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garde d'honneur

  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Dieu n’a cessé de poursuivre l’humanité de ses plus tendres avances. Il fera même plus en se faisant lui-même homme. Il apparait dans le monde plein de douceur, la grâce répandue sur ses lèvres, Il entraine une multitude qui veut faire de lui un Roi. Il est enfin aimé… mais la haine n’a pas dit son dernier mot, elle le poursuit et le fait mourir sur la Croix. Heureusement, Il nous avait institué pour toujours son Eucharistie : « Que celui qui a soif vienne à moi et qu’il boive, je suis la voie, la vérité, la vie ! Venez tous à moi ! »

    Seize siècles s’écoulent et l’égoïsme poursuit son œuvre dans les cœurs refroidis. De nouveau délaissé dans les tabernacles, Il descend de nouveau sur terre et se manifeste à l’ombre d’un cloître à Marguerite Marie, une simple visitandine. Il lui fait découvrir son Cœur brûlant comme une fournaise et soupire cette triste plainte : « voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé… toi du moins, ma fille, supplée à ce manque d’amour… » Comme un cierge ardent, Marguerite Marie ne cessera de se consumer pour dédommager l’Amour blessé.

    Jésus sera-t-il enfin aimé après cette manifestation ? Hélas, encore une fois, pendant les siècles suivants, la haine grandira sans mesure et tentera maintes fois d’exterminer l’amour du divin Cœur de tous les hommes. Quelle ressource restera donc à ce Dieu mille fois trahi, repoussé, nié du plus grand nombre pour se faire aimer encore ? Il reste encore les fidèles gardes d’honneur qui se sont engagés pour lui offrir les consolations demandées. A la suite de Sainte Marguerite Marie, aimons, honorons son Sacré Cœur et rendons-Lui toute gloire car Il est l’amour infini à jamais blessé. »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial
    Heure de Présence au Cœur de Jésus

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  • Jeudi 1er juillet 2021

    Fête du Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ

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    Mois du Précieux Sang

    « Durant ce mois qui lui est traditionnellement dédié, décidons d’exploiter ce très précieux Sang dans toutes les circonstances où le secours du ciel nous devient indispensable.

    Quand nous sommes dans l’angoisse, la tentation, l’épreuve, recourons au Sang de Jésus-Christ ; offrons-le à son divin Père pour obtenir la force et la résignation dont nous avons besoin. Quand un proche souffre et que nous désirons ardemment sa guérison, demandons-la par les mérites du précieux Sang. Une affaire nous préoccupe péniblement ? Sollicitons sa réussite par l’offrande du Sang de Jésus. L’âme d’un ami résiste à toutes nos supplications et reste éloignée de Dieu, implorons sa conversion par la voix toute puissante du Sang rédempteur. Un membre de notre famille est décédé, consolons notre douleur en hâtant sa délivrance du purgatoire par l’application du Précieux Sang. Nos péchés sont innombrables et nous inspirent le dégoût de nous-mêmes, libérons-nous en réitérant souvent l’offrande du Sang adorable.

    Nous ne concevrons jamais le pouvoir que cette précieuse offrande exerce sur le Cœur de Dieu le Père. Elle lui rappelle la douloureuse Passion de son Fils bien-aimé. Jésus avait enseigné à Ste Madeleine de Pazzi « Toutes les fois qu’une créature offre à mon Père ce Sang par lequel elle a été rachetée, elle offre un don d’un prix infini et dont rien ne saurait compenser la valeur. » Pendant ce mois, en rendant hommage au Précieux Sang, nous bénirons mille fois le Cœur de Jésus ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial
    Heure de Présence au Cœur de Jésus

  • Méditation : 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Le passé n’est plus à nous, l’avenir ne nous appartient pas, seul, ce rapide et fugitif éclair, que nous saisissions au passage et qui se nomme le moment présent est en notre possession. C’est un véritable trésor ! Hâtons-nous de l’exploiter car il en va d’une éternité de bonheur, d’un poids infini de gloire, d’un accroissement plus ou moins considérable de notre patrimoine du ciel selon que nous aurons été plus ou moins habiles à sanctifier ces parcelles successives de temps mises à notre disposition par la Providence.

    Hélas, bien souvent, nous éparpillons notre énergie à pure perte. Notre imagination vit de chimère, notre volonté passe d’un objet à un autre, nous courons à l’aventure, nous divaguons, survolons l’instant… et le temps passe… Comme un voleur, il nous ravit à nous-mêmes, dérobe notre trésor !

