ICI.

    Ce feuillet de prière pour le Carême 2020 tient dans une enveloppe, dans votre sac, votre poche, dans votre livre de prière. Vous êtes invités à le diffuser autour de vous (famille, paroisse, groupe de prière, aumônerie d’hôpital, maison de retraite, école…). "Donne-nous, Seigneur, un coeur nouveau, mets en nous, Seigneur, un esprit nouveau".

    Nous vous souhaitons un très beau carême et un très beau chemin de foi.

    La communauté du Secrétariat des Œuvres du Sacré Cœur vous assure de sa prière à votre intention.
  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    « Rien ne nous attire ni ne nous séduit autant que la bonté ! On dit « que la bonté supplée à tout et que rien ne la remplace ». Rien n’égale la bonté, ni la science ni le génie, ni tous les talents réunis de la terre. On peut admirer un être doué, mais on ne se confie qu’à un être bon car la Bonté vient du cœur. C’est là qu’est son trône, de là qu’elle dicte ses lois et qu’elle exerce son aimable et irrésistible empire ! Pourtant la bonté, bien qu’ornée de tant d’attraits, est une chose rare aujourd’hui. Est-ce parce que la source profonde de la bonté est l’humilité et que les personnes humbles sont peu nombreuses ? En effet, pour être bon, et l’être constamment avec tous, il faut s’oublier soi-même, se dévouer sans compter, supporter tout paisiblement. Tout cela n’est pas autre chose que la forme extérieure de l’humilité. Mais hélas, bien souvent, pour être bons, nous devons faire des efforts sur nous-mêmes, car il est plus facile d’être égoïste et fermé aux souffrances des autres.

    C’est en puisant dans le Sacré Cœur de Jésus, source de toute bonté, que nous pouvons parvenir à nous vaincre et devenir des êtres infiniment bons. Jésus s’est donné jusqu’à l’épuisement, épousant toutes les misères du monde, consolant les souffrants, pardonnant aux pécheurs… Il est par excellence le Cœur infiniment bon, infiniment humble qui s’est abaissé jusqu’à nous.

    Pour être bon, il faut d’abord en éprouver le désir et ce désir nous ne le trouverons que dans le Cœur de Jésus. Et quand le désir se fera en nous, c’est aussi dans son Sacré Cœur que nous trouverons les moyens pour y parvenir.

    D’ici que Noël arrive, mettons tout en œuvre pour que nos proches s’aperçoivent qu’un rayon de la Bonté divine est tombé du Cœur de Jésus dans notre pauvre cœur et qu’il l’a effectivement transformé ! Oui, soyons infiniment bons ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial : Heure de Présence au Cœur de Jésus

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    « Il y a dans le cœur de chaque homme des trésors prodigieux d'amour.
    A nous de les faire surgir. »

    Raoul Follereau (1903-1977)

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    Prière pour obtenir la grâce d’une confiance illimitée

    « Mon très doux Jésus, Dieu infiniment miséricordieux, Père très tendre des âmes, et d’une façon toute particulière, des plus faibles, des plus misérables, des plus infirmes que vous portez avec une tendresse spéciale entre vos bras divins, je viens à vous afin de vous demander, par l’amour et par les mérites de votre Sacré-Cœur, la grâce de me confier toujours plus dans votre miséricordieuse bonté, la grâce de reposer en assurance dans vos bras divins et amoureux pour le temps et pour l’éternité. »

    Sœur Consolata Betrone (1903-1946), Vade-Mecum proposé aux Âmes Religieuses par un pieux auteur, Lyon, Imprimerie J.-B. Roudil, 1919.

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    (Tableau de Yongsung Kim)

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « « En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez à mon Père, il vous le donnera en mon nom. » (Jean 16,23). Par ces mots, Jésus révèle les pensées intimes de son Cœur, les besoins qui le pressent à nous faire du bien. En effet, ses grâces sont infinies, Il nous invite à y puiser abondamment, et, quand nous nous décidons à lui formuler une requête, Il souffre que nous ne lui demandions pas davantage. Jésus met à notre disposition un trésor inépuisable où nous pouvons prendre à volonté tout ce qui nous manque. Ce trésor, c’est son Cœur ! Il renferme tous les mérites de sa vie, toutes les grâces qu’Il nous a acquises par ses œuvres et par ses souffrances, toutes les vertus qu’Il a pratiquées à un degré infiniment élevé, tous les dons du Saint-Esprit dont Il a été comblé. Et cet immense trésor appartient à nous tous, à chacune des âmes qui peuplent le monde. Tout vit, tout respire et prospère en Lui.
    S’Il est vivant, c’est avec son Cœur, siège et organe de ses affections, symbole de l’infinie charité qu’Il a pour nous de toute éternité. S’il intercède auprès de Dieu le Père, si son sang répandu sur la Croix crie sans cesse pitié, pardon et miséricorde, c’est du Cœur que proviennent tous ses actes d’amour, avec leurs mérites infinis.
    Aussi grandes soient nos misères, nous trouverons toujours auprès de Lui un remède à tous nos maux. « Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » (Jean 16,24)
    Approchons-nous de ce trône de grâces et prions le Sacré Cœur avec une ferveur nouvelle. Durant tout ce mois, redoublons de prières au Sacré cœur de Jésus afin qu’elles attirent sur nous, et sur tous les pécheurs qui nous sont chers, les effusions de sa divine Miséricorde ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial.
    (Heure de Présence au Cœur de Jésus)

