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1er vendredi du mois

  • Premier Vendredi du mois à l'église Saint Sulpice

    Célébration en direct de l'église Saint Sulpice
    de 18h45 à 21h00
    Louange - 18h45 : Messe - Adoration

  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Que vous nous aimez, ô Cœur de Jésus ! Il ne vous a pas suffi de contenir tous les hommes, tous ces hommes si ingrats, pendant toute votre vie, vous avez voulu encore leur être ouvert et être blessé pour eux après votre mort. A tous, même aux plus indignes, votre Cœur est ouvert ; pour tous, il a été percé ! Vous aimez tous les vivants, vous les appelez tous à vous, vous leur offrez à tous le salut jusqu'à leur dernière heure, leur dernier instant. Vous êtes venu apporter l'amour sur la terre ; vous êtes venu mettre au milieu de nous les flammes de votre Cœur. Que vous êtes bon !

    Ayons une grande dévotion à ce Cœur Sacré de Jésus, par lequel Dieu a allumé le feu sur la terre ! Ô mon Dieu, faites brûler ce feu dans mon cœur et dans celui de tous les hommes ! »

    Bx Charles de Foucauld, Écrits spirituels, J. de Gigord, Paris, 1933. (1ère édition 1923)

  • Méditation : Acte de désir et d'amour au Coeur de Jésus

    1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    « Mon bon Jésus, je viens à vous parce que je vous aime, mais aussi parce que j'ai un immense besoin de vous. Mon âme est aride, vous l'arroserez de vos grâces ; elle est stérile, vous la féconderez ; elle est malade, vous la guérirez ; elle est faible, vous la fortifierez. - Surtout, mon bon Jésus, je ressens vivement l'impuissance où je suis de rendre à Dieu les devoirs qui lui sont dus. Il est souverainement adorable, vous l'adorerez en moi et pour moi ; il est l'infinie Majesté offensée, vous m'aiderez à l'apaiser ; il est la source de tous biens, vous m'obtiendrez de lui tout ce qui me manque et vous le remercierez en moi de tous ses bienfaits.
    Venez Cœur de Jésus, venez suppléer à mon impuissance d'adorer Dieu et de l'aimer comme il convient ! Cœur brûlant d'amour, venez vous unir à mon cœur, venez l'échauffer et l'embraser du feu divin ! »

    Père Gustave Villefranche s.j. (*), in "L'Action de Grâces avec le Cœur de Jésus ou l'Art de bien employer le temps qui suit la Communion", Librairie Catholique Emmanuel Vitte, Lyon - Paris - Bourg, 1913.

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    (*) : Le P. Gustave Villefranche est le frère aîné d'Hélène Villefranche (1879-1951), fondatrice des Auxiliaires du Cœur de Jésus. Ce petit livre connut le succès jusque dans les années 1930, avec sept éditions et au moins trente-sept mille exemplaires. La Croisade Eucharistique des Enfants de l'Apostolat de la Prière s'en servit comme d'un manuel. L'idée essentielle se résume ainsi : Jésus est non seulement le terme et l'objet de notre action de grâce mais celui en qui nous pouvons sanctifier le Père (p. 12). Dans un autre ouvrage, Le Cœur des saints et le Cœur de Jésus (même éditeur, 1922), le P. Gustave Villefranche voulut "rassembler en un volume les prodiges par lesquels Dieu a glorifié le cœur de chair des saints et en tirer la glorification du Cœur de Jésus."
    Cf. Jacques Benoist, Le Sacré-Cœur des femmes : De 1870 à 1960, Éditions de l'Atelier, 2000, chapitre sur Hélène Villefranche, p. 1528-1529.

  • Méditation : 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Le passé n’est plus à nous, l’avenir ne nous appartient pas, seul, ce rapide et fugitif éclair, que nous saisissions au passage et qui se nomme le moment présent est en notre possession. C’est un véritable trésor ! Hâtons-nous de l’exploiter car il en va d’une éternité de bonheur, d’un poids infini de gloire, d’un accroissement plus ou moins considérable de notre patrimoine du ciel selon que nous aurons été plus ou moins habiles à sanctifier ces parcelles successives de temps mises à notre disposition par la Providence.

    Hélas, bien souvent, nous éparpillons notre énergie à pure perte. Notre imagination vit de chimère, notre volonté passe d’un objet à un autre, nous courons à l’aventure, nous divaguons, survolons l’instant… et le temps passe… Comme un voleur, il nous ravit à nous-mêmes, dérobe notre trésor !