    Il nous appartient donc de revenir dans « l’hôtellerie du Sacré Cœur de Jésus » et de sanctifier le moment présent. « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. » (Jn 15,4). En effet, Dieu est là, réellement présent dans chacune de ces fractions de temps qui composent notre existence. Il est là sous la forme de joies, d’épreuves, de devoirs, de responsabilités… qu’apporte chaque moment présent. L’âme de foi, attentive et recueillie, le reconnait sous ces humbles apparences : « C’est le Seigneur ! » dit-elle. Elle l’adore, l’accueille avec amour. Elle met tous ses soins, toute son énergie, tout son cœur dans ce précieux petit moment en le transformant en mérites et en gloire pour l’éternité.

    Au contraire, l’âme futile, légère, n’est pas chez elle, elle s’occupe de tout excepté de l’essentiel : de sa responsabilité qu’apporte le moment présent. Le soir venu, elle n’a semé que poussière et ennui.

    Pour nous gardes d’honneur, admis à vivre intimement avec le Seigneur Jésus, soyons attentifs à être présents au contact aimé de son très doux Cœur, ne nous laissons pas distraire par milles turbulences, prenons la ferme résolution de concentrer notre attention, nos efforts, toutes nos énergies sur le moment présent pour le surnaturaliser, le sanctifier et le faire ainsi fructifier pour la vie éternelle. »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.
    Site de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial

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  • Méditation : Puisons notre force dans le divin Coeur de Jésus

    « Si de tout temps, l’énergie surnaturelle fut nécessaire pour vivre en parfait chrétien et opérer son salut, nul ne disconvient que de nos jours, cette vaillance spirituelle ne s’impose plus de façon impérieuse. Dans tous les siècles de foi, les âmes étaient robustes et viriles ; de nos jours, les âmes s’énervent, les courages fléchissent, les grands caractères disparaissent sous le souffle de l’irréligion, du sensualisme et des doctrines perverses qui empoisonnement la société moderne.

    On ne se sauve pas en croisant les bras, en menant une vie douce et facile, en se berçant dans la mollesse, pas plus de nos jours, qu’autrefois, on ne gagne pas le Ciel sans lutter, sans se faire violence ! Réagir contre les paresses du lever, contre les recherches du bien être absolu et des commodités de la vie, réagir contre l’amour du luxe, des plaisirs, retrancher les lectures frivoles, combattre les défauts de notre caractère… et se mettre résolument à la poursuite des vertus chrétiennes : voilà ce que demande le Cœur de Jésus à ses fidèles Gardes d’honneur.
    Commençons par un bon « je veux », secondé par la grâce, cela peut suffire pour enrayer une âme dans la bonne voie et l’acheminer vers le but !

    Mais il faut « vouloir », vouloir en détail et avec persévérance. Devant les mauvaises habitudes, il faut vouloir vaincre, devant une tentation, il faut vouloir triompher… Nous devons le vouloir et déployer toutes nos énergies dans ce combat perpétuel de la grâce contre la nature, dans cette petite guerre intestine dont le champ clos est notre propre cœur.

    Qui nous donnera cette bonne volonté plénière, ces énergies de la vertu, ce courage héroïque qui ont fait les saints ? Qui ? Sinon le Sacré-Cœur de Jésus ! Ayons un contact familier avec Lui, plaçons notre confiance en Lui et puisons la force dans la blessure de son Cœur ! Ainsi armés et solidement ancrés, nous trouverons toute l’énergie nécessaire pour être conforme à la vraie vie chrétienne dont le but final est le salut éternel ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur (13 mars 1863).
    La Garde d'Honneur du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial.

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  • Méditation : L’égoïsme... ou la charité !

    « "Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu'à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes…" (Jésus à Ste Marguerite-Marie)

    Les ingratitudes dont se plaint notre Seigneur, et nombre de nos péchés, découlent directement de notre égoïsme. Ah l’égoïsme ! Il germe en nous avec l’existence. L’enfant déjà, par instinct, attire tout à lui ; en grandissant, il s’enferme davantage dans son amour propre ; homme, il vit de sa personnalité et c’est le « moi » qui prédomine, qui règle sa vie et régit son être tout entier. Le cœur de l’homme devient semblable à ces régions glaciales d’où toute végétation est exclue, il est stérile autant que malheureux.

    Mais combien est différent le procédé des saints, des amis de Jésus et par conséquent des Gardes d’honneur ! Car aimer Jésus, c’est aimer son prochain ! C’est le secourir, le réconforter, partager ses joies et ses peines… Nous voudrions "aimer Jésus comme lui-même nous aime", ce qui veut dire qu’il faut être capable de s’oublier soi-même en faveur des autres. Mais hélas, on n’arrive pas à ce point de charité sans quelques sacrifices, sans lutter victorieusement contre notre amour-propre, contre nos intérêts personnels, contre ce "moi" pétri d’égoïsme ! Ne trouvons-nous pas charmantes ces bonnes âmes qui, oublieuses d’elles-mêmes, ne songent qu’aux autres et sont toujours en quête de dévouement ou prêtes à se sacrifier pour le bonheur d’autrui ? Mais quelles sont rares ces âmes charitables !