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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Jésus doux et humble de Cœur, rendez mon cœur semblable au Vôtre ! »

    « La Douceur, c'est l'amour aux mains tendues pour donner, tout donner et même se donner. L'être qui n'est que don, qui ne pense pas à lui mais à l'autre est un doux. Comme saint François d'Assise, sa douceur s'étend à tout le monde qui l'entoure. Là où il y a la discorde, il cherche la paix ; là où est le désespoir, il met l'espérance ; là où règne la tristesse, il met la joie. Il ne cherche pas à être servi, mais à servir, il veut consoler plutôt qu'être consolé. Ayant banni toute recherche de son propre intérêt, le doux se tourne vers les autres : les bons dont il encourage la bonté, les méchants envers qui il se montre ferme (car douceur ne signifie pas lâcheté), les forts qu'il désarme par sa tendresse, les faibles qu'il encourage par son affection, les saints qu'il confirme par son exemple, les pécheurs qu'il accueille sans juger... Le Doux, c'est Jésus, c'est Jésus crucifié, ayant tout donné pour les autres, jusqu'à son Cœur transpercé.

    L'Humilité, c'est l'amour aussi, mais l'amour qui reçoit, les mains tendues pour recevoir. L'homme humble se montre petit comme un mendiant, son bonheur n'est pas dans ce qu'il a, ni dans ce qu'il reçoit, mais dans le fait de recevoir, de donner à l'autre l'occasion de faire un don. Pour lui, tout est don, tout est grâce (selon la maxime de la petite Thérèse). L'Humble est un victorieux toujours : « il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse... » (Za 9, 9) dans une foule en liesse. Mais c'est le même, humble et victorieux, qui monte au calvaire en portant sa croix, c'est le même qui sort vivant du tombeau. C'était déjà le même qui naissait dans une crèche ! L'Humble reçoit tout finalement de Dieu. Là est sa victoire : il est dans l'amour, à priori, par choix. Finalement, il ne subit rien puisqu'il consent librement à tout à chaque instant par amour et dans l'amour. L'Humble, c'est Jésus humilié, c'est Jésus crucifié, c'est le Sacré Cœur transpercé.

    Douceur et Humilité nous ramènent finalement au Cœur transpercé du Christ. Contempler Jésus Doux et Humble de Cœur et vouloir lui ressembler est donc la parfaite posture spirituelle des adorateurs du Sacré-Cœur.

    La spiritualité du Sacré-Cœur est l'une des plus riches de la foi chrétienne, une grâce immense de la chrétienté occidentale. »

    Mgr David Macaire, Les petites Prières, Petit Guide Spirituel, Éditions Peuple Libre, Lyon, 2015.

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  • Mercredi 17 octobre 2018

     (fête avancée au 16 octobre au nouveau calendrier)

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    => Notre dossier sur la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus
  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    Églises désertées, oubliées, profanées...

    « Entretien de Jésus-Christ avec l'âme fidèle

    L'âme fidèle. Oh ! si les hommes connaissaient vos amabilités, combien votre Cour serait habituellement plus nombreuse ! A coup sûr, on ne verrait pas vos Sanctuaires convertis en solitude.