    Il nous appartient donc de revenir dans « l’hôtellerie du Sacré Cœur de Jésus » et de sanctifier le moment présent. « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. » (Jn 15,4). En effet, Dieu est là, réellement présent dans chacune de ces fractions de temps qui composent notre existence. Il est là sous la forme de joies, d’épreuves, de devoirs, de responsabilités… qu’apporte chaque moment présent. L’âme de foi, attentive et recueillie, le reconnait sous ces humbles apparences : « C’est le Seigneur ! » dit-elle. Elle l’adore, l’accueille avec amour. Elle met tous ses soins, toute son énergie, tout son cœur dans ce précieux petit moment en le transformant en mérites et en gloire pour l’éternité.

    Au contraire, l’âme futile, légère, n’est pas chez elle, elle s’occupe de tout excepté de l’essentiel : de sa responsabilité qu’apporte le moment présent. Le soir venu, elle n’a semé que poussière et ennui.

    Pour nous gardes d’honneur, admis à vivre intimement avec le Seigneur Jésus, soyons attentifs à être présents au contact aimé de son très doux Cœur, ne nous laissons pas distraire par milles turbulences, prenons la ferme résolution de concentrer notre attention, nos efforts, toutes nos énergies sur le moment présent pour le surnaturaliser, le sanctifier et le faire ainsi fructifier pour la vie éternelle. »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.
    Site de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial

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  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Père éternel,
    Par les divins Cœurs de Jésus et de Marie et par votre Esprit d'Amour,
    Je vous offre les plaies sacrées de Jésus mon Sauveur,
    Son sang précieux, sa face adorable, son cœur sacerdotal et eucharistique, …
    En union avec Marie,
    Et en particulier pour les âmes consacrées et pour vos prêtres…
    Je vous offre Jésus, la Sagesse Eternelle et le Souverain Bien…
    Dans ces abîmes sans fond de miséricorde, de pardon et d'amour du Cœur de Jésus,
    Je noie l'iniquité, la haine et l'impiété.
    Dans son sang rédempteur, sanctificateur et divin,
    Je plonge les âmes coupables, ingrates et aveugles.
    Je cache les âmes craintives, timides et défiantes dans ses plaies sacrées.
    Je submerge les cœurs froids, endurcis et rebelles dans l'océan infini de sa tendresse.
    J'emporte les prêtres, tous les prêtres dans ces demeures réservées à eux seuls.
    J'enfonce le monde universel dans son Cœur brûlant d'amour pour tous.
    Enfin dans ce brasier purificateur, pacificateur et sanctificateur,
    Je jette, ô mon Père des Cieux,
    Toutes vos créatures susceptibles de régénération, de perfection et d'amour,
    Tous les égarés, les indécis, les infidèles,
    Tous les pauvres pécheurs,
    Et Vous supplie de les recevoir, de les garder, de les transformer,
    De les consumer tous dans votre immense amour.
    O Justice éternelle de la Sainteté Souveraine et Infinie de mon Dieu, voici Jésus.
    Soyez satisfaite par ses mérites surabondants qu'il a bien voulu déposer en moi.
    Payez-vous à l'infini, dédommagez-vous de la gloire que vous a ravie Lucifer
    Et toute sa légion orgueilleuse
    Et après lui toutes les âmes coupables et indélicates.
    O Amour inexprimable et incompréhensible,
    O Charité suprême et infinie,
    Soyez emportés dans les âmes par les flammes toutes puissantes de son divin Cœur…
    Recevez éternellement…
    Sans jamais d'interruption, de ralentissement, de fléchissement et d'oubli,
    Votre Christ Jésus, l'Eternel Infini
    En qui je m'anéantis sans cesse sous la conduite du St-Esprit et avec Marie ma Mère,
    Pour le parfait accomplissement de tous vos desseins d'amour
    Dans l'Eglise et dans le monde.
    Mon Dieu, le silence répond mieux
    Que les multiples ardeurs de mon amour pour Vous.
    Prenez Jésus, tout Jésus,
    Et daignez lire vous-même en sa pensée divine qui est la vôtre,
    Les intraduisibles caractères de feu
    Que votre Esprit de charité a si profondément imprimés en mon âme et dans tout mon être,
    A tout jamais anéantis au cœur de votre unité.

    Marthe Robin, Prière dictée le 4 juin 1937, en la Fête du Sacré-Cœur.
    In Raymond Peyret, "Marthe Robin, La Croix et la Joie",
    Valence, Société d'Edition Peuple Libre, 1981.