    Sans être héroïques ni prétentieux, durant ce mois dédié au Sacré-Cœur, pourquoi ne pas nous exercer à supporter les petits travers de ceux qui nous sont proches, à sourire à qui est dans la peine, inviter un proche isolé, pardonner un propos blessant… ? Glissons des petits actes de bonté dans nos journées, luttons contre notre égoïsme afin de faire vivre, triompher et régner la charité fraternelle et par là-même triompher et régner le Cœur de Dieu ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur (Constance Bernaud, 1825-1903).
    Source : Méditation mensuelle proposée par la Garde d'Honneur du Sacré Coeur, Paray-le-Monial.

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  • Méditation : St Daniele Comboni (fêté ce jour) et le Sacré-Coeur de Jésus

    « [1507] Tous les quatre, nous sommes un seul cœur et une seule âme, nous rivalisons à nous complaire les uns aux autres. Je suis convaincu de n'être même pas digne d'embrasser les pieds de mes compagnons. Ils sont tellement bons et charitables, non seulement ils ont de la compassion pour moi, mais ils m'entourent aussi du respect et de l'amour qu'on doit à un Supérieur. Ils sont bien conscients de la grandeur de la divine mission qu'ils vont accomplir en Égypte où, je crois, ils feront honneur aux Prêtres de Vérone et au vénérable Successeur des Apôtres qui aujourd'hui préside à la grande Œuvre. Je vous recommande, Excellence, de résister avec courage et fermeté aux tentatives de ceux qui voudraient nous les arracher. Avec ces sujets, soyez sûr que l'Œuvre commencera bien. Je suis certain que Votre Excellence saura bien résister et justifier à Rome ce choix, car nous avons secondé la vocation de ces dignes religieux qui, autrement, auraient été malheureux dans leur Province, étant donné les conditions politiques critiques dues au mauvais gouvernement révolutionnaire.

    [1509] Depuis plusieurs années je corresponds avec mademoiselle Marie Deluil Martiny de Marseille. Mademoiselle Martiny est la fondatrice et la propagatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur de Jésus ; cette œuvre, depuis sa fondation le 18 mars 1863, a gagné des milliers d'âmes à la Foi et à la piété. Mlle Martiny (elle a seulement 24 ans, et elle a été capable à Lyon de convaincre des milliers de soldats de venir adorer le Très Saint Sacrement pendant la Garde d'Honneur) a fondé l'œuvre dans les cinq parties du monde, et compte aujourd'hui plus d'un million d'inscrits. Elle désire que Votre Excellence puisse instituer son œuvre à Vérone et dans les communautés religieuses. C'est facile : pas d'argent, seulement une heure de son temps dans laquelle on exprime l'intention d'offrir en réparation des péchés du monde les mérites du coup de lance qui transperça le Cœur de Jésus-Christ. Mlle Martiny vous enverra les médailles (qui sont très belles) avec les images.

    [1510] C'est une œuvre de grand honneur à Dieu. Il suffit de consacrer au Sacré-Cœur les actions à une heure fixée, soit pendant le repas, soit pendant le travail, etc. Le père de cette grande âme s'est concerté avec moi pour publier un journal mensuel dans lequel on développera la gloire de Jésus-Christ et sa dignité contemplée dans sa doctrine et dans son exemple. C'est un journal qui permettra de faire connaître au public l'Œuvre pour la régénération de l'Afrique et la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.

    [1511] J'ai donné à Mlle Martiny l'adresse de Votre Excellence afin qu'elle puisse vous envoyer les médailles et les Quadrants. L'Abbé Dalbosco peut vous être utile ; elle communiquera aussi avec lui. Le rédacteur du Journal est le père de Mlle Martiny, un grand avocat de Marseille très riche. J'ai présenté à cette pieuse jeune fille nos missionnaires qui ont été étonnés de voir autant de piété et de connaissance théologique sur le Sacré-Cœur. Elle est suivie par un confesseur Jésuite depuis 10 ans. Elle fait déjà prier chaque jour pour notre œuvre. »

    St Daniele Comboni (fondateur de l'Institut des Missionnaires Comboniens, 1831-1881), Extrait de la Lettre N° 224 (212 dans l'édition originale en 10 volumes, Rome 1983-1988), à Monseigneur Luigi di Canossa (ACR, A, c. 14/47), Messine, du paquebot Peluse, le 1er décembre 1867 (Trad. française, éd. EMI, Bologne, 1991).