    Jésus-Christ. Sans doute, si les hommes voulaient se donner la peine d'étudier mes mystères, et les dispositions de mon Cœur à leur égard, ils seraient jour et nuit aux pieds de mes Autels ; mais les ingrats ne me connaissent plus, ils m'abandonnent ; ils méprisent mon amour... En vain je fais consister mes délices à demeurer au milieu d'eux pour être la nourriture de leurs âmes et le confident de leurs peines ; en vain je me rends à perpétuité prisonnier et victime de ma tendresse ; tant et de si grandes preuves du désir ardent que j'ai de les sauver, n'empêchent pas que je sois oublié, délaissé, entièrement ignoré par les uns, horriblement insulté par les autres. Les lâches rougissent de m'appartenir, n'osent plus prononcer mon nom, et sont disposés à s'éloigner de moi, à me renoncer entièrement. Ils ne m'ont déjà que trop montré que ma Religion les incommode, que mon joug leur est insupportable, que ma Croix leur fait honte. Ils me renient précisément parce que je les ai trop aimés ; et, en reconnaissance de ce que j'ai consenti à être crucifié sur le calvaire pour les sauver de l'enfer, ils me crucifient sur mes Autels. Combien de fois n'ont-ils pas entrepris de me détrôner ? Ils ont affreusement dévasté mon héritage, profané, renversé mes Temples, égorgé mes Ministres et mes amis les plus fidèles ; bien plus, après avoir imité la fureur des premiers persécuteurs de ma Religion, ils travaillent à déshonorer mon culte, à précipiter mon Église dans le mépris et l'avilissement ; ils repoussent avec opiniâtreté toutes les avances de ma miséricorde ; ils insultent aux Ministres de ma parole, chargés de leur annoncer que je veux leur pardonner ; ils rejettent avec dédain la grâce de la réconciliation que j'ai la générosité de leur offrir ; ils me disputent pas à pas l'héritage que ma droite elle-même a planté, et osent enfin déclarer nettement qu'ils ne veulent plus que je règne sur eux. Ô hommes altiers ! est-ce ainsi que vous me traitez...? »

    Instructions, Exercices de piété, Règlement à l'usage des fidèles Associés à la Confrérie du Sacré Cœur de Jésus, canoniquement érigée dans l’Église Paroissiale de Saint-Nizier de Lyon (Premier entretien de Jésus-Christ avec l'âme fidèle), Seconde édition, A Lyon, Chez Rusand, 1819.

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    Prière

    Me représenter Jésus-Christ m'ouvrant ses bras et son Cœur, comme le père de l'enfant prodigue, et m'invitant avec tendresse à profiter de ses bontés.

    « Ô Cœur de Jésus ! Cœur du plus tendre et du plus indulgent de tous les pères, daignez, je vous en supplie, pénétrer mon cœur des sentiments de respect, d'amour et de confiance qui vous sont si justement dus ! Mon bien-aimé Sauveur, vous m'avez donné la vie surnaturelle de la grâce, vous me préparez la vie bienheureuse de la gloire, et c'est à votre amour que je suis redevable de l'une et de l'autre. Votre divin Cœur a pour moi tous les sentiments, toutes les dispositions du meilleur des pères à l'égard de l'enfant le plus chéri ! Comment ne pas aimer un Père si tendre et si bon, comment ne pas me confier en lui, comment ne pas lui obéir avec cette délicatesse que l'amour et la reconnaissance inspirent au cœur d'un enfant à l'égard du plus généreux et du meilleur des pères ? »

    Résolution : Dans toutes mes peines, mes difficultés et mes besoins, recourir au Cœur adorable de Jésus avec la plus filiale confiance.

    Ô Jésus ! source inépuisable de tout bien, ouvrez-moi votre Cœur sacré, montrez-moi ses charmes et unissez-moi à lui pour toujours.

    La France au Sacré Cœur de Jésus ou Petit Manuel de dévotion avec exercices, prières, neuvaine et Mois en l'honneur du Cœur de Jésus, Souvenir du Pèlerinage au tombeau de la B. Mte-Marie (Courtes réflexions et aspirations pour le Premier vendredi de chaque mois, Premier vendredi de janvier), Dijon, Pellion et Marchet Frères, 1875.

  • Acte de consécration au Sacré-Coeur de Jésus

    « O Cœur adorable de mon divin Rédempteur, source féconde de toutes grâces, Roi de tous les cœurs, je vous consacre aujourd'hui le mien avec tous ses mouvements et le dévoue entièrement à votre service. Venez donc y régner, ô mon Dieu, venez y commander en Souverain, bannissez-en tout ce qui vous déplaît, redressez ses inclinations, corrigez ses dérèglements, purifiez ses intentions, imprimez en lui l'amour de vos saintes lois. Faites que la douceur, la patience, l'humilité, le mépris et le détachement des biens de la terre, et toutes les vertus qui ont fait vos délices fassent aussi les délices de mon cœur. Soyez son guide dans les routes dangereuses de ce monde, son consolateur dans ses misères, son asile dans les persécutions et son défenseur contre les portes de l'enfer. Mais surtout je vous conjure par le sang précieux que vous avez répandu pour moi d'embraser au plus tôt mon cœur de ce feu sacré que vous avez apporté sur la terre. J'ai tout à craindre de sa fragilité, mais je mets en vous toute ma confiance, et j'espère tout de votre bonté.
    Consumez donc en moi tout ce qui vous déplaît, éloignez de moi tout ce qui peut vous résister, imprimez si avant votre amour dans mon cœur que jamais je ne puisse ni vous offenser ni vous oublier, ni être séparé de vous. Que mon nom soit écrit en votre Cœur, et que mon cœur soit semblable au vôtre afin qu'en vous et par vous il aime Dieu éternellement.
    Ainsi soit-il. »