  • Méditation - 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « N'ayez pas l'ambition d'être saints d'un seul coup, mais petit à petit... Il n'y a rien de petit quand l'amour est grand. La vertu est une croissance, et la grâce, comme la nature, ne procède pas par bonds violents.
    Cependant comme à l'heure de la marée le flot monte, monte toujours, de même en ces heures de recueillement, si vous êtes fidèles, l'amour en vous doit monter : laissez-le tout envahir et tout submerger.
    Soyez puissants dans une seule idée.
    Quittez tout, oubliez tout : ayez l'obsession de Jésus, la folie du Christ :
    "Vous, rien que vous, Seigneur... votre Cœur... votre gloire... la soif des âmes ! Vous aimer, travailler pour vous, vous, vous seul... Ma vie c'est votre vie.
    - Et la récompense ?
    - Nulle autre que vous aimer et vous faire aimer, Seigneur. (1)
    - A l'agonie, à l'heure de la justice ?
    - Vous aimer et me confier en votre miséricorde.
    - Et au ciel ?
    - Votre Cœur encore, Jésus : une petite place dans votre Cœur, près de saint Jean, de Marguerite-Marie... Vous aimer aussi, là-Haut, et voir votre Règne !"
    Apôtres du Sacré-Cœur, vivez en aimant, vivez en chantant l'amour.
    Amour pour amour !
                Folie pour folie !
                            Cœur pour Cœur ! »

    (1) : "Pourvu que le Cœur de mon aimable Jésus soit connu et aimé et qu'il règne, cela me suffit." Sainte Marguerite-Marie (Vie et Œuvres, II, 579).

    R.P. Mateo Crawley-Boevey, Vers le Roi d'Amour (Paray, Fribourg, Sept-Fons, Notes manuscrites), Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1920.

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    Mosaïque du chœur, chapelle La Colombière, Paray-le-Monial

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Moi N***,
    pour accroître toujours davantage la gloire de N.S. Jésus-Christ mort pour notre salut sur la croix, pour correspondre à l'ardent amour dont son divin Cœur brûle pour nous dans le très-saint Sacrement de l'Autel, et pour réparer les outrages qu'il reçoit dans ce Sacrement d'amour, je m'engage de tout mon cœur et pour toute ma vie à la Confédération d'amour et réparation formée en l'honneur du Sacré-Cœur de Jésus ; je m'unis à tous les associés de cette sainte Confédération, et je désire participer aux Indulgences qui y sont attachées et au bien spirituel qui s'y fait, en satisfaction de mes péchés, et pour le soulagement des âmes du Purgatoire. »

    Acte de consécration rédigé par le P. Maurice Garrigou, déclaré vénérable le 9 décembre dernier, pour les associés de la "Pieuse Confrérie du Sacré-Cœur de Jésus" qu'il a créée à Toulouse, approuvée le 11 décembre 1818 par les vicaires généraux du diocèse. Les inscriptions commencèrent dès le 1er janvier 1819. Elle connut un fort succès, avec plus de 2000 inscrits en 1852. Elle connaîtra ensuite un déclin rapide, parallèlement au développement de l'Apostolat de la Prière qui fit rayonner depuis Toulouse cette dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.

    Source : Jean-Claude Meyer, Sur les chemins de la compassion ou la vie de Maurice Garrigou (1766-1852), Association Pele-Jeunes-Region, Baziege, 2002.

  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    « Ô mon Jésus ! quand je considère à votre lumière le mal que moi et tant d'autres vous avons fait, j'ai peine à concevoir la patience admirable dont vous avez usé envers de si ingrates créatures ; et je demeure toute stupéfaite à la vue de votre charité, qui n'a pas cessé un seul instant de pourvoir à nos necessités tant spirituelles que corporelles. Pour comprendre, ô mon Dieu ! la noirceur de nos ingratitudes, il faudrait connaître toutes les merveilles que vous avez opérées dans le ciel et sur la terre, dans l'eau et les autres éléments en notre faveur. Mais qui peut se flatter de posséder une telle science ? Il n'y a que vous, Seigneur, je le confesse et le crois, il n'y a que vous au monde pour qui ce mystère n'en soit pas un. Mais si vous êtes le seul à connaitre le nombre et l'étendue de vos bienfaits, il n'y a que vous qui puissiez apprécier l'énormité de nos ingratitudes ; et par conséquent il n'y a que vous qui sachiez le mal horrible que vos créatures ont fait à votre Coeur. Oui, mon Jésus, je confesse cette vérité, en mon nom et en celui de toutes les créatures, que comme il n'y a pas un instant dans la vie où nous n'abusions de vos bienfaits, nous nous rendons à chaque instant coupables envers vous de la plus noire ingratitude ; ingratitude qui, je le sens, fut une de vos douleurs intérieures les plus cruelles et les plus insupportables. »

    Ste Battista Varani (1458-1527), conclusion de la 3ème lettre à son père spirituel, contenant les "révélations sur les douleurs du Coeur adorable de Jésus-Christ" (12 septembre 1488), in Vie spirituelle de la Bienheureuse Baptiste Varani, religieuse de l'ordre de Sainte-Claire, ouvrage traduit du latin, des Bollandistes, par l'abbé P., Vicaire général d'Evreux, Clermont-Ferrand, Thibaud-Landriot et Cie, Libraires, 1840.

    1er vendredi du mois,Sacré Cœur de Jésus

    Ste Battista Varani, canonisée le 17 octobre 2010 par Benoît XVI.