    Biographie - Ecrits

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  • Méditation : "Mon fils, donne-moi ton coeur !"

    « Mon fils, donne-moi ton cœur ! N’est-ce pas là le don le plus précieux d’entre tous que le Seigneur nous demande en ce mois de la fête de son Sacré-Cœur ? En s’approchant du Cœur de son Dieu, le pauvre cœur humain se dépouille de ses faiblesses, des ses misères, de son amour propre. Un cœur livré à Jésus n’est plus un cœur égoïste, le divin amour en le faisant sa proie, le dilate, l’ennoblit, le dédie et le consacre à toutes les affections légitimes. Agrandi, épuré, surélevé, il devient apte à tous les dévouements. Témoin le cœur des saints, c’est parce qu’ils ont transformé leur cœur en le consacrant au divin amour, qu’ils sont devenus magnanimes, admirables, héroïques.

    Pour posséder le cœur de l’homme, Dieu le poursuit de ses tendres avances, d’amoureuses provocations et au besoin il l’abreuve d’amers désenchantements ou d’indicibles douleurs ! Mais une fois le vide fait, Il se précipite dans ce cœur meurtri et dépouillé pour le rassasier et le béatifier. Bien heureux les cœurs devenus ainsi la conquête du divin amour. En ce mois béni, que tous les gardes d’honneur consacrent leur cœur au divin Cœur de Jésus : « Sacré-Cœur de Jésus, donnez-moi pour partage, de vous aimer toujours et toujours davantage ». Nous répondrons ainsi à sa supplication : « Mon fils, donne-moi ton cœur ! »

    Sœur Marie Sacré-Cœur Bernaud, fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Archives de la Garde d'Honneur à Paray-le-Monial - Heure de Présence au Cœur de Jésus.

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  • Anniversaire de la naissance au Ciel de Soeur Marie du Sacré-Coeur (Constance Bernaud), Fondatrice de la Garde d'Honneur

    Le 13 mars 1863, en la fête des Cinq Plaies de Notre Seigneur, vers quatre heures, Sœur Marie du Sacré-Cœur porte le premier cadran de la Garde d’Honneur à Mère Marie-Julie, supérieure du monastère de la Visitation de Bourg. Celle-ci le bénit et approuve volontiers qu’on inscrive les noms de toute la communauté autour du cadran, à l’heure choisie par chacune. La Garde d’honneur du Sacré-Cœur de Jésus est fondée.

    « J’ai ressenti, mieux que jamais, ce qu’est le Cœur de Jésus : un abîme d’amour incompris, rebuté, refoulé vers sa source ; combien ce très doux Cœur a souffert et souffre tous les jours de notre immense ingratitude ! Je le conjurai de me faire cette grâce de le faire un peu connaître et aimer… »
    Sœur Marie du Sacré-Cœur (1825-1903), 13 juin 1863.

    « Dieu Seul est, le reste n’est rien ! Si nous voulons boire à la source, avoir la vie, allons à l’Auteur de tout être, à Dieu Seul ! Si nous voulons grandir, prospérer, agir et aimer véritablement, recourons à Dieu Seul ! Il est Tout, le reste n’est rien d’autre qu’une ombre passagère. Nous avons bien du mal à nous en convaincre car notre nature exige le visible, le tangible, elle est déroutée par l’abstrait ! Nous ne voyons pas Dieu, c’est vrai, mais la foi nous le montre partout, en remplissant tout, en donnant la vie à tout ce qui existe. Tel le poisson qui se meut dans son élément vital, nous sommes au-dedans et au-dehors tout imprégnés de Dieu, et hélas, nul plus que Lui ne nous est autant étranger ! Imitons les saints, les amis de Dieu qui ont su trouver et posséder Dieu ! La paix sereine qui reluit sur leur visage résulte de cette recherche permanente qu’ils font de Dieu Seul. Ils le rencontrent sous le voile de toutes les créatures, à travers tous les incidents de la vie. Ils le possèdent par une vue de foi et par leur amour ardent. Possédant ce trésor unique, ils sont calmes au sein des tempêtes, riches même dans la pauvreté, inébranlables dans l’adversité… Face aux instabilités humaines et matérielles, détachons-nous de ce qui est périssable pour ne nous attacher qu’à ce qui est éternel, Dieu Seul. Dieu Seul dans nos pensées et dans nos intentions, Dieu Seul dans nos affections, Dieu Seul dans nos travaux, dans nos peines et nos joies. Dieu Seul partout car Il est Tout et le reste n’est rien ! »
    Sœur Marie du Sacré-Cœur.

    Site officiel de la Garde d'Honneur, à la Visitation de Paray-le-Monial

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