    Cet Acte de consécration au Sacré-Cœur de Jésus figurait dans le "Livre des Heures d'Adoration en Union avec le sanctuaire du Sacré-Cœur de Montmartre", et était récité 3 fois par heure par les fidèles en adoration (Paris, Bureaux de la Basilique, 1897).

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  • Méditation - Promesses du Sacré Coeur de Jésus à Ste Marguerite-Marie

    « Si vous saviez, ma bonne mère, combien je me sens pressée d'aimer le Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ ! Il me semble que la vie ne m'est donnée du tout que pour cela, et cependant je fais tout le contraire ; il me fait de continuelles faveurs et je ne le paie que d'ingratitude. Il m'a gratifiée d'une visite qui m'a été extrêmement favorable pour les bonnes impressions qu'elle a laissées dans mon cœur. Alors il m'a confirmé que le plaisir qu'il prend d'être aimé, connu et honoré de ses créatures est si grand, que, si je ne me trompe, il m'a promis que tous ceux qui lui auront été dévoués et consacrés ne périront jamais ; et que, comme il est la source de toutes bénédictions, il les répandra avec abondance dans tous les lieux où sera posée et honorée l'image de son divin Cœur ; qu'il réunira les familles divisées et protégera et assistera celles qui seraient en quelque nécessité et qui s'adresseront à lui avec confiance ; qu'il répandra la suave onction de son ardente charité sur toutes les communautés qui l'honoreront et se mettront sous sa spéciale protection ; qu'il en détournera tous les coups de la divine Justice, pour les remettre en grâce lorsqu'elles en seront déchues. Il m'a donné à connaître que son sacré Cœur est le Saint des saints, le Saint d'amour ; qu'il voulait qu'il fût connu à présent pour être le Médiateur entre Dieu et les hommes, car il est tout-puissant pour faire leur paix, en détournant les châtiments que nos péchés ont attirés sur nous, nous obtenant miséricorde. »

    Sainte Marguerite-Marie, Lettre XXXVII à la Mère Greyfié, à Semur (1685), in "Œuvres Complètes", Tome deuxième, Troisième édition refondue par les soins de Mgr Gauthey, Paris, Poussielgue, 1915.

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  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    Souvenez-vous...

    « Souvenez-vous, ô Divin Cœur de Jésus, de tout ce que vous avez fait pour sauver nos âmes et ne les laissez pas périr. Souvenez-vous de l'éternel et immense amour que vous avez eu pour elles ; ne repoussez pas ces âmes qui viennent à vous, défaillantes sous le poids de leurs misères, oppressées sous celui de tant de douleurs. Soyez touché de notre faiblesse, des dangers qui nous environnent de toutes parts, des maux qui nous font soupirer et gémir. Remplis de confiance et d'amour, nous venons à votre Cœur comme au cœur du meilleur des pères, du plus tendre et du plus compatissant des amis. Recevez-nous, ô Cœur Sacré, dans votre infinie tendresse, faites-nous ressentir les effets de votre compassion et de votre amour ; montrez-vous notre appui, notre médiateur auprès de votre Père, et, au nom de votre précieux Sang et de vos mérites, accordez-nous la force dans nos faiblesses, la consolation dans nos peines, la grâce de vous aimer dans le temps et celle de vous posséder dans l’Éternité. Ainsi soit-il. »

    Imprimatur :
    Nil obstat : Prunier, censor - Sagii, die 8a Junii 1912. F.-J. Girard, V. G.
    Imprim. Bauer. Marchet C. Dijon.

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    rappel : notre dossier sur la dévotion au Cœur Sacré de Jésus

  • Méditation - 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    Dévotion au Cœur de Jésus enfant

    « Quand nous pensons à Jésus-Christ, si nous voulons tirer un grand profit de nos méditations, il est sage de les pousser jusqu'au plus intime de son Cœur adorable, source de toute sa conduite. Toujours il nous jettera dans une profonde admiration et nous remplira d'amour et de reconnaissance en nous inspirant le désir de l'imiter dans la mesure de nos forces. L'imitation ne sera pas facile, si nous contemplons Jésus dans les grandes œuvres de sa vie où il fait éclater sa toute-puissance divine. Comment nous élever à la sublimité des sentiments qui l'animaient au moment de sa passion et même durant son ministère évangélique ? Mais la difficulté diminue si nous contemplons le cœur de Jésus pendant les années de son enfance et de sa jeunesse. Alors il ne faisait rien d'extérieur qui puisse effrayer notre courage. Son action était purement intérieure. Il adorait son Père, il le priait, il l'aimait d'un amour filial. Sans doute, en prenant un tel modèle, nous ne pouvons guère penser à la réforme de nos défauts extérieurs : nous devons nous concentrer dans le travail de réforme intérieure, qui rendra notre cœur conforme au cœur de l'enfant Jésus. Mais la réforme du cœur est-elle donc si peu de chose ? Est-ce que tout ne part pas de là ? Le Saint-Esprit n'a-t-il pas dit : « Gardez votre cœur par toutes sortes de voies ; car c'est de lui que vient la vie » (1). Et Jésus-Christ énumérant les crimes dont nous pouvons nous rendre coupables, ne les fait-il pas sortir uniquement du cœur ? (2) Par là, ne nous a-t-il pas indiqué suffisamment que la réforme du cœur doit précéder toutes les autres et qu'elle les rend ensuite très faciles ? Du reste, il y a un temps pour tout ; et après nous être exercés à la piété filiale, rien ne nous empêchera de nous livrer à d'autres exercices spirituels.

    Cette dévotion au Cœur de Jésus enfant est accessible à tout le monde. Mais elle est surtout à la portée de la jeunesse. En l'insinuant de bonne heure aux enfants, on réussira sans peine à leur conserver une simplicité, qu'ils perdent beaucoup trop vite, quand on s'occupe surtout à développer leur intelligence. »

    1. Prov. IV, 23. - 2. Matth. XV, 19.

    P. Ludovic de Besse OFM Cap (1831-1910), La Science du Pater (Première Partie, XII), Nouvelle édition, Société et Librairie S. François d'Assise, Paris - J. Duculot, Éditeur, Gembloux (Belgique), 1929.

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    "Ô Jésus Roi d'Amour, j'ai confiance en votre Miséricordieuse Bonté"
    Dessin de Mère Yvonne Aimée
    Image en vente au couvent des Augustines de Malestroit.

  • Hymne des Laudes : Cor arca legens

    (Philippe Bruni, 1765)
    Schola Sainte Cécile

    Cor, arca legem cóntinens
    Non servitútis véteris,
    Sed grátiæ, sed véniæ,
    Sed et misericórdiæ.

    Cœur, arche contenant la Loi,
    non de l’antique servitude,
    mais la loi de grâce, mais celle du pardon,
    mais celle de la miséricorde.

    Cor, sanctuárium novi
    Intemerátum fœderis,
    Templum vetústo sánctius,
    Velúmque scisso utílius.

    Cœur, sanctuaire inviolé
    de la nouvelle alliance,
    temple plus saint que l’ancien,
    voile plus utile que celui qui fut déchiré.

    Te vulnerátum cáritas
    Ictu paténti vóluit,
    Amóris invisíbilis
    Ut venerémur vúlnera.

    Votre amour a voulu
    que vous soyez blessé par un coup visible,
    pour que d’un amour invisible
    nous vénérions les blessures.

    Hoc sub amóris symbolo
    Passus cruénta et mýstica,
    Utrúmque sacrifícium
    Christus sacérdos óbtulit.

    Sous ce symbole de l’amour,
    le Christ Prêtre, ayant souffert
    de façon sanglante et mystique,
    offrit un double sacrifice (1).

    Quis non amántem rédamet ?
    Quis non redémptus díligat,
    Et Corde in isto séligat
    Ætérna tabernácula ?

    A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ?
    Quel racheté ne le chérirait pas
    et dans ce Cœur ne se choisirait pas
    une demeure éternelle ?

    Decus Parénti et Fílio
    Sanctóque sit Spirítui,
    Quibus potéstas, glória
    Regnúmque in omne est saeculum.
    Amen.

    Honneur au Père et au Fils,
    et au Saint-Esprit,
    dont la puissance, la gloire,
    et le règne demeurent dans tous les siècles.
    Amen.

    (1) : C’est-à-dire le sacrifice de la Croix et celui de la Messe, mais aussi le sacrifice invisible qui est l’abandon amoureux et complet à la volonté de Dieu, et le sacrifice visible qui est le signe sacré, la manifestation extérieure du sacrifice invisible.